mardi 29 décembre 2009

Revenir avec un/une ex : histoires, déboires et fantasmes illusoires

J'ai eu quelques aventures qui se sont écrites en plusieurs chapitres, des amantes, et même ma femme.

Ce qui est clair, c'est que quelle que soit la rupture (voir ici), dans sa forme et dans son fond, qui laisse ou non des blessures, qui laisse ou non de l'espoir ... la porte n'est jamais vraiment vraiment fermée ... pour qui veut l'ouvrir de nouveau.

Je vais vous conter ici quelques histoires et déboires en deux ou trois chapitres. Moi et mes ex aujourd'hui (et un autre jour, mes amantes et leurs ex. Les ex de mes ex qui sait ?).

Tout d'abord, il faut aborder le cas de l'ex qui ne croit pas que la relation est terminée. La rupture est souvent un moment pénible, et quelques fois, pour le mâle que je suis, j'ai eu la faiblesse (ou facilité) de ne pas insister lourdement sur le mot fin en lettres capitales (comme dans les films). Aussi, j'ai autour de moi une bonne dizaine d'ex qui seraient toutes prêtes à renouer le ... dialogue. Je reçois ainsi de emails, sms et messages assez évocateurs au moment des fêtes de Noël, à la nouvelle année, à la Saint Valentin, à mon anniversaire, et à l'anniversaire de notre rencontre ou rupture. Toutes ces femmes sont extraordinaires, mais si je les ai quittées, les raisons de mon choix sont encore présentes. Et dans le cas tout aussi fréquent où je me suis fait quitter, j'ai souvent du mal à me laisser apprivoiser de nouveau.
Et là, ça peut devenir très dangereux. Car une ex sait se parer d'atouts de séduction insoupçonnés : Rappeler le passé et combien les moments partagés étaient délicieux, se mettre dans une sorte de parade amoureuse et jouer sur la corde de la tentation charnelle, ...
L'amant que j'étais n'a qu'une seule arme pour résister : la volonté et confirmer mon "Non", verbaliser mais sans blesser, pour ne pas re-plonger (avec délice) dans une histoire qui est passée, qui s'est passée, et qui malgré ses saveurs, a été conclue par le mon fin. Opium, poison de rêve.....
Cotés déboires, parmi les ex qui ne croient pas à la fin, je vous présente l'ex qui envoie des fleurs au bureau, l'ex qui pose une rose sur le pare brise, l'ex qui offre des sous vêtements, l'ex qui fait croire qu'elle est enceinte, l'ex qui fait croire qu'elle a un enfant de 10 ans, l'ex qui garde en otage une chose qui vous tient à coeur, et enfin, l'ex qui a été virée et qui se fait réembaucher pour travailler de nouveau à 10m de vous (elle est repartie depuis).

Pour suivre, il y a le cas des ex fuck friend. Et en particulier celles qui aimeraient bien qu'on fuck et friend de nouveau. Bon, là, le choix est simple. C'est Non. Il n'existe pas de second chapitre de sex friend sans sentiments. Si elle tente de réouvrir la porte, c'est qu'il y a un attachement. Le sien ou le mien en premier selon les cas. Et le jeu devient alors dangereux, car à chaque fois que j'ai ouvert la porte, j'ai aussi prouvé mon attachement en retour. Le fuck friend tendresse est devenu à chaque fois fuck love. Et nos petits coeurs respectifs ont saignés à chaque fois, 3 semaines, 3 mois ou 3 ans plus tard.
Il y a eu cette teenager. Je l'avais connue quand elle avait moins de seize ans, belle comme une miss France, intelligente comme une mention très bien au bac, coincée dans l'éducation religieuse de ses parents. C'était assez moyen pour moi, par sa jeunesse, le terrain charnel n'était pas défriché. Néanmoins, les cheminements hautement interdits dans les petits hôtels de Lyon, escaliers et arrières cours lui avaient laissé un gout de délice, et 3 ans plus tard, elle m'a retrouvé pour me tenter avec son corps de femme, et ses nouveaux fantasmes à incarner. Je ne sais pas si j'ai préféré son joli petit cul offert, de voir combien elle se souvenait de mon corps ou de voir dans ses yeux briller l'étincelle d'un début d'attachement longtemps rêvé ... se concrétiser dans mes bras.
Il y avait cette superbe quinqua ... qui s'emmerdait royalement au foyer auprès de son PDG de mari de 10 ans son aîné. Elle avait pris l'habitude de venir baiser avec moi juste avant d'aller prendre le thé avec ses copines. Quand je l'ai quittée par lassitude (dur de quitter une bombe si facile : un simple coup de fil, dans mes bras 30 minutes plus tard) ... elle était déçue au delà de la rage, et j'ai vu une toute autre facette de sa personnalité. 3 ans plus tard, elle m'a recontacté en me proposant de parcourir des fantasmes plus forts encore ... comme l'amour à trois ou plus, photos et vidéos, sex toys, domination soumission ... notre premier impact du chapitre 2 était sans équivoque. Elle est venue avec un gode aux mensurations de mon sexe, de couleur réaliste, pour me sentir doublement en elle. Le chapitre 2 fut sur la même longueur d'onde que le précédent. J'étais son sextoy géant, son toyboy, son homme objet, et elle ne pouvait pas se passer du bien que je lui faisais entre les cuisses (ou à l'ego qui sait). Me garder à tout prix, quitte à scénariser des fantasmes avec des intrus comme elle les appelaient (sextoy, trio, valets, objets, fruits, jeux sexy, ...). Autant dire que passé l'excitation de cette nouveauté, de cette femme offerte et prête à aller au delà de ses propres tabous, je suis vite retombé dans le rôle de gigolo toyboy, sextoy géant dans un cycle enivrant orgasmique ... je n'étais de nouveau à ses yeux qu'une queue.
Ma suédoise d'amour est une autre histoire à rebondissement. La grosse différence, c'est qu'il y a un attachement réciproque dès le début, pour une histoire impossible. Nous avons nos vies respectives et une vie commune. une fois 18 mois, une fois 12 mois. A chaque fois, la séparation a été basée sur la même cause ... c'est une histoire impossible. L'accord des corps est parfait, l'admiration réciproque est au delà de l'espéré ... et cette soif de se découvrir n'est jamais étanchée tellement nous sommes différents dans nos racines, nos fonctionnements, notre environnement et tellement similaires dans nos valeurs. La revoilà qui pointe son nez à la veille de noël.

Last but not Least, ni fuck friend, ni histoire d'amour, mais le PREMIER amour. On s'était perdus de vue pendant 25 ans et retrouvés par hasard. Une histoire un peu comme celle de kek et virginie (voir ici), que je lisais en direct à l'époque. Je l'avais perdue de vue après quelques baisers, avant d'entrer au Lycée. Je l'ai retrouvée femme, et mon amour pour elle s'est entièrement réveillé, comme un roc qui apparait à marée descendante. Toujours là, invisible mais présent, solide, évident, et enfin à l'air libre. Nous avons vécu une tranche de vie formidable, à se découvrir, à se re découvrir, à se souvenir du passé, à se rappeler l'autre et combien on l'avait mutuellement fantasmé, et à se projeter, aimer l'autre, homme ou femme que nous étions devenus, avec nos cotés sombres, nos mystères, nos cotés attachants, et nos vertiges sous la couette. Il a fallu que je mette terme à cette relation qui me rendait fou et m'empêchait de dormir, travailler et être autre chose que amoureux transi (d'amour et d'eau fraiche). La raison a pris le pas sur le coeur une première fois. Pas longtemps. Le second chapitre fut comme le premier en plus merveilleux. Moins d'enjeu de séduction, peur de se perdre de nouveau avec cette conscience du temps qui passe, moins d'ébats sportifs, et plus de calins jouissifs ... puis la vie nous a séparé à nouveau, et depuis, je résiste ... pour ne pas ouvrir un chapitre 3, qui serait probablement fatal à tout ce que nous avons construit chacun de notre coté.

Ce qui est clair parmi ces histoires et déboires, c'est qu'on ne revient pas avec un/une ex par hasard. On y va par choix ou par tentation, parce que ce chemin vaut le coup d'être vécu deux fois. L'énergie et l'attirance sont plus intenses et l'amour nait ou se confirme de plus en plus fort.

lundi 21 décembre 2009

Sexe sans pénétration : Fantasme des clitoridiennes

Souvent, le grand débat clitoridienne / vaginale (qui est un faux débat : voir ici) nous fait voyager sur le fantasme de l'amour sans pénétration.

Tellement de femmes ne jouissent "vraiment" que sous les caresses de doigts ou de la langue, que beaucoup ne considèrent la pénétration que comme un détour, un voyage horizontal, voire un mal mâle nécessaire.

J'ai souvent eu des requêtes d'amantes qui fantasmaient l'amour sans pénétration, certaines qui osaient à peine l'espérer ... Et je dois dire qu'offrir ce cadeau est d'un délice inattendu et extraordinaire pour le mâle que je suis.

Il y a eu tout d'abord cette grande blonde. Elle avait un passé de femme battue, soumise en amour, elle m'avait jusque là offert son corps sans détours, orchidée et oeillet brun, lit conjugal, montées d'escaliers et voiture ... Elle avait ce petit truc qui fait que son orchidée se visitait comme une cathédrale, j'y prenais plaisir à chaque respiration, comme suspendu au sixième ciel. Elle-même fondait littéralement, libérant un enivrant nectar dès que mon gland ouvrait le chemin et écartait ses pétales, vertiges expressifs à flatter l'égo de l'amant que j'étais.
Aussi, après quelques semaines d'absence, quand nous nous sommes retrouvés (sous la couette), elle a voulu que nous passions l'après midi sans nous déshabiller, histoire de se re-séduire avec des mots, des baisers et des caresses seulement. La température est vite montée, chemises, pulls, jupe et pantalons sont partis se promener en mode désordonnés un peu partout dans la pièce. Nous nous sommes retrouvés en sous vêtements, à froter nos corps pas tout à fait nus, à laisser courir nos mains et nos lèvres partout, tout en parlant de combien on s'était manqué l'un à l'autre ...
Et là, le thermomètre a explosé. Je crois que c'est en appuyant un peu plus sur le mon de venus, à travers la dentelle, qu'elle a été obligée de stopper net sa phrase, souffle coupé, frisson hurlant de plaisir imminent. Son triangle était brûlant, humide de désir. Je l'aurais volontiers chevauchée avec passion, mais ce jour là, mes doigts se sont chargés de son orchidée pendant que mes lèvres se promenaient dans son cou et sur le lobe de son oreille. Je crois me souvenir qu'elle a joui deux fois sous mes caresses avant de laisser ses mains se réveiller et glisser sur mes atouts. Ce fut une après midi de délices, de caresses et d'instants fusionnels. J'ai découvert combien il était sublime de se faire sucer longuement et langoureusement, plusieurs fois de suite, par une amante qui se révéla une extraordinaire chuppa queen. J'ai aussi découvert que j'adorai maintenir entre sixième et septième ciel un corps féminin divin sous le plaisir/désir, soumis et avide de mes dix doigts, de mes lèvres et de ma langue agile.

Il y eu ensuite cette Suédoise. Elle se croyait exclusivement vaginale. Elle ne refusait pas qu'on lui fende les fesses à l'occasion d'ébats ardents, mais pas question de se faire lêcher, elle détestait ça. Après presque deux ans à insister, à lui dire combien elle se privait d'un de mes talents, elle céda de manière presque inattendue. Ce fut un matin calin. Dans sa cuisine, nous prenions souvent le café avant de glisser sous sa couette Ikéa. Ce jour là, je l'ai prise par la taille et assise sur le bench qui servait de plateau de bar. J'ai remonté sa courte jupe et fait glissé la dentelle qu'elle portait toujours fine. Sans prendre trop de temps tellement je m'attendais à une ruade de rodéo, j'ai apposé en quelque secondes la pulpe de ma langue sur une orchidée ouverte prestement dou bout des doigts. Ensuite, j'ai dégusté ce doux impact, entre ses douceurs et saveurs de cyprine venue du froid. Je crois que c'est au bout de longues dizaines de secondes que je me suis aperçu que son corps était tout tendu, arcbouté sous des frissons inconnus ... et que enfin, le souffle en spasme du plaisir naisse et brise le silence. Ce plaisir nouveau la combla tellement, qu'elle me réclama souvent de se faire lêcher, sous la couette, mais dans la cuisine parfois aussi, comme pour rattraper un temps perdu ... frissons si puissants mais sans frictions, qu'ils pouvaient être renouvelés à l'envi, sans ressentir des corps fourbus et vidés, mais etourdis et ... remplis.

Et puis, il y eu surtout cette vraie clitoridienne, qui apréciait la caresse du glaive qu'après avoir reçu mille baisers et une demi douzaines de vertiges célestes. Un jour, elle me demanda de renoncer à la prendre mais de ne pas renoncer à jouir en elle. Et pour joindre le geste à la parole, elle fit tomber mon pantalon sur mes chevilles alors que je n'étais encore que sur son paillason. Elle m'offrit une fellation chuppa queen, porte ouverte sur le couloir de son immeuble, puis m'entraina par la cravatte, chevilles ligotées par mes vêtement, à venir l'honorer sans ne plus espérer la fendre. Sous le coup de la surprise, de la violente montée de désir et de l'explosion de plaisir, je me suis fait mener par la baguette et son corps se souviendra comme moi des millions de caresses et du cheminement de ma langue sur ses courbes et orifices. Mais, quelques minutes plus tard (20 minutes exactement, je suis réglé comme une horloge), mon épée se redressa. Je montrais en mots mon envie d'aiguiser cette lame si fortement veinée dans son foureau si bien préparé de mes baisers, et de lui faire épprouver le plat et le fil, jusqu'à la garde ... C'est à ce moment qu'elle me servit de nouveau la douceur de ses lèvres et de ses mains, balet d'amant qui se masturbent l'un l'autre et ne cessent plus de se dégusent le nectar ...

L'amour sans pénétration, c'est renoncer à cette facette si mâle pour découvrir combien en presque égaux sous les baisers et les caresses, on peut exprimer, offrir et recevoir la jouissance sans fatigue, presque jusqu'à l'infini

lundi 14 décembre 2009

Fantasmes des sites de rencontre : Je cherche un prince pas trop charmant

Le prince charmant, on se doute tous de qui c'est (voir ici, ici et ici en cas de désespoir).

Mais le prince pas trop charmant, qui c'est celui là ?

Dans une majorité des profils / cv / annonces des sites de rencontres, les femmes célibataires annoncent direct "recherche un prince pas trop charmant". Est-ce là une preuve de maturité versus celles qui sont encore coincées dans leurs rêves de princesse et de prince charmant ? Ont-elle admis que leur recherche de perfection était un idéal utopique ?

Après avoir un peu accroché quelques unes de ces femmes sur ce sujet, j'ai découvert quelques interprétations de ce nouveau fantasme :


Le prince charmant est mort, vive le prince pas trop charmant :
Ca y est, enfin, la nouvelle génération n'a pas été elevée au Disney, et elle progresse et s'élève par rapport à leurs ainées. D'ailleurs, ces jeunes filles et femmes ont vécu de plein fouet le divorce de leurs parents (où comment des gens qui s'aiment ou s'aiment peuvent se faire mal et/ou faire mal à leurs enfants). Et pour certaines, elles ont vécu les beaux pères, cet homme qui n'a pas de légitimité paternelle, mais qui dans certains cas, a pu être un rien charmant.
Donc, cette nouvelle génération est sortie de l'utopie, et cherche un CDI (autre terme aussi fréquemment usité) alors que la génération précédente cherchait l'homme d'une vie. Et un CDI, tout le monde sait, ça commence par un C comme contrat, le I, ce n'est pas pour infini ni d'irrévocable.

De plus, admettre qu'il existe un prince charmant, c'est admettre qu'il y a une source du mal que l'on peut combattre (ben oui, le prince charmant, il a un job à vie, zigouiller le dragon). Maintenant, elles le savent toute, le monde n'est pas noir et blanc, mais multicolore, et il y a du bonheur et des coups à prendre dans toutes les couleurs, qui ne s'opposent pas mais se complètent. Point de prince charmant dans un monde aussi complexe.

Ces jeunes femmes ont peut être compris que les hommes ne sont point de valeureux et braves chevaliers, mais qu'ils abordent ce monde et le couple avec autant de bosses et de doutes qu'elles même.

Dur ...


Parce que (pas trop) charmant lui laisse un part de responsabilité :
Ben oui, soyons clairs. Le prince charmant, s'il vous choisit comme princesse, il sera pur, fidèle, bon amant, bon mari, bon père, il sera richissime, il aura une carrière, sera charmant avec tout le monde (même les bêcheuses qui lui tournent autour), mais jamais rien ne peut lui être reproché ... il est charmant.
Viser le prince pas trop charmant, c'est lui déléguer par avance une part de responsabilité. C'est grâce aux deux que le couple peut réussir, mais il sera aussi co-fautif si ça part en vrille.

Je veux un homme avec des défauts pour qu'il soit obligé d'aimer les miens. Pas trop quand même.

Non mais ...


Parce qu'il peut s'améliorer au fur et à mesure et devenir ce quadra/quinqua qui fait des pubs à la télé :
La grande question : pourquoi viser un homme avec des défauts ?
Pour pouvoir apporter une petite touche personnelle bien sûr. La jeune femme qui s'imagine s'inscrire dans un chemin de vie avec un prince pas trop charmant sait qu'elle devra conjuguer avec certaines de ses habitudes (troupe de potes, foot, alcool, ordinateur, chaussettes sales qui trainent et autres vices et monomanies) et trouver des chemins de convergences qui le rendont de moins en moins "pas trop / pas top" et de plus en plus "charmant".

Un prince charmant, c'est d'un bloc.
Un prince pas trop charmant, c'est un diamant brut qu'on peut tailler et polir.


Parce que le prince charmant, c'est avant tout un crapaud en devenir :
Et oui, il ne faut pas oublier que le prince charmant, c'est la cible préférée des sorcières, qui le transforment en crapaud. Et embrasser un crapaud, beaurk ...

Ces temps ci, les sorcières sont toutes ces filles aux jupes plus courtes, aux décolletés plus profond, aux yeux plus maquillés, qui sortent plus que vous en boite de nuit, qui proclament préférer une petit sodo dans la montée d'escalier à un diner en tête à tête, et qui peuvent rapidement tourner la tête de votre prince charmant.

Le prince pas trop charmant, ce n'est pas celui qui court le moins vite, mais presque. Il est surtout charmant à vos yeux. Parce que le charmant, il ne le chante qu'à vos oreilles, il ne vibre que pour vos yeux, et il ne frissonne que contre votre peau.

Le "pas trop", c'est ce rempart qui fait qu'aucune autre ne vas s'intéresser à lui, et une armure contre ces sorcières qui voudraient vous le transformer en crapaud.

Parce que "recherche prince pas trop charmant" est carrément une rubrique type des sites de rencontres :
Ils doivent bien rire des fois les concepteurs de site web dans leurs réunion brainstorming :
- Tiens, Kevin ... qu'est ce qu'on pourrait faire de différent de meetic ?
- Jessifer, j'ai un super méga concept, on va mettre des propositions hype-mégacool-trendy-branchouile : Un jeune poete au cheveux colorés / Un prince pas trop charmant / Un homme muet ou presque / Un amant pour quand mon amoureux voyage.
- Ouais, t'as raison Kevin, et surtout n'utilise pas le correcteur orthographique, y'a à peine quelques giga de milliards de visites par secondes dans le business plan (NDLR : c'est réellement ce qui est écrit, et si si, y'a une faute (voire deux) ... si vous trouvez, laissez un commentaire).

Du coup, le poète aux cheveux colorés, le bernardo et le queutard de passage font peu recette ... mais le prince pas trop charmant ... bingo.

Toutes des moutons de Panurges (sauf toi et moi bien sûr).


Parce que après Shrek, le prince pas trop charmant fout le souk dans les contes de fées :
C'est vrai, chercher son Shrek, c'est difficile comme accroche pour flirter online. Mais c'est pourtant la référence, Shrek et son ane de compagnie. Depuis, l'ogre a tenté de faire peau neuve, et une film d'animation a pris officiellement le titre "Centrillon et le prince (pas trop) charmant" en 2007 (voir ici). Bon, c'est pour public à partir de 6 ans, et le succès a été assez limite avec 281 000 entrées (voir ici).

Le terme est banalisé ... on peut y aller. Exit la Ferrari inaccessible qui va dans le décor à chaque virage, je veux une Clio blanche comme tout le monde. Mais la mienne.
Y'a une nouvelle case à squatter : je cherche le ... prince pas trop charmant. Reste plus qu'à convaincre les hommes de se proclammer ... prince pas trop charmant.



Enfin voilà ... les fantasmes des femmes évoluent avec les temps ...
Avant, on avait le choix entre le prince charmant et le loubard-routard-zikos.
Maintenant, il y a le golden boy, le prince pas trop charmant, et le bad boy tatoué qui a un loft dans le quartier d'Ainay.


Mais, ... il y aura toujours une place unique pour l'amant charmeur !

mardi 8 décembre 2009

Baise moi devant le miroir : fantasme féminin ultra cru

Vous avez vécu les fantasmes derrière lesquels la femme se cache, se déculpabilise, se déguise pour pouvoir assouvir son besoin de chair et de plaisir ... vous allez découvrir le fantasme cru du plaisir décomplexé.

Lorsqu'une de mes amantes mature m'a demandé de la "baiser devant le miroir", j'ai tout d'abord imaginé les positions classiques de deux corps qui s'unissent, assis au bord du lit, devant le miroir d'un commode normande ...

Lorsqu'elle m'a demandé de quitter cette position trop voluptueuse, et de le faire en pleine lumière, j'ai compris qu'elle voulait en prendre plein les yeux.

A la différence des positions du missionnaire et apparentées, où la gravité fait paraître 15kg plus mince, les positions à genoux (levrette, louve, ...) et debout sont assez crues. Nu, sans bijoux et sans soutien de dentelles, le corps féminin est tel qu'il est, sans fard, sans décors, soumis au regard, à la gravité et au jugement de l'amant. Ad nauseam pour certaines.

S'exposer telle que à son amant, c'est surtout le fantasme de faire face à ce corps qui est le sien. Inhibée par l'image qu'elle avait de son gros arrière train, de ses bouées ou de ses seins qui pendent, elle idéalisait la femme qu'elle aurait aimé être ou rester, ce que moi, son jeune amant imaginait, et s'auto dénigrait par de multiples strates de croyances limitantes.

Ici, elle voulait voir son corps, dans l'acte amoureux, emporté par le plaisir, voire déchiré par la bestialité de spasmes torrides et un rien mâles, le visage déformé sous les pulsions puis les frissons.

Et en pleine lumière. Point de tentures, point de pénombre, point de drapés.

Elle a commencé par se lever et faire face au miroir. Pas de trois quart. Pas en ne regardant que les yeux ou une étoffe épousant ou masquant un courbe. Mais en détourant son corps en entier. Chaque coin et recoin. Puis elle cambra sa croupe pour que je la fende en louve. Face au miroir, yeux ouverts, elle se voyait poussée, secouée, saillie, culbutée. Les yeux grands ouverts pour vivre ses sensations dédoublées (en les vivants et en s'observant), elle n'a pas tardé à perdre pied et jouir.

Elle qui détestait ses courbes voyait combien elles étaient délicieux et sensuelles, en pleine lumière.
Elle qui vivait le sexe comme un acte à "enrober" d'une démarche de séduction, parade du paon devant la femelle, puis d'un acte secret, dans un nid intime ... découvrait le sexe plaisir, plaisir animal.

Un peu plus courbée, elle découvrait ensuite le balancement de sa poitrine sous les a coups de nos ébats. Encore plus surprise de pouvoir aussi me voir entre ses cuisses, elle proposa de passer à la vitesse supérieure.

Le miroir de la salle de bain fut vite démonté, et placé entre ses jambes, les lampes déplacées pour éclairer entre ses cuisses. Toujours face au miroir, elle pouvait maintenant se voir, et me voir entrer en elle, voir son orchidée déformée sous les assauts de mon dard, ses lèvres devenir capiteuses et luisantes, son clitoris dodu et replet, pincé par mes doigts gourmands ... et mon âme entrer et sortir de son fourreau ...

Je crois que jamais plus elle n'a eu de peine à jouir. Depuis ce jour, elle a pris conscience de sa capacité à séduire, à donner du plaisir, et à vivre l'impact animal de la rencontre charnelle avec le sexe, avec ou sans détours.

Ce miroir, souvent ennemi, devint depuis la réalisation de ce fantasme ... le miroir érotique.

mercredi 18 novembre 2009

Les femmes fantasment elles encore plus que les hommes sur les photos des sites de rencontre ?


Moi qui croyais que l'image papier glacé, image fantasmée de la femme idéale, celle qui n'existe pas tellement elle est photoshoppée ... était un fantasme exclusivement masculin. Moi qui pensais que draguer en boite, où seul l'impact visuel importe, était un truc de mec ... Je suis tombé de haut lorsque j'ai eu à me frotter à ce même fantasme de l'image, version vécue par les femmes, qui idéalisent l'amant (voir ici et ici).

Et le lieu de tous ces fantasmes, c'est internet.

Au début, il n'y avait que les petites annonces. Rubrique rencontre ou revue spécialisée. Puis arriva le 36 15 (et les factures qui venaient avec). Et enfin, internet, les sites de rencontre, la gratuité ou presque, les photos, et la masse de contacts.

Bien avant meetic et au delà de meetic, il existe de multiples sites de rencontres sympathiques et gratuits qui permettent de croiser le fer avec le sexe opposé. Mais le premier impact réclamé est toujours un impact visuel.

Les internautes interrogés citent tout le temps la photo comme premier critère pour se faire un avis sur une personne.

Et c'est là que on commence à s'amuser, parce que photo n'est pas gage de sincérité.

Chez les femmes, on a droit à :
- L'inévitable photo devant le miroir, généralement dans la salle de bain, ou dans la cabine d'essayage ;
- Les myspace angles : La photo prise de haut et faible éclairage, ce qui rend tout le monde beau (voir ici une compil. voir ici la thèse "you looked better on myspace") ;
- Les effets spéciaux : surexposition, colorisation, filtres photoshop, contre-jours ... difficile de juger (voir ici) ;
- La photo de vacances en plan large, où on ne voit rien (à part qu'on ne passe pas ses vacances de la même manière) ;
- La photo avec la famille, les enfants, le chien, le chat, voire le gâteau sorti tout chaud du four (sûr que ça va attirer le chaland, la belle mère en photo avant de l'avoir en pension) ;
- La fausse exhubérante qui cache sa timidité derrière des photos grimacées. Or, on est tous moches en fronçant le nez (à part la fille de la pub Lierac : voir dans les vitrines de pharmacies ou ici)
- La photo de webcam, avec planche à repasser et bac à linge sale en arrière plan ;
- La photo osée, décolleté ou encore plus déshabillée ... prise par un ex ?

Chez les hommes, c'est encore plus flagrant :
- L'inévitable photo torse nu (voire plus sur certains sites libertins ... où les mâles avancent la queue dans la main tel le chevalier noir, prêt à porter l'estocade ... ouille, ça doit faire mal) ;
- La photo posée devant la Ferrari ou la moto groscube (honte de la mégane ?) ;
- Les photos de vacances (avé le bronzage et le peigne dans le maillot) ;
- La photo mal découpée, occultée par un papier blanc, même pas redimensionnée, pour faire (si mal) disparaître la concubine actuelle ;
- Et surtout ... l'absence de photo ...


Comme si le web nous ramenait tous au niveau de produits qui cherchent à se vendre au premier coup d'oeil. Et c'est là qu'est l'os. Autant, en boite de nuit, le premier coup d'oeil peut suffire (quand l'autre a un coup dans le nez), autant sur le web, il y a plusieurs étapes majeures avant d'arriver au rapprochement charnel, et à chaque moment, tout peut refroidir à jamais :
- Le premier message, puis le premier échange ;
- Le filtre de l'orthographe ;
- Passer du virtuel au réel (ou le filtre de la première rencontre) ...


C'est assez étonnant combien les femmes donnent une importance à la photo, et à la présence de photo. Et de manière étonnante, elles se font souvent une bonne première impression d'après cette photo (ou ces photos). En effet, au delà des vices que l'on peut y détecter (narcissisme, machisme, alcoolisme, ..), on peut aussi rapidement se faire une idée sur l'homme (motard, pubeux, vieux beau, fêtard, gros lourdaud, sportif, rappeur, jeune à cagoule, costume/cravatte, et mythomane = ceux qui mettent des photos de Clooney, Bond ou autre).

J'ai toujours eu des profils sans photo, profils rejetés par la majorité des femmes en première lecture. Heureusement pour moi, mes mots permettent d'ouvrir un jardin plus délicieux encore ... celui du désir. Meetic Affinity organisait récemment une table ronde sur ces marivaudages virtuels, ces techno-poésies (voir l'artice de libé "les filles se ramassent à la plume" ici). Les cérébraux peuvent rapidement surclasser ceux qui ne savent pas sortir des "lol", "mdr" et "rires" ... et déclenchant cette phase de désir chez la correspondante, comme un très long préliminaire. Ce désir, proche de la pulsion, est le plus fort symptôme des fantasmes des femmes sur les sites de rencontres. Si les fantasmes sur les photos sont forts, une majorité des femmes fantasment l'homme et l'amant idéal par ce qu'il écrit du bout de ses doigts, imaginant combien ils saura s'en servir aussi habilement sur son corps de femme dont l'âme est déjà ... conquise.

vendredi 13 novembre 2009

Strip Tease / Pole dancing : Le fantasme qui permet d'extérioriser sa sexualité


Le teasing d'un amant par un effeuillage lent et progressif d'un corps sublimé par une musique et une scénarisation, on pourrait croire que c'est là un fantasme exclusivement masculin.


J'ai découvert bien avant la mode récente du pole dancing combien certaines femmes adoraient jouer les stripeuses, pour peu qu'on leur laisse l'occasion et le challenge de le faire, soit avec un amant anonyme (pas d'enjeu, de culpabilité), soit avec un amant de confiance avec qui tout est possible (pas de danger).

Le plus déconcertant pour l'amant, c'est de jouer le jeu, et en aucun cas de ... toucher. Ces menottes virtuelles sont un supplice, surtout pour celui qui a pris l'habitude de tenir en main la baguette de chef d'orchestre. L'amante se régale de tenter ce tentateur, et de tarder à transformer ce supplice en délice.

Souvent maladroite, un rien haché lors des premières secondes, la danse devient vite plus sensuelle, plus naturelle. L'habillage d'une lumière complice et d'une musique entrainante rend l'exercice plus heureux.

Souvent, l'effeuillage s'accompagne d'un accessoire. J'ai gouté à une pomme .... hmmm, très fruit défendu. Une chaise ... très propice aux jeux de jambes et positions suggestives. Mais aussi foulard de soie, cuissardes, chapeau (très 9 semaines et demi) et l'inévitable barre de pole dancing.

L'effet est assez immédiat. L'amante prend le pouvoir, jauge et juge l'excitation par de lentes suggestions. En mimant au ralenti l'effeuillage, elle dessine les préliminaires parfaits tels qu'elle les idéalise. Laisser tomber au ralenti un bas ou une culotte est d'une force de sensualité sans pareil ...

Gardant en permanence les yeux dans les yeux, elle confirme sa prise de pouvoir. Y compris quand elle déboutonne la chemise (ou plus) de son amant, elle ne lâche plus sa proie des yeux.

Toutes ses courbes et atouts sont sublimés. Une poitrine avec laquelle elle joue, une main un rien baladeuse, un index qui se fait sucer, une cambrure qui se frotte aux chaises ou se place devant un miroir ... En adoptant une posture un rien chienne, à travers ce fantasme, l'amante la plus timide extériorise des parties d'elles qu'elle ne pouvaient pas faire sortir autrement.

Ainsi découverte, leur sensualité ressortent en hyper-sexualité ... pour une fois, pour toujours parfois ... pour le plus grand plaisir de l'amant ... Quel délice.

jeudi 12 novembre 2009

La rupture idéale telle que fantasmée par les femmes (et les amantes)


Les hommes ne savent pas rompre.

Ils ne savent pas dire les choses franchement.
Ils ne savent pas mettre un terme sans retour.
Ils se gardent souvent une possibilité de revenir.
Ils ne savent pas ne pas blesser.
La nuit efface leurs idées de la journée précédente et ils peuvent être déconcertants en chauds/froids ou froids/chauds successifs.


Il existe mille façons de mal quitter une amante ... :

- Devenir insupportable jusqu'à ce que l'amante passe à la rupture. Si la relation n'est plus souhaitée, la rendre intenable ne sert à rien. Si l'amante est amoureuse, elle suportera la situation longtemps, et croire que la rupture peut venir de l'autre est un leure. Le moment de la rupture se fera alors au pied du mur, et sera d'autant plus douloureux que vous aurez votre passif chargée de cette attitude d'enfant de 6 ans.

- La pause ou laisser de l'espoir. Si le feu ne prend pas, il s'éteind. Point final. Il n'existe pas de pause. Si "j'aimerais qu'on s'accorde un peu de tempts / j'ai besoin de réfléchir" est une manière de masquer un manque d'envie ou une autre rencontre, ne pas lui dire, c'est lui laisser de l'espoir. Il n'y a pas plus cruel que l'espoir (à par le souvenir de jours plus heureux : voir la divine comédie de Dante ici).

- Les moyens modernes, comme SMS, MSN, Facebook ... montrent à quel point l'amante autrefois chérie est complètement dénigrée. Quelle est sa valeur si la rupture est faite par SMS pour quelqu'un qui en envoie 2000 par mois ? Comment prendra t elle le langage SMS, voire les smiley de ce message qu'elle lira et relira ?

- Le blackout, des jours/semaines de silence radio. Ne pas verbaliser, et donc ne pas permettre de faire le deuil de la relation. Les phases de la rupture sont toujours les mêmes : déni, colère, marchandage, tristesse, acceptation. Si la rupture n'est pas verbalisée, l'amante ne peut pas entamer ce cycle de conscientisation puis de reconstruction. Lorsque l'amante amoureuse est une angoissée ou une paranoïaque, elle fera peut être le tour des hôpitaux et des cellules de dégrisement (c'est dire combien elle est amoureuse), car ça sera son premier réflexe. Lorsqu'elle découvrira qu'elle a été soigneusement évitée ou oubliée (comme une vieille chaussette), cette situation peut entrainer une colère sans nom, qui peut tout ravager. Et une belle tristesse-dépression a posteriori.


Malheureusement, la rupture idéale, ce n'est pas celle qui ne fait pas mal (en essayant d'épargner tout le monde, j'ai souvent blessé tant de monde), la rupture idéale, c'est bien celle qui fait mal et qui est rapide (comme quand on enlève un sparadrap). Et, pour nous les hommes, pour moi en particulier, c'est contre nature. Dire "je ne t'aime plus", "je ne t'aime pas", c'est brutal et ça fait mal. Ça ouvre grand la plaie, permet de passer rapidement à la colère et aux larmes ... et permet à l'amante de passer rapidement à une autre vie, sans l'autre.


Mais, mais, mais ... j'ai tant vu de femmes qui fantasment la rupture idéale tout autrement ... Tant de femmes fantasment qu'elles sont les seules à pouvoir faire le bonheur de cet homme en particulier, ou qui imaginent que tout dépend de cet homme prince charmant (voir ici), qu'elles s'imaginent mille raisons plutôt que d'admettre que l'amour n'est plus là ...

Et quand la relation est illégitime, et couronnée par de l'amour longtemps réciproques (des relations de 3 ans), la rupture est difficile à conscientiser, cristalliser, verbaliser, accompagner, résister à la tentation (les femmes ont des atouts insoupçonnables) ou à la pitié (et oui !!), et finalement blesser le moins possible ... tout en protégeant sa bulle légitime.

mercredi 4 novembre 2009

Tromper son amante avec sa femme (ou le fantasme de l'exclusivité)

Parmi les fantasmes féminins, il y a l'exclusivité qui revient en boucle dès que l'on sort du singulier pour aller vers le pluriel.

Biologiquement, la femme est programmée pour chercher le mâle le plus à même de remplir les fonctions de procréateur et protecteur. Elle sélectionne pour ne se donner qu'à un seul homme, et se donner entière.

Par opposition, biologiquement, l'homme est programmé pour essaimer ses gamètes à tout va, afin de dupliquer son code génétique. La compétition des hommes entre eux va jusqu'à la compétition spermatique in vivo (voir ici) : je vous laisse imaginer les petits baigneurs avec leurs dossards.

Évidemment, tout ceci sert à la survivance de la race humaine, en procréant la plus abondante et la meilleure descendance possible, puis en protégeant au mieux ces petits bouts d'choux du monde cruel qui sera le leur.

Voila pour le coté biologique. Bien sûr, l'homme et la femme peuvent s'élever et dominer l'animal qui est en eux ... enfin, on l'espère. Aimer l'autre tel qu'il est, en s'offrant à l'autre et en acceptant des offrandes ... laisser l'humanité qui est en chacun de nous prendre le pas sur l'animalité. Dominer ces réflexes anthropologiques et faire la peau à ce con d'Adam qui était vraiment trop androcentré (au point de se plaindre de sa femme auprès du créateur, voir Bible / Genèse 1 et 2, ainsi que le chapître Kabbale ici), et accepter que Eve et Lilith puissent être dans la même femme, pas tout le temps, pas en même temps, différemment selon les femmes et le cycle de leur vie ...

L'amante, c'est Lilith, et elle cherche souvent à se venger de Eve, qu'elle jalouse ...

Dans le couple illégitime (qui dure), l'amante exprime souvent le besoin d'une exclusivité. D'être la seule amante, ça peut se comprendre. Souvent, ce besoin d'exclusivité va au delà, et réclame une séparation de corps des époux légitimes. Ayant toujours été assez transparent (avec diplomatie certes), j'ai pu observer des jalousies assez étonnantes.

Une amante qui envie les nuits, week-ends et vacances, c'est assez compréhensible, et c'est souvent un point d'achoppement à une relation illégitime qui ne peut se construire qu'en pointillés.

Une amante qui se sent blessée lorsqu'elle sait ce qui s'est passé (sans les détails) dans le lit conjugal, c'est assez cohérent. Le faire avec avec violence verbale montre que la blessure est à vif.

Une amante qui exige une surcommunication de type couple installé (présence, coups de fils, saint valentin, anniversaires, cadeaux, présentation aux amis et amies, ...), ça commence à devenir sacrément pesant et fait preuve d'une volonté d'envahissement, d'encerclement, de possession.

Et, top du top du fantasme féminin, l'amante qui exige que la femme légitime soit isolée sexuellement, et qui fait tout pour tomber enceinte ... souligne un comportement malsain d'appropriation et d'enchainement de l'amant.

Tout ces comportements que j'ai rencontrés montre que la femme aime la vie à deux, en continu, et que sauf de rares exceptions, son seul objectif à moyen terme est de trouver / faire / prendre possession d'un nid (exceptions : ici , ici, ici, et ici).

... et que le plus fort fantasme de la femme est de faire de son amant un mari, ou du moins un meilleur mari que les précédents, voire un amant à domicile. Ainsi va la vie. Les plus belles histoires illégitimes ne sont pas toujours les plus longues, les chemin entre amant et amante divergent. Mêmes amoureux, l'envie de "plus" est incompréhensible pour un Martien, se rapprocher et s'éloigner est tout sauf de l'amour pour une Vénusienne (à lire pour comprendre un peu mieux l'autre sexe : ici).

Aussi, à chaque fois que je me rapprochais de ma femme, ces amantes là me donnaient une culpabilité. J'avais l'impression de les tromper. Alors que pour moi, le cloisonnement était naturel, je me trouvais dans une situation d'amant mal assumé, inversé, puisque c'est dans le lit conjugal que les ébats semblaient "interdits". Après avoir trié entre amour et possession, j'ai rompu avec chacune d'elle, simplement en m'apercevant que je n'étais plus charmé, amoureux ... depuis qu'elles me montraient cette facette, et qu'elles me prouvaient à chaque fois que j'étais définitivement amoureux de ... ma femme

vendredi 16 octobre 2009

Du fantasme de princesse à la poupée gonflable : le complexe de cendrillon


Le tout premier fantasme des femmes, que certaines gardent toute leur vie, c'est d'être une princesse ... C'est par dizaines que les fillettes se déguisent en princesses à mardi gras ou aux anniversaires, et rêvent d'être la plus belle, en attendant le prince charmant. Dès le plus jeune age, le mythe de la femme fragile qui attend en se faisant belle est inculqué par projection aux jeunes fillettes.

Cela a inscrit tellement de jeunes femmes dans le "complexe de cendrillon" (voir ici), c'est à dire à la dépendance sentimentale à un homme, le renoncement à leurs propres rêves dès qu'une vie de couple s'installe, le besoin d'être prise en charge, le sentiment d'être incomplètes quand elles sont seules, en attente d'un événement exogène (l'homme de leur vie, leur moitié) vienne transformer leur vie.

Du déguisement de princesse à l'annonce meetic "je cherche ma moitié" en passant par "anne, ma soeur anne, ne vois tu rien venir", Cendrillon bien sûr, mais aussi Sex and the city (Charlotte York et son prince charmant, Carrie Bradshaw et Mr. Big = "The Big Love") ... le tout, sacralisée dans la fameuse robe de mariée !!!

Il n'y a aucune place pour un amant dans les fantasmes de ces femmes perdues pour elles même ... Celles qui constatent un échec de leur relation sont souvent à la recherche d'un nouveau nid (avec sécurité pour elle et ses oisillons, auprès d'un nouveau mâle protecteur).

Cette dépendance affective est loin d'être épanouissante, et il m'a été dit que cet état entraine une sexualité feinte, où la femme joue toutes les cartes possibles pour contenter son homme : devenir sa poupée gonflable et simuler. Certaines admettent même cet état de fait comme ce qui est naturel, voire même à excuser les infidélités de leur homme par leur propre incapacité à le combler, à être désirable comme il se doit.

Au moment de la prise de conscience, électrochoc, la femme fait un travail sur elle même, en particulier sur la peur de l'abandon (et de la solitude) et sur l'image de soi. Ce travail d'épanouissement ne peut pas se faire sans étincelle externe, un accompagnement (psychologue, révélations/confidences d'amie(s), lectures, ...), ni sans verre brisé (rupture, cris, pleurs, ...).

Dans tous les cas, ces fantasmes (princesse, prince charmant) sont des leures. Les désamorcer dès l'enfance pour la génération qui nous suit, valoriser la fillette et l'aider à se découvrir et découvrir les leviers internes de son épanouïssement ...

... Afin de vivre pour soi même et non par procuration.


Et pour l'amant, légitime ou non, rien de plus exquis qu'une amante qui sait jouir pour elle-même. L'amour, c'est d'abord l'amour de soi, ensuite l'amour de l'autre, et en couronne, l'amour de la vie.

jeudi 15 octobre 2009

Les meilleurs amants du monde

Je me suis toujours posé la question de l'image du french lover (voir ici) ou de l'italian stallion, voire de savoir sur quoi fantasment nos fantasmes (les suédoises fantasment sur ... voir ici). Un sondage onepoll vient d'y répondre ... Et les Français ne sont pas trop mal placés :

Top 5 des meilleurs amants : Espagne, Brésil, Italie, France, Irlande, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande, Danemark, Canada.
Top 5 des pires amants : Allemagne, Angleterre, Suède (?), Pays-bas, USA, Grèce, Pays de Galles, Écosse, Turquie, Russie.

Onepoll argumente que ces informations seraient utiles aux touristes et business women pour se faire une idée sur des amants potentiels ...

Bon, à part le buzz que peut générer un tel sondage, et la satisfaction très flatteuse pour l'ego que peuvent en retirer les mâles du Sud de l'Europe, la réalité est bien moins uniforme. Parmi les amants français, il y a tant de disparités qu'il est difficile de distinguer le grain de l'ivraie au premier coup d'oeil ... Néanmoins, je suis partant pour une étude/sondage bien plus utile pour les femmes cherchant un amant : "Fais moi danser, Ecris moi des mots qui me font vibrer, et je te dirais si tu es un bon amant"

mercredi 7 octobre 2009

Remplis moi ... Se faire prendre, fendre, enfiler : fantasme féminin ?

Lorsqu'une femme appelle à la pénétration, lorsqu'elle souhaite être remplie, lorsqu'elle aime avec force et vigueur être enfilée, Il y de quoi remettre en question toutes mes convictions et approximations des désirs et plaisirs féminins.

Comme tous les teenagers des années soixante, j'ai été bercé d'images érotiques, qui à cette époque étaient encore des oeuvres d'art. Je me souviens combien j'étais émoustillé par Fiona Gélin sur sa chaise (voir ici et ici). Rien à voir avec le porno que l'on trouve maintenant à tous les coins de rue (présentoirs des marchands de journaux, pubs, séries TV, ...). Je suis de la génération de ceux qui ne savaient pas bien maîtriser le coté "mécanique" de l'accouplement, avant, la première fois, et longtemps après ...

Tout était érotisé dans les revues pornos. Lui et Playboy se rangeaient dans la même catégorie que Photo. Mais de l'accouplement, on ne savait que ce que les cours de biologie abordaient (avec fous rires défensifs). Des sexes d'homme en dessin et en coupe, un vagin vu de profil dans le même style de trait anatomique. Et si je me souviens bien, une description interne fournie (trompes, vagin, utérus, col, ovaires, ...), mais rien ou si peu sur le terrain de jeu des préliminaires (mont de vénus, clitoris, ...).

Livres de biologie à travers le XXème siècle (références ici) :
1901 : le clitoris est représenté et nommé avec précision ;
1948 : le clitoris reste représenté mais il n’est plus nommé ;
Années 1960-1970 : le clitoris a complètement disparu ou apparait à peine sans être nommé, et disparait des dictionnaires ;
1973 : le clitoris réapparait lentement, souvent sans fonction.


Ma foi, le résultat etait là : la sexualité, c'était la pénétration, point final.

Des années plus tard, initié sur le chemin de la lumière rose, j'ai appris. A embrasser d'abord. A freiner aussi. A désirer et se faire désirer. On m'a guidé vers les tétons, à caresser, mordiller, presser, embrasser aussi. Puis à découvrir les fleurs, dont l'orchidée, la première de toutes les fleurs au parfum d'opium. J'ai découvert ses pétales, l'effet de mes caresses et baisers sur ses pétales, l'effet de mes doigts moins timides. J'ai regardé en pleine lumière l'effet du plaisir sur la couleur passant de rose à pourpre. J'ai vu la cyprine naître et appris à la faire naître encore et encore. On m'a guidé vers le clitoris, et surtout tout autour. Je l'ai vu exploser de sa gousse et réclamer de l'attention. J'ai découvert le point C. J'ai découvert l'intérieur de la cave intime. Ses abords, ses rebords ... sa géographie. La racine intérieure du clitoris et les pressions qu'on peut y apporter. La caverne et la cathédrale intérieure. La seconde cave que certaines réservent. Le point G. J'ai appris à découvrir la femme et son anatomie intime, et donc, à donner du plaisir ...

... Et le plaisir féminin, hors fantasmes et pulsions, il se conjuguais souvent avec la pénétration comme ingrédient parmi tant d'autres, mais ni en point culminant, ni en but ultime.



Donc, pour en revenir au titre ... quand une, puis des femmes m'affirmaient haut et fort leur envie d'être remplie, j'ai été désarçonné. Quoi, quid, what ... ? Me serais je trompé tout ce temps ? Nooooon ... c'était autre chose ...

J'ai mis longtemps avant de trouver parmi les femmes, celles qui cherchaient vraiment à être remplie, et qui tiraient une satisfaction épicurienne de ces instants de fusion corporelle. J'ai mis de coté celles qui y voyaient la finalité de l'acte pour la satisfaction le l'homme. Mais aussi celles qui se laissaient guider par des stéréotypes pathétiques de sexualité masculines et qui n'avaient pas découvert ou pas sû imposer leur propre plaisir (certaines de mes amantes étaient vierges du clitoris, n'avaient jamais été léchées ... quel gâchis).

J'ai trouvé des vraies épicuriennes, qui aiment être remplies autant que la vie les vidaient ("Ils m'ont vidée, vient me remplir."), qui adoraient avoir la pression du corps d'un homme sur elles ("Pèse de tout ton poids sur moi"), ou qui aimaient tellement la vie qui en voulaient les manifestations charnelles ("Prends moi, inonde moi de ta vigueur, tu es ma fontaine de jouvence"). Cet épicurisme était souvent conjugué après la trentaine. Femmes assumées sexuellement et qui voyaient dans l'acte de la pénétration aussi un acte de fusion, de partage, de proximité des sens, des vies, du duo charnel, du couple.

On dit que l'orgasme obtenu par pénétration, appelé à tort orgasme vaginal, peut se répéter à l'envi pour une femme, et durer, durer, durer ... je vous le confirme, c'est vrai (voir ici).

On dit aussi que l'orgasme est histoire de compatibilité (sexuelle, confiance, lâcher prise) et que donc, aimer et réclamer la pénétration est une histoire de partenaire ... Il vous faut donc peut-être changer de partenaire ou prendre un amant ...

mercredi 30 septembre 2009

Dans le lit d'une nymphomane

J'ai eu le bonheur de me trouver dans le lit de plusieurs nymphomanes, dont une en particulier, l'ultra nymphomane par excellence (qui ressemblait un peu à celle de Desperate Housewives ou de Sex and the city).

A cette époque, j'avais beaucoup de temps, des week end à lui offrir, et ma candeur de teen ager à éprouver sous ses draps (et ailleurs).

La toute première chose à savoir sur les nymphomanes, c'est qu'elles ont toujours envie ... elles déclenchent les ébats à chaque occasion en tous lieux ...

Laissez moi vous conter un week end typique de ce que j'ai vécu avec délice.

Arrivée le vendredi soir. Il est tard. J'ai la clef, et elle m'attendait... dans son lit bien sûr. Elle était souvent en chat chaud avec quelques mâles en rut. Nue, à plat ventre sur le lit, elle tendait sa croupe en annonçant "prend moi pendant que je les allume". Fourbu du voyage et plein de désir, je me suis souvent laissé tenter par une proposition si torride de sexe rapide. Ses gémissements et spasmes étaient si fort qu'elle n'arrivaient plus à suivre son chat comme avant ... Par dessus son épaule, je lisais les messages de ses amants virtuels, qui déversaient leurs fantasmes. Elle répondaient de plus en plus brièvement ... hmmmm ... ouiiiiii.

Quelques instants plus tard, le bain partagé était l'occasion de caresses réciproques. Huiles de bains et fragrances sensuelles, entre bougies et poison de rêve ... longue et langoureuse trêve.

De retour sur le lit, elle étalait souvent une serviette, Elle dessus, offerte ... "rase moi, fait moi un coquillage lisse". La mousse à raser était superflue tellement elle aimait le feu du rasoir. Pas question pour autant d'abimer le terrain de jeu au début de la partie. Quel bonheur que de glisser la lame si froide sur un mont de venus si enflammé ... La peau enfin lisse, nettoyée des restes de mousse, ne réclamait qu'à être embrassée, léchée, sucée ... Puis, ce fut mon tour. A cet age, je n'avais jamais été aussi bien sucé ... du plaisir à s'évanouir. Puis s'endormir.

Lorsqu'au milieu de la nuit, le corps fourbu et brûlant de quelques heures à comater, vous sentez des mains s'emparer de vos atouts, le désir prend vite le dessus sur le besoin de sommeil. Morphée attendra. En pleine nuit, j'ai rarement été puissant, mais plutôt tendre et caressant. J'ai mille souvenir de nos corps s'endormant l'un dans l'autre ... Sa fleur trop humide de nos nectars pour me garder très longtemps. Ou, au contraire, de longs ébats sans inondation, et sa fleur de devenir sèche après de doux frissons intimes, me gardant verouillé en elle, immobile, si longtemps ...

Les grasses matinées etait le seul moment calme du week end. Et je dois avouer que je les ai savourées tellement en semaine, mes matins commençaient tôt à cette époque.

Petit déjeuner, au lit. Il fallait vite écarter les bols pour faire un usage tout autre du lit. Elle aimait regarder des pornos le matin, ce que je n'avais jamais vu au féminin auparavant. Chaque week end, elle avait une nouvelle floppée de casettes qu'elle avait calées là où elle voulait. De temps en temps, elle me donnait une salopette de plombier, un stétoscope ou autres instruments ... pour faire comme à la télé ... Car c'est ce qu'elle désirait, fantasmait. Que je la prenne comme à la télé. Je ne sais pas si vous avez un jour essayé de faire du copier collé et ébats synchronisés avec un acteur porno ... c'est achtement plus sportif que jouissif ... sauf pour elle qui enfilait les coïts comme on enfile des perles.

Elle aimait ensuite aller sur le marché qui touchait à sa fin, enfilant une jupe et un top, et gardant mon liquide chaud entre ses cuisses. Pour ma part, je restais sur ce lit, tendre ami de ma somnolence méritée.

Revenue de son marché avec de quoi nous nourrir, elle revenait me trouver dans le lit avec des surprises erotico culinaires différentes à chaque fois. Raisins, fraises, framboises, et mêmes tranches d'ananas frais était tant de faire-valoir de ses courbes, intertices, monts et antres ... Qu'elle complétait avec une lente dégustation partagée de cette salade de fruit dont j'étais souvent le principal fruit de ses pulsion. J'ai en mémoire tant de coït sucrés et tant de douches pour nous débarasser de ces viscosités sur nos peaux encore chaudes de longs frottements ...

Il arrivait que je rende grâce, que je ne sois plus en état de produire une goutte d'émoi ... un orgasme masculin sans une goutte ... jamais ça ne m'étais arrivé auparavant ... Les draps auraient pû être une fontaine de fertilité, j'avais tout donné ...

L'après midi se passait dehors, et ils nous arrivait souvent de faire quelques flippers dans un bar, bière trappiste à la main. Les mâles alentours se rinçaient l'oeil, et elle se réjouissait de cet exhibition de caresses appuyées ... Qui se terminaient dans la voiture ... chauds comme la braise, nous n'avions pas envie d'attendre le retour dans le nid. Cette voiture nous a vu reculer ou basculer les sièges tant de fois qu'elle pourrait tenir un blog de nos ébats.

Le début de soirée était souvent le moment où elle appelait sa famille, ses amis. De temps en temps, elle était appelée par des prétendants ou des ex, voire des amants ... Chaque fois que j'arrivais à le détecter, je m'empressais de la perturber dans sa conversation ... Souvent difficile à embarasser, elle se laissait déshabiller, caresser, embrasser, fendre, prendre ... De temps en temps, elle me racontait que son correspondant lui demandait si elle avait bu ... parce qu'elle était "bizarre" ...

La nuit était une nouvelle joute sublime, mélange de kama suthra ou jeux érotiques, de bains partagés à nouveau, et d'endormissements temporaires, laissant nos corps récupérer quelque énergie ...

Son hypersexualité ne s'arrêtait jamais. Je rendais grâce de nouveau, réclamant un rien de sommeil afin que mes forces vives puissent de nouveau abonder.

Je me souviens avoir sombré souvent dans la somnolence sous ses caresses, mon membre ni endormi, ni tout à fait présentable ... Et elle, insatiable, à prendre du plaisir à se frotter contre moi, à se faire l'amour avec ses cinq doigts, ou à literallement se planter sur moi comme ou pourrait s'asseoir sur un cierge ... Le suplice, son délice.

Le matin du dimanche était une nouvelle grasse matinée, et le compte à rebours de mon départ était lancé. Mon train souvent était au début de l'après midi ... Mais nous avions le temps de glisser vers le septième ciel, avant et après la douche ...

Le départ était pour moi une libération ... et je portais sur moi les traces de tant de frottements et de frictions ... mon corps avait vraiment besoin de ces 5 jours pleins pour se remettre avant de rejoindre mon ultra nymphomane pour un nouveau week end.

mercredi 23 septembre 2009

Orchidée et Oeillet brun, les fleurs charnelles aux nectars doux comme le miel

Le corps féminin est un jardin, et tout nous entraine vers des chapelets de métaphores bucoliques pour souligner la ferveur de jardiniers sensuels devant les fleurs des sens.

Tout d'abord l'orchidée. Elle est au sud du jardin. Elle est la fleur sexuée par excellence. Sa forme et son étymologie sont sans ambiguïté. Cette fleur unique dans sa variété, est un sexe féminin dans toute sa splendeur. La corolle, ses pétales, le calice ne laissent pas de doute sur la pertinence de cette métaphore. Le bourgeon, bouton de rose ou graine de plaisir, donne le vertige par son parfum, suc de cyprine enivrant.
Prenez une orchidée rosée, rouge cramoisie, voire pourpre carminé, et vous aurez au creux de votre main la fleur de printemps érotisée qui nourrit vos mille rêves.

La fleur d'automne ou fleur interdite, quant à elle, se nomme l'oeillet, ou la rose brune. Elle agrémente la face nord. Elle est close, et sauf à trouver un point de vue prodigieux, elle reste souvent cachée. Sa forme est ronde, boursoufflée de plissures sur son pourtour. Comme le coquelicot encore en bouton, elle est fragile et se manipule avec délicatesses et tendresse. Du bout des doigts ou de la langue caresser son pourtour. Baigner l'orifice du nectar de printemps qui doit être abondant suite à de récents élans. Lustrer son ourlet, écarter les pétales et créer un passage, pour pouvoir dans l'ombre plonger plus profond ...

Mais prenez garde ...

Les fleurs ont besoin de peu de chose. Un zeste de soleil, une demi perle de pluie et des racines bien en terre ... chaque jour. Oubliez ce jardin un instant et il fermera ses fleurs à vos sens.

Les fleurs sont perfection ... désirer beaucoup, soigner avec attention, mais ne jamais piétiner et ne posséder pas plus qu'elle ne vous possède ... Le désir fleurit, la possession détruit (Proust).

jeudi 17 septembre 2009

Le fantasme de l'eau : l'amour dans un bain ou un jacuzzi

L'amour dans une baignoire, ou dans un jacuzzi ... délices en fantasme, délice en corps à corps.

La clef de ce fantasme est double, partager de la tendresse et avoir du temps.

L'eau possède cette capacité de tout faire oublier, le temps qui passe, les bruits de la ville ... les amants sont hors de l'espace et hors du temps. La baignoire et le jacuzzi ont cet avantage sur la douche d'offrir un temps infini et un moment de détente relaxant.

Ce dont elles rêvent, dans le bain, c'est ce moment voluptueux, préliminaire infini, fait de caresses et de baisers, à partager le même espace que sous les draps, mais dans une eau complice ... et quelques bulles de mousse.

Si vous cherchez à la culbuter dans l'eau, renoncez, les baignoires sont peu faites pour ça. Une fois une seule, je me suis trouvé dans un hotel avec jacuzzi dans la chambre, dont la forme du baquet avait été désignée pour ça (petit frippon d'ingénieur). Le bain est plus propice aux mains baladeuses ... sur ses reins, sur ses seins ... Et si vous avez mis un gel moussant un rien doux ou surgras (pour éviter d'avoir la peau sêchée par l'eau), vous trouverez quelques inclinaisons naturelles de la belle à laisser vos mains approcher et faire plus qu'effleurer son orchidée ...

Comme nous ne sommes pas des poissons, la tête sous l'eau relève du défi à la Rocco que s'imposent les imatures teenagers. La femme qui aime le bain à deux cherche avant tout les caresses qui la menne, qui vous menne au sixième ciel, aquatiquement. Les sensations sont délicieuses et uniques.

En revanche, j'ai appris à untiliser le bain d'une autre manière, comme d'un oasis reposant et luxuriant entre deux joutes charnelles. Les draps froissés, l'orchidée tout juste glorifiée et le gland encore luisant d'échanges pénétrants ... L'eau chaude vient comme un cocon, une oasis dans laquelle les corps se régenèrent naturellement, reprennent puissance et vigueur. Les corps ne se quittent pas, mais déposent les armes quelques instants, quittent la sueur des ébats précédents pour quelques caresses d'une béatitude hors du temps. Chacun revis les moments d'ivresse qui viennent de s'achever ... sur la peau et dans la tête, en offrant à l'autre ses mains et ses lèvres ...
Cette oasis se quitte difficilement, en se sêchant mutuellement, un peu mais pas trop l'été, beaucoup plus vigoureusement quand l'hiver est arrivé.
Puis les draps reprennent le pouvoir, et une nouvelle joute charnelle peut s'engager entre deux corps qui n'ont jamais cessé de s'attirer, à l'envie décuplé et l'énergie régénérée par une heure de tendresse aquatique ... pour des instants d'ivresse des sens fabuleux

lundi 14 septembre 2009

A quel âge prendre un amant

A quel âge les femmes prennent elles un amant ?

Avant de répondre à cette question, il faut détailler pourquoi les femmes prennent un amant.

C'est souvent une succession d'éléments qui font qu'une femme se met en route sur le chemin de l'adultère. Des événements majeurs, mais qui combinés, font un effet cliquet sans retour ... Vie de couple peu satisfaisante, mari absent ou pas à la hauteur, routine générant de l'ennui, pas d'écoute aux messages subliminaux ou explicite ... Le manque d'attention et d'affection est le terreau le plus propice à cette prise de conscience.

A la lumière de mon expérience, ces événements arrivent après le premier ou le second enfant. Lorsque la mère constate qu'elle est enfermée dans ce rôle, et que son mari ne l'aide absolument pas à retrouver le chemin de ce qui le rendait attrayant 5 ans plus tôt. Après deux enfants, tellement d'hommes ont une vie qui se résume à boulot, jeux vidéo, télé et sexe-minute. Juste le contraire de ce qu'attend une femme : partage de l'intendance, attentions du quotidien et tendresse. La vie de couple laisse une impression de grisaille sans rayon de soleil à l'horizon, laisse l'impression d'être plus morte que vive.

Aussi, c'est entre 30 ans et 40 ans que ces femmes prennent leur premier amant. Et pour celles qui ont compris que le prince charmant existe autant que le père noël, c'est un moment très vivifiant, parenthèses heureuses, oxygène ou sel ...

Alors, quand arrive l'amant, hasard ou quête, rencontre attendue ou choc inattendu, la femme qui prend sont premier amant se sent vivre, de nouveau, enfin ... dans les bras de son amant.

lundi 31 août 2009

Sexe Compulsif : entre nymphomanie et compensation par le sexe

Je suis compulsive sexuellement. Ni fidèle, ni perverse ... j'ai juste besoin de beaucoup, de beaucoup plus que ce que mon mari et un amant peuvent m'offrir.

Voilà en quels termes elle m'avait invité chez elle. Son amant venait d'annuler son après midi câline. Il était gérant d'hôtel, ça lui était pratique de faire du "day use" de ses chambres avec une amante complice. Mais comme toute histoire a une fin, elle fut abandonné le jour même par ce sex friend si commode pour une amante plus jeune.

Et c'est à ce moment là qu'elle m'a harponné. Amant de remplacement d'une gourmande, goutonne du sexe, nymphomane chronique, voulant sa dose de sexe le jour même ... comme une droguée en manque.

A quoi fantasment les nymphomanes ? Quelle sont leurs pensées quand elle jouent de leur corps entre deux draps ? Arrivent elle à trouver une agréable compensation à ce dysfonctionnement et cette hypersexualité ? Est-ce une satisfaction chimique qui vient avec les hormones de l'amour qui calme leurs ardeurs pour quelques heures ? Ai je été une victime ou un bénéficiaire de cette compulsion sexuelle ?

lundi 24 août 2009

Le fantasme de l'amour dans l'ascenceur

L'immeuble dans lequel je travaillais avait une demi douzaine d'ascenseurs en verre, tous orientés vers l'atrium. C'est quand une de mes amantes est venu me rendre visite qu'elle m'a révélé le coté fantasmatique ce lieu que je ne regardais pas de cet oeil au quotidien.

L'ascenseur a toujours été un révélateur de fantasmes, lieu confiné, privé de contact avec l'extérieur, mais tellement dangereux, on peut se faire surprendre à tout instant.

Cumulez ceci avec la transparence et vous ajoutez l'exhibitionnisme.

Ajoutez encore un peu de piquant en utilisant les ascenseurs de votre lieu de travail (sale petite peste envahissante), et vous avez tant d'adrénaline dans votre corps que vous ne savez plus si c'est le désir ou la peur qui vous domine ...

Niveau pratique, ce fut fulgurant et bref, dans cet ascenseur aux yeux de tous (pendant les heures de bureau), que ce fut forcement incomplet ... et nous sommes allés chercher d'autres plaisir au fond de sa voiture.

mardi 18 août 2009

Anulingus : faufiler une langue sous son coccyx

La première fois qu'une femme a débordé avec sa langue entre mes fesses, j'avais beau sortir d'un long bain lascif, je me suis fait surprendre. A plat ventre, je l'ai laissée me prendre et me couvrir le corps de ses baisers humides et de m'entreprendre de sa langue agile. J'étais tellement jeune que je ne savais même pas mettre un nom sur cet anulingus (analingus en anglais).

Depuis, je constate combien offrir ce plaisir à une femme est présent unique. En effet, parmi les zones érogènes, il n'y en a que très peu qui se déclinent de manière identique au masculin et au féminin.

Sans douleurs et tout en douceur, Il s'agit d'un cunilingus à l'envers, de caresses buccales à l'orchidée par derrière la tige, un massage tendre et un rien pénétrant sur une des zones les plus innervée du corps aimé.

Certaines amantes en sont folles ... et réclament leur dose de caresses à l'envers au bon endroit.

Le massage est le chemin le plus délicieux pour préparer la belle. Avec quelques huiles de massage complices, elle, à plat ventre, se détendra au fur et à mesure des effleurements et frôlements. Détendue, presque endormie ou ultra excitée, elle espère les caresses de plus en plus entreprenantes entre ses fesses. Ses deux pommes luisantes et la raie enduite seront le chemin naturel de quelques doigts entreprenants, puis d'une langue gourmande.

Certaines croupes se tendent et se soulèvent pour accueillir cette caresse intime. Dos bien cambré, posture ajustée, genoux entrouverts, Le postérieur s'offre dans toute ses rondeurs et ses courbes, cul divin dont la lumière dessine la silhouette. Avec en ligne de mire une fente qui espère, la langue de l'amant glisse du clitoris au coccyx, insistant entre les plis capiteux de la fleur rose et autour du petit bouton d'or. L'anus stimulé répond en spasmes au clitoris enflé du désir que des doigts un rien pénétrants attisent. Le plaisir grimpe vite, et si la tentation de la lenteur permet ces délices immobiles, la vague prend derrière ou devant, comme une ruade incontrôlable.

L'amante qui offre son derrière à une langue experte en la matière s'expose à une jouissance proche de l'évanouissement ... qui n'est suivi que de ... encore, encore ...

vendredi 14 août 2009

La neige a recouvert le bruit de nos orgasmes

La neige est tombée pendant nos ébats. Elle recouvre maintenant cette douce et sensuelle ville de Lyon de son manteau blanc.
Dans cette cour intérieure, la lumière est différente. La lumière du jour diminue, mais la blancheur de ce nouveau drap crémeux éclaire chaque détail d'une lueur nouvelle. Les traces de pas ne sont pas encore nombreuses, et rares sont ceux qui sont allés poser leurs détritus au fond de la cour ... Les poubelles qui souvent débordent sont étonnamment bien rangées. Sous quelques centimètres de blancheur, leurs pureté apparente apaise au milieu de cette cour déserte.
En face, quelques lumières commencent à s'éclairer. Les enfants sont rentrés de l'école. Les batailles de boules de neiges sur le chemin du retour les ont un peu retardés. Chaque voiture, la tienne, la mienne, aura la trace de leurs mains saisissant de quoi faire quelques boules.
Les balcons sont encore à l'abri des éléments, mais les fleurs ont fané, les plantes sont vert terne. La ville vire au blanc sur blanc, dans un silence voluptueux.

Nous n'avons rien entendu, ni les flocons tomber, ni le silence s'emparer de la cité. Lorsque les vagues m'ont submergée et que j'ai hurlé mon plaisir ... lorsque tu as rugi en moi ... Nous n'avons rien vu de ce monde qui changeait.
Le ciel s'est voilé pendant que toi, mon doux amant, tu ouvrais mon corsage. La ville s'est drapée dans cette laiteuse pureté tandis que nos corps enfin nus quittaient la dernière dentelle, le dernier bijou. Le silence quasi divin s'est emparé de la ville quand tu m'as mis le diable au corps ... Entre mes reins tu as glissé ton suc immaculé, sous mes caresses, entre les draps froissés tu t'es assoupi. Quand le silence s'est emparé de la chambre, la ville s'était tue depuis longtemps déjà ...

Je suis à la fenêtre, à regarder les gros flocons tomber. Lyon sous 10 centimètres de neige fraiche. Tu es dans ce grand lit, nu. La lumière des impostes dessine ton dos en chair et ombres. Je m'approche à nouveaux de toi, écarte le drap, te suggère une caresse indécente sur ton corps encore luisant de nos sueurs ... pour ouvrir de nouveaux ébats scandaleux.

mardi 11 août 2009

Les fantasmes des Suédoises

Beaucoup de nous fantasment sur les Scandinaves, et en particulier les Suédoises, grandes blondes à forte poitrine. Mais sur quoi fantasment elles en retour ?

Il faut tout d'abord établir une vérité sur le choc en arrivant en Suède. Certes les filles sont belles, très belles. Certes, elles sont grandes et blondes. Mais le premier choc, c'est les mâles. Les Suédois sont tous grand et blonds, et là où vous pouviez afficher un physique avantageux, vous paraissez freluquet face à ces Goths.

Mais revenons en aux Suédoises. Un récent champion de tennis venu au tournoi ATP de Stockholm répondait à la presse sur sa difficulté à se concentrer, tellement la densité belles filles dans le public était haute ... Il y a des belles filles partout. En pull et anoraks, certes, mais pas toujours, notamment dès que vous entrez dans un restau, un bar ou un club.

J'y étais encore récemment début juillet de l'année dernière, et lorsque le ciel passe de soleil vers bleu sombre, puis vers soleil de nouveau (jamais de nuit noire à Stockholm en été), j'ai posé la questions aux filles qui m'entouraient sur leurs fantasmes.

Ces filles qui sont si faciles. Ces filles sans tabous. Ces "dates" qui ne sont pas des dates : les fika. Celles qui pratiquent sans culpabilité le casual sex ...

Oui, ces filles là ... fantasment sur le french lover ou l'Italian stalion (l'étalon Italien). Le brun ténébreux aux yeux bleus ou verts les fait litérallement craquer ... Et elles ne jettent pas leur mouchoir au sol en guise d'avance ... la main sur la cuisse ou l'avance verbale directe sont de mise ...

Je n'arrive pas à me souvenir quand j'ai dormi lors de ce séjour ... trop court.

vendredi 7 août 2009

La peau se souvient

Ma peau se souvient de toi. Voilà le plus beau compliment "tendresse" que j'ai reçu en cadeau.

La peau est une zone érogène, et surtout, la plus vaste, la plus variée, et la première à conquérir.

Du bout des doigts, de la paume des mains, avec les lèvres, la langue ou le reste du corps ...

Se toucher la nuque, les épaules, les jambes, les genoux, le dos, les lèvres, lentement, avec tendresse, est d'un érotique très puissant. Rester longtemps entre réalité et septième ciel offre au corps de délicieux souvenirs cutanés.

Par des rituels de massages ou de bains, la proximité vient et les deux corps qui se connaissent vibrent avant même la caresse. Faire ce jeu les yeux bandés ou dans le noir total assure une sensation tactile décuplée. Garder ses sous vêtement limite tout empressement.

Et lorsqu'après l'amour, nu, les corps fourbus de ces délicieuses courbatures, se touchent et se frôlent de nouveau, c'est une nouvelle symphonie des sens qui commence ...

mercredi 5 août 2009

L'amant idéal tel que le fantasment les femmes

Mais quel est cet amant idéal qui emplit les jours et les nuits des femmes ? Ou comment le devenir en cultivant tout ce qui les fait vibrer ?

Tout d'abord, il faut bien garder en tête que la femme qui rêve à un amant est en phase de frustration sexuelle avec son mari/conjoint, de désert sexuel ou de reconstruction de son idéal masculin. Il ne faut pas ignorer cette situation.

Son amante est unique, il faut le vivre et le dire.

En tout premier, l'amant idéal, c'est un romantique. Il s'oublie un peu et approche son amante comme une reine, lui fait la cour à l'ancienne.

Il sait être tendre tout le temps, avant, pendant et après les orgasmes. Ses mains courent sur le dos de sa partenaire après le grand frisson, il sait offrir des massages avant et après l'amour.

Ensuite, au lit, c'est plus un amant qu'un hardeur. Il cherche à offrir du plaisir dans un confort au féminin plutôt que répéter les défi de gymnastes plus pornos que coquin.

Il ne demande jamais une évaluation pathétique de sa performance, ni ne fait de commentaire de collectionneur sur les capacités ou caractéristiques intimes de son amante.

Il ne cherche pas à explorer le passé de son amante et dénigrer les hommes passés de son amante. Il ne liste pas non plus son catalogue de conquêtes, et surtout ne cherche pas à faire rentrer son amante dans une case de sa collection.

C'est un homme avec de l'expérience. Il n'a pas de tabous mais sait comprendre des limites et des interdits. Il sait les contourner, offrir, suggérer mais impulser une dynamique nouvelle aussi. Il sait être entreprenant est défricher des jardins secrets en jachère. Il connait le corps d'une femme et sait en virtuose obtenir tout ce que d'autres n'ont pas su déclencher comme "good vibrations".

C'est un homme endurant, sans défaillances majeures. Plus proche du coureur de fond que du sprinteur, il connais son rythme et ses pulsations et sait offrir quelques frissons au féminin sans sombrer immédiatement dans le bouquet final suivi de ronflements que l'amante connait à la maison.

C'est un homme droit et intègre. Il ne ment pas sur sa situation et ne formule pas de promesses intenables. Il n'est pas envahissant et ne fera pas effraction dans la bulle de son amante, et sera présent quand elle aura besoin de lui.

C'est un amant sensible. Il accepte sa part de féminité et ouvre son coeur. C'est d'ailleurs son coeur et sa sensibilité que son amante aime en premier ... et qui ouvre toutes les portes.

L'amant idéal, c'est celui qui rappelle, celui qui laisse des messages, celui qui sera encore là demain et au delà des vacances ...

Serait-ce le prince charmant ou l'amant singulier ? C'est en tout cas celui qu'on a l'impression de tromper de retour avec son mari.

Difficile de le devenir, cet amant idéal ... mais voici en quelques lignes le rêve d'amant idéal verbalisé (ou non) dans le creux de mon oreille.

lundi 3 août 2009

Offrir ses fesses à un amant d'un soir

Offrir ses fesses à son amant du soir, ce tout nouvel amant qui n'a encore offert aucun orgasme féminin ... voilà un fantasme de femme auquel je ne m'attendais pas.

Le plaisir anal, la sodomie est synonyme de plaisir féminin ... en théorie ... et entre théorie et pratique, il y a un léger décalage qui s'appelle expérience. Le plaisir anal ne vient au féminin qu'avec une tendresse pleine de précautions d'un amant pour qui ces élans sont évidents.

L'amante qui tend sa croupe à la première joute, qui cherche à comprimer le membre de son nouvel amant à l'intérieur de son séant, qui décline tout autre accès que la face nord au premier rapport ... fait preuve d'une véritable envie fantasmatique d'être baisée, et uniquement baisée ...

En niant toute intimité charnelle, en refusant son propre accès au plaisir, elle s'imposait le rôle de la soubrette ... offrir du plaisir à sens unique.

En franchissant cet interdit suprême, avec un inconnu mâle dit-dominant ... et surtout en imposant de force à mon membre gourmand son cul indécent ... Elle pulvérisa ce fantasme pour le rendre acceptable tout en étant hors du commun ... Et remplit par la même occasion ses envies d'être soubrette, d'une homme qui la prendrait sans retenue, et à qui elle imposerait un plaisir sans retour ... Fantasme de la prostituée ?

lundi 27 juillet 2009

Assouvir le fantasme de la cabine d'essayage

La cabine d'essayage est un lieu ambivalent par nature. Intime et secret, on s'y déshabille. Public et partagé, seule une tenture nous protège, et ce lieu garde le souvenir des passages précédents, et gardera notre empreinte à jamais.

Ce magasin portait un nom qui flirtait avec l'appel du destin : baiser sauvage. Mon amante voulait s'offir (m'offrir) de la lingerie un rien coquine.

C'est en haut de cet escalier que s'offre une collection des plus attirante de toutes les lingeries possibles pour habiller des courbes de femmes qui aiment se faire déshabiller. Elle n'avait vraiment jamais eu envie de lingerie, et son homme ne portait pas d'attention à ce coté de la féminité. C'est avec moi son amant qu'elle fit éclore cette envie d'impudeur, jusqu'à essayer les modèles les plus torrides ...

Je vous laisse imaginer une femme qui essaie de la lingerie derrière une tenture pourpre ... son amant qui attend dans un fauteuil des plus voluptueux, et la vendeuse qui est appelée au téléphone ... Je n'ai pas mis longtemps à soulever la tenture et me glisser contre elle ...

Chaque dentelle fut essayée puis mise à l'épreuve de mes mains et de mes lèvres ... La tenture nous offrait cette sensation d'intimité immense. La conversation téléphonique de la vendeuse nous semblait tellement interminable (nous avait elle oubliés), que nous nous sentions in-découvrables. Son impudeur franchit des frontières délicieuse au moment où elle me guida pour porter mes lèvres entre ses jambes ...

Je crois que je n'ai jamais essayé autant de dentelles du bout de mes doigts, fait glisser strings et boxer pour laisser passer ma langue, pris et donné tant de plaisir dans une pièce sans lit ni fauteuil ...

mardi 21 juillet 2009

Prends moi, prends moi fort, encore !

Prends moi, viens vite, j'ai besoin de toi. Je t'attends depuis des mois, j'ai envie de toi. Fais moi l'amour comme la première fois, mi ardent, mi maladroit. Viens à moi, mon mâle et offre moi ta chaleur et ta sueur. Monte cette escalier si joueur, qui te rapproche en puisant dans ta vigueur. Ouvre ma porte en glissant deux doigts dans l'ouverture. Avance dans le couloir, tu en connais chaque endroit, même dans le noir, tu es si adroit dans les lieux étroits. Entre dans ma chambre et reste deux secondes immobile que je vois ta silhouette. Regarde moi, je suis nue dans la pénombre, la lumière glisse sur ma peau et souligne les ombres. Dénude toi, ôte moi cette armure de chevalier et viens à moi. Offre moi ta chaleur, offre moi ton ardeur, j'ai besoin de toi en moi. Glisse ton arme sans ménagement, regarde comme j'ai le coquillage lisse depuis longtemps. Prends mes seins à pleines mains, mon coeur y cogne plus fort quand tu m'empales. Vas y, vas y fort. Martèle ton envie, j'aime quand tu me déflores. Pousse ton dard jusqu'au fond, lui qui est si large et si long, vient cogner au plus profond de mon torride sillon. Griffe moi, mord moi, lèche moi, fait moi vibrer au rythme de la saccade, fais moi faire la grande glissade. Oui, encore, viens fort, offre moi ce jus chaud au fond de mon corridor. Tais toi et respire, rugis mon auguste lion, offre moi toute ta puissance et ta fertile semence ...

... puis affale toi et redeviens lionceau ...

... jusqu'à demain soir !!

vendredi 17 juillet 2009

Glisse toi entre mes fesses, fais moi jouir à l'envers

Glisse toi entre mes fesses, prends moi par derrière ... Elle avait toujours fantasmé de se faire prendre à l'envers par une belle et large queue qui laisserait son empreinte entre délices et supplice.

Son homme avait bien parcouru son corps de long en large et pratiqué tout ce que Rocco et Canal+ lui avait laissé comme éducation sexuelle si ordinaire ...

Mais jamais elle n'avait pris de plaisir, ni dans la brièveté et brutalité de ces ébats conjugaux, ni dans le mélange de douceurs et douleurs ... Elle n'avait de lui que le devoir conjugal et la douleur d'un mâle qui ne sait faire que du mal et si peu de bien ... elle ne vivait son fantasme que par les écrits érotiques qui laissent tant d'amertume, mais tant de rêves éveillés aussi.

Lorsqu'elle voulu passer de la discussion à la rencontre, elle me demanda de l'initier à ce désir. Elle vint à moi avec ses huiles de massages, et moi avec mes mains de masseur amateur. Notre balet érotique de découverte mutuelle nous amena à être effeuillé progressivement, et nous trouvés nus sur un drap froissé, quelques centaines de baisers et un orgasme partagé plus tard ...

Couchée sur le ventre, son dos luisait encore de la sueur de nos ébats. Mes mains enduite de la mixture complice, je glissais le long de sa colonne, puis de chaque muscle. Caresse ou massages, éffleurer puis palper, embrasser puis frictionner. J'étais assis sur ses cuisses, ma verge encore luisante de nos envies assouvies entre ses cuisses, posées entre ses fesses. Chacun de ses râles était un appel à plus de fusion. Mes doigts glissaient de plus en plus loin au delà du coccyx, pour ouvrir ses deux belles fesses et filer vers sa fente intime. En remontant, j'huillais toute son intimité. Son petit trou pointait de plus en plus et ma queue étant redevenue ferme comme un dard de jeune bourdon, il me suffit de glisser un oreiller sous son ventre, de libérer ses cuisses et de les ouvrir, pour voir combien son envie était irresistible...

Mes doigts entre ses lèvres, ma queue entre ses fesses si accueillantes, elle eu un de ses frissons qu'elle ne su décrire. Une sorte de mélange entre une douce effraction et un plaisir dont on se sait plus d'où il vient. Un frisson, une vague de frisson, une déferlante de frissons proche de la convulsion ... Elle inclinait tantôt sa croupe pour saisir ma queue jusqu'à la garde, tantôt se dérobait presque pour sentir le passage à peine libéré de mon gland, pour se replanter sur ma dague suintante de désir ... jusquà la garde de nouveau.

Je me suis endormi sur son dos, ou contre son dos, et nos rêves d'amants diurnes répetaient sans cesse ce fantasme incarné ... Prends mes fesses, glisse ta queue enntre mes fesses, fais moi jouir à l'envers.

lundi 13 juillet 2009

Mords moi

Ce fut un moment intense et érotique que se se sentir mordillé, mordu sur tout le corps.

Elle voulait que notre rencontre soit unique et fantasmatique dans tous les sens du terme. Un après midi d'un été déjà trop chaud pour travailler, elle s'installa et bloqua la porte pour qu'elle reste entrouverte. En arrivant, je me suis voilé les yeux comme elle, puis, poussant la porte, je me suis glissé dans ce cocon hors du temps. Instants magiques que de prêter l'oreille et chercher l'autre. Entendre sa respiration en écho à la mienne. Se poser sur le coin du lit et ôter quelques étoffes encombrantes, pas toutes, mais celles qui nous servent d'armure au dehors sont en excès lorsque l'on est mi nu, mi vêtu. C'est en ouvrant la bouteille de champagne et en servant à l'aveugle deux coupes que je cherché à garder un rien d'équilibre. Mais dès la première lampée, les bulles et le vertige sont revenus et l'effleurer fut d'un flot de sensation percutant, de ces flots qui vous submergent et vous envahissent sans que vous sachiez d'où, ni vers où ... et malheureusement ni comment ...

Elle avait posé sa coupe et s'approcha de moi, mes mains, mes lèvres ont parcouru chaque recoin de sa peau. Ses cheveux longs se sont mélangés avec mes doigts. Ses épaules ont frissonné lorsque mes baisers les ont découvertes. La dentelle s'est sentie brulante lorsque son désir est devenu hurlant.

Et là, j'ai été submergé par cette femme sublime qui a pris le dessus, m'a chevauché en gardant toute sa lingerie, m'a embrassé des lèvres au nombril, et du nombril jusqu'à la garde ... puis m'a mordillé de partout.

Je dois avouer que ce fut une sensation presque familière lorsqu'elle me mordilla les lèvres. Erotisme dopant les sens surtout lorsque l'on a les yeux bandés. C'est lorsque ses dents sont venues mordiller mes doigts, mon torse, mes lobes, mon cou que j'ai senti que cette joute serait inoubliable. Alternativement, elle se plantait sur ma queue ou partait dans un voyage pour mordre une autre partie de mon corps. Ce fut certainement lorsqu'elle mordilla ma tige que ce tour de voltige prit tout son prestige ... Ce fut un des moment de plus profond vertige ... sortir de son corps et sentir la caresse des draps, sentir tout ce corps et combien il était sensibbles à cette autre peau si torride, tendre cette queue au rythme des mordillements, arc-boutter le bassin comme un va et vien ... et sentir le frisson déchirer le septième ciel, inonder cette pièce sombre d'un rugissement de plaisir, épilepsie délirante d'une queue saillante ... sur laquelle elle s'est de nouveau plantée au beau milieu de mes spames ...

Couchée dos sur mon ventre, elle me pris la nuque lorsque mes mains glissèrent entre dentelles et cuisses pour accompagner ma lige encore émue. Je crois que je l'ai accompagné deux ou trois fois dans des convulsions charnelles ... pour lui glisser quelques instants plus tard ...

Mords moi ... mords moi encore !!
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