jeudi 25 février 2010

Confidences : Bisexualité, le mur bi

Dans mes tribulations fantasmatiques, il m'est souvent arrivé de rêver, ou de verbaliser avec une amante un trio idéal H+F+H, où tout s'emboiterait en toute harmonie. Le fantasme de tous les plaisirs.

Pour l'amante, le fantasme du trio avec deux hommes peut se conjuguer en reine des abeille avec ses deux bourdons ... où la belle peut être comblée sans relâche, voire doublement comblée ... Le fantasme du trio bi, vu par l'amante, c'est de voir son amant en situation pénétrante, pris ou en train de prendre ... et pour les plus audacieuses, l'alignement de deux bourdons face à l'orchidée, et sentir cette masculinité et sa puissance au carré !!

Le trio deux hommes une femme est très facile à réaliser si on a déjà l'amante, ce qu'il m'est arrivé de partager ou d'offrir à une amante de nombreuses fois. Il y a des sites spécialisés pour y trouver un complice, certains site son même filtrés sur Lyon (ville érotique). En y postant une annonce bien claire, on peut recevoir jusqu'à 500 emails de propositions par jour.

Je n'ai jamais eu à chercher un amant "bi" pour pimenter encore plus (s'il le fallait) avec une amante. Bien que certaines en rêvaient, peu savaient en parler à froid. Parler pendant l'acte, soit. En parler à froid, c'est plus rare. Et passer à l'acte ...

J'étais donc resté avec un fantasme inassouvi. Je me suis mis en quête d'être le troisième homme d'un duo constitué. Et d'en être le troisième homme bi. Ma foi, la recherche est facile. Il y a les habitués, les esthètes et les débutants-curieux.

Pour les premiers, les habitués, on a vite l'impression d'être à la boucherie.
Pour les seconds, ça a vite achoppé sur mon planning. Les soirées champagne, piscine, terrasse dans une villa de l'ouest Lyonnais, j'adore l'idée ... je reste un animal diurne.
Pour la troisième catégorie, une fois qu'on fait le tri, il y a quand même bien trop de fantasmeurs qui ne savent rien faire d'autre que parler, parler, échanger des photos, parler, parler, puis silence radio.

Il reste une catégorie hybride à part, les habitués esthètes. Certains sont des couples illégitimes. Tous sont très rafinés. Ils se sont fidèles, mais libertins en couple. Certains cherchent un jouet, homme ou femme, pour quelques temps. Et c'est quelques couples comme ça que j'ai approchés, dont un en particulier.

Ce couple était légitime, des quadras mariés, non Lyonnais, qui venaient s'encanailler sur Lyon en hammam en laissant les enfants qui étaient encore dans le nid à la maison avec une excuse au dessus de tout soupçon.

La femme tout d'abord. Belle quadra. Blonde décolorée. Un rien pulpeuse. Un décolleté à croquer. Une dentelle suggérée ...
L'homme ensuite. Un rien plus agé en look. Grand, maigre, leader dans ses prises de paroles, protecteur avec sa femme.

La rencontre a eu lieu dans un bar de Lyon, dans le quartier des Terreaux. Leur programme de la soirée était déjà fait, c'était juste un "premier verre" entre nous trois. La conversation était harmonieuse et directe.

Nous nous sommes quittés cordialement ... mais je me suis pris le "mur bi". Je suis définitivement hétéro. Seules les courbes féminines me tentent, que ce soit pour caresser, embrasser, lècher, presser, pincer, mordiller, mordre aussi, prendre, fendre, emplir, combler ... je n'aime que le corps féminin.

Et pour être caressé, embrassé, lêché ... voire plus, j'aime que ce soit par une femme.

... J'ai donc annoncé mon pas en arrière le lendemain par email ...

mardi 16 février 2010

Que reste-t-il de vos fantasmes ?

Le temps des fantasmes finit il par passer ? Que se passe-t-il lorsque tous les fantasmes sont réalisés ? Se lasse-t-on d'attendre la situation ou l'amant avec lequel les réaliser ? Et si les chemins de la vie nous mènent vers mariage et enfants, existe-t-il encore de la place pour des fantasmes ?

Voilà beaucoup de questions auxquelles les femmes sont confrontées au cours de leur vie. Leurs yeux se décillent très tôt, certaines sont très averties de la vie sexuelle, rien ne leur est inconnu dès 10/11 ans. Mais toutes les questions n'obtiennent pas de réponses, et les poncifs sur les relations hommes/femmes n'éclairent pas toujours ... à 15 ans, à 20 ans, au mariage, au premier enfant, au premier amant, quand les enfants s'envolent du nid, quand le mari n'est plus qu'un ami ...

Qui suis-je ? Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je ne veux pas ? Vers quoi je suis attirée ? Où est-ce que j'imagine ma vie dans 10 ans ? Cet homme est il l'homme de ma vie ? Est-ce que je veux un homme sous mon toit ? Serais je plus heureuse célibataire avec un amant de passage quand j'en ai envie ? Qu'est ce qui me fait vraiment vibrer ?

J'ai été confronté à des femmes de tous ages qui partageaient avec moi leur vie et leurs interrogations.

D'un bout à l'autre du spectre ... La réalisation de fantasmes, dans mes mains, 20 ans de plus, mon age, 20 ans de moins.

60 ans : Cette sexagénaire, bourgeoise, mariée mais pas très épanouie sexuellement. Son mari était très actif professionnellement (entrepreneur ou directeur d'usine) et elle avait de son coté travaillé. Maintenant sans activité, elle avait une énergie de jeune pucelle. Sa vie sexuelle était un désert par contraste avec sa vie familiale très intense, et son cercle d'amies remplissaient ses journées. Un jour, par défi entre amies, elle s'est retrouvée sur un site de rencontres à fond rose (voir ici), et nous sommes devenus amants.
Cette femme était une vrai bombe sexuelle, le feu couvait, et elle était avide de "réaliser" tous ces fantasmes, toutes ces extravagances, tous ces défis.
Et le tout premier fut d'avoir un amant. Un jeune amant. 20 ans de moins. Un inconnu ... avec qui coucher la première fois.
Sa vie sexuelle en sommeil depuis 30 ans, elle avait en rêve, verbalisés ou non, tant de choses qu'il nous a fallu nous apprivoiser avant d'en aborder certains, les plus impliquants.
Des envies de passer du temps peau à peau, des désirs de se sentir regardée et désirée en lingerie ou nue, préparer une toison courte pour une langue masculine, sentir le corps d'un homme la couvrir, la remplir, peser de tout son poids ... et surtout ... faire jouir un homme. Gagner la confiance et faire confiance.
Puis, avec plus de temps, les sextoys, l'entrée des artistes et quelques trios gourmands avec un valet invité pour l'occasion à venir honorer aux cotés du roi, une reine en pleine luxure.

Ses fantasmes ont été alignés un à un, et j'ai été l'instrument de l'éclosion de la rose, de sa nouvelle vie sexuelle, prisme charnel qui complète et rend le sourire. Avec moi, en pointillés, elle avait l'impression de "vivre enfin dans les yeux d'un homme et non posée comme un vase sur le coté [de son mari]".
Fantasmer et réaliser ses fantasmes fut une renaissance, post ménopause. Une vrai jouisseuse, qui cherchait l'oxygène de la vie qui pétille et frétille, l'insouciance du plaisir sans retenue, des défis qui ne peuvent se réaliser que dans l'instant ... le présent.




40 ans : Cette mère de famille quadra, qui subissait des "rendez-vous" avec son mec, ce qui voulait dire qu'elle se faisait simplement sauter par un homme qui ne se servait de son corps que son plaisir personnel.
C'est l'amour qui lui manquait avant tout. Elle irradiait tellement de sa beauté d'âme et de sa force de caractère que je suis tombé amoureux. Et elle en retour (ou avant, qui sait). Nous avons mis trois mois au moins avant de faire autre chose que déjeuner ensemble, prendre un verre ou passer du temps couchés dans la pelouse d'un parc.
Notre premier impact charnel fut des plus révélateurs sur l'état de ses fantasmes et sa vie sexuelle. Le plus flagrant symptôme fut son étonnement quand elle a constaté qu'elle pouvait avoir du désir et de la facilité (mécanique) à être pénétrée, et que le résultat était un nectar nommé cyprine.
Tant de désirs. Désir d'être effeuillée, désir d'être regardée, plaisir à être embrassée, mordillée, caressée ... Je l'ai sentie rougir lorsque j'ai léché sa perle, je l'ai sentie devenir un rien choquée lorsque j'ai écartée ses pétales pour y apposer ma langue dans toute sa largeur, tendue lorsque mes doigts se sont invités dans l'orifice du délice. Tout ceci était pour elle de l'ordre du vice ... et avec son homme légitime ... du supplice. Elle découvrait le plaisir et la boite à fantasme s'est ouverte sans retenue. Dans la limite d'une femme dont l'éducation sexuelle débute à quarante ans, et dont j'étais amoureux. Nous avons donc abattu les croyances limitantes du cunilingus, de la fellation, des positions sexuelles qui pourraient paraître classique comme levrette et amour debout, de l'amour plusieurs heures durant. Souvent elle m'annonçait le lendemain que ça avait été limite pour elle, mais qu'elle était heureuse d'avoir pu franchir cette étape (prendre un sexe en main, se caresser devant un homme, sucer et aimer sucer, s'endormir l'un dans l'autre, se laisser fouiller par des doigts aventureux). Ses fantasmes étaient tous très très classiques, et jamais n'ont été abordés des fantasmes qui heurtent (comment le pourrait-on quand on est amoureux ?).

Pour elle, ces fantasmes correspondaient à aborder la sexualité avec désir et plaisir ... Sa condition de femme s'est effacée progressivement pour laisser place à une mère, une femme active, et une chef de famille exemplaires, mais juste un trou pour un homme qui ne lui donnait ni protection, ni partage d'intendance, et surtout ... plus d'envie. A Quarante ans, il ne restait que les plus classiques des fantasmes, qui ont tous étés source de mille et un délices.
Malheureusement, notre état de grâce a eu une fin, au bout de presque 5 ans. une fin douloureuse pour l'un et l'autre. Car l'amour était là bien présent et réciproque, il ne s'efface pas facilement devant les impossibilité de la vie.


15 ans : Cette lycéenne encore vierge qui m'avait accroché par MSN. On a une grande bouche quand on est jeune. Sodomie, amour en plein air, exhibitionnisme, cuissardes de cuir, coquillage rose et lisse, sextoys fetish étaient verbalisés comme des pratiques courantes ou des envies. Malgré son jeune age qui aurait pu m'envoyer derrière les barreaux (j'avais 20 ans de plus ...), elle est devenue mon amante. Mais à la lumière du jour, toutes ses paroles se sont évanouies ... Elle était belle comme une miss, aux longs cheveux noirs jusqu'aux fesses, avait des seins à en dégouter un chirurgien plasticien, et une taille de teenager ... j'ai passé des heures et des heures juste à la regarder, la caresser tellement son corps était beau ... une oeuvre d'art.
Mais pour en revenir au sexe, n'ayant jamais glissé sur les frissons du plaisir, à deux ou en solo ... la réalité ne fut pas en miroir de ses chat msn. Disons que je m'en doutais.
La première rencontre s'est heurtée à ses réticences, la seconde à sa fleur encore jamais déflorée, très étroite et impossible à apprivoiser ... en deux rencontres sur deux mois, nous avions parlé de sodomie, de trio, de sexe sous un porche ... mais dans un lit, nous n'avions glissé nos corps l'un contre l'autre que sous formes de caresses ... l'amour sans pénétration (voir ici). Des moments tendres et hors du temps.
Mais elle voulait vraiment franchir le pas. Avec moi. Ne plus être vierge et mettre ses actes en accord avec ses mots, devenir la sexy bitch qu'elle fantasmait, ce personnage qu'elle se fabriquait.
Aussi, à la troisième rencontre, elle a pris la résolution de s'offrir "moi", cet amant qui n'exigeait rien d'elle. Elle avait mis sa plus belle lingerie (à 15 ans, c'est du jennyfer, pas du aubade). Nous étions tous les deux en dessous et nous étions caressé longuement, sur tout le corps ... l'excitation a dû être suffisamment forte. Elle m'a couché sur le dos, retiré mon boxer, humidifié mon sexe de sa bouche encore maladroite, puis, écartant son string de coton, elle s'est plantée sur moi ... Empalée sur ma queue. J'ai vu ses yeux s'exorbiter, puis son sourire se crisper, puis enfin sa bouche s'ouvrir et laisser s'échaper un soupir de plaisir tant espéré. Lentement, elle s'est détendue, immobile, sur moi. Je voyais ses lèvres ouverte et boursoufflée pour laisser passer mon arme dans son fourreau ... "Yes !". Elle tenait sa victoire. J'étais son fantasme, son homme objet. Elle avait appris à jouir de ma langue et de mes mains, cette troisième rencontre fut le témoin de son premier orgasme vaginal. Sa fleur s'est doucement ouverte, détendue, offerte. Puis, elle s'est laisser prendre les hanches par mes mains. Je l'ai fait osciller d'avant en arrière sur l'objet du délit, et son antre est rapidement devenue humide et brûlante. Et j'ai assisté à la naissance d'un frisson, d'une vague, d'un raz de marée sur son corps ... corps et ames qui n'avaient jamais connu pareil ravages et pareils outrages.
Je me suis bien gardé de fondre en elle à cet instant, restant droit et ferme le plus longtemps possible pendant ses spasmes de jeune pouliche sauvage.
Bien plus tard, à notre dixième ou douzième rencontre, qu'elle est venue avec des cuissardes et une jupe trop courte courte ... et qu'elle s'est révélée être enfin la sexy bitch qu'elle voulait être. Son corps de rêve, ses si beaux seins, ses fabuleuses hanches et son cul à se dévisser la tête, le tout souligné par une soudaine maîtrise de son charme pour manipuler les hommes ... elle était devenue la fille pour laquelle tout jeune homme pourrait se damner ...

Pour elle, le fantasme était le passage à l'acte. Elle avait dans sa cour une grappe de garçons qu'elle manipulait à sa guise, mais pour s'assurer une supériorité durable, elle a franchi les étapes quatre à quatre ... pour se découvrir et se réaliser dans quasi tous les compartiments du jeu sensuel et érotique que certaines mettent une vie à découvrir.

jeudi 11 février 2010

Parler de sexualité, c'est s'exposer !

Parler de sexualité, c'est s'exposer. C'est se raconter. C'est questionner les autres, partager. C'est parler de cas concrets. C'est se débarrasser de tout ce clinquant métallique que sont l'égo hypertrophié et les apparences d'une posture, c'est faire tomber l'armure et devenir plus intime.

Le Figaro madame exprime très bien dans cet article (voir ici) combien l'éducation sexuelle à l'école n'a pas laissé grande trace.

Pour ma part, c'était en 4ème, dans le cours de biologie (SVT) par une quasi sexagénaire qui avait probablement assez peu vu le loup. On a vu en rétroprojection des découpes et des schémas, et on s'est bien amusé pendant une heure. On ne parlait que très peu de contraception, ni de préservatif (c'était avant le sida). Néanmoins, rien des rapports homme-femmes, rien du corps qui change, rien à propos du désir, du plaisir et des manières de les offrir et obtenir ...

Résultat des courses, des pelletées de futurs hommes qui ont fait leur éducation érotico-sexuelle dans Lui (voir ici), et pour la génération qui vient (trentenaires), avec les pornos qui se sont démocratisés depuis.

Résultat des courses, au moins la moitié de mes amantes (de mon age) ont une maîtrise de leur corps et du corps désiré très très sommaire. Quand on parle du désir et du plaisir, pour certaines, c'est un vrai désert. Et quand on aborde le sujet des fantasmes avec les quadra même devenues intimes, certaines ressentent une aggression.

Il y a là des générations complètes, de femmes qui découvrent le plaisir qu'avec un amant, de désir que quand le cocon de la culpabilité arrive à être mis de coté, et découvrent leur propre corps dans une démarche lente et laborieuse ... qui aurait pu être initialisée dès l'adolescence, dès l'école.

A quand l'éducation sexuelle en petits groupes (une formatrice qui s'implique, et une demi douzaine de filles), avec possibilité de prendre rendez vous en tête à tête pour parler en toute intimité sans pression de l'effet de groupe ?

Autour de moi, j'ai déjà vécu des filles enceintes à 15 ans, 14 ans et 13 ans et demi. Diverses origines. Diverses types de relation avec des garçons (certains de vrai cons, d'autres juste des ignorants maladroits). Mais dans tous les cas, une absence de message audible, des parents mais aussi de l'école.

J'ai vu des filles éduquées par de la non-communication devenir de vraie garces, à passer le cap de la centaine d'amant avant leurs 16 ans. Quantité plus que qualité, déséquilibre de son positionnement vis à vis des autres, fuite en avant désespérée, papillonnage, donjuanisme, dépression ... et finalement exagération volontaire de ce qui est devenu une nature.

La sexualité en s'exposant, c'est ce que je vous délivre en m'exprimant (anonymement) dans ce blog sans retenue, et que je lis dans les autres blogs de superbe facture, recensé pour les plus beaux en lien sur ce site.

mardi 9 février 2010

Comment mesurer un penis (et l'ego d'un mâle)

Les Français seraient-ils les mieux membrés des Européens ? Une étude bruisse de nouveau sur le web. Plutôt que vous donner des chiffres précis au dixième de millimètre, je ne vais vous donner que ma vision personnelle des choses.

1/ Cette étude autodéclarative montre que les Français savent bien se vanter. Nous ne sommes pas des coqs pour rien.

2/ Je n'ai vraiment que très peu de fois eu plus de plaisir lorsque mon arme brusquait un fourreau habitué à une pointure en dessous. Lorsque ça force, c'est soit assez fantasmatique (fantasme du viol simulé détaillé ici), soit que la cyprine manque par absence d'envie, soit (et ça m'arrive souvent) l'envie d'un ultime impact ... la morsure du glaive (voir ici).

3/ Les femmes qui se prononcent sur le sujet sans tenter de flatter l'ego masculin veulent dans l'ordre, une queue bien ferme, une queue endurante, une tendre et puissante plutôt que brusque, une qui se relève rapidement et plusieurs fois, une belle queue, une queue et des bourses lisses ... et souvent en dernier lieu, une queue de taille normale.

4/ Une taille minimale est requise lorsque l'acte mécanique prime sur tout le reste. Le vagin se dilate, il épouse donc au plus juste les contours de la queue qui le déflore. On trouve sur le web une bien faible quantité de femmes qui réclament une grosse queue ... Peut être faudrait-il les accompagner dans une découverte de leur clitoris et de leur point G ..??..

5/ Lorsqu'on est en trio (H+F+H), il vaut mieux avoir deux queues de taille similaire, sinon, celui qui est plus court/fin et l'amante seront bien en peine de s'assembler harmonieusement. J'ai eu à gérer cette situation une fois, où le valet s'est avéré être un peu plus court que son ego (et que moi). Il a été assez vexé, et ce trio assez étrange et peu ... pénétrant.

6/ Une queue trop imposante peu vous jouer des tours ... "Non, je ne peux pas te tendre mes fesses. Avec ton engin, j'aurais trop mal"

Et pour clore, un peu d'humour.

Ce sont deux copains qui discutent dans un bar. Ils sont en train de se vanter sur leur propre anatomie. Ainsi l'un des deux dit:
- Je ne l'ai jamais mesurée, mais je sais que ma bite est plus longue que la queue d'un chat
L'autre évidemment ne le crois pas, et comme il demande à voir, un pari est fait. Le barman, qui sert d'arbitre, va chercher une règle, et commence par mesurer la queue du chat du bar. Ensuite, le barman, s'acquitte de la deuxième obligation en allant mesurer l'autre queue. Et là le vantard dit:
- Hop hop hop! A partir d'où est-ce que tu as mesuré la queue de ton chat ?
Le barman répond :
- à partir de son trou du cul.
- Bien, répond le vantard. Alors fais-moi la même faveur s'il te plaît

vendredi 5 février 2010

La Saint Valentin fantasmée par les femmes


La Saint Valentin approche ... C'est une occasion extraordinaire de mettre en relief vos désirs et votre amour ... mais pas n'importe comment.

Saint Valentin soulève trop de fantasmes et pas assez d'amour.

En effet, si la Saint Valentin rime pour les hommes avec :
- Bouquet de rose rouge obligatoire ;
- Cadeau sexy acheté à deux clics des sextoys ;
- Lingerie rouge passion, voire pulsion ;
- Sex trip sportif sous la couette en 15 rounds.

Pour les femmes, c'est vraiment tout autre.

Tout d'abord, la Saint Valentin, c'est comme la robe de mariée. Toutes les femmes disent que c'est ridicule, qu'elles sont contre, que c'est commercial ou dépassé, et tutti quanti, mais quand ça se présente, elle trouvent ça touchant, mignon, sincère ... témoin de l'amour.

Car, il n'y a pas d'amour sans messages d'amour.

Et la Saint Valentin, ce n'est pas le seul moment, mais un moment important pour faire un message d'amour (et non une soirée rocco).

La toute première chose à laquelle tiennent les femmes qui vous aiment, c'est que vous prouviez que vous pensez à elle. Penser à elle, anticiper, préparer quelque chose pour la Saint Valentin, c'est prouver qu'elle est importante à vos yeux. Un email, un sms, un poème, un petit cadeau ...

Ensuite, les femmes sont conquises par le coté personnel. Il faut éviter les cadeaux "bateaux" qui s'achètent à la dernière minute. Un truc personnel, ça souligne le lien unique qui vous relie à elle. Il m'est arrivé de passer des Saint Valentin à presque 20 000 km d'une amante aimée ... un Sms très très personnifié laisse un message très fort.

Et le vrai vrai dernier point essentiel aux yeux des femmes, c'est l'intention. Si vous faites un poème très personnel, et que 30 secondes après, le mâle dicte une soirée chaude comme un porno scénarisé, ça fait flop. L'intention, c'est aussi être désintéressé. Un joli cadeau, un cocktail spécial, une coupe de champagne, quelques baisers tendres ou torrides ... Et ne rien attendre. Laisser la fleur s'ouvrir ... ou pas. De toutes façons, une fleur s'ouvre toujours quand elle est dans le soleil ...

Alors résumons :
- Oublier ou y penser au dernier moment : pas bien
- Anticiper et préparer : bien
- Surprise : mieux

- Un bouquet spécial Saint Valentin (forme de coeur) identique à tous les autres : pas bien
- Un bouquet composé pour l'occasion ou un autre cadeau : mieux
- Un Sms ou un email très perso où on ouvre son coeur : ultra mieux

- Un sextoy, un jeu érotique ou de la lingerie qui suggère que la belle n'a pas le choix : pas bien
- Une ambiance qui laisse la tendresse d'installer, qui laisse du temps au temps : mieux


La Saint Valentin, c'est un moment de rapprochement des âmes ... pour re-confirmer intentions, accords, union, projets ...

Et n'oubliez pas (la photo), que les hommes aiment la lingerie sexy, provocante et rouge ... mais que ce sont ces modèles que les femmes rapportent pour échange ou laissent au fond du tiroir éternellement.

mardi 2 février 2010

A la recherche du plus beau cul du monde

La société de lingerie American Apparel, la marque qui refuse de délocaliser, lance un concours qui sent le souffre et fait fantasmer autant les candidates que les votants.

A la recherche du plus beau cul du monde est un concours diponible ici.

Chacune peut poster une photo de son postérieur dans la position jugée la plus avantageuse avant le 21 Février 2010, à condition de porter un modèle de la marque.

Les fantasmeurs ou admirateurs d'oeuvres divines peuvent voter en cliquant ici.

Les 8 finalistes recevront un grab bag de 300$ de lingerie, et les 2 gagnantes recevront un billet aller/retour jusqu'à Los Angeles (regardez bien, la n°2 est de Los Angeles ... ça va coûter un aller/retour en taxi), siège de la marque, où elles seront photographiées sous toutes les coutures et repartiront avec 2800$ de lingerie ... et l'assurance que leurs postérieurs passeront à la postérité, comme emblème de la marque ...

Après tout, le quart d'heure de célébrité d'Andy Warhol (voir ici) et l'exhibition sont des fantasmes ... à réaliser.

lundi 1 février 2010

Les femmes tiennent des listes d'hommes fantasmés

J'ai encore récemment diagnostiqué combien les fantasmes féminins se cristallisent de manière souvent inattendue.

C'était la soirée annuelle. Tous les salariés de la région étaient présents. Quelques visiteurs du siège, dont moi même étaient du déplacement et de la fête. Car nous faisions la fête. 2009 était quasiment derrière nous, et nous achevions une année tumultueuse par un trimestre haut en couleur, qui s'est révélé depuis être un record. Discours, petits fours, champagne, diner, bons vins blancs et vins rouges encore meilleurs....

J'étais comme il se doit entre deux belles quadras, managers de leurs domaines respectifs. J'aime les femmes managers, elles sont meilleures que les hommes et n'ont pas besoin de projeter leur égo hypertrophié tous les 3 mots. La conversation allait allègrement du boulot, au perso, en passant par les ventes groupe sauxquelles j'avais collaboré et par les enfants et leurs entrées dans ce monde.

Et là, au gré d'un moment plus confidence-confidence, l'une me lâcha que j'étais sur la liste de telle et telle célibataire de son agence. Quid, quoi, quelle liste ? La liste des hommes fantasmés.

J'ai donc sondé du fond de ma mémoire la dernière fois que j'avais rencontré ces listes. Et ça a fait remonter des souvenirs qui sentent bon la colle Cléopâtre.

Au collège, tous les garçons (ben oui) faisaient des listes (ben oui), et toutes les filles (ben oui) essayaient d'être bien classées (ben oui) parcequ'elles compilaient les listes en un top (ben oui) pour évaluer les unes par rapport aux autres leur capacité de séduction (ben oui) ... J'étais assez mal classé dans le top des garçons qu'elles tenaient en retour (assez mal dégrossi à l'époque), mais mon vote comptait parceque je votais de manière assez inattendue.

A 25 ans de nouveau, les filles célibataires partageaient leurs déboires sentimentaux à la machine à café et tenaient des listes ... de jeunes hommes de leur age, mais souvent casés ou éloignés ... idéaux in-atteignables ...

Et ce soir là, ça m'est revenu comme un boomerang ... L'une des filles mentionnées, j'avais beaucoup travaillé avec elle, mais je ne l'avais jamais regardée autrement que professionnellement. Belle (sans être une bombe), grande, pro et intelligente ... j'ai toujours pris plaisir à bosser avec elle. Comme on est distants de 1000km, on ne s'est réellement vu qu'une demi douzaine de fois lorsque je venais sur place, le reste était en emails et téléphone.
Et là, savoir que j'étais sur sa liste (et a priori en n°1) m'a touché. De la tendresse tout d'abord. De la curiosité ensuite. Puis de la tentation, hormonale. J'ai bien essayé de résister, mais mes pensées sont allées vers elle le reste de la soirée, puis au cours de la soirée "after hours" ...

Mais mon cerveau résistait : je me suis analysé. Le soir même, à chaud, et surtout le lendemain matin. Elle devait être en plein Oedipe, elle, avec 15 ans d'écart au moins. Et moi, comment se faisait il que je sois tenté, en tendresse et charnellement par une femme, simplement parceque sa flamme est (presque) déclarée ? Je me croyais plus fonctionnant sur le Don Juanisme, i.e à conquérir pour la conquête, quitte à ne même pas aller jusqu'au charnel tellement le vertige de la conquête et le "oui" suffissent ... Ce soir là, je me suis découvert un fonctionnement inverse. A vouloir croquer dans la pomme qu'on me tend plutôt que d'aller chercher la pomme la plus haute de l'arbre ...

Epilogue : La soirée était pleine de tentations, et je suis allé dormir dans les bras de Morphée ... les frontières sont restées intactes.

Epilogue 2 : Si une pomme me tente encore, c'est bien la belle quadra avec qui j'ai discuté toute la soirée.
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