mardi 29 décembre 2009

Revenir avec un/une ex : histoires, déboires et fantasmes illusoires

J'ai eu quelques aventures qui se sont écrites en plusieurs chapitres, des amantes, et même ma femme.

Ce qui est clair, c'est que quelle que soit la rupture (voir ici), dans sa forme et dans son fond, qui laisse ou non des blessures, qui laisse ou non de l'espoir ... la porte n'est jamais vraiment vraiment fermée ... pour qui veut l'ouvrir de nouveau.

Je vais vous conter ici quelques histoires et déboires en deux ou trois chapitres. Moi et mes ex aujourd'hui (et un autre jour, mes amantes et leurs ex. Les ex de mes ex qui sait ?).

Tout d'abord, il faut aborder le cas de l'ex qui ne croit pas que la relation est terminée. La rupture est souvent un moment pénible, et quelques fois, pour le mâle que je suis, j'ai eu la faiblesse (ou facilité) de ne pas insister lourdement sur le mot fin en lettres capitales (comme dans les films). Aussi, j'ai autour de moi une bonne dizaine d'ex qui seraient toutes prêtes à renouer le ... dialogue. Je reçois ainsi de emails, sms et messages assez évocateurs au moment des fêtes de Noël, à la nouvelle année, à la Saint Valentin, à mon anniversaire, et à l'anniversaire de notre rencontre ou rupture. Toutes ces femmes sont extraordinaires, mais si je les ai quittées, les raisons de mon choix sont encore présentes. Et dans le cas tout aussi fréquent où je me suis fait quitter, j'ai souvent du mal à me laisser apprivoiser de nouveau.
Et là, ça peut devenir très dangereux. Car une ex sait se parer d'atouts de séduction insoupçonnés : Rappeler le passé et combien les moments partagés étaient délicieux, se mettre dans une sorte de parade amoureuse et jouer sur la corde de la tentation charnelle, ...
L'amant que j'étais n'a qu'une seule arme pour résister : la volonté et confirmer mon "Non", verbaliser mais sans blesser, pour ne pas re-plonger (avec délice) dans une histoire qui est passée, qui s'est passée, et qui malgré ses saveurs, a été conclue par le mon fin. Opium, poison de rêve.....
Cotés déboires, parmi les ex qui ne croient pas à la fin, je vous présente l'ex qui envoie des fleurs au bureau, l'ex qui pose une rose sur le pare brise, l'ex qui offre des sous vêtements, l'ex qui fait croire qu'elle est enceinte, l'ex qui fait croire qu'elle a un enfant de 10 ans, l'ex qui garde en otage une chose qui vous tient à coeur, et enfin, l'ex qui a été virée et qui se fait réembaucher pour travailler de nouveau à 10m de vous (elle est repartie depuis).

Pour suivre, il y a le cas des ex fuck friend. Et en particulier celles qui aimeraient bien qu'on fuck et friend de nouveau. Bon, là, le choix est simple. C'est Non. Il n'existe pas de second chapitre de sex friend sans sentiments. Si elle tente de réouvrir la porte, c'est qu'il y a un attachement. Le sien ou le mien en premier selon les cas. Et le jeu devient alors dangereux, car à chaque fois que j'ai ouvert la porte, j'ai aussi prouvé mon attachement en retour. Le fuck friend tendresse est devenu à chaque fois fuck love. Et nos petits coeurs respectifs ont saignés à chaque fois, 3 semaines, 3 mois ou 3 ans plus tard.
Il y a eu cette teenager. Je l'avais connue quand elle avait moins de seize ans, belle comme une miss France, intelligente comme une mention très bien au bac, coincée dans l'éducation religieuse de ses parents. C'était assez moyen pour moi, par sa jeunesse, le terrain charnel n'était pas défriché. Néanmoins, les cheminements hautement interdits dans les petits hôtels de Lyon, escaliers et arrières cours lui avaient laissé un gout de délice, et 3 ans plus tard, elle m'a retrouvé pour me tenter avec son corps de femme, et ses nouveaux fantasmes à incarner. Je ne sais pas si j'ai préféré son joli petit cul offert, de voir combien elle se souvenait de mon corps ou de voir dans ses yeux briller l'étincelle d'un début d'attachement longtemps rêvé ... se concrétiser dans mes bras.
Il y avait cette superbe quinqua ... qui s'emmerdait royalement au foyer auprès de son PDG de mari de 10 ans son aîné. Elle avait pris l'habitude de venir baiser avec moi juste avant d'aller prendre le thé avec ses copines. Quand je l'ai quittée par lassitude (dur de quitter une bombe si facile : un simple coup de fil, dans mes bras 30 minutes plus tard) ... elle était déçue au delà de la rage, et j'ai vu une toute autre facette de sa personnalité. 3 ans plus tard, elle m'a recontacté en me proposant de parcourir des fantasmes plus forts encore ... comme l'amour à trois ou plus, photos et vidéos, sex toys, domination soumission ... notre premier impact du chapitre 2 était sans équivoque. Elle est venue avec un gode aux mensurations de mon sexe, de couleur réaliste, pour me sentir doublement en elle. Le chapitre 2 fut sur la même longueur d'onde que le précédent. J'étais son sextoy géant, son toyboy, son homme objet, et elle ne pouvait pas se passer du bien que je lui faisais entre les cuisses (ou à l'ego qui sait). Me garder à tout prix, quitte à scénariser des fantasmes avec des intrus comme elle les appelaient (sextoy, trio, valets, objets, fruits, jeux sexy, ...). Autant dire que passé l'excitation de cette nouveauté, de cette femme offerte et prête à aller au delà de ses propres tabous, je suis vite retombé dans le rôle de gigolo toyboy, sextoy géant dans un cycle enivrant orgasmique ... je n'étais de nouveau à ses yeux qu'une queue.
Ma suédoise d'amour est une autre histoire à rebondissement. La grosse différence, c'est qu'il y a un attachement réciproque dès le début, pour une histoire impossible. Nous avons nos vies respectives et une vie commune. une fois 18 mois, une fois 12 mois. A chaque fois, la séparation a été basée sur la même cause ... c'est une histoire impossible. L'accord des corps est parfait, l'admiration réciproque est au delà de l'espéré ... et cette soif de se découvrir n'est jamais étanchée tellement nous sommes différents dans nos racines, nos fonctionnements, notre environnement et tellement similaires dans nos valeurs. La revoilà qui pointe son nez à la veille de noël.

Last but not Least, ni fuck friend, ni histoire d'amour, mais le PREMIER amour. On s'était perdus de vue pendant 25 ans et retrouvés par hasard. Une histoire un peu comme celle de kek et virginie (voir ici), que je lisais en direct à l'époque. Je l'avais perdue de vue après quelques baisers, avant d'entrer au Lycée. Je l'ai retrouvée femme, et mon amour pour elle s'est entièrement réveillé, comme un roc qui apparait à marée descendante. Toujours là, invisible mais présent, solide, évident, et enfin à l'air libre. Nous avons vécu une tranche de vie formidable, à se découvrir, à se re découvrir, à se souvenir du passé, à se rappeler l'autre et combien on l'avait mutuellement fantasmé, et à se projeter, aimer l'autre, homme ou femme que nous étions devenus, avec nos cotés sombres, nos mystères, nos cotés attachants, et nos vertiges sous la couette. Il a fallu que je mette terme à cette relation qui me rendait fou et m'empêchait de dormir, travailler et être autre chose que amoureux transi (d'amour et d'eau fraiche). La raison a pris le pas sur le coeur une première fois. Pas longtemps. Le second chapitre fut comme le premier en plus merveilleux. Moins d'enjeu de séduction, peur de se perdre de nouveau avec cette conscience du temps qui passe, moins d'ébats sportifs, et plus de calins jouissifs ... puis la vie nous a séparé à nouveau, et depuis, je résiste ... pour ne pas ouvrir un chapitre 3, qui serait probablement fatal à tout ce que nous avons construit chacun de notre coté.

Ce qui est clair parmi ces histoires et déboires, c'est qu'on ne revient pas avec un/une ex par hasard. On y va par choix ou par tentation, parce que ce chemin vaut le coup d'être vécu deux fois. L'énergie et l'attirance sont plus intenses et l'amour nait ou se confirme de plus en plus fort.

lundi 21 décembre 2009

Sexe sans pénétration : Fantasme des clitoridiennes

Souvent, le grand débat clitoridienne / vaginale (qui est un faux débat : voir ici) nous fait voyager sur le fantasme de l'amour sans pénétration.

Tellement de femmes ne jouissent "vraiment" que sous les caresses de doigts ou de la langue, que beaucoup ne considèrent la pénétration que comme un détour, un voyage horizontal, voire un mal mâle nécessaire.

J'ai souvent eu des requêtes d'amantes qui fantasmaient l'amour sans pénétration, certaines qui osaient à peine l'espérer ... Et je dois dire qu'offrir ce cadeau est d'un délice inattendu et extraordinaire pour le mâle que je suis.

Il y a eu tout d'abord cette grande blonde. Elle avait un passé de femme battue, soumise en amour, elle m'avait jusque là offert son corps sans détours, orchidée et oeillet brun, lit conjugal, montées d'escaliers et voiture ... Elle avait ce petit truc qui fait que son orchidée se visitait comme une cathédrale, j'y prenais plaisir à chaque respiration, comme suspendu au sixième ciel. Elle-même fondait littéralement, libérant un enivrant nectar dès que mon gland ouvrait le chemin et écartait ses pétales, vertiges expressifs à flatter l'égo de l'amant que j'étais.
Aussi, après quelques semaines d'absence, quand nous nous sommes retrouvés (sous la couette), elle a voulu que nous passions l'après midi sans nous déshabiller, histoire de se re-séduire avec des mots, des baisers et des caresses seulement. La température est vite montée, chemises, pulls, jupe et pantalons sont partis se promener en mode désordonnés un peu partout dans la pièce. Nous nous sommes retrouvés en sous vêtements, à froter nos corps pas tout à fait nus, à laisser courir nos mains et nos lèvres partout, tout en parlant de combien on s'était manqué l'un à l'autre ...
Et là, le thermomètre a explosé. Je crois que c'est en appuyant un peu plus sur le mon de venus, à travers la dentelle, qu'elle a été obligée de stopper net sa phrase, souffle coupé, frisson hurlant de plaisir imminent. Son triangle était brûlant, humide de désir. Je l'aurais volontiers chevauchée avec passion, mais ce jour là, mes doigts se sont chargés de son orchidée pendant que mes lèvres se promenaient dans son cou et sur le lobe de son oreille. Je crois me souvenir qu'elle a joui deux fois sous mes caresses avant de laisser ses mains se réveiller et glisser sur mes atouts. Ce fut une après midi de délices, de caresses et d'instants fusionnels. J'ai découvert combien il était sublime de se faire sucer longuement et langoureusement, plusieurs fois de suite, par une amante qui se révéla une extraordinaire chuppa queen. J'ai aussi découvert que j'adorai maintenir entre sixième et septième ciel un corps féminin divin sous le plaisir/désir, soumis et avide de mes dix doigts, de mes lèvres et de ma langue agile.

Il y eu ensuite cette Suédoise. Elle se croyait exclusivement vaginale. Elle ne refusait pas qu'on lui fende les fesses à l'occasion d'ébats ardents, mais pas question de se faire lêcher, elle détestait ça. Après presque deux ans à insister, à lui dire combien elle se privait d'un de mes talents, elle céda de manière presque inattendue. Ce fut un matin calin. Dans sa cuisine, nous prenions souvent le café avant de glisser sous sa couette Ikéa. Ce jour là, je l'ai prise par la taille et assise sur le bench qui servait de plateau de bar. J'ai remonté sa courte jupe et fait glissé la dentelle qu'elle portait toujours fine. Sans prendre trop de temps tellement je m'attendais à une ruade de rodéo, j'ai apposé en quelque secondes la pulpe de ma langue sur une orchidée ouverte prestement dou bout des doigts. Ensuite, j'ai dégusté ce doux impact, entre ses douceurs et saveurs de cyprine venue du froid. Je crois que c'est au bout de longues dizaines de secondes que je me suis aperçu que son corps était tout tendu, arcbouté sous des frissons inconnus ... et que enfin, le souffle en spasme du plaisir naisse et brise le silence. Ce plaisir nouveau la combla tellement, qu'elle me réclama souvent de se faire lêcher, sous la couette, mais dans la cuisine parfois aussi, comme pour rattraper un temps perdu ... frissons si puissants mais sans frictions, qu'ils pouvaient être renouvelés à l'envi, sans ressentir des corps fourbus et vidés, mais etourdis et ... remplis.

Et puis, il y eu surtout cette vraie clitoridienne, qui apréciait la caresse du glaive qu'après avoir reçu mille baisers et une demi douzaines de vertiges célestes. Un jour, elle me demanda de renoncer à la prendre mais de ne pas renoncer à jouir en elle. Et pour joindre le geste à la parole, elle fit tomber mon pantalon sur mes chevilles alors que je n'étais encore que sur son paillason. Elle m'offrit une fellation chuppa queen, porte ouverte sur le couloir de son immeuble, puis m'entraina par la cravatte, chevilles ligotées par mes vêtement, à venir l'honorer sans ne plus espérer la fendre. Sous le coup de la surprise, de la violente montée de désir et de l'explosion de plaisir, je me suis fait mener par la baguette et son corps se souviendra comme moi des millions de caresses et du cheminement de ma langue sur ses courbes et orifices. Mais, quelques minutes plus tard (20 minutes exactement, je suis réglé comme une horloge), mon épée se redressa. Je montrais en mots mon envie d'aiguiser cette lame si fortement veinée dans son foureau si bien préparé de mes baisers, et de lui faire épprouver le plat et le fil, jusqu'à la garde ... C'est à ce moment qu'elle me servit de nouveau la douceur de ses lèvres et de ses mains, balet d'amant qui se masturbent l'un l'autre et ne cessent plus de se dégusent le nectar ...

L'amour sans pénétration, c'est renoncer à cette facette si mâle pour découvrir combien en presque égaux sous les baisers et les caresses, on peut exprimer, offrir et recevoir la jouissance sans fatigue, presque jusqu'à l'infini

lundi 14 décembre 2009

Fantasmes des sites de rencontre : Je cherche un prince pas trop charmant

Le prince charmant, on se doute tous de qui c'est (voir ici, ici et ici en cas de désespoir).

Mais le prince pas trop charmant, qui c'est celui là ?

Dans une majorité des profils / cv / annonces des sites de rencontres, les femmes célibataires annoncent direct "recherche un prince pas trop charmant". Est-ce là une preuve de maturité versus celles qui sont encore coincées dans leurs rêves de princesse et de prince charmant ? Ont-elle admis que leur recherche de perfection était un idéal utopique ?

Après avoir un peu accroché quelques unes de ces femmes sur ce sujet, j'ai découvert quelques interprétations de ce nouveau fantasme :


Le prince charmant est mort, vive le prince pas trop charmant :
Ca y est, enfin, la nouvelle génération n'a pas été elevée au Disney, et elle progresse et s'élève par rapport à leurs ainées. D'ailleurs, ces jeunes filles et femmes ont vécu de plein fouet le divorce de leurs parents (où comment des gens qui s'aiment ou s'aiment peuvent se faire mal et/ou faire mal à leurs enfants). Et pour certaines, elles ont vécu les beaux pères, cet homme qui n'a pas de légitimité paternelle, mais qui dans certains cas, a pu être un rien charmant.
Donc, cette nouvelle génération est sortie de l'utopie, et cherche un CDI (autre terme aussi fréquemment usité) alors que la génération précédente cherchait l'homme d'une vie. Et un CDI, tout le monde sait, ça commence par un C comme contrat, le I, ce n'est pas pour infini ni d'irrévocable.

De plus, admettre qu'il existe un prince charmant, c'est admettre qu'il y a une source du mal que l'on peut combattre (ben oui, le prince charmant, il a un job à vie, zigouiller le dragon). Maintenant, elles le savent toute, le monde n'est pas noir et blanc, mais multicolore, et il y a du bonheur et des coups à prendre dans toutes les couleurs, qui ne s'opposent pas mais se complètent. Point de prince charmant dans un monde aussi complexe.

Ces jeunes femmes ont peut être compris que les hommes ne sont point de valeureux et braves chevaliers, mais qu'ils abordent ce monde et le couple avec autant de bosses et de doutes qu'elles même.

Dur ...


Parce que (pas trop) charmant lui laisse un part de responsabilité :
Ben oui, soyons clairs. Le prince charmant, s'il vous choisit comme princesse, il sera pur, fidèle, bon amant, bon mari, bon père, il sera richissime, il aura une carrière, sera charmant avec tout le monde (même les bêcheuses qui lui tournent autour), mais jamais rien ne peut lui être reproché ... il est charmant.
Viser le prince pas trop charmant, c'est lui déléguer par avance une part de responsabilité. C'est grâce aux deux que le couple peut réussir, mais il sera aussi co-fautif si ça part en vrille.

Je veux un homme avec des défauts pour qu'il soit obligé d'aimer les miens. Pas trop quand même.

Non mais ...


Parce qu'il peut s'améliorer au fur et à mesure et devenir ce quadra/quinqua qui fait des pubs à la télé :
La grande question : pourquoi viser un homme avec des défauts ?
Pour pouvoir apporter une petite touche personnelle bien sûr. La jeune femme qui s'imagine s'inscrire dans un chemin de vie avec un prince pas trop charmant sait qu'elle devra conjuguer avec certaines de ses habitudes (troupe de potes, foot, alcool, ordinateur, chaussettes sales qui trainent et autres vices et monomanies) et trouver des chemins de convergences qui le rendont de moins en moins "pas trop / pas top" et de plus en plus "charmant".

Un prince charmant, c'est d'un bloc.
Un prince pas trop charmant, c'est un diamant brut qu'on peut tailler et polir.


Parce que le prince charmant, c'est avant tout un crapaud en devenir :
Et oui, il ne faut pas oublier que le prince charmant, c'est la cible préférée des sorcières, qui le transforment en crapaud. Et embrasser un crapaud, beaurk ...

Ces temps ci, les sorcières sont toutes ces filles aux jupes plus courtes, aux décolletés plus profond, aux yeux plus maquillés, qui sortent plus que vous en boite de nuit, qui proclament préférer une petit sodo dans la montée d'escalier à un diner en tête à tête, et qui peuvent rapidement tourner la tête de votre prince charmant.

Le prince pas trop charmant, ce n'est pas celui qui court le moins vite, mais presque. Il est surtout charmant à vos yeux. Parce que le charmant, il ne le chante qu'à vos oreilles, il ne vibre que pour vos yeux, et il ne frissonne que contre votre peau.

Le "pas trop", c'est ce rempart qui fait qu'aucune autre ne vas s'intéresser à lui, et une armure contre ces sorcières qui voudraient vous le transformer en crapaud.

Parce que "recherche prince pas trop charmant" est carrément une rubrique type des sites de rencontres :
Ils doivent bien rire des fois les concepteurs de site web dans leurs réunion brainstorming :
- Tiens, Kevin ... qu'est ce qu'on pourrait faire de différent de meetic ?
- Jessifer, j'ai un super méga concept, on va mettre des propositions hype-mégacool-trendy-branchouile : Un jeune poete au cheveux colorés / Un prince pas trop charmant / Un homme muet ou presque / Un amant pour quand mon amoureux voyage.
- Ouais, t'as raison Kevin, et surtout n'utilise pas le correcteur orthographique, y'a à peine quelques giga de milliards de visites par secondes dans le business plan (NDLR : c'est réellement ce qui est écrit, et si si, y'a une faute (voire deux) ... si vous trouvez, laissez un commentaire).

Du coup, le poète aux cheveux colorés, le bernardo et le queutard de passage font peu recette ... mais le prince pas trop charmant ... bingo.

Toutes des moutons de Panurges (sauf toi et moi bien sûr).


Parce que après Shrek, le prince pas trop charmant fout le souk dans les contes de fées :
C'est vrai, chercher son Shrek, c'est difficile comme accroche pour flirter online. Mais c'est pourtant la référence, Shrek et son ane de compagnie. Depuis, l'ogre a tenté de faire peau neuve, et une film d'animation a pris officiellement le titre "Centrillon et le prince (pas trop) charmant" en 2007 (voir ici). Bon, c'est pour public à partir de 6 ans, et le succès a été assez limite avec 281 000 entrées (voir ici).

Le terme est banalisé ... on peut y aller. Exit la Ferrari inaccessible qui va dans le décor à chaque virage, je veux une Clio blanche comme tout le monde. Mais la mienne.
Y'a une nouvelle case à squatter : je cherche le ... prince pas trop charmant. Reste plus qu'à convaincre les hommes de se proclammer ... prince pas trop charmant.



Enfin voilà ... les fantasmes des femmes évoluent avec les temps ...
Avant, on avait le choix entre le prince charmant et le loubard-routard-zikos.
Maintenant, il y a le golden boy, le prince pas trop charmant, et le bad boy tatoué qui a un loft dans le quartier d'Ainay.


Mais, ... il y aura toujours une place unique pour l'amant charmeur !

mardi 8 décembre 2009

Baise moi devant le miroir : fantasme féminin ultra cru

Vous avez vécu les fantasmes derrière lesquels la femme se cache, se déculpabilise, se déguise pour pouvoir assouvir son besoin de chair et de plaisir ... vous allez découvrir le fantasme cru du plaisir décomplexé.

Lorsqu'une de mes amantes mature m'a demandé de la "baiser devant le miroir", j'ai tout d'abord imaginé les positions classiques de deux corps qui s'unissent, assis au bord du lit, devant le miroir d'un commode normande ...

Lorsqu'elle m'a demandé de quitter cette position trop voluptueuse, et de le faire en pleine lumière, j'ai compris qu'elle voulait en prendre plein les yeux.

A la différence des positions du missionnaire et apparentées, où la gravité fait paraître 15kg plus mince, les positions à genoux (levrette, louve, ...) et debout sont assez crues. Nu, sans bijoux et sans soutien de dentelles, le corps féminin est tel qu'il est, sans fard, sans décors, soumis au regard, à la gravité et au jugement de l'amant. Ad nauseam pour certaines.

S'exposer telle que à son amant, c'est surtout le fantasme de faire face à ce corps qui est le sien. Inhibée par l'image qu'elle avait de son gros arrière train, de ses bouées ou de ses seins qui pendent, elle idéalisait la femme qu'elle aurait aimé être ou rester, ce que moi, son jeune amant imaginait, et s'auto dénigrait par de multiples strates de croyances limitantes.

Ici, elle voulait voir son corps, dans l'acte amoureux, emporté par le plaisir, voire déchiré par la bestialité de spasmes torrides et un rien mâles, le visage déformé sous les pulsions puis les frissons.

Et en pleine lumière. Point de tentures, point de pénombre, point de drapés.

Elle a commencé par se lever et faire face au miroir. Pas de trois quart. Pas en ne regardant que les yeux ou une étoffe épousant ou masquant un courbe. Mais en détourant son corps en entier. Chaque coin et recoin. Puis elle cambra sa croupe pour que je la fende en louve. Face au miroir, yeux ouverts, elle se voyait poussée, secouée, saillie, culbutée. Les yeux grands ouverts pour vivre ses sensations dédoublées (en les vivants et en s'observant), elle n'a pas tardé à perdre pied et jouir.

Elle qui détestait ses courbes voyait combien elles étaient délicieux et sensuelles, en pleine lumière.
Elle qui vivait le sexe comme un acte à "enrober" d'une démarche de séduction, parade du paon devant la femelle, puis d'un acte secret, dans un nid intime ... découvrait le sexe plaisir, plaisir animal.

Un peu plus courbée, elle découvrait ensuite le balancement de sa poitrine sous les a coups de nos ébats. Encore plus surprise de pouvoir aussi me voir entre ses cuisses, elle proposa de passer à la vitesse supérieure.

Le miroir de la salle de bain fut vite démonté, et placé entre ses jambes, les lampes déplacées pour éclairer entre ses cuisses. Toujours face au miroir, elle pouvait maintenant se voir, et me voir entrer en elle, voir son orchidée déformée sous les assauts de mon dard, ses lèvres devenir capiteuses et luisantes, son clitoris dodu et replet, pincé par mes doigts gourmands ... et mon âme entrer et sortir de son fourreau ...

Je crois que jamais plus elle n'a eu de peine à jouir. Depuis ce jour, elle a pris conscience de sa capacité à séduire, à donner du plaisir, et à vivre l'impact animal de la rencontre charnelle avec le sexe, avec ou sans détours.

Ce miroir, souvent ennemi, devint depuis la réalisation de ce fantasme ... le miroir érotique.
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