lundi 16 mars 2015

L'amour dans le noir (complet)

Mon amour, j'adore ces moments magiques !

Il y avait un temps où tes courbes s'offraient à mes yeux, comme une sculpture vivante et sublime, de l'être aimé ... Je te contemplais venir à moi, comme une féline, les pieds nus sur le plancher, et la torpeur exhaler de tout ton corps ... tant par tes cheveux mouillés de la douche, par tes contours soulignées par une lumière complice, par la serviette qui laisse deviner sans rien vraiment cacher, et par ton regard de braise d'une panthère prête à sortir les griffes et se lover contre moi.

Il y avait un temps où je m'attardais à explorer tes lèvres, chaque nervure, chaque recoin, des commissures à la pulpe, à demi ouvertes, ou en sourire sensuel, ... il y avait un temps où je faisais glisser mon index en effleurements jusqu'à que tu me mordes ou t'échappes sous prétexte de ne plus supporter la douce torture de chatouilles. Il y avait un temps ou je posais ma langue en pointe sur cette partie intérieure/extérieure de tes lèvres qui n'a plus le goût de ta peau, ni tout à fait le goût de tes baisers.

Il y avait un temps où tu m'offrais ton profil en lumière arasante, et je pouvais dessiner ton visage, des cheveux mouillés, le long de ton nez, ta bouche pulpeuse, ton menton et ton cou.

Il y avait un moment où je me délectais de prendre possession de ton corps, et de voir tes yeux se fermer de plaisir ou s'ouvrir comme pour enrichir le vertige de regards dans le vague. Il y avait un moment où je me régalais de fendre ton corps lentement, ou de percuter profondément par mes élans, et laisser mes yeux trouver un écho dans ton ventre arcbouté, tes seins agités en rythme, et ton visage submergé des sens et prêt à dégorger un orgasme.

Il y avait un temps tu m'offrais à admirer ton joli cul. Mon regard et mes mains glissaient le long de ta nuque, puis dessinaient en massage ta colonne, pour arriver entre tes deux pommes, leur suggérer de s'ouvrir lentement, et laisser apparaitre ton oeillet brun et ton orchidée sous un autre jour. Il y avait un temps où tu étais la seule à fermer les yeux, lorsque je ciselai dans ton ventre, les mains sur tes fesses, un orgasme à genoux comme tu aimais tant.

Il y avait un temps où je pouvais admirer ton orchidée, et jouer de mes atouts pour presser ses replets pétales, ou les ouvrir amplement pour laisser apparaitre l'antre fiévreuse. Il y avait un temps ou je glissais un doigt ou deux en toi, pour étreindre ton intérieur et soulever le petit gousset, retrousser les dernier plis et admirer ta perle rose, avant de l'embrasser et de m'en saisir. Il y avait un temps où je me félicitais de pouvoir m'offrir l'alignement de ta fente offerte, ton nombril, tes deux seins gourmands, et ton visage déformé par la jouissance, sous l'effet de ma langue pugnace.

Et ... tu m'as offert le noir complet. Fermés les rideaux tentures, portes. Éteintes les lumières, même des pièces voisines. Retournés ou débranchés les radio réveils ou portables. Voici le noir.

Tu m'as appris à redécouvrir ton corps, chercher avec les mains comme pour ne pas te perdre. ne jamais lâcher de peur de passer d'un effleurement à un geste trop brusque pour être sensuel. J'ai appris que les distances s'apprivoisent, que les soupirs et les râles servent d'écho et dynamisent le toucher. J'ai redécouvert ton corps du bout des doigts, j'ai eu des gestes plus lents, m'attardant et vagabondant sur certains endroits repères, comme tes épaules ou tes hanches. J'ai suivi ton désir vertical du bout de la langue. J'ai gouté à ton corps qui s'amusait à me tromper, se lovant à l'endroit à l'envers, et me présentant ton dos quand ma bouche espérait ton ventre. J'ai usé de mes deux mains pour ouvrir ton orchidée et lui offrir les baisers intimes qui la font tressaillir. J'ai glissé mon élan dans ton corps et été submergé par la sensualité. Je t'ai envahie, je t'ai innondée, je t'ai couverte de baisers lorsque nos corps fusionnaient en spasme synchrones ....

... Mais, je ne t'ai pas vu déployer tes mains, tes caresses, tes élans, tes tentations de prendre le dessus. La prochaine fois, je te laisse jouer dans le noir avec mon corps.


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