mardi 13 décembre 2011

Mon amante est enceinte (de moi) (2)

Pour le coup, moi qui avait une approche de la maternité pleine de tendresse, j'ai été confronté à cette maternité dans mon couple illégitime sans y être vraiment préparé.

On ne se prépare pas à avoir un enfant en dehors du couple officiel. Et surtout, rien de ce qui pourrait être de la normalité dans un couple officiel, n'a l'apparence de normal dans un couple illégitime.

Avant même de me réjouir, ou de m'inquiéter, à haute voix, j'ai fait mille fois le tour de la question en quelques secondes dans ma tête, pour arriver à la conclusion que je ne savais pas, que je ne pouvais pas, que je ne voulais pas, que j'adorerais, que j'aurais préféré, que ce serait merveilleux, que ... tout s'entrechoquait, mais il y avait quand même des incontournables dans ma vie : L'amour ne se multiplie pas, le temps encore moins ... et s'il fallait me partager, soustraire une partie de moi à ma fille, je n'étais pas prêt à le faire. Dans mes amours illégitimes, je ne retirais rien à ma femme pour l'offrir à mes amantes. En revanche, pour l'éducation d'un enfant, je me trouvais confronté à mon implication en tant que père, que je ne pouvais pas concevoir à mi temps, à temps partiel, en pointillés.

- Ca y est, tu ne me vois plus en amante. Je suis une mère, plus une femme. Je sens dans ton regard que tu ne regardes plus à travers moi ce fantasme, ce plaisir, cette sexualité. Tout ça a disparu pour être remplacé par les courbes de mon ventre bientôt tout rond.

Le silence a été brisé par cet interjection unilatérale, j'avais dû laisser environ 5 à 6 secondes de silence. Pas de quoi sentir un souffle de malaise. Mais voilà, le schisme commençait à prendre place entre nous alors que ce fruit de nos amours aurait dû conforter tout ce que nous avions construit pas à pas sans dessiner de plan de vie.

Il est vrai que je n'avais pas encore remarqué que ses seins avaient pris une taille et qu'ils étaient douloureux, j'étais tellement loin d'imaginer une telle situation le jour précédent.

Lorsque ma femme est tombée enceinte, nous avons joué de cette situation en profitant de ce qui était un cadeau, comme une taille de bonnet et une libido boostée, compensation inespérée pour les haut-le-cœur qui forçaient le pragmatisme pendant les premiers mois. Avec mon amante, tout est devenu lourd de conséquence, et rien n'était plus léger du tout, d'un coup d'un seul.

- Tu te rends compte, je ne peux pas avoir un bébé avec toi, mon mari est blond aux yeux bleus comme moi ... c'est juste impossible, ça se verrait tout de suite.

Je n'avais pas eu le temps de faire une seule phrase, et en 15 secondes, tout était plié dans sa tête. Elle imaginait que je ne la désirais plus, et ce bébé ne pouvais pas naître, car il était un fruit trop coupable d'amours illégitimes auprès de son mari.

J'ai visité et revisité au cours des 10 dernières années ce qu'aurait pu être mon chemin de vie si tout avait été différent, et je me dis que j'aurais abouti au même constat, mais pas en 15 secondes. Il faut dire que, être en retard, acheter un test de grossesse, et le faire, ça a pris un peu de temps. J'aurais quand même aimé un peu de discussion, un peu de partage. Qu'on soit un peu synchrone.

La semaine suivante, nous étions chez le gynéco. Une étape assez étonnante, à vivre à deux. Deux (ou trois, je ne me souviens plus) petites pilules, et 36 heures d'attente. Le langage cru et similaire à celui d'un accouchement nous a placé "hors du temps", dans cet acte médicalisé mais presque banalisé qui utilise un contexte aussi lourd. Mais, heureusement, nous avons réussi à passer cette période de manière légère, et à reconstruire un "nous" après. Un "nous" avec la pillule.

Un "nous" totalement différent, un "nous" où toute la sensualité et toute la finitude de cette histoire ont pris le pas sur cette fusion ingénue et irréelle que nous vivions ... pour laisser la place à ce que tous les amants vivent : savourer chaque seconde comme si c'était la dernière, en sachant pertinemment que tout ce que la vie nous offre peut nous être retiré, en sachant clairement que 1+1 = 1+1 tant que nous nous autorisions à n'être que des amants ...

Et c'est ce que nous avons, tous les deux, vécu encore quelques temps ... une vie d'amants, une parenthèse enchantée, un chemin de traverse, des bulles de plaisir ...

jeudi 8 décembre 2011

Mon amante est enceinte (de moi) (1)

Les palpitations, une sueur soudaine, des frissons qui parcourent le corps, l'incapacité à former une phrase cohérente à l'annonce que votre amour est finalement fécond. Le ventre plat tant chéri va devenir plus rond, ce nombril vertigineux va changer, tout va devenir plus sérieux ... Ce n'est plus juste un rapprochement entre adultes pour regarder dans la même direction, il s'agit de donner la vie !

Voilà ce que j'ai ressenti lorsque ma femme m'a annoncé que le test était positif, un matin d'hiver, dans cet appart post estudiantin où nous vivions depuis le mariage ... merde, tout allait changer, comme prévu, plus vite que prévu, ou plus tôt ... le grand saut vers l'inconnu, sur ce grand chemin plein de petits et de grands bonheurs. Lorsque, quelques années plus tard, un nouveau test est revenu positif aussi, ce fût les mêmes palpitations, les mêmes bouffées de chaleur, une joie à sauter au plafond, le saut vers l'inconnu en moins.

En revanche, je n'ai pas eu tout à fait le même enthousiasme lorsque mon amante m'a dit :
- Il faut que je te dise quelque chose, assieds toi : je suis enceinte.

Merde ... j'ai loupé un virage. Merde, merde ... la contraception !
Merde ... j'ai loupé un virage. Un enfant de notre amour par accident !
Merde ... ma femme, ma fille, c'est juste pas possible !

Je suis passé par toutes les phases de l’introspection en quelques minutes.

Cet enfant, c'était juste un accident. Un accident qui ne m'étais jamais arrivé dans ma vie légitime. Un accident qu'on avait probablement organisé de manière inconsciente, tellement le sujet de la contraception n'avait jamais été ouvert.

Nous nous aimions tellement l'un l'autre, que sur les dernières années de notre relation, nous nous sommes comportés comme un couple. Notre intimité grandissante laissait des traces dans sa maison. J'avais ma place dans la salle de bain, le chien et le canapé me connaissaient autant que les voisins qui avaient pris l'habitude de me croiser. Quand une relation comme celle ci se construit, on partage beaucoup. Des petits bobos qui finissent en massage, à la relecture ou l'écriture à quatre mains de documents professionnels, jusqu'à partages sur le ton de la confidence sur les relations avec les autres, amis, famille, collègues, ...

Quand une relation comme celle ci se construit, on quitte le monde du fantasme. Aucune utilité de sortir les sextoys, les menottes, le tabouret ... nous avions fait l'amour exclusivement dans son lit, pour au moins les 5 dernières années de notre histoire. Aucune envie de chercher des artifices, des positions, des préliminaires de séduction de parade amoureuse. Nous étions amoureux et le duo était devenu un couple, il s'était imposé à nous. Au fur et à mesure, nous avons abandonné les précautions et ce qui ne nous faisait plus plaisir, ni à l'un, ni à l'autre. Aussi, l'amour langoureux, long et pénétrant a pris la place de nos ébats d'amants passionnés. Adieu fellation dans la voiture, sodomie en face du miroir de la salle de bain, et jeux de menottes et bandeaux sur les yeux. Quand j'y repense, je crois qu'il n'y avait plus de différence entre mon couple légitime et mon couple illégitime sur le point de vue de la sexualité, les deux étaient arrivés à un point de maturité similaire, où on ne se cherche plus parce qu'on s'est trouvé, parce qu'on sait où est l'autre et qu'il le sait aussi en retour. Une sorte de fusion.

Mais voilà. Le préservatif que je glissais sous l'oreiller avait perdu de son utilité, la protection qu'on y mettait tous les deux n'avait plus de raison d'être une fois la confiance installée. Une fois que nos yeux disaient "c'est pas juste une histoire, c'est plus qu'une histoire". Tout un champs sexuel s'est ouvert à nous comme cela se passe entre deux amants qui abandonnent le préservatif, mais aussi, la fondation d'un duo sans enjeu. Je m'offre à toi et je te reçois entièrement, sans barrière de latex. Je m'ouvre à toi et je t'écoute, tes émotions, tes histoires du quotidien, tes angoisses, tes histoires de familles. Je partage avec toi et je te laisse partager en retour mon histoire, mes leviers, mes fantasmes, ce qui me fait plaisir et ce qui me gêne un peu ou plus que ça. Je construis avec toi !

Au fur et à mesure, nous avons fonctionné de plus en plus naturellement, au point de partager de plus en plus. Le passage d'amants à duo avait été sacralisé par l'abandon du préservatif. Nous avions franchi l'étape suivante, le passage de duo secret à couple sans vraiment savoir comment et quand. Mais la conséquence était là. J'avais ma place dans ce foyer là aussi, avec un nouveau cercle d'amis, avec des habitudes et des rythmes propres ...

Ce jour là, lorsqu'est tombé la phrase "Je suis enceinte", c'est tout un monde dans lequel je flottais qui a radicalement changé. J'ai été mis en situation de refaire l'inventaire de tout ... ce que je voulais, ce que je désirais, ce que j'aurais aimé, ce qui était possible, ce qui n'était pas possible, ce que la vie ne m'offrait pas, ne nous offrait pas.

Tout commençait à partir d'une test de grossesse positif [...]

mercredi 30 novembre 2011

Mon amante reprend la pillule (pour ne pas tomber enceinte de moi)

Quand une relation d'amour se construit, ou quand on ne veut pas faire l'amour sous plastique, un couple d'amant en vient à se passer du préservatif.

Je ne sais plus combien de fois j'ai eu à faire un test sous un faux nom, voir le médecin sortir de son bureau et débarquer pour tenter de me soustraire mon vrai nom, le nom de mon médecin traitant ... et prouver que je suis négatif de passagers clandestins dans mes fluides ...

Mais, un jour, puis plusieurs fois, j'ai eu à affronter un nouveau défi : ne pas avoir d'enfant de mon amante.

La majorité de mes amantes géraient ce sujet sans vraiment le partager, et j'ai eu la faiblesse de l'oublier parfois, de ne pas entrer dans cette intimité aussi, ou encore de me comporter comme un gougeât immature à d'autres moments.

Pour certaines, celles dont la relation a survécu à un hiver, voire plusieurs années, le besoin ou l'occasion de se rejoindre sur ces discussions ont permis de partager. J'ai souvent précédé en sortant de ma poche une pilule du lendemain (achetée la veille !) pour tenter d'effacer les éventuelles traces encore invisibles de nos ébats. Fertiles mais pas féconds.

Il a fallu aussi ruser pour esquiver les cycles, jouer avec les jours carmins, abuser de jeux de bouche, ou de douche ... froide.

Mais quand on cherche l'érotisation d'un fantasme à vivre pleinement, ou quand on est amoureux, on cherche la fusion des âmes et des corps ... Attendre que la pilule puisse être de nouveau installée pour jouir pleinement à deux, sans retenue, et qu'une union puisse être fusion, échange et don, jusqu'au bout des élixirs d'amour.

vendredi 25 novembre 2011

Mon amante est enceinte (de son mari)

Il est des attirances qui se tiennent à distance dans ce monde convenu, et tombent en vertiges magnétiques sous influence de forces invisibles qui nous sont externes. Une de ces forces est hormonale, et j'ai pu, à de nombreuses reprises, jauger combien ce moteur est source de certaines motivations, exaltations voire emballements. A regarder en arrière le chemin parcouru, chacun ne peut que constater combien il n'a fait que subir, être un instrument ou une ingénue victime d'un besoin, d'une pulsion, d'un fantasme, d'un tourbillon d'énergie qui ne pouvait avoir lieu que ici et maintenant ...

Comme toujours, lorsque je me fais courtiser, c'est par une femme pour qui j'ai une attirance contenue, une pincée d'admiration bercée de doux mystères. Elle m'a abordé de manière assez directe. Une proximité qui nous a mis en situation de tête à tête qui n'avais jamais eu lieu, et un allié sournois, ses hormones, et peut être, l'influence sur moi de son aplomb qui perspirait de son corps.

Elle était d'un délice redoutable, voire effroyable. Je n'avais jamais été la proie d'une femelle dont l'ardeur sexuelle révélée était telle. Son corps tendu tout entier jouissait de moi, et ses mots torrides baignaient la pièce d'une torpeur toute particulière. A la manière de "L'amant", la clameur de la ville montait vers nous sans nous habiter, nos envies transcendaient notre fatigue au delà de ce que la raison pouvait tolérer.

Ce n'est qu'au bout d'un mois d'ébats plus pulsionnels les uns que les autres, plus chauds que ce que mes mots peuvent transcrire, qu'elle m'a lâché :
- Je tombe toujours enceinte trop vite !

Ce corps sublime était enceinte d'un cycle, et j'ai eu en offrande les seins fermes et rebondis, les yeux affamés, la libido enflammé d'une femme enceinte ... de son mari !

- Tu comprends, je sortais de plusieurs années de "ceinture" avec mon époux, et quand on a enterré la hache de guerre, on a tant bien que mal retrouvé le chemin l'un vers l'autre, et je suis tombée enceinte tout de suite. Et tu es arrivé, tout était comme différent avec toi, tu rentres en moi avec tant de facilité, tu me fais jouir comme une adolescente ou comme une catin, je me sens femme dans tes yeux. Tout est allé trop vite, je suis tombée enceinte trop vite.
Dès que tu as passé la main dans mes cheveux, puis quand tu as deviné ma position préférée, j'ai su que mon corps t'avait attendu toutes ces années. Je suis tombée enceinte quelques semaines avant que tu entres en moi. Mon corps dit la même chose que mon cerveau, la première fois, j'ai eu des saignements. J'ai cru que j'avais perdu le bébé. J'ai espéré même. J'aurais aimé ne pas être enceinte ... de lui.

J'étais objet de fantasme, instrument de débauche et de dévergondage, d'une femme, mère et bientôt de nouvellement mère, qui re-découvrait un corps de femme au contact de mes lèvres. Le vertige des sens fut sublime, le brasier si puissant qu'il a tout brûlé.

9 mois plus tard, 1 mois de plus peut être, est né le fruit de ce ventre que j'ai étreint de tant de baisers. Peut être qu'il y a aussi une petite part de moi

mercredi 23 novembre 2011

Fantasme de pucelle

Cette fille m'a abordé en chat sur un sujet hyper fantasmatique, cru et direct ... l'amour dans une chambre d’hôtel, les yeux bandés, en silence, à l'endroit à l'envers, ...

Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai découvert qu'elle avait la moitié de mon age !! Une Lycéenne, brillante, se préparant en se faisant peur à sa vie au post bac, et cherchant à se faire encore plus peur en flirtant virtuellement avec un homme plus mature.

Damned, quelle aisance dans le phrasé, quelle assurance pour entrer dans le charnel de manière si directe, si décontractée. Torpeur !! J'avais dû louper le virage de l'an 2000, le virage à l'entrée dans la trentaine, les pucelles n'étaient décidément plus timides ... comme je l'avais été à cet age.

Elle n'avait plus de fantasme, tout avait été joué et rejoué, à part un amant du double de son age. Elle voulait tenter la différence d'age et voir si les trentenaires valaient les teenagers ou si définitivement, se faire draguer sur les sites de rencontre par les vieux, "ça fait un peu peur" ...

Nous avions donc convenu d'un premier rendez vous à l'hôtel, dos à dos, les yeux fermés, à se découvrir du bout des doigts, dans un silence qui laisse le murmure du moindre souffle emplir une pièce entière.

J'ai découvert un corps sublime, digne de la page 3 d'un journal anglais, mes mains ont glissé sur ses courbes, sur les plis de ses vêtements, sous ses vêtements. J'ai découvert du bout de mes lèvres des seins fiers comme si elle était fraîchement enceinte, un nombril sensible comme si c'était la première fois qu'on jouait avec, et une orchidée d'une innocence sublime ... rien à voir avec les mots que nous avions partagés ...

... Les mots sont trompeurs ... on annonce en expérience ce qu'on fantasme ... mais certaines surprises sont plus belles que les plus beaux rêves

mercredi 9 novembre 2011

Fantasme de fruits : les raisins (3)

Jamais je n'ai pénétré une chatte aussi étonnante que la votre. Gorgée de grains de raisin, suintante de jus, baignant dans un jus collant et sucré, ces lèvres capiteuses étaient boursouflées de désir et dilatées de l'intérieur. Hypnotisé par cette soudaine grâce, j'ai essayé de figer l'instant, de capter l'image de votre corps de nymphe luisant de désir, et en son centre, de votre chatte respirant la luxure, comme prête à expulser ces raisins coquins qui ouvraient votre antre béante, offerte.

Vous teniez la pose, cuisses ouvertes, quand j'ai apposé mon gland tout contre. Nos corps poissaient l'un contre l'autre. J'ai imposé un baiser sucré à vos lèvres, saisi votre langue, et, lentement, j'ai basculé ma queue en vous, en frayant mon chemin entre les grains. Chacun de ces fruits du stupre massaient ma hampe comme mille mains visqueuses, et vos yeux écarquillés, comme révulsés, témoignaient de sensations uniques que je vous imposait en forçant encore et encore votre chatte ... Jusqu'à ce que le premier grain éclate, puis deux, trois ou quatre ... :
- Oh putain ... j'explose de l'intérieur !

J'ai réussi à conquérir cette grotte qui maintenant coulait à grand flot de jus et de pulpe à mesure que j'écrasais les raisins, que je cognais le plus profond et le plus vaillamment possible, accélérant le rythme jusqu'à la rupture, au faîte de la jouissance, orgasme hurlé à deux et délivrance par un jet de sperme en spasmes incontrôlé.

Nous avons baigné dans ce jus pendant de longues minutes, fier de notre orgie des sens et repus comme des animaux, le sourire béat, mon sexe rabougri et le votre rougi et chiffonné de délice.

Plus tard, j'ai pris un pied immense à fouiller votre antre de mes doigts pour extraire toute trace de ce délit, vous faire jouir langoureusement encore et encore, sur ce lit, puis sous la douche. Seul la literie gardait l'empreinte de ces ébats hors norme ... nous ne sommes plus jamais retourné à cet hôtel

mardi 8 novembre 2011

Fantasme de fruits : les raisins (2)

Dans votre antre, j'ai jouée avec ce grain de luxure. Je l'ai roulé contre vos lèvres ourlées, je l'ai poussé pour ouvrir un chemin plus profond, je l'ai accompagné de deux doigts entreprenants, le poussant ça et là au fond de votre chatte incandescente.

J'ai vainement essayé de le faire éclater contre toutes les parois, vous projetant par la même occasion d'un nuage à l'autre d'un septième ciel sans retour. Souvent, le gredin m’échappait et je ne pouvais plus le saisir avant qu'il ne revienne par lui même, expulsé des antres profondes par je ne sais quel spasme de plaisir. En le laissant revenir vers moi, telle une goutte de luxure qui perlerait de vos lèvres, je l'ai pincé entre deux doigts, et j'ai enfin eu sa peau ... et vous son suc.

J'ai lapé tout ce que votre corps me livrait de pulpe et de jus en vous mangeant le triangle d'or, en vous dégustant la chatte ... ouverte, lèvres écartés de mes mains complices, jusqu'à la dernière goutte de ce essence de l'union avec Dionysos, sur mes lèvres, sur ma langue ... vous étiez sucrée comme jamais.

Ce premier grain avait tellement joué les fripons que les suivants ont eu droit à quelques préparation avant de connaître leur destin de luxure. D'un coup de dent assuré, je leur ai arraché un bout de peau pour fendre ce globe trop ferme pour livrer sans peine sa pulpe à vos entrailles. Je me souviens avoir déposé la premier du bout des lèvres, le suivant de la pulpe du pouce, et d'avoir même tenté d'en glisser deux ou trois à la fois ... votre chatte était pleine d'une demi grappe quand j'ai apposé mes lèvres pour me délecter du suc qui suintait. Vous dégouliniez de jus de raisin, ces grains, même froids, avaient embrasé votre bas ventre ... je sentais votre corps battre en convulsions de plaisir dont je n'étais plus le seul chef d'orchestre. Les grains se pressaient entre eux et vos cris étouffés n'était que les prémices d'un plaisir comme libéré comme une lame de fond. Vous avez joui de ce plaisir puissant qui déchire le silence, la moitié des grains ont succombé à votre étreinte intime, votre corps, tendu comme un arc, votre chatte pleine comme une outre, et mes lèvres pour saisir ce jus orgiaque ... vous ruisseliez littéralement de plaisir et j'en dégustais chaque goutte

vendredi 28 octobre 2011

Fantasme de fruits : les raisins (1)

J'ai adoré ce fantasme des plus orgiaque. Rarement je me suis trouvé si proche de la décadence et de la luxure qu'on prête volontiers aux romains, et si j'ai touché cet état de félicité hors du temps, c'est grâce à vous et à ce fantasme si singulier : votre corps, une grappe de raisin, mon corps, inspirations exaltantes.

Vos lèvres ont accueilli le premier grain avec une réelle faim. Faim de lécher du bout des lèvres ce fruit fanfaron tendu comme une bravade, faim de mordiller vos lèvres telle une panthère prête à bondir, puis faim de tenir entre vos dents, fermement mais sans l'écraser, cet objet du désir, mes doigts. A la première pression, le jus prometteur, encore frais, à giclé brusquement, nous surprenant, l'un et l'autre, surprise suivie d'un sourire complice qui semblait vouloir dire "je l'ai eu ... c'est tout ce que tu as ?"

Les grains étaient fiers de toute leur pulpe de devenir les objets de cette joute sensuelle. Certains roulaient sur vos seins, d'autres entre nos lèvres. Je me souviens du délice de sentir votre langue venir me dérober ce fruit du désir au cours d'un baiser des plus torride. Mais la belle grappe n'était qu'à peine entamée quand notre nectar du désir commençait à appeler à plus de débordements. Déjà, votre corps luisait de quelques égarements des délicieux sucs des sarments. Mes baisers sur votre poitrine suintaient l'envie de méler ce jus sucré à nos propres fluides. Ils devenaient mouillés, humectant et mordillant à l'aller, puis, sur le chemin retour, crevant un grain et répandant ce jus sucré sur votre peau. La lumière faisait briller vos galbes, vos seins, votre nombril même ... Ce flux et reflux de baisers de plus en plus sucrés nous emplissaient comme une jouissance terrestre et animale sans contrôle. Les draps déjà criaient au scandale ... quand j'ai laissé rouler un grain plus audacieux vers votre orchidée. Le fruit allait rencontrer la fleur !

Le premier grain qui a eu l'audace de rouler jusqu'au nombril a défié la gravité pour glisser jusqu'entre vos cuisses. Oops. Le suivant avec ma langue, sur ce chemin suave de nos débordements récents, je me suis trouvé face au dilemme de flirter avec votre nombril indécent ou de poursuivre l'insolent qui osait montrer le chemin comme on prend la main d'un amant maladroit. Il fallait que je redevienne mâle, et que tout raisin, même audacieux, même aidé par l'attraction terrestre, mes attractions à moi ne soient pas négligées. Ce nombril a été souvent le centre de nos attentions, j'ai dégainé un autre grain pour emplir cette cavité lascive d'un doux jus et d'une pulpe délicieuse. Vous voici vase, coupe, calice. Je bois ce jus des Dieux en vous. Ma langue pointe pour vous chatouiller, laper chaque goutte de nectar, qu'elle se soit mêlée à votre duvet ou qu'elle tente de se réfugier dans les plissure de ce creux, érotique et tendre à la fois.

La lascivité me gagnait, mais la torpeur aussi. Envie de sentir le vertige m'engourdir et être ivre de vous. Envie de déguster jusqu'à la lie ce mélange de sucs, envie de glisser vers de plus profondes antres humides ...

J'ai donc naturellement arraché de la grappe le grain le plus prometteur, et je l'ai fait rouler sur votre corps, en pressant sur sa chair, contre votre peau ... sur vos lèvres tout d'abord. Pour se dérober à votre envie de le gober, je l'ai glisser dans votre cou, puis rapidement, sur votre poitrine, à jouer l'innocent ... puis, d'une ligne droite très appuyée, tout au long de votre ventre pour glisser vers le terrain de jeu triangulaire, et se poser à l'orée de votre antre, réclamant comme un voleur parmi les quarante, espérant l'ouverture de la caverne au délices en susurrant le mot de passe ... Ouvre toi, laisse moi te glisser ce grain tout au fond de toi !

vendredi 7 octobre 2011

Je suis l'inverse de ta femme, je suis ton autre fantasme !

- Je n'arrive pas à comprendre comment tout ton corps me fascine, tu es l'inverse de ce que je cherche.
- C'est de ta faute, tu es marié avec un fantasme.
- C'est vrai, tu es l'inverse.
- Tu as déjà ce modèle à la maison, c'est normal que tu t'encanailles avec du différent, de l'interdit, de l'épicé.
- J'ai pourtant fait attention à ne pas mettre le physique dans la balance, c'est ton fort intérieur que j'ai courtisé. Et puis je n'ai pas l'impression de m’encanailler.
- Grosses, maigres, blondes, brunes, pinup, garçonnes, tatouées, suédoises, beur, tu me l'as dit toi même, en ne filtrant pas sur le faciès, tu t'es permis d'arpenter des chemins que tu n'aurais pas choisi si tu avais choisi sur photo comme sur les sites de rencontres ou en club.
- Tu en est l'exemple parfait, avec tes cheveux plus courts que les miens, tes tatouages de marin, ta poitrine de gymnaste, ton maquillage invisible et ta lingerie presque absente.
- Pose toi la question ... si nous ça marche, c'est qu’il y a une espèce d’équilibre. Tu abandonnes les bras de ta femme pour venir dans les miens, et quand tu me quittes, c'est pour mieux te réfugier entre ses seins.
- Equilibre ou déséquilibre. La question est juste. Le déséquilibre si je m'encanaillais, l'équilibre parceque je suis bien avec toi aussi, même si tu es l'inverse de ce que j'avais imaginé, et que le hasard a permis de mettre sur ma route.
- Et oui, c'est pour ça que je te fascine, c'est que je suis l'inverse de ta femme... Je me suis souvent posé la question moi aussi, si ça dure, c'est que tu y trouve un équilibre.
- Ying et Yang ?
- Oui, je suis le coté sombre, regarde, moi je suis brune, je jouis de tes anulingus et doigtés profonds, et je hurle de plaisir ... Si je prends tout à l'envers, ta femme, elle jouit en silence, ne te permet pas de la toucher, encore moins son cul ...
- Je te coupe. Tu te trompes, si vos corps sont si différents, ce que vous en faites n'est pas si éloigné.

mercredi 5 octobre 2011

Finalement, depuis moi, aucun fantasme enthousiasmant !

- Finalement, si je résume, depuis moi, c'est quantité, mais pas qualité ... Tu as enchaîné les fantasmes les plus classiques, comme un collectionneur, avec une amante nouvelle à chaque fois. Tu t'es étourdi, tu t'es diverti, tu t'es abîmé aussi, mais aucune de ces amantes ne te hante au point d'y revenir. La preuve, tu reviens vers moi.
- J'ai toujours ta corde dans mon bureau, elle est vierge de toi et d'émois restés promesses.
- Si tu l'envisages comme avant, c'est juste ... trop !

- Il y a des amantes qui en effacent d'autres, il y a des fantasmes qui occupent toute la place.
- Tu as osé m'effacer ?
- Tu as disparu, depuis que tu as reculé. Pas un message en six mois. C'est toi qui t'es effacée.
- J'ai pensé à toi si souvent, mais ce fantasme était trop ... Je peux imaginer être ta captive, mais je ne peux pas imaginer me donner à un autre homme sans l'avoir vu avant. Alors d'autres hommes, au pluriel, c'est encore plus niet et re-niet.
- Je n'ai jamais annoncé la venue d'autres hommes.
- Tu n'as juste jamais infirmé, tu m'as laissé imaginer, tu as laissé l'appréhension m'envahir, me trouver aveugle et immobilisée, et toi, ouvrant la porte à d'autres hommes ...
- Et ... donc ... tu as disparu.
- Et ... donc ... tu m'as effacée avec une pelletée d'amantes, sans vraiment de fantasme enthousiasmant.
- Ta corde t'attends !

lundi 3 octobre 2011

Tu fantasmes sur deux mecs sans avoir jamais expérimenté la sodomie ?

- Tu vois, tous mes amants n'ont jamais fantasmé sur me partager, alors que moi, ce dont je rêve, c'est deux hommes pour moi, rien que pour moi.
- Les hommes fantasment plus sur un trio où ils sont le centre, entourés de deux femmes.
- Oui, le fantasme de pouvoir glisser leur queue alternativement dans deux chattes offertes.
- Ou plus ...
- Plus ?
- Chatte, bouche, cul ...
- Oui, c'est vrai, je n'avais pas cette image en tête.
- Tu sais, si tu fantasmes sur deux hommes, deux queues à ta disposition, il faut que tu te sentes prête à accueillir leurs élans.
- Mais je n'ai jamais pratiqué la sodomie.
- Ce n'est pas un passage obligé, ta chatte est tellement voluptueuse que je n'envisage même pas de m'égarer dans des chemins plus sombres et moins jouissifs ... mais pour un trio ...
- C'est obligé ?
- Non, loin de là. Il est assez aisé d'exprimer les limites du terrain de jeu.
- Mais ...?
- Mais rien ...
- Tu veux pas t'égarer dans mon cul et m'initier à la sodomie ?

vendredi 30 septembre 2011

Je me sens étalon quand tu m'ouvres tes draps après elle (version verso)

Quand je sors de chez une amante et que tu m'appelles, je sais que c'est un moi différent que je vais t'offrir. Je me sens désiré quand tu insistes, je me sens étalon quand je te prends.

Quand je sors de chez une amante et je que je t'appelle, je sais que tu sauras être cette femme fatale, un rien chienne, un rien mienne, et que effacera ce sentiment d'inachevé de cette matinée pas si jouissive qu'espéré. Je me sens incomplet sans toi, je me sens étalon en toi.

Je suis tellement avide de toi que je te capte à peine la porte franchie. Le canapé ou le lit restent mes complices favoris. Point besoin de se dire bonjour, ma bouche couvre la tienne, et mes mains te saisissent. Je me sens tellement puissant que je te prends sans ménagements, que je t'enfonce mon désir au plus profond de ta chatte. Ma queue est raide comme jamais, turgescente, regorgée d'énergie. Sans risquer de délivrer une goutte de nectar, je porte de multiples charges à l'endroit, à l'envers, allant décrocher tes orgasmes toutes les 5 minutes comme on collectionne des trophées. Puis, quand la queue me brûle, quand ta chatte se fait sèche, quand nos corps glissent l'un contre l'autre de la sueur suintante de nos ébats torrides, je cherche dans un feu d'artifice final à jouir de toi, un orgasme sec et hurlant, sans grande effusion de mon nectar mais en couvrant tes râles par le vacarme de cette ultime agonie, en défiant de nouveau tes sens, rugir ensemble comme si nos corps fusionnaient en s'embrasant.

Alors, je te regarde, fourbue, les cheveux en bataille et les yeux hagards, la chatte franchement défaite, accablée de mes pulsions, je laisse ma tension s'échapper, imaginant déjà les courbatures aux abdos du lendemain et savourant la félicité d'avoir été si vaillant pour tant jouir de toi, de t'avoir engourdie de tant d'orgasmes, de t'avoir retrouvée, toi, mon amante, mon point de repère, mon centre.

Cette fois ci, j'ai été ton mâle. Mardi prochain, promis, je reviens avec mes mains, ma langue et mes baisers, pour incarner ton éternel fantasme, selon tes mots, la meilleure lesbienne que tu aies eu entre les cuisses.


mardi 27 septembre 2011

Tu es d'une violence quand tu me baises juste après ton autre amante ! (version recto)

J'aime cette dualité en toi. Une infinie tendresse et parfois, parfois seulement heureusement, une violence qui retourne.

C'est quand tu sors de chez ton autre amante que je sens cette violence en toi. Tes geste plus pressants, plus directs. Tu me poses littéralement sur le lit pour me baiser sur le champs. La dernière fois, tu n'avais même pas pris la peine de fermer la porte palière.

Je sais que tu peux me faire jouir en 30 secondes, mais souvent, je te sens louvoyer pour résister à la déferlante et m'offrir des rafales d'orgasmes avant de te lâcher et m'inonder.

Mais là, quand ta queue est tout juste remise, que tes bourses sont vides de tes élans du matin, tu es ferme et orgueilleux de pouvoir pilonner sans changer de rythme, sans risquer de défaillir, poser tes mains sur mes carotides, écarter mes fesses pour t'enfoncer plus encore, et finalement me brûler de ton désir si ardent avant de fondre dans un rugissement qui couvre le mien.

Je ne sais pas si je fais bien de te laisser mes clés, pour que tu puisses venir comme ça à l'improviste, et disposer de mon corps quand tu veux ... ça me retourne, j'adore, j'aimerai juste être sûre que tu manques de moi après elle, et jamais le contraire.

lundi 29 août 2011

Y'a pas qu'ta bite, mec !

Cette femme m'a tout appris. Depuis la morphologie féminine à ce qu'attend une femme, je ne suis le fruit que de son instruction, son initiation.

Nous les hommes, moi en particulier, nous sommes plein de certitudes, et, comme nous venons de Mars, il nous est très difficile de comprendre les créatures venues de Venus.

Ce fut très jouissif, à découvrir son corps, à découvrir mon corps, à l'écouter me parler en manipulant mes mains sur son corps, à sentir chaque vibration lorsqu'elle me démontrait ce qu'elle savait me faire.

J'ai appris tout ce qu'une femme pouvais connaître de son corps, et même plus peut être. J'ai découvert ses zones érogènes, j'ai appris à lire l'excitation dans ses pupilles, elle m'a expliqué comment le plaisir monte lentement chez une femme, et comme jouer avec tendresse tout en gardant l'initiative.

Elle m'a nourri de toutes les postions possibles, le kama suthra et ses variantes les plus improbables, mais surtout les plus confortables pour une femme. Elle m'a raconté ce que chacune des positions avait pour effet en elle.

Elle m'a dégrossi jusqu'à ce que j'arrive à la surprendre. Elle m'a fait sortir du lit, pour que flatter son plaisir soit aussi une impulsion franche et instinctive de mâle. Elle m'a éveillé à la lente jouissance du mâle qui offre plusieurs orgasmes avant de perdre pied lui même.

Elle m'a montré combien elle pouvait jouir de moi en une minute, et combien elle savait me faire défaillir en encore moins de temps. Elle m'a fait observer combien une jouissance rapide pouvait combler une pulsion, mais laissait sur sa faim, une femme, mais aussi un homme.

Elle m'a fait découvrir les mélanges sexe alcool, et ses effets dopants à petite dose. Elle m'a prouvé combien à plus forte dose c'était désastreux.

Elle m'a fait découvrir l'intérieur de sa Renault 20, l'escalier de son duplex, sa baignoire à deux, les bords de la rivière, les porches sombres, les bars à voyeurs, la cuisine et sa fenêtre sur cour ...

Tout ce que je suis maintenant vient de toi et se résume dans la remarque que tu m'as lancée après notre première suée sous la couette : " Je vais être franche : C'est la première fois qu'on me fait jouir sans me lécher. Je suis une clitoridienne et là, un orgasme qui explose de l'intérieur, surtout du haut de tes 20 ans, surtout pour une première fois, génial. En revanche, je vais t'apprendre à honorer tout mon corps avec tout ton corps, y'a pas que ta bite, mec !"

vendredi 12 août 2011

Vous les Français, vous êtes des tendres

Les voyages en avion sont le lieu de tellement de belles rencontres ! Ce jour là, l'avion n'était pas plein, et comme d'habitude dans ce cas là, chacun dispose de plusieurs sièges, et pas de voisin. Mais j'ai eu l'honneur d'être le voisin d'une charmante blonde qui m'a conté sa vie époustouflante. Elle a commencé par se rapprocher de moi alors qu'un siège nous séparaient, et à entamé la discussion en racontant son voyage.

"Je suis fatiguée de ce voyage, j'ai hâte de rentrer chez moi". Le tout avec un accent russe, je me suis dit qu'il y avait là une contradiction savoureuses. Son accent laissait paraître ce coté exotique qui chatouille l'oreille, certaines tournures de phrase prêtaient à sourire, et elle avait une telle fraîcheur dans ses propos que la conversation fut aisée.

La belle paraissait la bonne trentaine, grande blonde aux longs cheveux, filiforme, habillée mi naturelle, mi Courchevel, elle était de celles sur lesquelles on se retourne.

Ce qui est intéressant lorsqu'on lance une conversation avec un(e) inconnu(e), c'est que si la timidité arrive à s'éloigner, il est assez aisé de lancer des sujets intimes, tant l'anonymat et les chemins qui ne se recroiseront pas nous protègent l'un l'autre des conséquences du "j'en ai trop dit".

Je l'ai bien évidemment laissé me conter son parcours. Excusez du peu, un vrai roman. Cette fille, du Kazakhstan, a parcouru l'Europe avec une troupe de danseuses dans ses jeunes années. La danse était une véritable manière d'être considérée, de voyager et de s'évader du sort qui est encore réservé aux femmes dans son village natal.

Elle m'a raconté longuement sa rencontre avec son mari, un français qui est venu à plusieurs représentations à travers l'Europe, la suivant de ville en ville. Un homme qui était d'une attention "si romantique". Ses yeux pétillaient d'amour quand elle mettait des mots sur cette rencontre, et cette "belle vie" qu'elle a maintenant, mariée avec lui, dans une petite ville française. "Vous, les français, vous êtes des doux, des tendres, des romantiques. Chez moi, les hommes sont brutaux. Ils prennent une femme et ne s'en occupent pas. A part les enfants et le ménage, il n'y a pas d'avenir."

C'est quand je lui ai demandé si elle revenait d'une tournée avec sa troupe de danseuse que j'ai reçu les clés de ce que je n'avais pas encore compris : "Danser, moi, mais je suis trop vieille maintenant. J'ai arrêté il y a dix ans. Quel âge tu me donne ? J'ai 38 ans maintenant, la danse c'est fini, et en plus, je suis grand-mère". Et de comprendre au fur et à mesure des confidences la situation de sa fille, restée dans le village natal, et qui avait mis en route la génération suivante.

Choc des cultures entre la mère et la fille. L'une avait touché du doigt la vie à l'occidentale, et exprimait telle une première génération d'émigrant tout l'enthousiasme et toute la fraîcheur vis à vis des choses de la vie que nous ne voyons même plus. L'autre, très jeune mère de famille, considérait l'occident comme trop dangereux, trop loin, sans valeur, dégénéré, et ne répondait pas aux sollicitations de sa mère à venir la rejoindre vivre en France.

Quel délice que de discuter pendant une heure, et de recevoir une leçon de vie, sur cette qualité de la vie à l'occidentale, sur cette force de l'amour d'un homme et d'une femme pour former un beau couple improbable basé sur une heureuse rencontre. Une leçon de vie aussi sur cette ténacité d'une mère envers sa fille, sur cet amour maternel qui fait parcourir des milliers de kilomètres, sur cette envie de vivre cette relation de mère et grand-mère, de lui ouvrir les yeux sur une belle expérience, et finalement, de respecter ses choix.

vendredi 5 août 2011

J'aurais adoré que mon père parle de moi comme tu parles de ta fille

Ce qui est parfois étonnant, c'est le fantasme que l'on peut incarner a priori, ou en connaissance de cause, auprès des femmes.

Tous les autres messages postés ici exprimaient le coté charnel, parfois le coté émotionnel. Celui ci traitera du coté "image du père" que certaines femmes voient en moi.

J'ai une relation particulière avec mes filles, et j'en parle sans détours quand le sujet est lancé. La grande est maintenant à la sortie de l'adolescence (quoique), et commence à se comporter comme une femme. J'ai gardé avec elle une relation parfois basée sur l'autorité, mais beaucoup plus souvent sur la confiance, la complicité, voire l'intimité des sujets que l'on aborde (comme les relations hommes-femmes).

Et ceci doit tellement irradier de moi, que certaines femmes m'incluent volontiers dans des "discussions de filles", ces discussions où on parle des difficultés de la vie courante, des angoisses, de notre ressenti face à une situation ou une situation à venir ... des conversations sans mecs, sans voiture, radar, bière, foot et surtout sans tavéka et tôrédu.

Et là, le coup de grâce. Une collègue qui me faisait vibrer, un soir en déplacement en tête à tête, diner boulot, puis un café en terrasse. L'air iodé et la chaleur de l'été aidant, nous étions ... bien. C'est à ce moment là qu'elle m'a sorti "J'adore passer du temps à t'écouter parler de ta fille. J'aurais adoré que mon père parle de moi comme ça". Sympathique éloge, mais point final à toute suite charnelle possible. J'incarnais à ses yeux le père de famille, et donc, pas l'amant.

J'ai donc appris qu'on ne pouvais pas être entier dans une relation d'amants, et que lever le voile sur une vie contradictoire, en terme de rythme, de valeurs, d'équilibres, de priorités, apporte des questions voire des aigreurs. Je n'ai jamais connu d'amante qui aime lever ce voile sur le reste de ma vie sans se transposer, sans imaginer un écho défavorable à notre relation illégitime.

Levez le voile sur une relation illégitime auprès de ceux qui vous imaginent dans la voie classique du père de famille monogame n'est d'ailleurs pas à conseiller non plus, on ne récolte que des inconvénients à ouvrir ce champ d'intimité avec des proches.

mardi 26 juillet 2011

Est ce que je suis ton type de femme ?

Dans les phases de la séduction, il a y toujours des moments de remises en cause, et certaines remises en cause peuvent être très profondes sur l'estime de soi, et sur le fondement même de la relation à soi et à l'autre.

Dans le cas des relations illégitimes, ce genre de questions se posent quand viennent sans se présenter les interrogations sur la durée et sur ce désir mutuel au delà de la passion initiale de la nouveauté, au delà de ce piquant de l'interdit.

- C'est quoi "nous", qu'est ce qu'on devient ?
- Est ce que je suis à ton goût ?
- Est ce que tu m'épouserais si on était libres tous les deux ?
- Tu changerais quoi si tu devais changer quelque chose en moi ?
- Toi qui est marié à une grande blonde à forte poitrine, pour tu m'as choisi moi, petite brune garçonne, qui fait tourner la tête aux lesbiennes beaucoup plus qu'aux mecs ?
- Est ce que c'est moi ton type de femme ?
- Quand tu imagines la femme idéale, où est-ce que tu me situes ?
- Est ce que je suis bonne à baiser et à autre chose, où juste bonne à baiser ?

L'enjeu est tellement loin de l'apparence physique dans mon propre fonctionnement, que la réponse est assez évidente. Néanmoins, les questions les plus profondes évacuent le coté physique, pour aborder nos univers qui sont si similaires ou si distants, et là, il est vrai que certaines ne sont pas du tout mon type, certaines sont vraiment en phase au premier battement de cil (manière de vivre les rapports homme / femme, rapport à l'argent, vision positive ou fataliste, les enfants, les amis, les loisirs dont la manière de passer des vacances, le rapport à l'univers sous toutes ses formes, pour résumer).

lundi 18 juillet 2011

Je veux bien mon cul sur internet, mais pas cette photo, ça me fait un cul énorme !

Il est arrivé que je mette à profit mes vieux penchants de photographe pour fixer quelques poses sensuelles. J'ai aussi, quelques fois, jouée le photographe style "belle toute nue", pour montrer comment se mettait en image la beauté d'un corps si intime, pour mon amante si étranger parfois.

A mes heures glorieuses des trios, il était de bon ton de mettre une photo pour illustrer une annonce. J'ai tout de suite écarté les photos de gros plan anatomique, et évité les photos de plein pied ou de plan large, elles ne généraient rien d'autre que des questions inutiles et des remarques hors sujet. J'ai produit quelques photos, souvent sensuelles, toujours anonymes, et nous les avons sélectionnées à deux avant de poster sur le world wild web !

Et les réactions de mes amantes étaient souvent les mêmes que devant un miroir. Même anonyme, même stylisée, une photo est un prolongement de soi, et ce qu'on reçoit en retour est un jugement.

Pour qui a passé une annonce, c'est vrai que les réponses sont souvent lapidaires, directes, vulgaires et souvent empreintes d'un jugement sur le physique. Un peu comme dans la rue, avec le filtre de la morale et de la timidité en moins.

Aussi, quand une amante, fine comme une guêpe, m'a annoncé "Ça me fait un cul énorme, supprime cette photo. Je veux bien mon cul sur internet, mais pas avec cette photo", j'ai vite compris que l'anonymat n'est pas absence de jugement, et qu'une photo se doit de séduire en premier lieu l'intéressée.

vendredi 8 juillet 2011

Je reconnais votre voix (les pratiques sexuelles et la discrétion)

- Je reconnais votre voix, je pense que nous ne serons pas amants, nous travaillons ensemble.
- Ah bon ?
- Oui, je vous confirme, je reconnais la voix, le ton, les tournures de phrases.
- C'est mieux en effet. Bonne continuation.
- Bonne route.

Lorsque l'on répond à une annonce, surtout dans un petit village comme Lugdunum, on peut tomber sur quelqu'un de connu assez facilement. Ça m'est arrivé deux fois.

La première fois, c'est lorsque j'ai reçu les premières photos que j'ai identifié une des institutrices de l'école de ma fille. J'ai assez vite esquivé, sans dévoiler la raison profonde qui aurait forcément mis mal à l'aise.

La seconde fois, je répondais à l'annonce d'un couple qui cherchait à réaliser un trio, et en discutant au téléphone avec l'homme, je suis tombé sur les mêmes tournures de phrases, la même voix qu'un cadre d'une des filiales de mon entreprise. Autant dire danger, danger ! Là, l'esquive n'était pas possible, nous en étions à la prise de rendez vous quand le doute n'étais plus possible. Nous étions entre grand garçons. J'ai annoncé que je l'avais reconnu, peut-être qu'il m'a reconnu aussi. Depuis on continue à se croiser, sans même une confirmation ou un clin d'oeil à cet événement. Je suis sûr que c'est lui, je suis sûr que c'est elle, car je croise sa belle femme lors des soirées où elle est invitée.

Il y a des chemin intimes, des recherches d'amantes, des parenthèses enchantées, des fantasmes qui doivent rester ... discret ... secrets.

lundi 4 juillet 2011

Je n'aurai jamais imaginé devenir ton amant, chef !

Je n'aurais jamais imaginé devenir ton amant. Lorsque tu entrais dans la pièce, tu irradiais de tout ton charme, de ton aura, et tous les regards se tournaient vers toi. Chacun te dévisageant, certains t'envisageant.

Il est vrai que mener une entreprise de 250 personnes, principalement des hommes, requiert une présence naturelle pour entraîner tout le monde vers un objectif. Et tu le faisais avec maestria.

Quand j'ai accédé à la première marche du management, je me suis rapproché de toi, et je me trouvais souvent en tête à tête, à te produire mon reporting. Au fur et à mesure, je sentais les vibrations monter en moi chaque fois que je m'approchais, quand la distance se réduisait.

Je t'observais avec attention, telle une intouchable. Tes yeux me fascinaient, et je te fixais de plus en plus souvent, non pour soutenir le regard lors d'une discussion, mais pour les graver au fond de moi pour les voir encore, et encore. Les nervures de tes lèvres et tes bijoux qui soulignaient ta peau dorée me fascinaient de plus en plus. Mes nuits commençaient à être pleines de toi.

Je me suis encore plus approché, lorsque nous avons effectué des ventes en commun. Plus je te côtoyais, plus je comprenais la difficulté de ton positionnement, plus je trouvais ta personne belle. Les affres du management, les difficultés de la négociation, les aléas personnels tout en affichant une assurance et un leadership devant nous tous. J'entrais dans ton intimité de femme et de manager. Pas à pas, tu hantais mes rêves sans que je puisse résister.

Ce matin là, j'ai fait connaissance avec ton mari. Encore plus impressionnant pour moi, jeune chat, de constater que tu étais mariée à un tel fauve, cadre dirigeant d'une entreprise qui exerce tous les fantasmes de la profession. J'étais dans mes petits souliers, tu étais décidément la femme inaccessible par essence. Il venait de t'offrir bague avec diamants et parler de vos vacances dans les îles. Tu n'étais pas de mon univers, mais ...

... mais, les vibrations étaient si fortes que mes regards, mes attentions devaient me trahir, forcement. Je te regardais maintenant sans détour, tes tailleurs étaient transparents à mes yeux, et je devinais tes courbes, je tombais en rêverie, dans l'illusion de les caresser, d'ouvrir ce chemisier et d'explorer ton décolleté, dans l'obsession d'entendre tes bijoux s'entrechoquer sous les soubresauts de nos corps qui s'unissent.

Puis, un jour, je me suis éloigné, une mission à quelques centaines de kilomètres. Est ce que je me suis désintoxiqué de toi, je n'arrive pas à m'en souvenir. Je passais mon temps la tête à ce projet, et mon corps bringuebalé entre les transports et le sommeil à peine réparateur. J'ai été déconnecté de la vie de l'entreprise pendant un semestre au moins. Missions terminée, je suis revenu, et j'ai pris une bouffée enivrante de toi.

Tu étais là, encore plus belle, imposante en posture, sexy à en mourir. Mon coeur battait si fort, mon plexus vibrait comme témoin de mon désir. Ça devait se voir, ça devait se voir. Au point que l'après midi même, sous prétexte d'une visite commerciale, tu m'as emmené ... chez toi.

Je n'aurais jamais imaginé passer au réel, devenir ton amant. Ce fut si bon, si beau ...

mercredi 29 juin 2011

Tu viens demain avec des croissants ? J'ai envie d'un petit coup de bite !

Il existe toujours un langage codé entre amoureux. A fortiori, entre amants, les clins d'oeil intimes sont souvent illustrés par des mots communs, des tournures de phrases connues d'eux seuls, pour communiquer ou revivre des souvenirs. J'ai toujours adopté un langage unique avec chaque amante. Car si je reste quasiment le même (tout en m'améliorant j'espère) au cours du temps, chaque duo est unique et mérite une mise en mots, une mise en relief qui illustre le coté extraordinaire de ces superbes éclats de vie.

Cette amante avait trouvé en moi le seul amant qui s'adapte à son planning, et avait pris pour habitude de m'appeler le jour pour le lendemain matin, à l'heure de son petit déjeuner, soit, 8h30, de retour de l'école. Au fur et à mesure de nos rencontres, elle me laissait des messages que nous seuls comprenions. En voici quelques uns, ainsi que leur traduction :

- Je me demandais si le livreur de croissants pouvait passer demain, avec un croissant ou deux : Demain, j'ai envie de faire l'amour avec toi, une ou deux heures

- Est-ce que tu peux passer prendre un café demain, avec un croissant chaud, j'aurai déjà pris un café, mais j'en prendrai un autre pour t'accompagner : Demain matin, j'aurai un homme qui sortira tout juste de mon lit, et j'ai envie que tu me prennes ardemment juste après lui

- Viens avec plusieurs croissants, j'ai du café en abondance : J'ai très envie de toi, et une matinée entière de baise m'irait bien

- Demain, j'aimerai bien un croissant, pain au chocolat, croissant : Chatte-Cul-Chatte (NdT : avec plusieurs préservatifs pour hygiène)

- Si tu pouvais venir demain, j'ai deux cafetières, mais pas de croissant : J'ai une fille dans mon lit, si tu pouvais passer te joindre à nous (NdT : je n'y suis pas allé, problème de planning, et aussi d'envie : deux femmes pour un homme me semblait et me semble encore du gâchis)

- J'ai cassé ma cafetière, mais j'ai maintenant une machine à expresso qui fonctionne l'après midi à partir de 15h : Mon planning a changé, je ne suis plus du matin, mais de l'après midi, tu peux venir me donner un petit coup de bite vers 15h ?

lundi 27 juin 2011

C'est bon de se voir deux fois par jour (les amants intimes)

J'adore comme notre relation se transforme, j'adore te voir deux fois par jour, j'adore faire l'amour dans mon propre lit.

J'ai souvent été l'amante d'hommes mariés, d'hommes pressés, ou d'hommes libertins. Je ne trouvais d'intérêt que dans les hommes plus âgés, souvent au détriment de la sensualité. Je ne trouvais pas d'hommes de mon âge dans mon radar. C'est mon chemin, c'est mon fardeau. Je ne sais pas si j'arriverai à avoir un jour une relation normale avec un homme. Peut être même que je n'arrive plus à résister à mes tentations. Un homme d'un soir, d'une après midi, c'est pratique. Comme ça, je suis seule à gérer ma vie, sans chercher de compromis.

Mais voilà, avec toi, je touche du doigt ce que j'avais enfoui loin, loin. Je ne pensais pas trouver du plaisir dans les moments quotidien. Notre intimité s'est installée, je me promène nue devant toi, et tu en fais autant et je trouve ça normal. J'adore déjeuner avec toi, discuter longuement, parler de mon job, et te regarder m'écouter. Je t'écoute à mon tour, sans jamais être en "trop plein" de toi. Tu me guides pour prendre du recul sur la vie, tu me laisses te donner mon opinion plus féminine et moins noir ou blanc sur ton boulot. J'adore quand on se voit souvent, quand on se voit deux fois par jour.

C'est bon de se revoir dans la même journée. Mon corps et mon esprits se battent pour profiter de ce que nous partageons. Nos élans et nos transpirations, ou nos discussions autour d'un déjeuner. J'arrive de plus en plus à aimer un avant et un après, pas simplement les préliminaires et la tendresse, mais tout le reste, où tu remplis mon appartement, où tu remplis chacune des pièces. J'adore l'amour le matin et te revoir dans l'après midi, à partager autre chose alors que nos corps sont encore fourbus. Le délice suprême, c'est quand nous prenons un petit déjeuner, en promettant à nos envies de se retrouver plus tard dans la journée. Mon corps en est tout érotisé, et mon envie de toi est si forte que je me liquéfie dès que je glisse la clé dans la serrure.

C'est tellement doux de faire l'amour dans mon lit, tu m'a réconciliée avec lui. J'ai tellement eu l'habitude d'hommes "kleenex", que je ne t'ai pas vu venir. Et quand j'ai réalisé, tu me faisais l'amour en missionnaire dans mon propre lit. Les artifices, les interdits, les lieux insolites, les positions du kama suthra étaient autant d'épices nécessaires qui ne sont plus aussi centrales maintenant.

Dommage que tu sois un homme marié, j'aurai aimé tellement ... plus ...

mardi 21 juin 2011

Comment je suis tombé dans tes bras

Après avoir lu sur mes blogs préférés quelques non-techniques de chasse (voir ici) ou leçons d'antiséduction (voir ici), j'ai décidé de faire un petit message pour partager les pentes naturelles qui m'ont guidées vers les bras qui s'étaient ouverts pour m'accueillir.

Il ne s'agit pas de technique, ou d'art, comme aiment le dire les pick up artistes, qui souffrent d'un Don Juanisme pathologique et d'une incapacité à l'amour qui se heurtera un jour avec violence (et incompréhension) à cet amour.

Il ne s'agit pas non plus d'une aptitude, d'une virtuosité de quelque ordre que ce soit, dans le sens où le virtuose sort une note parfaite de chaque instrument, et qu'il fait des gammes et des gammes pour concilier un talent naturel avec le geste parfait.

Il ne s'agit non pas de chasse au sens propre, car même si on incarne alternativement le chasseur et la proie, il n'y a pas de prédateur, il n'y a pas de victime, ni de plaisir unilatéral au dépend de l'autre.

Non, il s'agit d'autre chose. J'ai mes fêlures, je me prends des vestes, des râteaux, des déconvenues en veux tu en voilà. Je lance des centaines de pigeons voyageurs avec une annonce ou une réponse à une annonce qui me parle, mais peu reviennent à moi, très peu. Quand la conversation prend, j'échange épistolairement longuement, souvent dans des missives qui permettent rapidement de voir si on s'égare ou si on s’attire. Puis arrive la rencontre.

Je vous passerai les détails des rencontres fantasmatiques, qui sont le sujet et l'essence de ce blog (voir les autres messages comme par exemple ici, ici 1,2,3 et aussi ici), pour me concentrer sur les rencontres classiques, devant un verre, un déjeuner, ou juste sur un banc.

Souvent, je choisis de faire le premier pas. Une assurance bienveillante qui permet d'installer rapidement une discussion basée sur la confiance.

Je tente de ne pas monopoliser la discussion, mais, tout en m'ouvrant progressivement. Mes opinions les plus tranchées n'apparaissent que très peu, même si la discussion glisse sur un sujet polémique qui pourrait faire des étincelles, j'écoute patiemment, des propos souvent passionnés. Lorsque je propose mon opinion, je le fais de manière la moins heurtée possible.

Je ne dévoile pas trop rapidement en mots les pentes charnelles qui nous ont motivés tous les deux. Avant de pouvoir se rapprocher encore, il faut s'apprivoiser un peu. En parlant de tout mais jamais de rien. Quelques sujets sont à éviter parce qu'ils séparent, d'autres parce qu'ils sont de la non conversation, mais il existe des milliers de manières de connaître l'autre en l'écoutant sur les voyages, la musique, ... Le temps ne presse pas, si rien ne doit se produire, brusquer les choses serait sans effet. Passer un bon moment autour d'un verre fait partie des préliminaires.

Le silence est mon allié. J'aime écouter. Lorsque je parle, mes mots sont posés, il parait que ma voix enveloppe. Peut être que le silence est du même effet. Avec un silence et un regard les yeux dans les yeux, ou les yeux sur les lèvres, on en dit plus qu'avec un long discours.

Avec certaines, la conversation s'échauffe. Rapidement ou pas, elle s'échauffe. J'aime utiliser les sous entendus. Les préliminaires commencent lorsque la suggestion devient délicate, la métaphore tellement juste, les gestes lents et évocateurs, alors chacune des respirations deviennent un témoin du désir, les troubles gênés autant de déclarations.

Il arrive parfois que ce premier contact ait été organisé intentionnellement pour ne pas être suivi d'un possible élan commun. Souvent femme se protège, des mâles à juste titre, d'elle même aussi et de ses tentations. Il arrive aussi que même si le contact donne envie de donner corps à ce nous, que je sois qualifié de "trop", et qu'un point final soit rapidement esquissé pour éviter de se faire plus de mal que de bien. Je tente alors de laisser partir sereinement une amante qui ne le deviendra pas, sans tenter plus de charme ou de séduction que nécessaire, tout en posant quelques petits cailloux blancs pour qu'elle puisse retrouver son chemin vers moi si la passion ou les pulsions l'emportaient sur la raison.

Trop souvent, ce premier contact laisse percevoir de manière évidente, lors des premières minutes, comment nos élans et nos libertés d'action vont dérouler un tapis rouge sur l'escalier du désir. Chaque mot, chaque silence, chaque attitude de l'autre ne sera qu'une vibration sensuelle de plus, écho amplifié de la précédente, frisson supplémentaire vers des pensées les plus torrides. Lorsqu' arrive le moment ou l'attente devient insupportable, le moment où il n'y a plus de sujets qui puisse nous éloigner de ces envies charnelles, il devient alors évident que nos bras ne rêvent plus que d'enlacer l'autre.

jeudi 16 juin 2011

Le fantasme du milliardaire (Diamonds are a girl's best friend)

"Moi, mon fantasme, ce serait d'être la maîtresse d'un milliardaire ! Il me sortirait de mes problèmes financiers et me couvrirait de cadeaux, et je lui laisserait tout faire avec moi !"

C'est finalement assez impressionnant combien la relation sexe-argent, voire sexe-pouvoir est un fil rouge que tout le monde peut un jour ou l'autre toucher du doigt. Il ne s'agit pas simplement de l'élégance de l'homme qui tient la porte, apporte une rose et paie l’addition, mais d'un glissement vers une vision numéraire et non plus gratuite du sexe, ou plutôt d'un engagement parallèle, fusion des corps, fusion des portefeuilles.

Le film "proposition indécente" traitait avec brio du sujet (voir ici) avec le point de vue entrepreneur / argent facile / tycoon-looser très américain. Mais j'étais resté sur ma faim, en disant que la culture de l'argent, de la réussite, et le différentiel entre le multimilliardaire et l'entrepreneur sans un sou était un cas trop manichéen du traitement de ce sujet, et que finalement, c'était plus divertissant qu'autre chose comme film.

Quelques années plus tard, j'ai été confronté de multiples fois à ce fantasme féminin, là où j'incarnais le milliardaiiiiire (prononcer à l'américaine).

Non pas que je sois milliardaire ou tenté de l'être (même en Francs CFA), mais que je représente une poussière de ce fantasme aux yeux de certaines.

La toute première fois, j'ai payé la pension alimentaire en lieu et place d'un mari divorcé défaillant, qui entraînait dans sa gestion financière du conflit avec la mère un mode de survie intolérable pour elle même mais aussi son fils. Je ne sais pas ce qu'il ma pris, mais je me suis confronté à ce syndrome d'Atlas, à devenir (temporairement) soutien de famille ou presque, voire à jouer les nounous en gardant le petit garnement lorsque sa mère était empêchée. Confusion des sens, je n'avais aucunement envie de prendre ce rôle à temps complet, mais rapidement confronté à discussions, des ébats et des comportements de couple établi, où l'intimité s'est installée rapidement à la place que l'amant qui reste amant ne prends jamais (c'est à dire garder les enfants, apporter sa brosse à dent, avoir un placard à soi, bosser depuis le canapé toute l'après midi, participer au déménagement). Je dois avouer que je me suis un peu perdu et que cette double vie pleine et entière est ingérable à long terme.

Plus tard, bien plus tard, j'ai eu à "accompagner" dans ses fantasmes une belle femme ronde qui voulait se "payer" un gigolo, sans jamais avoir osé imaginer passer "au réel". J'ai joué un instant ce rôle de gigolo, puis investi ces quelques Euros (ma côte était bien basse sur le marché) dans ce même fantasme à l'envers. Puis se dont enchaînés des fantasmes tous plus crus les uns que les autres, dont j'assurais la logistique sur mes deniers. Cette amante superbe a un jour verbalisé qu'elle adorerait que cette situation soit éternelle : "Tu comprends, dans l'amour, j'aime pas trop quand il y a un scénario, mais si le sexe me nourrit, je veux bien offrir mon corps à un milliardaire qui en ferait tout ce qu'il veut, même me sodomiser trois fois par jour sans jamais me faire jouir, si le reste de la journée je n'ai qu'à faire shopping piscine. Je me referais faire les seins et j'aurais un coach pour maigrir comme une poupée barbie", ou : "finalement, le trio, c'est bien, mais ça serait encore mieux si ça laissait un billet de cent par amant".

Ce qui est intéressant, c'est que ma propre relation avec ces amantes particulières n'étaient pas toutes du même ordre. Pour l'une, c'est et ça restera à vie un grand amour, une autre n'a été qu'une amante de passage à user jusqu'à la corde le fantasme-défi, quant à d'autres ou mon engagement fut plus sommaire, elles ont touché en moi la corde de l'empathie, qui fait prendre un peu de recul en glissant plus de tendresse que de torpeur dans les ébats tant l'amitié de deux individus prend le pas progressivement sur une relation initialement basée sur le sexe.

vendredi 3 juin 2011

Fantasme de lingerie : Un beau corsage pour un beau corps moins sage

"Fais de moi ce que tu veux !" Il y a des fantasmes féminins, qui, lorsque mis en oeuvre, peuvent modifier une vie.

Je ne sais pas ce que tu attendais, probablement toute autre chose, de la soumission peut être, du plaisir à sens unique entre tes belles fesses probablement. Je vais t'étonner, ce que je veux de toi, c'est toi, sans ton armure de garçonne, qui, même quand tu es nue, ne m'offre pas ce "toi" qui es enfoui dessous, tout en dessous.

Mon amour, je vais donc t'offrir un corsage. Oui, un corsage à l'ancienne, une tenue complète de femme précieuse et gracieuse.

Je sais que tu te considères assez peu comme une fille, comme une femme. Un mec dans un corps de femme, dans les mots que tu utilises, dans tes attitudes, tu as tout d'un mec. Pour continuer sur le contenant, tu portes les habits d'un mec, comme jean tshirt, docs, boxer de mec ... et tous les traces de toi ne sentent pas la femme. Ta salle de bain est vide de tout sèche cheveux, maquillage, crème de soin ... Juste un savon de Marseille qui trône sur la vasque, éclairée par une ampoule de chantier couverte de poussière. Tes armoires aussi sont les témoins de ton refus de faire le moindre pas vers une féminité plus délicate. Je suis sûr que tu pourrais déménager en une heure et faire rentrer tes affaires dans quelques valises ... pour fuir ou partir au bout du monde.

J'ai décidé de t'éveiller à une féminité plus sophistiquée. Tu auras l'impression que je te grime, que je te travestis, que je cherche à travers toi ce qui n'est pas toi, et que je me trompe en cultivant ce que tu n'es pas. Tu vas me servir tout ton discours préformaté sur l'habit et le moine, sur le paraître que tu ne veux pas approcher. Je sais aussi que tu penseras que je t'aime moins si j'essaie de te changer, ou que j'essaie de trouver quelqu'un d'autre, voire des souvenirs de quelqu'un d'autre en modifiant ta garde robe.

Il n'en est rien, et celui qui est dogmatique, ce n'est pas moi. Je veux te mettre face à tes certitudes absurdes. A chacun des "pourquoi" où tu m'as répondu "parce que", je t'imposerai pour un jour, un "pourquoi pas". A chacun des "j'aime pas" avec lequel tu as clos une conversation, je t'obligerai, comme une fillette de 5 ans, à goutter au moins une fois.

Tu te sentiras gauche tout d'abord. Je sais que tu dramatiseras, comme pour mettre tout le poids de la concession que tu seras en train de faire à ce fantasme. Je peux imaginer d'ores et déjà que tu laisseras tomber ta salopette sur tes chevilles, docs encore au pieds, nue sans lingerie, les épaules tombantes, telle une condamnée qui ôte sa tenue civile pour entrer en détention.

Mais ... tu seras belle. Même nue, dans la position la moins sensuelle et désirable possible, avec une bouche boudeuse, tu seras belle.

Je prendrai soin de récupérer tes frusques, pour les plier avec soin sur une chaise. Puis, je t’emmènerai sous la douche. Ta peau diaphane frissonnera sous les jets d'eau tiède. J'y aurai posé un tabouret qui t’inquiétera. Mais dès que tu auras aperçu les shampoings et autres soins, tu comprendras. C'est avec une attention toute particulière que je détacherai tes cheveux sous la douche, que je les laverai puis leur appliquerai un soin pour les rendre soyeux. Avec un peigne, je gaînerai chaque mèche de ces mixtures merveilleuses, pour retrouver le lumineux et le soyeux, pour mettre un peu de soleil dans ta crinière fauve. Ce sera la première fois que je les verrai détachés, Peux être que mouillés, leur longueur se révélera. Au milieu du dos, jusqu'au reins ...?

Puis, je m'occuperai de ta toison intime. Crème dépilatoire et huile douce, pour choyer ton intimité. En même temps, tu découvriras les bienfaits du gommage. Ton visage recouvert d'une crème pour un instant, je m'occuperai de tout ton corps. Avec une précaution courtoise, je t'ôterai tes piercing. Puis, je sécherai te brièvement pour appliquer un premier gommage. Tu seras debout face au mur lorsque je m'occuperai de tes épaules, de ton dos, de tes hanches, de tes fesses. Face à moi pour tes autres courbes. Je sais d'avance que ce massage de donnera des envies, d'autant que j'aurai moi même des élans.

Enfin, en maniant la douche complice, je rincerai toute trace de ces fluides, en libérant ton corps, tes cheveux, ton intimité, révélant une peau qui sera d'une blancheur laiteuse inimaginable, une chevelure rayonnante, et un minou tout lisse. Tu te sentiras vraiment nue comme jamais, sans poils, sans piercing. Toi et toi même. Si ton regard croise le miroir, tu te verras déjà moins garçonne, un peu plus fille. La beauté et la pureté de tes lignes te choqueront probablement, car le costume que tu enfilais, c'était avant, et là, j'aurai commencé à te libérer de ces chaînes.

Je n'imagine pas que tu sois à l'aise tout de suite. Tes yeux grand ouverts, ton dos voûté et tes bras ballants seront autant de témoins d'un langage corporel d'une intravertie qui n'a plus aucun artifice derrière lequel se réfugier. Mais au fur et à mesure que je te maquillerai, que te sécherai les cheveux, que je t'habillerai, ta posture se redressera, et tu porteras avec étonnement le plus naturellement et le plus fièrement du monde ce corps révélé que tu détestais tant.

Je pense que je vais te laisser mettre tes piercing toi même, surtout sur le nombril. J'aurais presque peur de mal m'y prendre. En revanche, je ne me régalerai les sens à poser une dentelle inespérée sur ton corps qui n'a jamais connu de vraie lingerie. Ni trop petite fille, ni gothique, ni poule de luxe, j'ai opté pour une lingerie assez transparente, qui soulignera avec élégance tes courbes fières. Un string des plus torride, tu verras, tu vas adorer. Des bas, juste pour souligner le galbe de tes jambes, et donner un horizon et une accroche au regard au niveau des cuisses. Pour mon propre plaisir des yeux aussi. Puis, ce corps sage sera habillé d'un corsage. J'enfermerai ta taille dans le plus voluptueux des corsages, pour en souligner les courbes, les formes. Ce sera un moment des plus torrides que de fermer le laçage sur ton corps sage. De quoi donner un soupçon de torpeur dans la pièce où nous serons. J'en aurai choisi un qui pigeonnera tes seins délicieux, défiant la gravité d'un air si fier. Puis, je chausserai tes pieds dans des sensuels écrins à talons.

Quand je te tendrai la main, tu te lèveras difficilement, premiers pas avec des talons, premiers pas dans cette lingerie que tu nommeras tour à tour de "tenue de catin, papier cadeau sans intérêt, artifice". Je te ferai marcher dans la pièce, quelques enjambées sans te lâcher la main, puis avec de plus en plus d'assurance, quelques enjambées face au miroir, à te regarder sous toutes les coutures. Tu passeras quelques instants à te regarder de face, de profil, à mater la courbe de tes hanches, a prendre la mesure de ces seins si fiers, des jambes sculptées par la présence des tallons, à toucher la texture de la dentelle, qui ne cache ni ne montre, mais suggère tant ton corps au regards, à ton regard, à mon regard.

J'espère que tu prendras la mesure de cette transformation. Ni déguisée, ni trasvertie, ni pervertie ... juste éveillée. Je t'aurai ouvert les yeux sur une facette que tu refuses de toi même, l’extrême féminité d'un corps à la sensualité soulignée par quelques accessoires à ta beauté.

Alors, je te lâcherai la main, et tu pourras décider de te déshabiller ... ou de me déshabiller.

vendredi 20 mai 2011

La levrette, sensations masculines dans un fantasme féminin

La levrette est tour à tour un fantasme masculin ou féminin. Certaines amantes adorent la levrette pour diverses raisons, mais une, en particulier, a partagé avec moi, toutes ses sensations, et écouté les miennes, quant à cette position où elle me tourne le dos tout en ouvrant tous ses sens envers moi ... sauf la vue :

- C'est extraordinaire la levrette, je te sens comme jamais. Quand tu entres par derrière, j'ai l'impression de tout percevoir. Ton souffle, la chaleur de ton corps quand il s'approche, ta main quand elle se pose sur mes feses ... Je ferme les yeux à chaque fois.

- Je sens quand tu en as envie, Tu pivotes ton corps pour me présenter ton dos, je sens que ton envie affleure. Tu n'aimes pas chavirer du bout de ma langue, mais souvent, ça excite en toi des envies de levrette.

- C'est fulgurant souvent, tu m'excites tellement quand tu me lèches. Mais j'ai vraiment besoin de toi en moi. Le désir me brûle. Je résiste le plus longtemps possible.

- Tu fermes les yeux ?

- Oui, ça m'aide à tout sentir. Quand tu m'as trop excitée, c'est intenable, je peux jouir au premier de tes assauts. C'est tellement violent, tellement puissant que je suis au bord de l'évanouissement. Je te sens entrer en moi, et je prends feu. Les frissons font place à des bouffées de torpeur. J'ai ultra chaud sur tout mon corps, ma peau n'est plus qu'un immense frisson, et je me sens sortir de ce corps ... une jouissance si violente, je m'autorise à hurler comme jamais.

- J'adore quand tu jouis en une respiration ! C'est très gratifiant, dans l'immédiateté ... Il faut bien que je bouscule un peu ton fort intérieur.

- Ne crois pas que quand ça ne vient pas du premier coup, c'est moins bon. Au contraire, c'est bien meilleur. Mais quand ça vient à la première seconde, c'est pour moi la preuve que nous sommes compatibles, que tu as été fait pour moi. Sexuellement c'est top. Tu te glisses en moi, pas besoin d'artifice, de préliminaires, de montée de désir ... je jouis tout de suite.

- Quand c'est plus long ... ?

- Quand tu arrives à me maintenir en haleine, c'est pire. Au portes de l'orgasme. Des fois, j'ai l'impression que tu prends un plaisir tantrique avec ta jouissance, soit. Mais cette capacité à ne pas libérer ma jouissance, à la soumettre à ta volonté, ça m'étourdit encore plus à chaque fois. La jouissance est d'autant plus forte. Mais tu me tortures à ralentir, ou accélérer, décevoir mon envie d'orgasme immédiat en freinant malgré mes "oui, plus fort". Tu es mon bourreau.

- Bourreau ?

- En levrette, je ferme les yeux, et je me concentre sur les sensations. Je te sens en moi, derrière moi. C'est un plaisir égoïste. Et quand tu changes le rythme, tu me rappelles ta présence alors que je ne cherche qu'à penser à mon plaisir. C'est une position d'introspection, de découverte me mes sens et de mes vertiges.

- Tu voudrais que je disparaisse ?

- Oui, la levrette, pour moi, c'est moi, mon corps, mon antre. Surtout avec toi, parce que tu es fait pour moi, compatible sexuellement, ça en dit long sur le fait que tu es à moi. Tu es en moi. Je vibre pour toi, par toi. Je te sens ... et paradoxalement, pour cette jouissance la plus forte, tu disparais. Je ne sens plus que le feu qui couve, qui me brûle, le mouvement saccadé et le feu qui prend, puis tout s'enflamme, tout brûle.

- De mon coté, la levrette, c'est pas l'idéal. C'est une position assez distante finalement. Pour le coté esthétique ou voyeur, c'est idéal. Ton intimité est exposée, offerte, ouverte. Je vois tes lèvres se plier et de déployer. Un point de vue inouï sur ton petit cul aussi. Mais je suis trop loin de toi. Impossible de t'embrasser, de te parler au creux de l'oreille, de te voir jouir, de glisser mes mains sur tes seins, tes lèvres, ton cou ...

- Je sais, tu cherches souvent à écrouler la levrette, et m'affaler sur le lit.

- J'adore ...

- Je sais, mais c'est encore autre chose, là. Je suis obligée de me cambrer à la limite de la douleur pour accueillir tes assauts au plus profond.

- Les sensations sont inouïes. Et là, moi aussi, je sais que tu es faite pour moi. Je pourrais même jouir en une seconde tellement ton antre me régale d'une explosion des sens.

- Je te vois t'accrocher à la tête de lit pour me prendre encore plus profond. Ca me retourne, me ravage ... j'ai l'impression que tu dévastes tout mon être intime. La jouissance est si différente. Pas de frisson, pas de feu. Tout est en pressions, en chocs répétés tout au fond de moi.

- Souvent, je prends appui avec mes pieds sur le bas du lit.

- Ca me bouleverse quand tu m'anéantis totalement, quand tu me possèdes comme ça. C'est un abandon total. Je te sens me pénétrer jusqu'à des profondeurs insondées. Ton corps envahit le mien. Je sens tes mains sur mes lèvres, ton souffle dans mon cou, tes baisers au coin de l'oreille ... Ca me submerge totalement. J'entends que tu me parles, mais les mots ne m'atteignent pas ... je suis comme évanouie, comme droguée de sexe, la luxure totale ...

- Mais tu préfères la levrette quand même, esthète de l'orgasme.

- Oui ! Mais je sais que tu vas me faire fléchir ensuite, juste au moment de mon orgasme d'esthète, puis m'envahir de cette pénétration profonde, m'inonder totalement, me maintenir dans un état d'orgasme continu jusqu'à ce que tu exploses littéralement de plaisir à ton tour, jusqu'à ce que tu m'inondes, jusqu'à ce que tu t’affales enfin sur moi, à bout de forces, que tu me couvres de tout ton poids, ton souffle court dans mon cou, nos sueurs mêlées, de la tête au pieds, nous deux devenus un.

mardi 17 mai 2011

J'ai toujours rêvé d'un amant de 20 ans de moins que moi

J'ai toujours rêvé d'un amant plus jeune. Quand j'avais 25 ans, j'avais envie de déniaiser les adolescents. Quand j'ai approché de la quarantaine, mes vingts ans me manquaient. Mais là, c'est juste inespéré ...

Je ne pensais pas recevoir de la vie un tel cadeau. A 65 ans passé, tu comprendras combien pour moi le temps est compté. J'ai envie de savourer chaque surprise, chaque sensation.

Tu disparais de mon après midi après m'avoir laissée en sueur sur mon lit. Il n'avait pas frissonné comme ça depuis longtemps. Je passe les mains sur mon corps, et me délecte de ce que chaque centimètre que j'effleure du bout de mes doigts. Mon corps me remémore. J'ai été désarçonnée, surprise, enflammée, enivrée ...

Etait-ce cette fois ci, ou une autre fois ? Je mélange mes souvenir avec la naïveté d'une adolescence. Non, j'ai encore la morsure de notre union en moi. C'était bien aujourd'hui, mon corps se souvient et saupoudre ma peau de souvenirs récents. Tes assauts étaient doux, puis, tu m'as dévastée. Fort, profond, pénétrant jusqu'à forcer le plaisir à me faire gémir, hurler même.

Reviens vite. J'ai hâte que tu me relances de nouveau, un matin pour le lendemain, plein de désir. Je me sentirai femme pour toi. 6 jours ou 6 mois ? Ne me fais pas trop attendre, mais ne viens jamais sans ce désir, plein de cette sève verte, vaillante énergie que tu déposes délicatement, ou moins, sur mon corps.

mercredi 11 mai 2011

J'ai envie de toi et mon mari en même temps

Tu peux pas savoir combien la puissance masculine me fascine. Tu es un amant génial, mais je ne fantasme plus que de mon mari et toi dans un même lit, pour moi, rien que pour moi.

Toi, ça ne te fais rien, mais la plupart de mes amants ne fantasmaient que sur des trio avec deux femmes. Quand je leur expliquais combien je trouvais ça dévalorisant au premier abord, combien je me sentais rabaissée au rang de numéro deux, ils me réconfortaient en m'expliquant que j'étais la reine et l'autre la princesse, que l'autre n'avait d'importance que parce qu'elle déclencherait de nouvelles sensations entre nous deux, que ce n'est pas une nouvelle amante qu'ils cherchaient, mais de cumuler deux amantes et de sentir le plaisir sans savoir d'où il vient ....

Et bien j'ai une folle envie de ce fantasme au féminin ... avec mes deux amants préférés.

J'ai envie que vous me caressiez de partout, que chaque frisson soit un prélude enivrant vers la volupté, que je soit l'aimant de vos élans contrôlés, que votre désir de moi se sente en puissantes ruades ...

Je sens déjà comment je dégoupillerai vos queues, comment je les jaugerai, les convoiterai. Mes premiers baisers à l'un, un baiser plus torride à l'autre, puis l'un et l'autre. Vous, ma bouche, vos bouches, mes mains ...

Je sais que tu ne te laisseras pas faire longtemps, et que ta langue prendra possession de mon antre. Je sens combien le délice se mêlera à la frustration de vivre ces deux plaisirs, le sucer et me faire lécher, enivrant, mais jamais pleinement à l'un ou à l'autre. Tu prendras un malin plaisir à concentrer mon attention en me désarçonnant d'un coup de langue plus appuyé ou plus pénétrant. Lui, comme je l'imagine, me forcera à honorer sa queue comme s'il était le seul.

Puis viendra le moment où j'exigerai d'avoir vos deux puissances alignées, cumulée ... orgiaque ... en moi. Je te veux dans ma chatte, lui sera dans mon cul. Je sais qu'il peut jouir vite et je rêve de sentir la chaleur de son sperme glisser lentement entre mes fesses, glisser vers ma fente ... et se mêler au tien. Je veux que tu viennes en même temps que lui. Ne contrôle rien ... je veux que vous déchiriez le silence de vos râles de plaisirs, que vous couvriez mes halètements en donnant vos dernières gouttes d'énergie, que vous jouissiez de moi, du désir de moi ...

Mais comme tu es mon amant et lui mon mari, tu le connais et il ne te connait pas ... Il y a certains fantasmes qui ne se réaliseront jamais. Et pourtant, je rêve de cet enivrant délire chaque nuit.

Aide moi, et trouve moi une manière de combler ces désirs ... !

mardi 5 avril 2011

J'avais tellement peur que mon mari me quitte, que je t'ai imaginé

Tu hantes mes nuits, c'est vraiment le mot. Tu es un fantôme, étrange et pénétrant. Tu me captive et m’hypnotise, ton regard me passe à travers et le mien glisse sur tout ce que tu me laisse de toi.

Cette nuit encore, j'ai rêvé de toi. De plus en plus torride, très baise parfois, trop mignon-tendre après. Mon amant à moi.

Dans cette torpeur de la somnolence qui engourdit, j'ai senti ta main glisser sous les draps et venir contre ma hanche. Tu étais là de nouveau, mon amant virtuel. Jamais je n'avais besoin de te fixer rendez vous, tu passes tous les portails et toutes les portes pour venir dans mon lit avec un telle facilité. Quand je suis en déplacement, tu me retrouves toujours. Et jamais tu ne t'imposes quand je ne suis pas disposée, trop fourbue, ou accompagnée.

Ce soir là, j'avais envie de baise, de me sentir désirable et désirée, et tu as encore été parfait.
Tu sentais le mâle du désert, mélange de cet étalon aux muscles saillants que mon imagination rendait si réel, et tes fragrances habituelles, cet homme un rien dandy, un rien charmeur.

Tu étais déjà nu, et quand ta main s'est posée sur ma peau, j'ai sursauté. Je n'avais pas prévu de t'inviter ce soir, mais puisque tu étais là, c'est qu'au fond, une partie de moi voulait que tu franchisses ces portes pour me surprendre. Je t'ai laissé me surprendre donc. Au delà de tout ce que j'ai pu imaginer de réalisable.

Ce soir, tu étais chaud comme la braise, et très pressant. J'ai senti tes mains ouvrir fermement mes cuisses et ouvrir mon sexe. Les draps ont été repoussés je ne sais comment, et mon corps nu, les cuisses ouvertes, n'attendait plus que toi. De tout ton poids, tu m'as prise, de toute ta longueur, tu m'as fendue, de toute ta puissance, tu m'as retourné les sens. En quelques instants, mon con me brûlait et j'étais fontaine de désir. Mes doigts hurlaient de désir de te saisir. Je te voulais en moi, mes cuisses ouvertes, je m'offrais à toi en femme, à toi, mon loup, mon prédateur. Mon corps était luisant de cet incendie que tu avais allumé, le courant d'air n'arrivait même plus à me tempérer, mon bassin réclamait l'estocade en allant te chercher et je bramais comme une biche en rut. A l'envers, à l'endroit, os corps glissaient si facilement, nos sueurs se mêlaient, mes envies de te sentir en moi ... chaud et vivant.

Le lendemain matin, mes mots ont dépassé ma pensée. Il a fallut que je me dévoile pour ne pas paraître cruche. Progressivement. J'ai bien cru que tu allais t'esquiver, et ne pas lire entre les lignes. J'ai bien cru que tu allais résumer mon "tu m'empêches de dormir chaque nuit" à une somme de soucis professionnels ... Mais tu t'es révélé être si proche de mon rêve quand tes yeux s'ouvrent de surprise et quand tes veines gonflent, si proche de ton visage déformé par le plaisir quand tu me baises ... virtuellement.

Je t'ai donc laissé des petits cailloux blancs, sans ambiguïté, vers mon corps, pour que mon fantasme de toi, devienne, mon bel amant.

lundi 4 avril 2011

J'avais tellement peur que mon mari me quitte

Tu sais, maintenant que j'arrive sur les quarante ans, ma vie de femme, d'épouse et de mère ne coïncident plus.

Depuis toute petite, j'ai été inscrite dans l'idée du prince charmant. L'idée qu'un homme et un seul sera le bon, et qu'il me fallait le trouver. Ma mère déjà me préparait à ce qu'une fille bonne à marier devait savoir faire.

Quand je suis tombée sur mon époux, il était déjà pris. J'avais des papillons dans le ventre chaque fois que je pensais à lui, et chaque fois que je le croisais, je me trouvais niaise et gauche, à ne pas savoir comment l'approcher. J'ai vite vu qu'il était pris, mais avec une fille différente chaque mois. Aussi, nos routes se sont croisées en amis pendant longtemps, amis de fête, amis de sorties, amis de voyages aussi.

Un jour, il est tombé dans mes bras et moi dans son lit. Je ne sais maintenant même plus si j'étais plus amoureuse de lui, ou surtout soulagée que ma vie avait enfin trouvé sa voie. Oui, tu vois, à cette époque, ce fut un ouf de soulagement de nous mettre ensemble. Il a fallut lui tourner la tête vers moi pour qu'il arrête de papillonner et fonder un nid. La fantasme de la vie bien réglée qui se réalisait. Vite mariée, vite enceinte, vite maman.

Au fur et à mesure des années, ma vie s'est enrichie de tant de perles de bonheurs. Des petits bonheurs dans le sourire de mes enfants, des grands bonheurs en les voyant grandir et s'épanouir, la félicité ...

Mais à la trentaine, j'ai senti que mon époux était loin, sans l'avoir senti s'éloigner. Il était en pleine ascension professionnelle, tantôt à Paris, tantôt aux USA, et quand il revenait, c'était pour mieux partir pour un tournoi de golf ou un séminaire de team building. De mon coté, ma carrière en dents de scie était plus sédentaire, et surtout plus centrée sur la cellule familiale. Mon époux m'avait lâché la main, et je ne m'en était pas rendu compte.

J'ai tenté de me dire que tout allait bien, que j'étais dans mon rêve, et que je pouvais donc faire avec. Après tout, tous les hommes sont comme ça, non ? Il arrivait en retard pour nos vacances, il ne pensait jamais plus à me surprendre, il avait lâché sa faible quote part des tâches ménagères, il a même sous-traité ce qu'il aimait faire dans le jardin au début, il ne vivait pas pour moi et nos enfants, mais après tout, tous les hommes sont comme le mien, non ?

non ?

non !

Quand je comparait ma vie avec les filles célibataires qui cherchaient encore le grand amour, le prince charmant, et qui faisaient ceinture de leurs envies d'amant tellement les amants de passages étaient décevants, je me sentais bien.
Puis, le lendemain, mon époux arrivait fourbu d'un voyage ou d'un séminaire, posait une tonne de linge sale et me sautait sans aucune cérémonie, c'était un choc.

Je me sentais femme de ménage, cuisinière, et vagin qu'on remplit, le cul qu'on saute.

Je me suis longtemps confiée à mon miroir seulement. Nue devant lui, je me sentais vieille. J'avais deux enfants, des crédits, l'image de la famille idéale avec un beau mari bcbg comme toutes autour de moi en rêvaient. Comme j'en rêvais auparavant.

Mais j'avais tellement peur de le perdre, de divorcer, de TOUT perdre. Le lendemain, la semaine suivante, la fête des mères, les anniversaires des enfants, Noël ... Tous ces moments étaient impossibles à imaginer sans mon époux, sans l'idée de mon époux.

Quand on commencé à circuler les rumeurs, quand tout le monde laissait entendre qu'il allait voir ailleurs, qu'il avait été vu ici ou ailleurs mais pas où il aurait dû être, je suis tombée de haut. La douche froide. La fêlure. Je me suis sentie trahie, moche et vieille.

Alors, j'ai laissé mes rêves filer, mes rêves de princesse, mes rêves de vie idéale ... et j'ai laissé mes fantasmes germer, ces envies enfermées, ces envies de force, de sueur, de mâle ... et mes envies se sont posées sur toi.

Tu étais l'homme idéal pour ces fantasmes. Ta vie dorée, ta femme, tes enfants, ta trajectoire ... j'étais sûre que je pouvais laisser aller mes rêves et mes pensées vers toi sans jamais y être confrontée. Tu est devenu rapidement mon amant secret, sans le savoir, tu m'as offert tant d'attentions irremplaçables, tu m'as fait grimper au rideau comme jamais, tu m'as souillée dans des fantasmes cru et porno, tu m'as comblée de tant de tendresse.

Au début, mon regard se portait dans ton dos lorsque tu passais près de mon bureau. Ton dos et ton postérieur. J'ai regretté de ne pas voir à travers tes vêtements chaque jour. Me délecter te ton nombril, détourer du regard tes muscles ou tes poignées d'amour, apprécier chaque courbe et comment y poser une caresse ou un baiser ...

Des semaines durant, je me suis lové dans ton parfum. J'en ai même modifié mes horaires, pour me trouver dans le même ascenseur que toi, ou juste après toi, dans tes fragrances matinales. Naturellement, nous nous sommes plus croisés, plus retrouvés à la machine à café. Ton parfum, tes yeux, les effluves de cafés, c'était là ce qui me donnait le plus d'envie chaque matin.

Mes rêves se sont posés sur toi au fur et à mesure. Au début, ils avaient juste quitté mon époux pour redevenir fleur bleue, comme une princesse qui rêvait d'un nouveau prince. J'imaginais un baiser de cinéma à la machine à café, dans un chuté de tango argentin. Une sorte d'amour de conte de fée, où tout est cérébral, et où tu aurais deviné, anticipé tous mes désirs, sans enjeu, sans après ... sans chair.

Mais voilà ... Le souvenir du son de ta voix, ton regard perçant et ton parfum se sont invités dans mes rêves. Je me souviens de la première dois, c'était un été chaud, mes enfants dormaient et mon époux était encore absent. La torpeur de la journée ne tombait pas, et les courants d'air ne refroidissaient même plus ma chambre. Je suis allée sous la douche et je me suis couchée nue sous les draps, sans me sécher totalement, pour espérer un peu de fraîcheur. A cet instant, tu es apparu dans mes pensées. Tu es apparu dans mon lit. Tu es apparu contre ma peau. Mes mains glissaient là ou l'idée de tes caresses me faisait frissonner. Je t'ai senti me surprendre. Tes baisers étaient doux comme une douce évocation de frisson sensuel. Je me souviens très bien comme mes seins sont devenus dur au fur et à mesure. J'ai découvert mon corps s'enflammer. Mes seins ont suggéré l'envie d'être pétris, mordillés, mordus. C'était nouveau pour moi, une envie de vigueur masculine, d'être désirée, d'entre possédée. Il n'a pas fallu dix secondes pour que je mouille d'envie. Moi qui ai toujours été sèche, surtout en sortant de la douche, j'étais une fontaine de luxure et de fertilité. J'aurai pu accueillir en une seule estocade ta puissance masculine tout au fond de moi. Ce soir là, j'ai joui juste en t'imaginant, sans me toucher, sans me forcer, sans les mains, sans toi.

Jour après jour, je faisais l'amour avec toi. Tu étais l'illustration dans mes rêves, mes restes diurnes, mes frustration de femme mariée. J'en oubliais que tu n'étais pas libre, j'en oubliais que tu n'étais pas au courant. Souvent, j'ai faillit faire référence à notre nuit torride, souvent j'ai eu du mal à distinguer notre relation professionnelle de ma vie avec ce toi virtuel qui m'appartenait.

Et, un jour, j'ai dérapé. Pas envers toi, mais envers mon époux. Je crois qu'il a alors imaginé que j'avais vraiment un amant, que tu étais réel. Son regard sur moi à changé du jour au lendemain. Comme il n'y avait pas l'ombre d'une histoire, il n'y avait pas l'ombre d'une preuve, et pas l'ombre d'un doute dans mon planning. Ce que mon époux a voulu, c'était tout contrôler. Et il s'est rassuré mais est devenu encore plus sec dans notre relation. Nos ébats à sens unique sont devenus encore plus brefs, encore plus brutaux, nos échanges et partages se sont encore plus résumés à de l'intendance.

Il n'y avait pas l'ombre d'une histoire, mais tellement de désir. Je le trompais en pensées plusieurs fois par jour. Et son attitude a fini de supprimer cette peur de le quitter. J'ai toujours eu peur de le perdre, il venait de me mettre en face de la réalité : je n'avais plus rien de mon rêve de jeune fille, je n'avais plus rien à perdre. Et il me donnait de plus en plus l'envie de franchir la ligne, d'ouvrir la boîte à fantasme, de m'offrir à l'idée d'un amant, de m'offrir un amant, de me glisser contre ta peau.

... A suivre ...
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