mardi 29 septembre 2015

Merci d'avoir réveillé mon corps, c'est bon de se sentir femme !

C'est bon de se sentir femme, j'aime comme tu me regardes, j'aime l'idée que j'arrive à te faire jouir !

Je sais que tu vas partir, tu es peut être déjà parti dans ta tête. Mais avant que tu ne partes, je voulais te dire, avec mes mots, sans être en face de tes yeux, pour pouvoir tout te dire.

Quand je t'ai trouvé, une amie m'avait inscrite de force ou presque sur ce site de rencontre. Je te passe le catalogue de jeunes adolescents de l'age de mon fils, qui cherchent une cougar, ainsi que le langage sms sans la moindre pincée de séduction, auxquels j'ai été confrontée. Non pas que je sois moi même attirée que par de vieux corps ridés, ou que mes mots soient tous en langage soutenu, mais, le minimum n'étais jamais atteint.

J'avais envie de sortir la phase que je traversais, en retrouvant le chemin vers mon corps. Quand je t'ai rencontré, ce fut magique.  Je crois que tu étais le seul à ne pas être pressé à me rencontrer, tout en étant à quelques centaines de mètres. J'avais même parfois l'impression que tu ne voudrais jamais me rencontrer. Quelle peur tu distilles par tes mots, on ne sais jamais si tu es séduit ou non.

Le jour de la rencontre fut le plus terrible de ma vie, dans les deux sens du terme. Terrible dans le sens terreur, et terrible dans le sens unique et enthousiasmant.

J'ai eu a revisiter mon corps meurtri, et lui accorder les soins que je n'avais pas pris depuis trop longtemps. Je ne savais pas comment me présenter à toi ... lingerie sexy serait peut être trop, mes culottes de coton peu glamour ... quid de l'esthéticienne ... refranchir ces portes pour un amant ... et j'avais tellement peur du rejet. J'entendais tes messages, mais mes rides, mon age, mon inexpérience ... rien ne pouvais me faire plus peur que d'y ajouter ton regard sur mon corps nu. Que tu me voies et que tu tournes les talons. La terreur. Être conquise puis rejetée, je n'y aurais pas survécu.

Mais ça ne s'est pas passé comme ça. Je t'ai découvert entreprenant, mais doux et prévenant. J'ai retrouvé des sensations d'adolescente ... et tu m'as fait rougir une paire de fois avec tes mains baladeuses et tes mots. C'en était désarmant de voir comment tu connaissais mon corps en quelques minutes, en quelques rencontres, là ou mon ex mari n'avait jamais effleuré le sujet.

Mais je me suis vraiment sentie femme lorsqu'un jour, tu m'as laissée faire. Je voulais te faire jouir et te voir avoir un orgasme. Même si c'était contre ma nature, j'ai laissé la pleine lumière me permettre de te voir, et je t'ai demandé de te coucher, immobile, ton sexe offert. Puis, je me suis assise sur toi, et lentement, j'ai englouti ton sexe dans le mien. Que ce fut long, mais que ce fut bon que de voir sur ton visage les effets de mes oscillations. C'est quand tu as jouis comme un sauvage contraint à l'immobilité, dans un râle brut ... que tu m'as offert le plus beau cadeau. Ce jour là, j'ai vraiment senti ma féminité revenir, je me sentais femme lorsque ton sexe éjaculait en moi et que ton corps incontrôlable suivait le rythme de mes mouvements.

Je sais (et je sais que tu sais), que tu as été une transition, entre une vie et une autre qui commence. une étincelle qui a réveillé mon corps de femme.


lundi 14 septembre 2015

Tu m'as fait 3 cunnis orgasmiques, mais tous différents

Mon entrée dans la sexualité, notamment mon rapport avec les orgasmes féminins, s'est faite à une époque où les clichés étaient binaires. Il y a des femmes orales, et des vaginales. Une fois confronté à mes propres élans (et aléas), je dois avouer que mes premières années ont été orales, si on parle de comment j'ai offert des orgasmes à mes amantes.

Oui, on parle là bien d'orgasme ... celui qui déchire le silence, qui prend au bas du dos et électrise la colonne pour embraser la nuque, les reins, voire jusqu'au bout des pieds. Ce moment où on ne sait plus d'où vient le plaisir, où les spasmes prennent le dessus, et où dans une ruade de jument sauvage, on éjecte son cavalier sans ménagement parce que le délice est à son faîte, et que plus devient trop. Ce croisement des chemins où le physique lâche prise et laisse place à l'émotion si forte que les larmes coulent. Cet instant unique qui brule tout, que assèche tout, où on se sent hors de son corps, à ne plus maitriser ni les cris, ni les sanglots, ni les spasmes, et qui relève d'une explosion des sens... les paroles de l'amant deviennent inaudible, les distances et l'ouie perdent pied, et le toucher peut apporter prolongement ou overdose de lui. Ce total disjonctage où on comate totalement, avec le cerveau qui chauffe et la tête en coton. Cet instant où on loue son amant d'être encore vaillant, pugnace et attentif, mais où on adorerai qu'il fusionne en synchrone et perde pied lui aussi.

J'ai appris donc, progressivement, à offrir un orgasme à mon amante, puis pluiseurs, à chaque fois. puisque celles qui avaient été placées sur ma route, adoraient, en réclamaient plus, et ne jouissaient que comme ça. C'est bien plus tard que j'ai été confronté à des orchidées qui aiment avant tout être envahies, secouées, percutées, inondées ...

Ce qui est délicieux dans le cunnilingus, c'est que c'est infini. J'ai adoré apprendre, puis m'améliorer  pour offrir le meilleur de moi même, tellement je vibre en offrant ces "good vibrations". L'ascension, les accélérations, les pauses, les élans, les envahissements, et (pour peu qu'il ait la clef), la décision de percer le septième ciel appartiennent à un amant qui est en pleine possession de tous ses moyens ... ni le risque de perdre pied, ni ses limites musculaires ou de souffle sont mises à l’épreuve.

Ce jour, j'étais entre les mains d'une délicieuse artiste, qui aimait avant tout qu'on courtise son cerveau, dans des immobilismes délicieux. J'ai approché son orchidée avec douceur comme elle prenait possession de mes intimités. Jeux de doigts, jeux de langue ... Peut être 3 heures passées sans glisser mes élans dans les siens autrement que du bout de mes doigts et de ma bouche.

Sur le moment, surtout lorsque tout est dans une lenteur savoureuse, il m'est toujours difficile, à part à observer distinctement l'abondance ou la soudaine rareté de nectar ... d'avoir confirmation d'un orgasme. La douceur des élans prolongés met parfois du flou, et j'ai même croisé des amantes qui simulaient ne pas avoir eu d'orgasme pour ne pas donner un signal, et prolonger les baisers et caresses envoutantes (et oui, plusieurs fois, simuler de ne pas avoir joui). L'expression du plaisir, ses progressions, ses invasions, ses saturations des sens prennent source dans les élans d'une langue qui peut jouer de sa pointe, de sa longueur, de sa surface, de pressions, de raideurs, de chaleurs ou de douce invasion pour posséder toutes les volutes de pétales et de ce qu'il tentent de dévoiler ... En jouant d'accélérations et de lentes torpeurs, ainsi que des mains qui savent saisir les hanches ou allumer d'autres pressions sur les reins ou les seins ... j'adore être ce chef d'orchestre sans user de ma baguette ...

Les orgasmes ont été, parait ils si différents et si inconnus, que cette esthète a fini par m'avouer qu'elle trouvait que c'était, techniquement parlant, proche de la masturbation, mais dans la mise en musique, bien plus envoutant puisque nouveau et totalement imprévu et imprévisible. 3 orgasmes, 3 manières totalement différentes de perdre pied.
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