Elle est de celles qui ont de multiples parenthèses. Ayant fait son deuil du prince charmant, elle sait trouver les amants charmeurs. Mi mâles, mi fripons, ils ont tous en eux une part de cet homme idéalisé, mais aussi tellement d'ombres si masculines. Elle les adore, elle se libère du temps pour des parenthèses enchantées, histoires d'amour, charnelles, en pointillés.
Il ne lui restait qu'un seul fantasme ... visiter ses amants comme on dévore un roman. Ne pas pouvoir s'arrêter et garder le souffle coupé. Après chaque chapitre, tourner la page et glisser ses doigts sur la papier sensuel d'un nouvel élan.
Il y a eu ce commercial, qui est venu lui offrir un café croissant, et qui à l'arrière de la voiture de société, l'a prestement sautée.
Suivi de ce jeune étudiant, un brin maladroit, en plein dans l'oedipe, qui voyait en elle la maman, qui lui éduquait les mains, les lèvres et le gland.
A déjeuner, elle venait juste de programmer sa soirée avec un étalon italien. Elle m'arriva toute pomponnée et souriante ... nous nous racontâmes nos récents ébats, et elle me narra sa journée et son programme de gourmande. L'appel du pied était évident, elle me défiait en duel, pour agrandit son collier de perles ... je déclinais la proposition, où plutôt j'y posais une condition. Telle l'amant qui connaissait son dessin, je voulais être le dernier à saisir ses reins. Après le café nous nos sommes quittés, rendez vous au lendemain était acté. Juste devant sa voiture, je fus bouleversé par sa posture. Soulevant sa jupe trémoussée devant moi, elle attisa facilement quelques émois. Assise à la position du conducteur, je lui ai butiné l'orchidée, rapidement offerte, puis je suis parti vers d'autres équateurs sans lui laisser approcher ma braguette.
Son après midi fut riche de deux ou trois amants, de quelques siestes pour se remettre de ces louvoiements.
Puis elle passa une agréable soirée, avec ce chanteur d'opéra auquel elle avait téléphoné. En bon italien, il lui offrit un diner aux chandelles avant de lui offrir une nuit dans la suite de son hôtel. Vers 3 heures du matin elle s'eclipsa, et dans les draps de son propre hôtel complice elle se glissa.
C'est vers 8 heures qu'elle reçu mon sms, "où êtes vous ? j'ai envie de vos fesses !". Et c'est avec café croissant, que je mis terme à cette pièce riche en amants. Comme au théatre, il y eu de nombreux figurants ... je me garde le rôle de celui sur lequel tombe le rideau et les applaudissements ...
Epilogue : La belle fut enivrée, rassasiée, écoeurée (au sens positif québécois), mais jamais ne recommença ... car jamais elle ne sut si c'est elle qui tenait vraiment la baguette ... Elle m'en voulu de ne pas avoir cédé à ses avances, puis m'avoua que jamais sans retour un amant ne la lêcha ...
Epilogue 2 : La belle eut quelques souvenirs de tous ces frottements, elle me raconta combien tants d'amants fonts de dommages en lui rendant hommage.
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