mercredi 26 mai 2010

Doit-on un coup à son amant ?

Doit on tendre sa croupe ? Est il normal de réclamer un équilibre et se laisser aller à offrir à son amant un orgasme à chaque fois qu'il fait une bonne action ?

Je suis effaré du nombre de femmes qui sont enfermées dans le rôle de belle plante (pour la déco), de génitrice (pour perpétuer la race), de nourrice (pour s'occuper des gosses -clin d'oeil aux québécois-), de serveuse (pour apporter la bière fraîche ou le verre de whisky), de cuisinière (pour nourrir le pacha) et surtout de vide couilles (le surtout valant seulement par la teneur de ce blog et non parce que je trouve ça plus ou moins normal que le reste).

Je vais finir par croire que l'ennemi de l'égalité des sexes, c'est avant tout ces gourdes, potiches et vide couilles qui se résignent et légitiment le rôle confortable dans lequel la majorité des hommes se complaît.

Je lis encore tout récemment (voir ici) qu'une fille a dû prouver qu'elle était dans sa mauvaise semaine pour refuser un coup à son mec ...

Pour en revenir aux amours charnels, passions, pulsions, étreintes, il arrive souvent que les extases soient déséquilibrées. Pour ma part, souvent en ma défaveur, car j'ai une tendance naturelle à n'aimer que le plaisir conquis et difficilement me laisser offrir, voire dominer sous les draps.

Et là, terrain ou je visse à l'envers les vices du mâle pacha, certaines amantes supportent mal, de manière assez déroutante, de jouir 3 fois plus, voire de jouir sans retenue, lorsque leur nouvel amant travaille la corde sensible tant sur le plaisir que sur la retenue.

J'ai donc été prestement convoqué par des amantes pour recevoir mon dû de pacha.

Certaines, verbalement, puis physiquement, ont tenté une domination sous les draps. En saisissant l'objet du délit à pleine main ou à pleine bouche et en se délectant de cette posture de chef d'orchestre au féminin.

Certaines ont réclamé que je baisse ma garde sans retenue et que je laisse la samba de leur bassin me guider vers des plaisirs célestes.

Mais le top du top (du pathétique) fut ces amantes (oui, au pluriel), qui m'ont tendu leur rose brune pour que mon plaisir et leur douleur rééquilibrent leur trop plein d'orgasmes. Oui, vous avez bien lu, j'ai été instamment prié de prendre mon pied sans caresses, sans baisers, sans préliminaires, et surtout sans leur procurer de plaisir.

Le point commun que j'ai pu trouver entre ces amantes ? Toutes imaginaient la sodomie comme le fantasme ultime des hommes, aucune ne l'avait vraiment pratiqué avec douceur, aucune n'avait été caressée et léchée auparavant. A chaque fois, je me suis vraiment posé des questions sur le fonctionnement profond de certaines femmes.

mercredi 19 mai 2010

Vouvoyer une amante en lui faisant subir les derniers outrages

J'ai une tendance naturelle à vouvoyer sur les chemins de traverse et à tutoyer dans les sphères privées et professionnelles. Il ne s'agit pas de distance, mais de respect et de mise en oeuvre d'une certaine élégance dans le propos et dans la forme dudit propos.

Car, à l'époque du sms, je préfère "perdre du temps" à la manière du petit prince, pour mieux se connaître l'un l'autre ... et démarrer les préliminaires d'une éventuelle rencontre dans les mots, courtiser l'esprit de l'amante, exciter son imaginaire, flâner dans un jardin luxuriant ou se partagent des envies et des fantasmes ...

Avec certaines amantes, je ne suis jamais passé au "tu". Nous nous sommes vouvoyés pendant des années. Voici un exemple de message proche de ce que j'écrivais alors :

"Ma très chère Reine,

Hier, en arrivant sur Paris, je me suis réveillé dans le TGV, tout chose des souvenirs de nos dernières émotions. Repas des plus sensuels, festin des plus charnel.

Une terrasse entourée de quelques arbustes. Une assiette blanche, quelques traces de crème anglaise. Un caquelon avec les restes ciselés du caramel impossible à décrocher. Des verres d'eau à moitié plein et d'autres vides des vins du soleil que vous aimez tanniques et toniques. Deux tasses à café, dont les papiers enveloppant il y a peu sucres ou chocolats ont changé de coté. Une nappe de tissus blanc comme vous aimez. A peine tachée, mais un rien froissée. Vos cigarettes et un cendrier qui parait disproportionné pour l'unique mégot que vous avez écrasé à regret après cette cigarette de jouisseuse à la fin du repas. Et les rayons de soleil qui se reflètent je ne sais où et se dispersent en brisures d'arc en ciel au pied de votre verre ... comme pour illustrer l'intensité de l'instant.

Quelques instants plus tard, nous montions les marches de l'escalier, une à une. Encore étourdis des fruits de la vignes. Le désir se monte marche après marche. Vous me précédiez d'une volée, juste trop loin pour que je vous frôle, juste assez proche pour que je me délecte de vous regarder. Au ralenti vous franchissiez chacune des marches et chacune des contre-marches. Vos escarpins quittaient le tapis de velours d'un pas félin, tout en mesure et en silence. Vos hanches roulaient et mes yeux les suivaient dans ce balancier enivrant. La fente de votre jupe fourreau un rien retroussée laissait percevoir le haut de vos cuisses avec délice.

Le long couloir au parquet craquelant était une nouvelle ascension horizontale d'une sensualité aux craquement exquis. Les tableaux semblaient nous regarder passer et les miroir arrêter de réfléchir bêtement les fleurs pour nous lancer quelques clins d'oeil.

Lorsque vous avez introduit la clef dans la serrure, le porte clefs à l'ancienne a cogné contre la porte comme on tambourine à un porche. La serrure s'est ouverte sans effort, sans grincement ... toute une pièce s'offrait à nous en pleine lumière du soleil. Cette suite au lit baldaquin était majestueuse et j'ai un instant quitté vos hanches des yeux pour apprécier la pièce et ses proportions de palace des mille et une nuits.

Le temps que je reprenne mes esprits et vous étiez assise sur le bureau, à me regarder contempler le mobilier. Il n'était point question que je m'égare trop longtemps, et je suis vite revenu à vous, tout contre vous :
- J'ai apporté une bouteille de champagne, voudriez vous trempez vos lèvres et boire quelques bulles ma reine ?
- Après vous très cher, j'aimerai bien que vous me laissiez cette bouteille quand vous vous occuperez de moi.

Et en effet, j'ai pris une brève lampée de bulles, fraiches et un rien trop pétillantes, et je me suis concentré sur d'autres vertiges. Vos courbes étaient dessinées par tant d'étoffes raffinées que j'ai effeuillé votre corps lentement, sans vous faire quitter ce bureau où vous aviez posé votre fessier. A peine ai-je eu à prendre une de vos jambes pour la poser que le divin fauteuil voisin, que votre diaphane peau sans traces de bronzage a éclairé la pièce. La pureté de votre intimité, encore voilée de dentelle, mais si peu, encore coincée entre vos cuisses mi-ouvertes, blanche pureté sur laquelle vous avez fait couler une perle de champagne. Je me suis agenouillé à vos pieds et j'ai posé ma langue sur votre lingerie vénusienne imbibée du nectar de Dionysos. Votre fleur capiteuse était lisse comme peu l'être un pétale de rose velouté.

- Si vous permettez, ma reine, je vais vous libérer de cette lingerie et exposer votre intimité sans ses geôliers de dentelle.
- Faites, mon ami. Remarquez combien ma chatte est lisse pour votre plaisir.
- J'ai rarement vu tant de grâce dans une goutte de champagne.
- Faut il que je fasse glisser de nouvelles gouttes régulièrement ou trouverez vous le chemin pour d'autres liquides à votre goût ?
- Ne me défiez pas, ma reine, vous savez bien que je pourrais très bien vous trousser comme un vigoureux géniteur sans scrupules. Mais aujourd'hui, j'ai décidé de cultiver votre douce rose, et de prendre le temps de vous faire attendre.
- J'aimerais tant que vous me troussiez.
- Ne vous inquiétez pas, je glisserai ma queue dans votre chatte quand elle aura libéré ses premières vagues de nectar, et qu'elle sera sèche de coïts multiples. Vous permettez que je vous déguste lentement ?
- Dégustez, très cher, dégustez.

Je me suis régalé de votre fleur pendant la bouteille de champagne libérait lentement son jus entre mes lèvres et votre clitoris, goutte par goutte. J'ai été ivre de vous. Vous avez refusé de capituler trop vite au plaisir sans retour, puis votre corps a cédé aux convulsions à en réclamer l'étreinte.

- Prenez moi, merde, arrêtez de butiner et de tenir mon plaisir du bout des doigt et de votre langue.
- C'est mon dard que vous espérez ?
- Oui, que diable, baisez moi !
- Tournez vous, tendez moi votre croupe.
- Enfoncez moi, profond, vite.

Et j'ai glissé ma queue à peine débraguetté dans une fente offerte. Vous, ma reine, accoudée sur le bureau, jupe relevée sur les hanches, et fesses blanches ... Moi, les mains sur vos hanches et la queue ferme et puissante, en vous.

- Laissez moi faire, je sens que vous ne voulez pas me donner sève.
- Quel empressement à me faire perdre pied, ma reine.
- Oui, asseyez vous et laissez vous déguster.

C'est ces moments magiques qui sont les plus intenses souvenirs, où je vous vois dans une tenue des plus érotique bercer de caresses et de baisers ma queue raide, aux veines turgescentes de l'envie de vous fendre, encore luisante des assauts en votre antre.

- Regardez combien je peux vous posséder, mon roi.
- C'est votre royaume, ma reine, et vous tenez en main l'axe du monde.
- Je sens les perles de votre plaisir poindre. Je vais m'empaler sur votre pieu pour sentir votre chaude semence en moi. Voulez vous ma chatte ou mon cul ?
- Votre chatte blanche et lisse mérite à elle seule que les derniers outrages vous soient fait de face. Mais libérez vos seins avant de me chevaucher, que je puisse les voir rebondir et les saisir.

..."



Voilà ce qui est magique quand je vouvoie une amante. Les efforts de langage et de courtoisie mettent en situation de la rêver, de l'espérer, de lui faire l'amour de manière uniquissime, de lui écrire ... puis de la rêver encore ...

Note : d'après un email effectivement envoyé.

lundi 10 mai 2010

J'aime tes mots quand tu me baises à l'envers

J'aime tes mots quand tu me baises à l'envers. Ces instants sont si magiques que je veux les vivre et me sentir pénétrée de toi par les cinq sens.

Laisse moi me retourner et te présenter ma croupe. Baises moi à l'envers. Regarde comment je peux me cambrer et me présenter à toi. Rien que de te sentir me regarder quand je m'arcboute pourrait me faire jouir. J'aime sentir ton regard sur ma peau. Je sais combien tu aimes mon dos et je devines ton regard détourer chacun de mes muscles que je contracte. Je sens tes yeux s'arrêter aussi sur mes grains de beauté. Tu as toujours détaillé ma peau au moment où je me retourne. Du coccyx à la nuque, tu dessines mes courbes des yeux et je me love dans ton regard.

Mais tout ne commence que quand tes mains me touchent. Souvent tu m'a massée, doucement, langoureusement, voluptueusement. Mais ce que je préfère, c'est quand tu tends la main pour me saisir la fente. Je ne sais pas comment tu fais, j'ai l'impression que tu m'ouvres comme on ouvre un coquelicot, délicatement, mais si puissamment. Ce sont tous tes doigts qui me touchent. Mes lèvres s'écartent pour te laisser passer. l'index et le majeur souvent. Tu me fais littéralement fondre. Mon suc suinte, que ce soit le premier assaut ou après un orgasme sur le sofa, me saisir comme ça me rend immédiatement prête et avide de toi. Tu me titilles le clito, à peine, et de la largeur de ton pouce, tu presses ma rose brune.

Je sens que je vais jouir quand tu m'enjambes pour placer tes genoux entre les miens. Tu prends le pouvoir. Avec tes genoux, tu m'écartes en repoussant les miens à droite et à gauche. Mes cuisses s'écartent pour que ton bassin puisse prendre toute sa place, là où je l'attends. Je te sens à genoux, prêt. Tes mains se libèrent pour prendre mes fesses. Je ne peux plus me retenir, je te veux. Tu ouvres ma fente en écartant mes pommes blanches. Je sens ta queue entrer dans ma chatte comme une lame pénétrer dans son fourreau. Tu glisses d'un coup assuré, lent et sans retenue, en basculant ton basin vers moi, tout contre moi. En une seule vague, tu m'as submergée. Tu poses ton menton contre mon cou et je sens tes fragrances. Parfumé ou pas, je sais que ton odeur va s'imprégner sur mon oreiller, et que je vais pouvoir le serrer dans mes bras ce soir.

Tu poses ensuite ton menton dans mon cou, où dans l'oreiller. Les deux mains libérées, tu retrousse mes fesses pour mieux m'enfiler, et je jouis immédiatement. Tu es le seul à me faire ça. Ta queue est tout au fond de mon ventre, et cogne contre la paroi, mais avec tes mains, tu arrives à écarter mes pommes encore plus pour gagner je ne sais comment encore un ou deux centimètres et butter ton gland tellement fort que je jouis immédiatement. Et là, tu commences à parler ... et moi à ne plus rien entendre, à n'entendre plus que toi.

Je sais que tu me parles, je sais que tu te me possèdes. Je suis sur un nuage, ta voix me transporte autant que le reste. Je ne sais pas recoller les mots. Certains mots me percutent ... "Mienne" ... "Au fond" ... "Regarde combien je connais ton corps" ... "Je t'aime" ... Le temps d'ailleurs m'est étranger. Ta voix s'est faite rauque. Tu passes d'une oreille à l'autre et me susurre quelques tendresses, ou quelques mots fripons. Je suis enveloppée de toi, tu es tout autour et en dedans. Ta queue me transperce et bute sans ménagement. Ton bassin cogne entre mes fesses qui sont grandes ouvertes. Ma rose brune serait à ta merci si par envie tu décidais de la réveiller aussi. Les lèvres courent d'un lobe à l'autre, en glissant ta langue contre mes omoplates.

Je jouis sans discontinuer, la tête de coté ou dans l'oreiller. Je trouve appui avec mes mains contre le mur pour me repousser contre toi et te sentir encore plus fort. Je tente quelques fois de reprendre pied pour ne pas faire que me laisser submerger. Je veux ta sève dans mon antre. Je veux ta bouche dans la mienne. Pour capter un baiser, je me dévisse le cou et me retourne à moitié. Pour tenter de te désarçonner, je fais quelques ruades de pouliche, en roulant le bassin autour de ta queue. Mais d'une mot d'un seul, tu reprends la main : "... Pouliche ...". C'est le seul mot que j'entends. et je m'effondre en une nouvelle vague de spasmes incontrôlables et délicieux. Ta voix me fais l'effet d'une caresse sur tout le corps. Tétons durs, chatte humide, hanches frissonnantes, bas ventre brûlant ...

Je n'ai qu'une envie ... que tu me ravages encore les sens ... en me parlant encore et encore.

mercredi 5 mai 2010

Jeune Emo tatouée trash fantasme sur trentenaire bobo

Sur le net fleurissent toutes sortes de fleurs, dont la variante la plus fraiche et jeune n'est pas la plus souple (dans le vocable) et la plus rare (ça pousse partout) ... Les jeunes emos tatouées.

En préambule, je vais juste préciser que j'étais persuadé que tatouage et sexualité allaient de pair, et qu'à partir d'une certaine surface du corps tatouée, et d'une certain raffinement dans le dessin et l'emplacement des tatouages, on était au minimum éclairé de la chose ... Et bien non.

Il semble que chez les jeunes emo, il y ait un vrai décrochage entre leur vie virtuelle extravertie, extravagante et extra proclamée en étendard ... et leur vie réelle dans le monde où les 5 sens s'exercent.

Elle avait la majorité a peine, et plus de tatouage que ce que je ne pouvais compter du bout de mes doigts fripons. Ajoutez y des piercings de l'épaisseur d'un pic à glace, et vous avez une image plus complète de la jeune poupée trash. Elle m'avait abordé via un site de rencontre banal, puis la conversation avait vite tourné court. En effet, jeune emo rebelle implique souvent pleine de certitudes sur la vie, rejet de ce qu'elle a vécu à cause de papa/maman et maman/beau(x) papa(s). Les mecs, c'est tous des nuls (à la Florence Foresti). Les filles, c'est pathétique. L'amour, j'y crois plus, j'y ai jamais cru. C'est le mensonge de la société et de la religion pour nous éviter de nous flinguer à 15 ans ... Et je vous en passe.

Néanmoins, j'ai vite découvert son langage cru et coloré sur le sujet de la chose sexuelle. Un tattoo au dessus du coccyx, un autre au dessus du clitoris, ça aide à parler charnel rapidement. Elle me draguait ouvertement en ouvrant son book de photos, où la lingerie innocente à la Pimkie / Jennyfer tranchait avec les tatouages les plus élaborés et les plus sensuels sur une peau diaphane de jeune fille, peau dont la blancheur candide était déchirée, maculée, zébrée de ces oeuvres d'art ... et défigurée, tranformée de ces monstruosités que sont les piercings quand ils sont trop nombreux.

Et pourtant ... Elle était d'une innocence de pucelle. Ses seuls amours avaient été de maladroits teenagers, et sa seule culture sexuelle relevait de ses lectures et de ses séries télévisées. Sa pratique était un grand désert auquel elle voulait mettre un terme en chassant des trentenaires.

Aussi, me voilà une nouvelle fois plongé dans l'initiation. Et certaines sont témoins que même si je sais transmettre, c'est pas ce que je préfère.

Découverte du corps et des 5 sens. Jeux de mains. Contrôle du coït. Se lâcher et jouir à l'envi. Donner à l'autre sans retour. Prendre sans culpabilité. L'amour sans pénétration. Je te force sans te faire mal. Les orifices des délices. Deep shot. Jouir sous les caresses. Est ce que ça se voit dans la rue quand je viens de baiser avec toi ? Embrasser et mordiller. Et si tu me lavais ? Regarde moi jouer avec mes doigts. Tu me dessines un tatouage ? Le miroir. Je t'offre un vibro si tu me raconte à chaque fois. Les yeux bandés. Attache moi, attache toi. Le siège arrière de la voiture. Hôtel et day use. Mes partiels sont finis ... tu viendrais pas passer l'après midi dans l'herbe avec moi ? Et si t'allais en cours avec ces douces boules de geisha ? Les mecs de mon age ne m'intéressent pas, qu'est ce que je vais devenir ? C'est dégueulasse, ce que tu me fais, tu me tends le bonheur pour ne jamais me laisser y goûter pleinement, mes nuits sont pleines de ton absence cruelle ! De toutes façons, je sais que j'ai pas droit au bonheur comme toutes ces cruches qui se font sauter pour avoir un nid. Tu quitterais pas ta femme pour vivre avec moi ?

Voilà en résumé rapide de cette belle et ébouriffante relation qui a suivi le cycle début, débat, désir, défi, déboutonner, délire, défricher, déclics, dégel, découverte, délices, déesse (naissante), délurée, désert, dépendance, défiance, débâcle, débandade, décision, démission, départ

lundi 3 mai 2010

Les libertines cherchent aussi l'amour

Les libertines sont elles seulement fan de sexe ? On pense souvent que les libertins sont enfermés dans un syndrome sans pouvoir en sortir, Donjuanisme, collectionneurs, butineurs, fantasmeurs ... tels sont les reproches que l'on peut entendre lors de procès à charge d'amants qui refusent, sont incapables ou engagent diverses manoeuvres d'évitement pour ne pas ouvrir leur coeur, ne pas se laisser toucher ... ailleurs que sous la couette.

Mais j'ai aussi vécu la situation inversée. Quand un amant marié rencontre une libertine, il est tout émoustillé. Il croit enfin avoir trouvé une amante stable et un équilibre fort où les attendus de chacun vont être clairs. J'ai eu néanmoins quelques surprises à constater que les libertines se comportent souvent de manière très similaire à ces libertins mâles conquérants, mais qui mettent un genoux à terre dès qu'ils aiment ...

Tout d'abord ma nymphomane, qui est retournée tenter un bout de chemin avec son ex sous prétexte que "Je ne l'aime pas, mais lui, au moins, il m'aime". C'est marrant cette idée que le couple basé sur un amour clamé, à sens unique, peut chavirer une fille au point de lui faire perdre tout sens des réalités, comme son passé de libertine, le peu d'épanouissement sexuel avec cet homme, leur différence totale de façon de vivre (un catho réactionnaire hypocondriaque versus une rockeuse rebelle junkie alcoolique et libertine). Néanmoins, l'appel du coeur qui brâme dans la forêt fut plus fort que tout. Elle est retournée voir cet ex, une sorte de désamour de moi aussi ... pour échouer de nouveau, puis revenir comme une écolière honteuse me demander de lui pardonner.

Cette suédoise, qui refusait d'avoir un homme singulier dans sa vie, et qui annonçait régulièrement ses pluriels. Le jour où elle s'est fait percuter par un amant qui lui a déclaré sa flamme de manière assez unique, elle a senti le poids de la solitude de l'amazone qui ne rentre jamais dans un foyer habité d'un homme, d'un couple, d'une famille. Cet éternel déséquilibre d'une vie faite de "casual sex" tous les 3 jours avait vécu. Ce qu'elle cherchait maintenant, c'était un homme pour elle ...

Cette grande et belle blonde, ex femme battue (2 fois), qui cherchait en permanence un homme pour fonder un nid, et ne lâchait son nid que pour se lover dans une nouveau nid douillet. Elle passait par une phase "sans nid", à cumuler les aventures charnelles, les plus nombreuses possibles, et les plus fantasmatiques possibles. Un jour, un homme lui a proposé un engagement qui l'éloignerait de tout ça (et de moi), elle l'a suivi à 1000km ... se sachant aimée, mais sans savoir si elle aimait vraiment ...

La question est la même à chaque fois. Une libertine, qui a réussi à détacher coeur et cul et qui apprécie le coté charnel à s'en sucer les doigts ... regarde souvent sans être touchée par les amants qui déclarent leur flamme (les hommes confondent souvent coeur et cul), jusqu'à un moment d'overdose ou de manque cruel. Et là, le premier qui passe et qui propose une relation de couple remporte la première manche, la seconde et la belle ... Quite à avoir le corps en sommeil, au moins elles n'auront plus le coeur qui se dessèche ...

Après tout, les libertines cherchent aussi à être charmées par un prince dans ce monde de crapauds.
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