lundi 19 septembre 2016

Me reconnaitrais tu dans le Noir ?

Il n'y a pas une femme qui perd pied de la même manière, donc, oui, je te reconnaîtrais sans difficultés. Mais avant de faire voltiger tes sens au pays des merveilles ... comment pourrais je te reconnaître dans le noir, ou les yeux bandé, si tu avais organisé, dans une pièce, un groupe de femmes, disons une dizaine, qui te ressemblent énormément ... la même longueur de cheveux, point de parfum, de lingerie, une silhouette similaire, une taille comparable, une toison taillée avec la même maestria, et tous les bijoux déposés à la porte.

Me voilà donc, dans cette pièce, avec quelques rires et murmures, quelques souffles et effleurements, et probablement une rangée plus ou moins ordonnée de dix corps dont le seul qui me va, se cache entre la position 1 et la position 10.

Te reconnaîtrais-je ? Te reconnaîtrais-je parmi 10 ?

Bon, à n'en pas douter, sans la vue, il va falloir que je laisse mes doigts danser sur des courbes.

Privé de la couleur de tes yeux, de ton sourire, de la longueur de tes cheveux, de la couleur de ta peau ... il me resterait :

Le dessin de ton visage ... Je crois que je commencerais par lire du bout des doigts (ou de mes lèvres) les dix visages. Il est fort probable que je te reconnaisse. Les sourcils qui dessinent tes arcades. Ils ont probablement été déposés là pour cet exercice de style. Pas tout de tes lèvres est unique, mais un arc de cupidon pas très extrême, bien dessiné, et des lèvres charnues, surtout celle du bas ... ça, c'est vraiment toi. De tes lèvres, probablement un truc unique ... cette petite charmantissime boule de succion qu'ont les nourrissons qui tètent. La forme de tes oreilles aussi. La forme du lobe, de l'hélix, les trous et leur position, si on peut sentir les trous de boucle d'oreille du bout des doigts. La ride du Lion, même si je ne suis pas certain de la sentir non plus. Le point de départ du sillon nasogénien, très facile. L'arête de ton nez, que je soulignerai lentement afin de bien la mettre en écho avec mon souvenir de toi ...

Voilà, donc ... j'aurais tripoté le visage de dix femmes. Disons que, j'aurais été suffisamment bon pour en éliminer la moitié. En fait, je suis certain de te reconnaître juste par le visage, mais pour l'exercice de style ... continuons.

Donc, il reste cinq femmes, et le visage, coupe de cheveux comprise, aurait été insuffisant pour te trouver.

Laissons agir la gravité (de la situation).

Mes mains descendraient ... sur les épaules ... pas certain de pouvoir te reconnaître par les épaules.
Mes mains descendraient sur les hanches. puis remonteraient sur le nombril, puis plus haut ... les seins.

Là, de nouveau, je te reconnaîtrais. Il y a des formes et des signatures que je pourrais identifier dans l'obscurité. La forme de ta taille, la forme de ton nombril, la petite signature que constitue ton ventre, et plus haut, tes seins. Ni petits, ni lourds, ni siliconés, ni signés d'une aréole lisse, ni au contraire très en relief. En revanche, je crois que là, je tricherai, et je pincerais volontiers pour reconnaître un cri de surprise ou une exaltation.

Voilà encore ... je t'ai reconnue ... j'aurais de nouveau tripoté les hanches, le nombril et les seins de cinq femmes, et j'en aurais pincé environ la moitié, jusqu'à ce que je te trouve. Disons que pour l'exercice, tu te mordais les lèvres et te mordrais la langue pour ne pas réagir à mon approche, et que tu t'y étais préparée en m'entendant pincer ta voisine ... continuons.

Donc, il reste environ trois femmes. Laissons les mains descendre encore.

Me voilà donc dans le dos ... ou plutôt le bas du dos. Trois musculature, et le dessin sensuel de tes vertèbres que je masserais une à une. Trois bas du dos aussi : Trois cul. S'il est assez évident que certaines ne se laisseraient pas approcher le sourire vertical sans un mouvement de recul, imaginons quand même que les trois cul se laissent attraper, voire se laissent faire si je tente d'en séparer les deux pommes dans une approche un rien friponne (ou intrusive). Mais avant d'en arriver là, je suis certain de reconnaître tes fossettes. Ceci dit, je ne sais pas de mémoire si elle apparaîtraient dans n'importe quelle position. Disons que ça ne suffise pas.

Attrapons le dossier par le bon bout ... La forme de ton orchidée. Me voilà certain de te retrouver. J'aurais dû commencer par là. Et si jamais tu as réussi à trouver des clones d'orchidées ... alors je vous fait jouir toutes les trois, et là, je peux mettre ma queue à couper mettre ma main à couper parier un dîner aux chandelles que je te trouve du bout des doigts.


Notes pour plus tard : se souvenir des mots savants suivants : nasogénien, aréole, hélix, arc de cupidon.
Réflexions post rédaction : j'aurais dû commencer par un baiser ... ça aussi c'est unique !

mardi 6 septembre 2016

La découverte de mes doigts (avec ovule vaginale)

Ton orchidée capiteuse avait été abîmée de nos élans. Il faut dire que tu aimais que j'arpente tes pétales longuement, laborieusement, ardemment. Tu étais irritée, les muqueuses abrasée et le désir en berne par la fermeture du terrain de jeu à de nouveaux puissants ébats.

Tu avais récupéré chez ton dealer à caducée, je ne sais quelle ovule sensée restaurer un certain équilibre ou douceur entre tes cuisses. Tu mes les as tendues : "Tiens ... aide moi"

Telle une patiente les cuisses ouvertes, tu attendais que je pousse le petit oeuf comme on administre un suppositoire avec douleur à un nourrisson, d'un geste académique, bref !

J'ai délicatement ouvert les pétales, et observé tes blessures. Tout était rouge vermillon, et tu sursautais, te contractais d'une douleur pinçante. Mais d'un geste assuré, je glissais deux doigts profondément au fond de toi à la recherche des racines de ton plaisir. Immobile sur la longueur, mais actif du bout des doigts, j'ai pris possession de tes sursauts, qui se sont calmés en lents délices, parfois ponctués de petites crispations.

Entre deux doigts, la capsule couleur chair est passée, avalée par ton orchidée ... et je l'ai accompagnée contre ton antre, a jouer avec elle et tes spasmes, jusqu'à l'orgasme ...

"J'avais dit ... aide moi ... pas joue avec moi ! Maintenant comment je vais faire ...? Regarde toute la plaquette qu'il reste, et tu pars demain !"
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