vendredi 29 octobre 2010

Habillée comme je te fantasme, soumise ou offerte (3)

Ma Sublime amante,

J'ai enfin trouvé comment illustrer en dentelles ce fantasme qui est le tien, me laisser te parer comme je te fantasme.

Ton corps sublime hante encore mes nuits et mes journées, mes rêves sont pleins du vide de toi. J'ai en moi une trace indélébile, tant au fond de la rétine de l'image de ton corps divin, qu'au fond des mes sens qui trépignent d'impatience de croiser le fer de nouveau avec toi.

J'ai fait un premier choix. "Soumise". Je sais que tu seras pleine de grâce et d'audace dans cette seconde peau qui ne masquera rien de tes atouts. Je vois déjà ton regard, si impertinent et si digne dans cette tenue qui soulignera combien la lisière entre la soumission et la domination est ténue, combien j'aime tes choix, me faire croire que j'ai le choix, et te soumettre à mon choix. Je t'imagine déjà défiler dans une attitude de panthère, qui ne sait plus vraiment si elle est prédatrice ou proie, griffes rentrées mais crocs affûtes, prête à bondir tous muscles bandés, mais toujours dans cette démarche catwalk de féline qui est tienne.

Comme le temps nous est donné de transgresser doublement, je t'ai préparé une seconde parure : "Offerte". Plus exhibitionniste, elle sera la touche finale à ton corps présenté à moi, comme une amante captive de liens devenus invisibles, et dont les courbes seront plus que sublimées, mais ouvertement dénudées, exposées dans toute leur fougue et leur sensualité.

Cette dentelle-ci ne sera point une toilette protectrice qui détourne le regard sur les courbes les plus sensuelles, faisant naviguer vers les fantasmes les plus poétiques. Non, ton intimité la plus profonde sera en première ligne.

Tu ne seras plus panthère, tu seras alors ma sublime chienne.

jeudi 28 octobre 2010

Habille moi comme tu me fantasmes, déshabille moi en un soupir (2)

Mon fougueux, mon doux,

Comment peux-tu imaginer qu'être tienne, à la fois soumise et docile ne soit pas jubilatoire ? Certes j'ai voulu pour ce jeu que tu me pares, que tu m'habilles en celle, ni tout à fait moi, ni tout à fait une autre, qui hante tes fantasmes. Mon fantasme cette fois, c'est d'être TON fantasme.

Je veux te voir troublé, excité, plein de désir mais dans le contrôle toujours, puisque tu vas devoir faire de moi la fille obéissante que je ne suis pas. N'est-ce pas enivrant d'imaginer que je ne pourrai que t'obéir, que je m'exécuterai à chacun de tes souhaits, de tes ordres ?

Je m'imagine comme tu m'envisages, déambulant parée de la lingerie que tu m'auras choisie, devant toi resté habillé. Je serai pleine de défi, ça t'amusera mais tu ne me laisseras pas prendre mes aises. En effet la bride ne devra jamais être lâche, tu sais ce que ça donne quand tu me laisses trop de liberté... Alors tu viendras me coincer debout entre la porte et ton torse et me forceras à te regarder dans les yeux quand tu écarteras la dentelles pour glisser dans ma fente un doigt puis deux. Puis tu m'embrasseras à pleine bouche, tu me mordilleras les lèvres et je voudrai faire de même mais tu m'en empêcheras. Juste d'un regard, juste d'un petit coup sec de ta langue contre ton palais. Je redeviendrai sage, je redeviendrai douce...

Le ballet durera longtemps et tu choisiras ta danse... Tu me déshabilleras centimètre par centimètre... tu me mèneras à chaque fois aux confins de l'excitation la plus intense, toujours au bord de l'orgasme, mais tu me lâcheras dés que tu me sentiras à deux doigts de m'envoler. Je ragerai de ne pas avoir joui, j'en aurai des crampes , j'essaierai peut-être même de tricher en me servant de mes doigts, mais tu ne me laisseras pas faire. Et si je me rebelle, tu m'attacheras, pour continuer le supplice de plus belle.... Promets-moi que si je me montre trop désobéissante, tu fesseras ma croupe pour me punir... Alternance de petites claques sur mes fesses et de caresses plus profondes de tes doigts qui me fouilleront pour compenser la brûlure sur ma peau.

Enfin, quand toi seul l'auras décidé, tu introduiras ton bel engin dans mon antre en feux et en eaux, et tu me pendras comme une sublime garce, avec ferveur et intensité, comme tu sais si bien le faire....

Mais je m'égare, serais-je en train de te suggérer ce que tu dois faire ? Difficile d'être totalement soumise finalement....

lundi 25 octobre 2010

Habille moi comme tu me fantasmes, déshabille moi en un soupir

Ma tendre et belle. Je ne sais comment réagir à ce nouveau fantasme ... orner ton corps de la lingerie qui mettrait en valeur l'image que j'ai de toi, de la dentelle qui m'excite qui sublimerait ta peau et tes courbes, et toi, excitée en retour d'avoir été habillée de mon fantasme de toi, quel qu'il soit.

C'est un fantasme délicieux que de déshabiller une amante, découvrir peu à peu la femme qui suggère ses courbes intimes, puis, se dévoile en ôtant tour à tour les jupes, écharpes, chemisiers et autres, pour ne laisser son corps en pleine gloire, souligné de quelques bijoux, , bas-escarpins parfois, et surtout lingerie.

Mais faire le chemin inverse, reverse strip tease, partir du corps nu, et le parer d'une dentelle qui ne le travestit ni le dissimule, et encore moins le rend trop vulgaire, voilà une tâche intéressante.

Bien sûr, j'ai obtenu carte blanche, et j'ai exploré le spectre complet, de la prude donzelle en culotte petit bateau à la catin sublime. J'ai imaginé chaque option, envisager le souvenir de ce corps sublime dans telle ou telle position ... non, trop sage, trop normal, trop porno, trop costume, trop SM ...

Au bout de quelques jours, j'ai approuvé le choix d'une dentelle que tu ne pourrais plus porter sans penser à ce fantasme, une dentelle qui, au delà de t'habiller en mon fantasme de toi, te laissera une trace indélébile de nos ébats, qui remonteront en songes pénétrants à chaque fois que dans ton tiroir intime tu la retrouveras.

Dans cette tenue sans ambiguïté sur les intentions mi luxe - mi luxure, je t'imagine déambuler devant moi telle une femme fatale qui me possède en me laissant les rênes.

Jubileras tu de me laisser te dominer totalement ?

mercredi 20 octobre 2010

Ta bagnole, c'est comme le fond de ton calbut (la voiture fantasmée)

Si les femmes regardent les attributs du mâle avec un oeil tout particulier, c'est particulièrement vrai avec la voiture. Objet de fantasme pour l'homme dès la petite enfance (rhââ les majorette et norev), comment les femmes voient-elle la relation particulière de l'homme et "sa" voiture ?

Les mâles pensent véhiculer certains messages avec leur véhicule :
- Signe extérieur de richesse : Une voiture, c'est quand même le destrier qui distingue le vilain du seigneur, le carrosse qui distingue le valet du baron. Si j'ai une décapotable ou un Hummer, c'est que j'ai le fric pour me le payer.
- Témoin de virilité : Une voiture, c'est une preuve de puissance. Je peux aller plus vite, plus loin, avec de la musique plus fort, et des lunettes de soleil plus maxi bien ... donc je suis forcément mieux.
- Se faire remarquer : J'ai besoin de certains "objets" pour me faire remarquer : mon iPhone, ma bagnole, ma Rolex, mes Rayban, mon Jean Audigier. La voiture, c'est le prolongement de ma personnalité sur la route, comme Rolex-iPhone-Rayban le sont à la terrasse du café des négociants. Je suis ce que j'ai, je suis ce que je parais, donc j'ai besoin d'une bagnole qui en jette.

Les femmes (enfin, pas toutes) en pensent :
- Rien à faire de la grosseur de ta voiture et du prix qu'elle coûte. Idem de la largeur de ta liasse de billet, surtout si tu l'affiches, c'est beaucoup moins glamour. D'ailleurs, tu la dépenseras pour toi, car si tu l'affiches, c'est que t'es un flambeur ou un égoïste, pas un mec généreux et partageur. Si ta voiture est plus importante que moi quand tu flirtes avec moi, quid quand tu ne sera plus dans la séduction ? Les vrais riches vivent leur richesse, les nouveaux riches affichent leur argent. D'autre part, la vrai richesse est intérieure. Pas crevard ni trop bohème, mais un homme qui connaît la valeur de l'argent (et de la sueur à faire couler pour l'obtenir) sera d'autant plus craquant qu'un fils à papa qui dégaine naturellement 500 Euros de bouteilles en boîte sinon t'existes pas.
- La virilité ... un homme un rien mâle, qui sait prendre des décisions, qui s'assume (qui bosse pour se nourrir et plus), qui a un corps qui fait rêver, qui est un brin macho mais pas miso, mais surtout ... qui sait admettre qu'il est imparfait et qu'il a beaucoup à apprendre en écoutant l'autre ... ça c'est craquant. La BMW rutilante avec la musique à fond et le moteur qui ronfle, c'est pathétique. Et ça mène seulement du pavillon de banlieue à la boite de nuit le week end, et ça reste au garage la semaine quand le mâle va au taff (pour payer son assurance).
- Un homme qui se la joue, qui cherche toujours à être dans le soleil, qui ne vit que par ce qu'il possède ... c'est un collectionneur qui ne cherchera qu'une femme objet qui présente bien (voir ici). Un homme qui s'attache aux situations et aux gens, et donc qui possède une voiture pour l'utilité qu'il en retire, c'est un homme qui ne se cache pas derrière l'objet. D'une manière générale, un homme qu'on peut décrire avec 4 objets, c'est un homme si prévisible qu'il ne surprendra jamais.

Ceci dit (c'est plus long que ce que j'imaginais au début), la voiture reflète l'homme. Comme les chaussures aussi. Une voiture trop propre, astiquée chaque semaine, sans aucune personnalisation et qui ne tolère pas une miette d'un enfant qui monterait avec son cartable et son goûter, ça en dit beaucoup sur l'homme (ça fait peu fantasmer).

Mais le pire, c'est la voiture poubelle. Pas celle les cartes routières sont périmées. Non, je parle de la vrai voiture poubelle. Une voiture poubelle, ça fait fantasmer autant qu'un calbut sale ...

Rappelez vous, le bad boy, il transpire dans un jean propre, il prend des douches avant et après l'amour, il est rasé de près ou garde une barbe de 3 jours chaque matin, il sent le sable chaud et le parfum chic, et se promène en Harley soignée.


NB : Tout ceci est à adapter, pour les Québécois et leurs trucks tous capables de tracter une pelleteuse chaque matin et de rouler à fond sur cette crisse de neige.

vendredi 15 octobre 2010

C'est quand que tu me présentes ton amant ?

C'est quand que tu me présente ton amant ?

Ne posez jamais cette question à une femme dont vous ne connaissez rien de l'intimité de son couple, vous risquez fort de finir dans son lit pour une folle nuit.

C'était une soirée avec plein d'amis. Plusieurs dizaines. Des groupes se formaient ça et là. Comme des insectes autour d'une lumière, chacun tournoyait autour de son vice le plus intime. Les fumeurs sur la terrasse et le chauffage qui n'éloigne que le risque de pneumonie. Les fans de la cave de tain à comparer un crozes avec un autre. Les grand enfants à défier les petits à Mario Kart. Dans cette soirée, chaque recoin m’attirait un peu, surtout les crozes. Mais quand tout un groupe est parti en me laissant seule avec cette grande et plantureuse brune, j'ai lâche cette provocation :

- Et toi, c'est comment avec ton mari ?

Pas de réponse. Un ange passe ... Je devais avoir quelques verre d'avance sur elle, ou alors, j'avais fait irruption dans son intimité.

- Donc, c'est quand que tu me présentes ton amant ?
- Bonne idée ... tu sais, c'est vraiment tout récent.
- Ton silence, juste avant, c'était pour me dire que de parler de ton mari ne te motivais pas ?
- Tu sais, il a sa vie, son job, sa maîtresse ...
- Et ton amant ?
- Tu veux que je te le décrives ?

Et elle a commencé une description de l'amant. au fur et à mesure des minutes, je comprenais qu'elle me décrivait moi, et qu'elle était en train de me draguer ouvertement.

Du monde est arrivé, nous avons changé de conversation, puis quelques instants plus tard, elle m'a retrouvé et à repris comme si de rien n'était. Mais là, elle me décrivait de manière intime, mon dos, mon cou, une cicatrice ... puis ...
- J'adore quand il me glisse son souffle chaud derrière l'oreille. Quand il me la lèche, je mouille direct. Ce que je préfère, c'est quand il me prend sans m'enlever mes sous vêtements. Quand ses mains glissent sur mes seins ... hmmmm

Pendant 3 ou 4 minutes (on peut en dire des choses en 3 ou 4 minutes), elle m'a livré une demi douzaines de fantasmes ...

Elle était venue accompagnée, elle est repartie éméchée, des envies pleins la tête ... heureusement qu'il y a des après midi qui suivent de telles soirées ... pour se ... retrouver.

mardi 12 octobre 2010

Quand tu m'enlèves mon tampax, c'est jouissif !

Jamais on ne m'avait fait ça.

Je t'avais trouvé touchant lorsque tu as parlé de préservatifs en métaphores.

Puis prévenant lorsque tu es allé acheter une pilule du lendemain le jour où tes élans m'ont inondée ... Mais là, j'ai été bluffée.

Plus jamais je ne regarderai la boite de tampax du même oeil ... Quand c'est toi qui me l'enlèves, c'est quand même autre chose, c'est ultra jouissif, tout en lenteur, tout en douceur, ultra intime et si torride.

Je n'y ai pas cru au début, saloperie de dame nature qui posait un sens interdit sur le jardin des épices.

J'avais imaginé une fabuleuse après midi sans pénétration, comme tu sais si bien me faire jouir du bout des doigts et de tes baisers, que je me suis imaginée jouir sans jamais lâcher tes yeux des miens.
Quand tu es descendu embrasser mes hanches, mes cuisses, je me suis dit que tu n'avais pas noté que la place était occupée.
Mais quand tes doigts ont ouvert mon orchidée, pour déclencher ces sensations inconnues d'un tampax érotisé, invisible à mes yeux mais si présents à mes sens, subtil mélange de surprise et de ... surprise.
J'ai adoré que tu me fouilles langoureusement, les frissons étaient si suaves et inconnus. Tout en douceur au début, d'une intimité si touchante ... puis fripon, voire proche de la luxure et du stupre. Quand tu m'as enfoncé ton sexe, j'ai joui comme une chienne en chaleur qui se fait remplir alors qu'elle y avait renoncé.

Promis, la prochaine fois que tu viendras à moi, j'aurai dans mon orchidée un sextoy arrogant, pour te sentir libérer une place et la combler de nouveau, renouveler ces élans, encore et encore.

lundi 11 octobre 2010

Vous ne m'y reprendrez plus dans ce fantasme du trio scénarisé !

Je vous connaissais trop bien pour avancer sur ce terrain sans craindre de nous abîmer, de vous faire pencher vers le coté sombre de la lumière. Mais vos yeux pétillaient d'envie de volupté, et cette irrésistible envie d'être partagée prenait dans vos mots de l'ampleur à chacune de nos rencontres. Émoustillée au début, vous avez mis en lumière ce manque plus cruellement à chaque fois.

J'étais votre unique roi, je ne pouvais qu'accéder à vos désirs souverains.

Aussi, je me suis mis en quête d'un homme sur la toile, cavalier point pleutre, gentleman point narcissique, chevronné point gauche ... J'ai laissé une annonce aux quatre coins de la toile (ici et ici), espérant trouver rapidement cet amant idéal, qui saurait vous combler sans vous frustrer, vous obliger et être votre obligé, me compléter entre lumière et pénombre et faire des étincelles sans me faire trop d'ombre.

Mal m'en a pris. J'ai reçu des milliers de missives. Il faut dire que mon annonce était bien léchée. Les réponse un peu moins. Tant de messages m'ont été adressés. Mille vilainies ont profané mes yeux. Mal m'en a pris. J'ai été inondé de textes de 3 mots pas plus de borgnes, boiteux, bossus et autre mal dégrossis. Tout un bestiaire à la sexualité de pourceaux. Point de gentilhomme, voire de jeune page. Après avoir détourné les yeux des photos en trop gros plan, souri un peu sur le ratio attributs/ventre à bière de certains, eu un mouvement de recul quant à la toison de plantigrades d'autres, voire franchement ri sur les postions, arrières plans et slips léopards que quelques uns dévoilent. J'ai reconnu quelques connaissances aussi (si, si !!!). Et finalement, j'ai pris langue avec une dizaine de cavaliers, afin de jauger par leur verbe si leur éloquence révélerait une pugnacité et une agilité de la langue, ou un vaste copier/coller à la manière de Cyrano à Roxane.

J'ai donc engagé quelques joutes verbales en soumettant les impétrants aux épreuves de la terre, de l'air, de l'eau et du feu. Beaucoup sont tombés ou ont rebroussé chemin, malgré ma main secourable. Et finalement, deux ont vaincu les éléments pour espérer vous offrir leurs émois.

J'ai réservé une chambre des plus anonymes, dans le quartier où les cavaliers posent leur destrier, plus simple et plus anonyme que nos cocons habituels. Nous nous y sommes retrouvés à l'heure du déjeuner. Nous avons fait l'amour comme deux amants éperdument amoureux. Tendres et fougueux, lents et attentifs à l'autre. Un peu comme si c'était la dernière fois. Juste avant de se lâcher la main un petit peu.

Puis, un des deux chevaliers est arrivé. Intimidé au début. Il était très jeune. Je l'avais choisi tendre à souhait pour que vous puissiez le croquer.

Mais voilà, l'homme a été défaillant physiquement. Ses écrits laissaient présager de vastes joutes charnelles et verbales. Sa lance assurait de belles estocades, et vos émois auraient pu être double et continus tout l'après midi.

A la place, l'homme a défailli tel un frêle oisillon qui n'arrive pas à étendre ses ailes. Il s'est longuement débattu pour obtenir de une intention un rien ferme. Mais la scénarisation, votre présence, le fantasme de l'inconnu, le trio, voilà tout ce qui a fait que ses appréhensions ont été paralysante.

Du coup, je me suis occupé de vous pour deux, comme vous aimez tant, me privant de votre bouche que vous aviez dédiée à remonter le moral en berne de ce porte étendard, que dis-je, ce porte fanion à l'autre bout du lit.

La prochaine fois, je vous cherche un manant culbuteur né. Vous aurez la collision charnelle brute telle que vous la convoitez, votre corps sera meurtri de ce plaisir primal, mais le reste ne viendra probablement pas.

Ou alors ... organisez un trio avec deux de vos amants, vous n'aurez de déconvenues que celles de décloisonner vos vies secrètes et de leur annoncer que vous aviez deux rois.

lundi 4 octobre 2010

Cinq choses inavouables

Dilemme : Comment se confesser sans se révéler entièrement ? Comment livrer anonymement l'inavouable ?



1/ J'ai été l'amant de ma femme avant qu'elle ne soit ma femme. Nous nous sommes perdus de vue, puis retrouvés. C'est devenu évident, et nous sommes mis en couple, puis mariés.

J'ai été l'officiel d'une amante avant que ce ne soit mon amante. Nous nous sommes perdus de vue, puis retrouvés. C'est devenu évident, et nous sommes devenus amants, puis quittés de nouveau.



2/ Si j'avais plusieurs vies, je cheminerais volontiers la main dans la main avec une demi douzaines de femmes qui ont laissé une trace indélébile de femmes admirables et d'amantes sublimes, et dont je partagerais avec délice un jardin moins secret que ce que la vie nous a offert.


3/ J'ai été l'acteur / l'instrument de fantasmes féminins, des plus classiques aux plus élaborés. Je trouve que les femmes qui fantasment sont plus intelligentes que celles qui vivent leur vie sans accéder à ce monde éthéré où la pensée déclenche le plaisir, et le désir déclenche le mouvement.
Dans les fantasmes les plus classiques, il y a le simple fait d'avoir un amant, mais aussi des pratiques sexuelles comme la sodomie, avoir un amant plus jeune ou simplement l'amour dans une voiture.
Les fantasmes beaucoup plus élaborés sont souvent très personnels, les femmes fantasment plus sur une ambiance que sur une position du kamasutra.


4/ Par le passé, lors de périodes de boulimies libertines, j'ai tenté les performances les plus cocasses, qui me paraissent pathétiques maintenant, comme la différence d'age maximum et minimum, le plus grand nombre d'amantes en le moins d'heures possible, le plus grand nombre d'orgasmes offerts sans livrer un seul des miens, ...


5/ J'ai reçu de nombreux cadeaux inavouables, mais aussi des cadeaux "pieds dans le plat", comme des mots doux, des bouquets de fleurs et des dessous masculins, en mains propres, au bureau ... et chez moi.


en écho à Before Sunset (voir ici).
Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...