mercredi 18 novembre 2009

Les femmes fantasment elles encore plus que les hommes sur les photos des sites de rencontre ?


Moi qui croyais que l'image papier glacé, image fantasmée de la femme idéale, celle qui n'existe pas tellement elle est photoshoppée ... était un fantasme exclusivement masculin. Moi qui pensais que draguer en boite, où seul l'impact visuel importe, était un truc de mec ... Je suis tombé de haut lorsque j'ai eu à me frotter à ce même fantasme de l'image, version vécue par les femmes, qui idéalisent l'amant (voir ici et ici).

Et le lieu de tous ces fantasmes, c'est internet.

Au début, il n'y avait que les petites annonces. Rubrique rencontre ou revue spécialisée. Puis arriva le 36 15 (et les factures qui venaient avec). Et enfin, internet, les sites de rencontre, la gratuité ou presque, les photos, et la masse de contacts.

Bien avant meetic et au delà de meetic, il existe de multiples sites de rencontres sympathiques et gratuits qui permettent de croiser le fer avec le sexe opposé. Mais le premier impact réclamé est toujours un impact visuel.

Les internautes interrogés citent tout le temps la photo comme premier critère pour se faire un avis sur une personne.

Et c'est là que on commence à s'amuser, parce que photo n'est pas gage de sincérité.

Chez les femmes, on a droit à :
- L'inévitable photo devant le miroir, généralement dans la salle de bain, ou dans la cabine d'essayage ;
- Les myspace angles : La photo prise de haut et faible éclairage, ce qui rend tout le monde beau (voir ici une compil. voir ici la thèse "you looked better on myspace") ;
- Les effets spéciaux : surexposition, colorisation, filtres photoshop, contre-jours ... difficile de juger (voir ici) ;
- La photo de vacances en plan large, où on ne voit rien (à part qu'on ne passe pas ses vacances de la même manière) ;
- La photo avec la famille, les enfants, le chien, le chat, voire le gâteau sorti tout chaud du four (sûr que ça va attirer le chaland, la belle mère en photo avant de l'avoir en pension) ;
- La fausse exhubérante qui cache sa timidité derrière des photos grimacées. Or, on est tous moches en fronçant le nez (à part la fille de la pub Lierac : voir dans les vitrines de pharmacies ou ici)
- La photo de webcam, avec planche à repasser et bac à linge sale en arrière plan ;
- La photo osée, décolleté ou encore plus déshabillée ... prise par un ex ?

Chez les hommes, c'est encore plus flagrant :
- L'inévitable photo torse nu (voire plus sur certains sites libertins ... où les mâles avancent la queue dans la main tel le chevalier noir, prêt à porter l'estocade ... ouille, ça doit faire mal) ;
- La photo posée devant la Ferrari ou la moto groscube (honte de la mégane ?) ;
- Les photos de vacances (avé le bronzage et le peigne dans le maillot) ;
- La photo mal découpée, occultée par un papier blanc, même pas redimensionnée, pour faire (si mal) disparaître la concubine actuelle ;
- Et surtout ... l'absence de photo ...


Comme si le web nous ramenait tous au niveau de produits qui cherchent à se vendre au premier coup d'oeil. Et c'est là qu'est l'os. Autant, en boite de nuit, le premier coup d'oeil peut suffire (quand l'autre a un coup dans le nez), autant sur le web, il y a plusieurs étapes majeures avant d'arriver au rapprochement charnel, et à chaque moment, tout peut refroidir à jamais :
- Le premier message, puis le premier échange ;
- Le filtre de l'orthographe ;
- Passer du virtuel au réel (ou le filtre de la première rencontre) ...


C'est assez étonnant combien les femmes donnent une importance à la photo, et à la présence de photo. Et de manière étonnante, elles se font souvent une bonne première impression d'après cette photo (ou ces photos). En effet, au delà des vices que l'on peut y détecter (narcissisme, machisme, alcoolisme, ..), on peut aussi rapidement se faire une idée sur l'homme (motard, pubeux, vieux beau, fêtard, gros lourdaud, sportif, rappeur, jeune à cagoule, costume/cravatte, et mythomane = ceux qui mettent des photos de Clooney, Bond ou autre).

J'ai toujours eu des profils sans photo, profils rejetés par la majorité des femmes en première lecture. Heureusement pour moi, mes mots permettent d'ouvrir un jardin plus délicieux encore ... celui du désir. Meetic Affinity organisait récemment une table ronde sur ces marivaudages virtuels, ces techno-poésies (voir l'artice de libé "les filles se ramassent à la plume" ici). Les cérébraux peuvent rapidement surclasser ceux qui ne savent pas sortir des "lol", "mdr" et "rires" ... et déclenchant cette phase de désir chez la correspondante, comme un très long préliminaire. Ce désir, proche de la pulsion, est le plus fort symptôme des fantasmes des femmes sur les sites de rencontres. Si les fantasmes sur les photos sont forts, une majorité des femmes fantasment l'homme et l'amant idéal par ce qu'il écrit du bout de ses doigts, imaginant combien ils saura s'en servir aussi habilement sur son corps de femme dont l'âme est déjà ... conquise.

vendredi 13 novembre 2009

Strip Tease / Pole dancing : Le fantasme qui permet d'extérioriser sa sexualité


Le teasing d'un amant par un effeuillage lent et progressif d'un corps sublimé par une musique et une scénarisation, on pourrait croire que c'est là un fantasme exclusivement masculin.


J'ai découvert bien avant la mode récente du pole dancing combien certaines femmes adoraient jouer les stripeuses, pour peu qu'on leur laisse l'occasion et le challenge de le faire, soit avec un amant anonyme (pas d'enjeu, de culpabilité), soit avec un amant de confiance avec qui tout est possible (pas de danger).

Le plus déconcertant pour l'amant, c'est de jouer le jeu, et en aucun cas de ... toucher. Ces menottes virtuelles sont un supplice, surtout pour celui qui a pris l'habitude de tenir en main la baguette de chef d'orchestre. L'amante se régale de tenter ce tentateur, et de tarder à transformer ce supplice en délice.

Souvent maladroite, un rien haché lors des premières secondes, la danse devient vite plus sensuelle, plus naturelle. L'habillage d'une lumière complice et d'une musique entrainante rend l'exercice plus heureux.

Souvent, l'effeuillage s'accompagne d'un accessoire. J'ai gouté à une pomme .... hmmm, très fruit défendu. Une chaise ... très propice aux jeux de jambes et positions suggestives. Mais aussi foulard de soie, cuissardes, chapeau (très 9 semaines et demi) et l'inévitable barre de pole dancing.

L'effet est assez immédiat. L'amante prend le pouvoir, jauge et juge l'excitation par de lentes suggestions. En mimant au ralenti l'effeuillage, elle dessine les préliminaires parfaits tels qu'elle les idéalise. Laisser tomber au ralenti un bas ou une culotte est d'une force de sensualité sans pareil ...

Gardant en permanence les yeux dans les yeux, elle confirme sa prise de pouvoir. Y compris quand elle déboutonne la chemise (ou plus) de son amant, elle ne lâche plus sa proie des yeux.

Toutes ses courbes et atouts sont sublimés. Une poitrine avec laquelle elle joue, une main un rien baladeuse, un index qui se fait sucer, une cambrure qui se frotte aux chaises ou se place devant un miroir ... En adoptant une posture un rien chienne, à travers ce fantasme, l'amante la plus timide extériorise des parties d'elles qu'elle ne pouvaient pas faire sortir autrement.

Ainsi découverte, leur sensualité ressortent en hyper-sexualité ... pour une fois, pour toujours parfois ... pour le plus grand plaisir de l'amant ... Quel délice.

jeudi 12 novembre 2009

La rupture idéale telle que fantasmée par les femmes (et les amantes)


Les hommes ne savent pas rompre.

Ils ne savent pas dire les choses franchement.
Ils ne savent pas mettre un terme sans retour.
Ils se gardent souvent une possibilité de revenir.
Ils ne savent pas ne pas blesser.
La nuit efface leurs idées de la journée précédente et ils peuvent être déconcertants en chauds/froids ou froids/chauds successifs.


Il existe mille façons de mal quitter une amante ... :

- Devenir insupportable jusqu'à ce que l'amante passe à la rupture. Si la relation n'est plus souhaitée, la rendre intenable ne sert à rien. Si l'amante est amoureuse, elle suportera la situation longtemps, et croire que la rupture peut venir de l'autre est un leure. Le moment de la rupture se fera alors au pied du mur, et sera d'autant plus douloureux que vous aurez votre passif chargée de cette attitude d'enfant de 6 ans.

- La pause ou laisser de l'espoir. Si le feu ne prend pas, il s'éteind. Point final. Il n'existe pas de pause. Si "j'aimerais qu'on s'accorde un peu de tempts / j'ai besoin de réfléchir" est une manière de masquer un manque d'envie ou une autre rencontre, ne pas lui dire, c'est lui laisser de l'espoir. Il n'y a pas plus cruel que l'espoir (à par le souvenir de jours plus heureux : voir la divine comédie de Dante ici).

- Les moyens modernes, comme SMS, MSN, Facebook ... montrent à quel point l'amante autrefois chérie est complètement dénigrée. Quelle est sa valeur si la rupture est faite par SMS pour quelqu'un qui en envoie 2000 par mois ? Comment prendra t elle le langage SMS, voire les smiley de ce message qu'elle lira et relira ?

- Le blackout, des jours/semaines de silence radio. Ne pas verbaliser, et donc ne pas permettre de faire le deuil de la relation. Les phases de la rupture sont toujours les mêmes : déni, colère, marchandage, tristesse, acceptation. Si la rupture n'est pas verbalisée, l'amante ne peut pas entamer ce cycle de conscientisation puis de reconstruction. Lorsque l'amante amoureuse est une angoissée ou une paranoïaque, elle fera peut être le tour des hôpitaux et des cellules de dégrisement (c'est dire combien elle est amoureuse), car ça sera son premier réflexe. Lorsqu'elle découvrira qu'elle a été soigneusement évitée ou oubliée (comme une vieille chaussette), cette situation peut entrainer une colère sans nom, qui peut tout ravager. Et une belle tristesse-dépression a posteriori.


Malheureusement, la rupture idéale, ce n'est pas celle qui ne fait pas mal (en essayant d'épargner tout le monde, j'ai souvent blessé tant de monde), la rupture idéale, c'est bien celle qui fait mal et qui est rapide (comme quand on enlève un sparadrap). Et, pour nous les hommes, pour moi en particulier, c'est contre nature. Dire "je ne t'aime plus", "je ne t'aime pas", c'est brutal et ça fait mal. Ça ouvre grand la plaie, permet de passer rapidement à la colère et aux larmes ... et permet à l'amante de passer rapidement à une autre vie, sans l'autre.


Mais, mais, mais ... j'ai tant vu de femmes qui fantasment la rupture idéale tout autrement ... Tant de femmes fantasment qu'elles sont les seules à pouvoir faire le bonheur de cet homme en particulier, ou qui imaginent que tout dépend de cet homme prince charmant (voir ici), qu'elles s'imaginent mille raisons plutôt que d'admettre que l'amour n'est plus là ...

Et quand la relation est illégitime, et couronnée par de l'amour longtemps réciproques (des relations de 3 ans), la rupture est difficile à conscientiser, cristalliser, verbaliser, accompagner, résister à la tentation (les femmes ont des atouts insoupçonnables) ou à la pitié (et oui !!), et finalement blesser le moins possible ... tout en protégeant sa bulle légitime.

mercredi 4 novembre 2009

Tromper son amante avec sa femme (ou le fantasme de l'exclusivité)

Parmi les fantasmes féminins, il y a l'exclusivité qui revient en boucle dès que l'on sort du singulier pour aller vers le pluriel.

Biologiquement, la femme est programmée pour chercher le mâle le plus à même de remplir les fonctions de procréateur et protecteur. Elle sélectionne pour ne se donner qu'à un seul homme, et se donner entière.

Par opposition, biologiquement, l'homme est programmé pour essaimer ses gamètes à tout va, afin de dupliquer son code génétique. La compétition des hommes entre eux va jusqu'à la compétition spermatique in vivo (voir ici) : je vous laisse imaginer les petits baigneurs avec leurs dossards.

Évidemment, tout ceci sert à la survivance de la race humaine, en procréant la plus abondante et la meilleure descendance possible, puis en protégeant au mieux ces petits bouts d'choux du monde cruel qui sera le leur.

Voila pour le coté biologique. Bien sûr, l'homme et la femme peuvent s'élever et dominer l'animal qui est en eux ... enfin, on l'espère. Aimer l'autre tel qu'il est, en s'offrant à l'autre et en acceptant des offrandes ... laisser l'humanité qui est en chacun de nous prendre le pas sur l'animalité. Dominer ces réflexes anthropologiques et faire la peau à ce con d'Adam qui était vraiment trop androcentré (au point de se plaindre de sa femme auprès du créateur, voir Bible / Genèse 1 et 2, ainsi que le chapître Kabbale ici), et accepter que Eve et Lilith puissent être dans la même femme, pas tout le temps, pas en même temps, différemment selon les femmes et le cycle de leur vie ...

L'amante, c'est Lilith, et elle cherche souvent à se venger de Eve, qu'elle jalouse ...

Dans le couple illégitime (qui dure), l'amante exprime souvent le besoin d'une exclusivité. D'être la seule amante, ça peut se comprendre. Souvent, ce besoin d'exclusivité va au delà, et réclame une séparation de corps des époux légitimes. Ayant toujours été assez transparent (avec diplomatie certes), j'ai pu observer des jalousies assez étonnantes.

Une amante qui envie les nuits, week-ends et vacances, c'est assez compréhensible, et c'est souvent un point d'achoppement à une relation illégitime qui ne peut se construire qu'en pointillés.

Une amante qui se sent blessée lorsqu'elle sait ce qui s'est passé (sans les détails) dans le lit conjugal, c'est assez cohérent. Le faire avec avec violence verbale montre que la blessure est à vif.

Une amante qui exige une surcommunication de type couple installé (présence, coups de fils, saint valentin, anniversaires, cadeaux, présentation aux amis et amies, ...), ça commence à devenir sacrément pesant et fait preuve d'une volonté d'envahissement, d'encerclement, de possession.

Et, top du top du fantasme féminin, l'amante qui exige que la femme légitime soit isolée sexuellement, et qui fait tout pour tomber enceinte ... souligne un comportement malsain d'appropriation et d'enchainement de l'amant.

Tout ces comportements que j'ai rencontrés montre que la femme aime la vie à deux, en continu, et que sauf de rares exceptions, son seul objectif à moyen terme est de trouver / faire / prendre possession d'un nid (exceptions : ici , ici, ici, et ici).

... et que le plus fort fantasme de la femme est de faire de son amant un mari, ou du moins un meilleur mari que les précédents, voire un amant à domicile. Ainsi va la vie. Les plus belles histoires illégitimes ne sont pas toujours les plus longues, les chemin entre amant et amante divergent. Mêmes amoureux, l'envie de "plus" est incompréhensible pour un Martien, se rapprocher et s'éloigner est tout sauf de l'amour pour une Vénusienne (à lire pour comprendre un peu mieux l'autre sexe : ici).

Aussi, à chaque fois que je me rapprochais de ma femme, ces amantes là me donnaient une culpabilité. J'avais l'impression de les tromper. Alors que pour moi, le cloisonnement était naturel, je me trouvais dans une situation d'amant mal assumé, inversé, puisque c'est dans le lit conjugal que les ébats semblaient "interdits". Après avoir trié entre amour et possession, j'ai rompu avec chacune d'elle, simplement en m'apercevant que je n'étais plus charmé, amoureux ... depuis qu'elles me montraient cette facette, et qu'elles me prouvaient à chaque fois que j'étais définitivement amoureux de ... ma femme
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