mercredi 15 décembre 2010

Les 12 choses que les hommes notent en premier chez une femme


Les choses que les hommes notent en premier, au premier regard, le premier chez une femme :

1/ Son décolleté ... Et oui, il ne faut pas tourner autour du pot, en premier, on ne regarde rien d'autre. Ceux qui prétendent autre chose sont juste très diplomates avec la langue, mais regardez bien leurs yeux. il dévisagent, voire envisagent chaque décolleté. Mais il y a plusieurs dessins de décolletés. Ceux qui sont l'unique atout pulmonaire récoltent les suffrages de ceux qui se contentent de ces rondeurs. Les décolletés plus discrets, qui affichent un mystérieux vertige, une aisance affichée, voire une friponnerie dans une sensualité suggérée sont d'un raffinement sublime. Combinez un décolleté avec dentelle (voir dentelle et bretelles de soutien gorges) ou un tatouage qui dépasse, de préférence partiellement (voir tatouage) et le tout est encore plus magnétique.

2/ Les yeux, le regard : C'est souvent une réponse diplomatique. Les yeux restent un pôle d'attraction où tout le charme peut naître. Il y a tout un langage qui peut s'établir dans les yeux. Un simple regard qui dure trois secondes de plus que nécessaire permet d'ouvrir un chemin et de sceller une complicité à venir. Les yeux clairs sont très accrocheurs, bleus, vert ou noisette clair. Les yeux noirs ont un regard profond, un rien fier, un rien fatal. On se souvient toujours des yeux qui nous ont fixés, mais on se souvient aussi des yeux fuyants s'ils sont soulignés d'un maquillage (voir maquillage). Les yeux les plus captivants sont les grands yeux.

3/ Son postérieur : On regarde toujours une femme de dos, car elle finit toujours par nous quitter. Surtout les anonymes, impossible de rester trop longtemps les yeux dans le décolleté ... euh, les yeux dans les yeux. Aussi, quand elles s'éloignent, un homme se retourne souvent (plus ou moins subtilement) pour regarder le déhanché, appréciez la forme, la fermeté, la beauté du jean ou de la jupe qui suggère ou sublime un beau cul. Il existe la situation inverse, quand on tombe nez à nez (sic) avec un beau cul, un homme tente toujours de voir si le visage va avec ou s'il détonne totalement.

4/ Le sourire, les lèvres, la langue : La bouche est un outil de communication verbal. Quand elles bougent, mais aussi quand elles ne bougent pas, des lèvres sont gracieuses, charmantes, captivantes, ensorcelantes. Selon qu'elles soient fines, dessinées ou pulpeuses, leur langage est sans équivoque. Un simple sourire peu forger pour un homme un souvenir éternel. Ajoutez à ce tableau la langue. C'est ultra rare de voir la langue d'une inconnue ... (sauf pour le son "th" en anglais dans le texte, ce qui est toujours très sexy). Quand vous voyez la langue d'une femme, c'est un instant volé très privilégié, ou signe d'un complicité naissante et précieuse.

5/ Les cheveux : Les hommes préfèrent les blondes aux cheveux longs ? Vrai dans les déclarations, je ne sais pas si ça le reste dans les faits. Mais je sais que ce sont elles que l'on regarde en premier, celles que l'on retient, celles qui émergent de la foule. Tout reste encore à faire pour elles, notamment lutter contre les préjugés qui leurs collent à la peau. La chevelure est, quelque soit sa couleur, une singularité de chaque femme. Un homme retient tant la couleur de la longueur que la coiffure (attachés, libres, nattés, ...). Les plus sexy sont les cheveux qui se rebellent d'une tentative de domestication (lissés, attachés, ...). Un mèche folle qui passe devant les yeux ou qui se mêle au sourire est d'un érotisme fou. En langage corporel, la séduction passe souvent par les cheveux, une main dans les cheveux ...

6/ Son maquillage : Le maquillage se remarque très vite, de loin, de près. Une fille nature ne laissera pas la même impression qu'une fille avec fond de teint, eyeliner, la french et le fard à lèvres tulipe noire. Une femme qui installe 1 cm de poudre blanche à la truelle en oubliant de faire le cou laissera une émotion différente versus un trait d'eyeliner franc et efficace. Les sourcils épilés livrent aussi une marque immédiate dans l'oeil qui les observe, que ce soit épilés-retracés au crayon, épilés trop fins, broussailleux comme Emmanuel Chain, ou taillés-dessinés pour un regard hypnotique ... On déchiffre tout d'un maquillage. Vous pouvez y lire si c'est une belle citadine shopping addict ou une belle surfeuse qui vient juste de poser sa planche et tomber la combi. Vous pouvez aussi presque deviner sur le visage d'une fille le raffinement de ses dessous les plus chics, ainsi le temps qu'elle passe à prendre soin de sa personne ou à se camoufler, et donc, a fortiori, le temps qu'elle passe dans sa salle de bain ou chez Sephora. Le maquillage fait tellement partie de ce que l'on remarque en premier, que si une femme maquillée se présente démaquillée, on peut ne pas la reconnaître au premier regard, et vice versa.

7/ Ses vêtements : C'est fou comme l'habit fait le moine, pour la première impression. Et comme disent les yankees, on n'a jamais de seconde chance de faire une bonne première impression. Une personne qu'on aime, on l'aime dans n'importe quel vêtement. Mais une personne qu'on croise dans la rue, c'est autre chose. La jupe, l'écharpe, le chemisier, le jean sexy ... Ça accroche le regard. Ajoutez à cette catégorie les chaussures, qui seraient un sujet à part entière (perchées sur 10cm, en converse ... ou en escarpins classiques, rouge passion).

8/ Ses Bijoux : C'est dans les endroits où les filles sont les plus regardées qu'un bijou accroche le regard : A la plage ou à la piscine, en réunion, en boîte de nuit, des bijoux se remarquent. L'absence de bijoux se remarque aussi ... comme des oreilles non percées. On sait lire dans des bijoux ce que cet apparat, ces ornements d'or, d'argent et de pierres resplendissantes, comment une femme aime être vue. Avec les bijoux d'enfance, des bagues et boucles d'oreilles qui en imposent, des bracelets qui cliquent à chaque mouvement, des bijoux de peau (voir tatouage), des chaînes de cheville ...

9/ Ses tatouages : C'est très personnel, et ça dépend du tatouage et de la manière dont il est porté. D'une manière générale, un homme n'est jamais complètement insensible à un tatouage. Comme, généralement, la première fois qu'on voit le tatouage d'une femme, on n'en voit qu'une partie (épaule, seins, reins), l'oeil est attiré par cet appel aux sens, comme un décolleté sait si bien le faire. Personnellement, je suis toujours attiré par un tatouage, et si la fille n'a que ça pour elle, je retiens ça. Si elle a tellement plus, c'est un bijou singulier (Et quels magnifiques bijoux pour certains tatouages, on a envie de les voir entier). Généralement, une fille tatouée, c'est comme une fille avec un beau décolleté, la beauté et sensualité du tatouage, et la manière de la porter font tout. Un tatouage tribal qui se perd sous les vêtements attire autant l'oeil qu'une orchidée dont un pétale dépasse sur la chute de reins, ou qu'une pluie d'étoile dans le décolleté.

10/ Les jambes, et surtout les mollets : Une paire de mollets galbés, aux muscles fins mais saillants, c'est l'assurance d'accrocher le regard. Des talons hauts procurent ce galbe envoûtants en soulignant encore plus une ligne naturellement belle. C'est aussi l'assurance de sentir le regard masculin remonter le long des mollets, pour envisager le beau postérieur qui le surplombe. On se surprend dans un regard vertical à "mater" ces mollets, et dans un roulis à donner le torticolis à suivre ce "beau cul" qui se tortille juste devant, à quelque mètres.

11/ La dentelle : Que ce soit une bretelle de soutien gorge, ou le bonnet qui est plus généreux que le décolleté, ou un haut d'une transparence suggérée par de la dentelle, le regard mâle est excité. La suggestion est d'ailleurs bien plus efficace que toutes autres choses. L'esprit mâle complète avec ce qu'il rêve, ce qu'il fantasme, et garde en mémoire cette apesanteur qu'il a ressenti au premier regard. Le string qui dépasse est d'un registre plus puissant. Autant il fascine le regard de la même manière, autant il révèle encore plus d'aisance avec son corps, et une sorte de lascivité sensuelle et d'érotisme affiché.

12/ Le Nombril : Dans la même catégorie que le string, le nombril est témoin d'une assurance, d'une aisance avec son corps qui n'a pas d'égal. Les yahourts ne s'y sont pas trompés en utilisant cet image comme témoin des femmes qui sont naturellement à l'aise avec leur corps. Un nombril exposé fait cet effet sur un homme. Immédiatement, on a une idée sur combien cette femme est dans un état de bien être non dissimulé, loin de la suggestion, plus dans l'a proclamation urbi et orbi.



Alors ... Bilan ? Tout est dans le physique, dans l'attitude et l'apparat. Sans renier quoique ce soit de cette mâle attitude, qui fait tourner la tête dans la rue, fixer du regard, ou se perdre dans des songes charnels, j'attache une forte importance à l'univers d'une femme, un univers qui concerne plus le fort intérieur de LA Femme.



- Ses enfants : Regarder une femme avec ses enfants, ça m'émeut tout le temps. Que ce soit la tendresse, la fermeté de l'éducation, le goût avec lequel les enfants sont habillés, la capacité à agir hors du cadre comme des repas à 15h ... tout ça m'en dit bien plus sur l'univers, et l'univers en commun qui me donne envie de faire un pas en avant et, donc, que je note en premier.

- Ses amies : C'est toujours intéressant de voir une femme dans un groupe. Tout d'abord pour voir celle qui lui s'assemblent avec elle être autant de miroir qui lui ressemblent, ou de contraires qui la complètent ou la fascinent. Mais aussi pour voir son comportement en groupe, si elle fédère, dynamise, ou suit l'effet de groupe. Si elle monopolise l'espace, ou si elle le partage dans une sérénité de femme assumée.

- Son homme : Quand un couple se promène, on sait bien ceux que l'on croise regardent dans le couple celui ou celle qu'ils convoitent. Aussi, quand je suis en couple, main dans la main par exemple, les femmes me dévisagent, le hommes envisagent ma moitié. Quand je regarde un couple, j'essaie de faire l'effort de ce regard complet qui élargit le cadre et inclut "l'homme". Que son homme soit raccord, qu'il soit d'une autre culture, que ce soit uncouple mixte, qu'il y ait 50cm d'écart de taille, mère poule et père absent, couple ultra fusionnel ... on peut lire beaucoup de la personnalité de la femme, se son fort intérieur, de l'écho qu'il y aurait à émettre une "good vibration" dans sa direction ...

- Son parfum : Au premier abord, l'oeil est le premier sens qu'éveille toute femme. Avant le toucher, le goût, et souvent avant l'ouïe, l'odorat est souvent le second sens, excité par les fragrances qui se dégagent d'elle. Bien sûr, ça s'applique en proximité, et moins en plein air que dans un ascenseur ou en réunion de travail. La fragrance, au delà de du dernier habit intime d'une peau dénudée, c'est aussi l'enveloppe sensorielle projetée dans les sens olfactifs de l'autre. Personne, ni moi, ni vous, n'est insensible à un "Opium", un "Fahrenheit", un parfum indéfinissable et enivrant, ou au contraire un parfum trop vu car top 1 des ventes, ou pire, carrément cheap. Les plus mémorables des parfums sont ceux qu'on ne retrouve sur aucune autre femme, et ... les femmes qui se parfument avec un parfum d'homme.

- La voix : Une voix grave, aiguë, stridente, chaleureuse, posée en utilisant des silences, très rapide et empressée ... Voici une marque supplémentaire de la personnalité. Applicable au rire, évidemment. La voix, cette signature sonore, est un onde percutante qui dégage des good vibrations.

- Le mystère : C'est fou combien certaines femmes respirent le mystère au premier regard. On se sent aspiré par tant de pureté pour certaines, par une lumière entraînant plus à s'encanailler pour d'autre. Je parle comme un livre quand je dis qu'une femme pleine de mystère attire plus l'attention qu'une femme dont on connaît tout l'univers en écoutant malgré soit une conversation dans une file d'attente ou les transports en commun. Le mystère, c'est ce qui donne envie, c'est ce qui est la base de la séduction.




Il parait que les femmes notent chez un homme, immédiatement et d'un seul regard l'alliance, la musculature, le teint de votre peau, les pectoraux, la ressemblance avec un canon de beauté, les mollets, les vêtements , la chute de reins , le dynamisme , les épaules, la cervelle, la sensibilité, l'aisance, les accessoires, le courage, les yeux, le ventre à bière ...

vendredi 10 décembre 2010

Laisse moi te retourner en levrette et t'offrir toute ma longueur

Laisse moi te retourner, j'ai envie de te faire sentir toute ma longueur. Je sais que tu aimes quand je suis derrière, que mes mains prennent tes hanches et impulsent un va-et-vient sans fin.

Reste à genoux et tends ta croupe, que je pose mon gland contre ta fente. Mes yeux sont sur ton dos majestueux. Sens-tu chaque nervure de mon dard frayer son chemin en toi, doucement, puissamment. Je suspends le temps pour que tu devines toute ma largeur. Reste tranquille, ne tente pas de reculer et laisse moi retenir tes reins fébriles.

Prends les contractions subtiles de mon arme, à l'orée de ton antre, comme autant de promesses. Ouvre toi et exhale le désir que je t'insuffle. Laisse le animer ton corps en restant immobile. Lentement, compte jusqu'à trois. Appelle moi maintenant.

Je m'enfonce en toi pour qu'en ton fort intérieur, tu mesures combien je peux te combler. Je vais immanquablement surprendre ton deep spot et suspendre ton souffle. Oui, je lâche tes hanches pour écarter encore tes pommes, découvrir ton oeillet brun, et gagner quelques centimètres que je t'offre avec encore plus de vigueur.

Ne bouge plus. Garde la bouche ouverte et découvre toutes les sensations possibles. Sens moi au fond de ton corps, mes mains et mon bassin contre tes fesses. Enivre toi de mes fragrances de mâle mélangées à mon parfum. Devine mon visage, et le plaisir m'envahir en écho. Ecoute les pulsations de ton coeur, écoute ton souffle, mon souffle, en phase.

Ne tente pas d'approcher ta main, ton triptyque des plaisirs sera mien, petit abricot, orchidée et oeillet brun. Un autre jour. Seule ta fente me tente maintenant. Je sens sur toute la longueur de ton fourreau les pulsations de ton corps, sens tu les miennes ?

Doucement, laisse moi prendre mon élan. Tu vas goutter à ma fougue. Je vais impulser le mouvement. La fièvre va me prendre, sans emballement. Tu vas recevoir ma vitalité et t'enflammer. Ton désir ardent se consumera pour devenir plaisir, brasier, puis déflagrations. Tes cris couvriront le fracas de nos corps qui s'entrechoqueront crescendo et de nos halètements, nos râles. En cadence, tu exploseras au septième ciel dans un orgasme des plus tapageurs, des plus singuliers.

Mais avant, espère avec moi la vague. Laisse moi en toi, voyage immobile au fond de toi. La houle va lever une vague, une lame de fond, un raz de marée qui éclaboussera le moindre grain de toi, de moi, qui t'inondera, nous baignera de ce toi+moi toujours aussi inouï.

Attends toi à tout, à tout nous. Attends toi à l'inattendu.

lundi 6 décembre 2010

Tu ne serais pas Ed de Fantasmes Singuliers ?

- Tu ne serais pas Ed, de Fantasmes Singuliers ? Si tu savais combien je fantasme sur toi ? J'adorerais que tu me ...

J'ai attendu quelques temps avant de relater ces étonnantes conversations. Depuis maintenant une année, je me fais reconnaître sur les sites de rencontre que je pratique sporadiquement. Bien sûr, je nie être moi.

- Mais si, tu utilises les mêmes mots, j'ai bien comparé, ces tournures de phrases qui envoûtent. Je suis tellement soulevée par les sensations quand je lis ton blog que je ne peux pas me tromper.

Là, tout en essayant de rester dans les mêmes harmoniques, je nie connaître l’existence de mon propre blog. Certaines fois, j'en demande l'adresse, d'autre, je me fais expliquer ce que c'est qu'un blog.

- Tu ne peux pas nier, les détails y sont, le lieu, l'age, ...

Ça se corse un peu. Comme je mens rarement sur ce genre de détails sur les sites de rencontre (ce qui évite de faire des impairs ou de prendre des notes peu poétiques sur keskejédihéhaki), je me trouve bien coincé, à ajouter des détails à ma vie supposée, pour rendre crédible l'existence d'un double moi, du même age, et dans ce même petit village de Lyon.

- Non, je ne te crois pas. T'es lui, c'est sûr. Mais plus on discute de ça, plus t'es différent. Non, finalement, t'es pas lui. T'es pas à la hauteur.

Ça m'arrive presque tous les mois depuis un an, sous une forme souvent assez proche. Faut que je me forge un profil plus passe-partout sur les sites de rencontre.

Je ne suis pas à la hauteur de moi. Et je ne tiens pas à l'être.

vendredi 3 décembre 2010

Il veut bien me lécher la chatte, mais pas partager une brosse à dents

"Tu comprends, je le trompe parce qu'il ne veut pas partager sa brosse à dent. Il veut bien une bonne pipe, me faire le cul ou me lécher la chatte, mais pas partager une brosse à dents. C'est quoi notre histoire ? On baise mais on n'est pas intimes ? Il est simple visiteur ? Je ne lui demande pas de me laisser le regarder changer une roue ou faire pipi, dans les deux cas, ce serait blesser son ego de mâle en 'détresse'. Mais ne pas partager une brosse à dent, c'est le refus de l'intimité. C'est quoi la suite ... il refusera de partager une orange avec moi, il me demandera de laver la salle de bain pour qu'il y rentre sans trace de moi, et voudra bien me voir en string, mais ne jamais croiser le bac à linge sale ?"

Parmi les symptômes de l'intimité d'un couple, il y a ce qu'il se passe dans la salle de bain. Quand on est amant, on croise quelques salles de bains, toujours très à l'image de ceux qui y vivent.

Certaines salles de bains, dans les couples en construction, qui vivent séparés, sont très étonnantes. On y trouve tout d'un couple qui n'est pas un couple. Pas de serviettes ou peignoirs en double, pas de double brosse à dents, pas de rasoir et de mousse à raser (ben oui, je visite des salles de bains féminines).

La salle de bain, c'est le témoin le plus fort de l'intimité d'un couple. Refuser de partager une brosse à dents, d'y poser sa propre brosse à dents, voire ne pas avoir l'initiative d'y laisser une brosse à dents (un parfum et un rasoir), c'est pour un homme somme toute assez banal comme geste. Pour une femme, c'est un acte manqué, et ça signifie le refus de s'investir, le refus d'être autrement que "de passage".

mardi 30 novembre 2010

Le diner arrangé où j'ai été la proie célibataire de femmes et d'hommes

Il y a des dîners où on sait que certaines choses se disent à demi-mots, où il y semble y avoir des sous entendus, des références à une conversation précédente, et où vous êtes "à coté", "pas dedans". Ce dîner là, je ne me suis rendu compte de rien, et pourtant tout tournait au tour de moi.

Il y eut un temps où j'étais célibataire, officiellement célibataire. Ce soir là, j'étais invité chez un couple d'amis gays qui étaient fans de cuisine. C'était un de ces dîners où tout commençait dans l'après midi, les convives arrivaient de tous bords entre 16h (pour les voisins) et 20h (pour les derniers).

Pour ma part, je suis arrivé parmi les derniers, 19h ou 19h30 je crois. Et dès mon arrivée, j'ai trouvé l'ambiance hyper chaleureuse. Non pas que je ne sois pas habitué à des soirées super sympas, mais celle ci prenait une tournure toute spéciale, où tous les sujets de conversations m'incluaient ou tournaient autour de moi, avec une volonté forte de me faire me prononcer, ou de recentrer le débat sur ma petite personne :
- Et toi, c'est quel pays que tu as préféré ?
- Resto/Ciné ou Ciné/Resto ?
- Tu pars où pour tes prochaines vacances ?
- J'adore cette musique, c'est super sensuel, tu me fais danser ?
- T'as pris des cours de Rock ?
- On sort entre copines vendredi soir prochain, t'es le bienvenu.

... Et des question moins bateau, plus intime aussi ...

J'ai mis quelques dizaines de minutes à comprendre qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond, mais sans me douter de rien. Tout juste un étonnement certain face à une hospitalité vraiment forte.

Le soir, deux personnes se disputaient pour me raccompagner. J'ai encore trouvé ça un peu trop. Mais bon, peut être que ce groupe d'amis en faisaient toujours beaucoup sur les nouveaux entrants dans le cercle.

Le soir, je me suis quand même demandé si tout ceci n'était pas une farce, une sorte de cérémonial à la manière du crime de l'orient express, où tout le monde est complice sauf le didon de la farce. Quelques années plus tard est sorti le film "le diner de cons", et je me suis senti "con". Quelques instants d'incertitude quand même, mais pas trop, je ne suis pas si décalé pour être de ces animaux exotiques qu'on regarde sous tous les angles, je suis plutôt un animal assez classique.

La lumière est venu il y a quelques mois quand j'ai rencontré le maître de cérémonie dans un contexte professionnel, seul sans son homme. Ce soir là était un dîner organisé, un dîner arrangé.

J'ai toujours cru que c'était d'un autre temps, ou réservé à ceux qui sont coincés dans un autre temps, comme le temps des rallyes. Mais ce soir là était un dîner arrangé à double détente, j'ai été la proie, la cible de deux prétendants, une femme et un homme, et qu'un couple bi quinqua m'aurait aussi volontiers pris comme jeune amant candauliste. Je suis tombé sur le cul sur le principe du dîner arrangé, sur le fait qu'on puisse organiser ce dîner pour me faire tomber dans des filets, que l'on tente de me séduire, qu'on me trouve séduisant coté hétéro et coté homo.

Encore aujourd'hui, je me remémore ces instants comme doux et aigre d'homme objet, jeune et con, candide et innocent, doux tellement j'aime être sur la corde de la séduction, mais aigre parce que j'aime être du coté de l'archet qui impulse le mouvement, c'est à dire celui qui sait et qui impulse, et moins celui qui est ... surpris.

jeudi 25 novembre 2010

La Fée Lation, reine des Chupa Queens

Seule une femme sur dix sait bien sucer, et méritent d'être appelées "Chupa Queen".

Une Chupa Queen aime sucer, et elle vous fait aimer être sucé. C'est son fantasme récurent que de vous déguster, de vous tenir en main, en bouche, voire, de vous "finir" entre ses lèvres.

Ces femmes sont les Chupa Queens.
Quand un homme est sucé par une Chupa Queen, les sensations sont indescriptibles. Je vais tenter de partager mes expériences en utilisant des mots qui ne sont que réducteurs, les tourbillons des sens sont si forts que ces mots, je le sais d'avance, ne seront pas assez forts. Mais les mots, tout en étant des traitres à ma pensée, ne seront pas pour autant des frontières à votre imagination, vos inspiration ...


Aimer sucer :
La toute première chose à savoir, c'est qu'une Chupa Queen aime vraiment sucer. Elle est demandeuse, voire impose de prendre en bouche son sucre d'orge. Ça change vraiment tout, l'intensité, les nuances, les variations. Tout est sublime et sublimé. On ne sait plus qui offre du plaisir à l'autre tellement cet acte unilatéral devient un partage, une fusion, une union de deux êtres vers un duo.

Connaître parfaitement le sexe masculin :
Rien n'est étranger dans le sexe masculin pour une Chuppa Queen. Les zones érogènes d'une verge lui sont évidentes. Elle serait dans le noir qu'elle saurait comme en pleine lumière manœuvrer l'animal. Tous les leviers sont des atouts. Le gland n'est pas qu'une extrémité, il y a une col, une couronne, une face antérieure, une face postérieure. Le frein (si si !!) possède même une fossette (si si si !!!).

Le corps est lui aussi très sensible. Il peut devenir turgescent quand il est dur comme du bois, et moins vaillant à d'autre moment, mais toujours aussi sensible.

Les bourses si elles ne sont pas négligées, manipulées par une expertes, sont d'un érogène sans limite.

Et enfin, l'orifice, qui se nomme Ostium (embouchure en Latin ... à ne pas confondre avec hostie, même si ça s'avale aussi), est d'un raffinement délicat dans les plaisirs pour qui sait faire des baisers pointus sans aiguillonner.

Varier :
Elle sait varier. Sucer, embrasser, mordiller, mordre aussi, faire coulisser la peau sur la hampe, presser dans la main, presser contre les lèvres, humidifier, prendre à pleine bouche, enrouler la langue, presser entre deux doigts, presser de toute la main, coordonner bouche et main, déguster les bourses, faire des baisers pointus ...

Et accélérer, ralentir et s'attarder :
Une Chupa Queen sait aussi s'attarder. Accélérer et varier apportent des pulsations, d'un plaisir que l'on exhale tellement il est intense. Ralentir et s'attarder galvanise les frissons, qui comme une lame de fond, possèdent le corps dans ses moindre recoins.



Utiliser des secrets de maître :
Projeter le gland contre le palais, utiliser la succion jusqu’à faire le vide dans la bouche, les baisers pointus, les vibrations d’un ronronnement sensuel, les baisers mentholés (chaud et froid), la compression des veines pour rendre la tige turgescente, les frissons à base de glaçons, sucer au rythme downtempo d’un Buddha Bar ou Hotel Costes …

Et savoir finir en beauté :
Une Chupa Queen sait finir, conclure. Parfaire et achever une fellation, dans un ballet de mouvements rapides et amples, au moment opportun, pour porter à son faîte le plaisir. Deviner quand le frisson a passé le point de non retour, et garder le contrôle quand les spasmes électrisent le corps de l'amant.



On se sent tout d'abord objet pour celles qui scénarisent la fellation. Pour une fois, la position nous est imposée … Souvent impuissant à reprendre le contrôle, lèvres, langue et mains sont trop loin de tout pour que les frissons soient masculins et féminins.

Puis, quand les frissons commencent, on se sent sultan. Le lâcher prise devient alors la seule manière d'apprécier et ressentir toute la délicatesse ou la vigueur de ce plaisir si particulier. Ces frissons peuvent rester à l’état de frémissement pendant de longues minutes, si ce concerto sur un instrument à bouche s’attarde jouer une partition larghissimo ou lento. Piano ou Forte, ce lent rythme ouvre les sens et le plaisir s’expire en halètements qui sont autant de témoins du régal à être entre d’aussi bonnes mains et d’aussi virtuoses lèvres.

Arrive un point de non retour, souvent cherché par une Chupa Queen qui règne sur son art. Allegro Vivace, le cœur s’emballe et les frissons deviennent tremblotements et spasmes désordonnés. La montée de la jouissance se fait dans une puissante et vigoureuse impulsion intérieure qui déplacerait des montagnes. La talentueuse Chupa Queen peut alors se régaler en dégustant le nectar tiède, ce qui prolonge, voire amplifie encore la jouissance.


A toi, ma belle Chupa Queen, ma fée (lation)

lundi 15 novembre 2010

Lilith et Eve ... la femme et l'amante dans les textes sacrés

Dans les textes sacrés, Adam a eu deux femmes. Lilith, puis Eve. Il en reste des traces de ces mythes fondateurs dans la bible, avec deux versions de la Genèse, des écrits apocryphes ou inter-testamentaires, et bien entendu la Kabbale.

Dans le livre Genèse 1, on peut lire : "Dieu créa l’homme selon son image : c’est à l’image de Dieu qu’il le créa, il les créa mâle et femelle". Notez l'alternance de singulier et de pluriel qui existe dans toutes les traductions, c'est important pour la suite.

Dans le livre Genèse 2, on lit une seconde histoire de la création : "L’Eternel Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. [...] mais pour l’homme il ne trouva pas d’aide à son encontre. L’Eternel Dieu fit tomber l’homme dans un grand assouplissement, et il s’endormit ; il prit ensuite une de ses côtes dont il remplit la place par d’autre chair. L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise à l’homme, et l’amena à l’homme. L’homme alors dit : cette fois c’est un os de mes os, c’est la chair de ma chair ; que celle-ci soit appelée femme, parce qu’elle a été pris de l’homme"

Ce qui est étonnant, à première lecture, c'est que en deux pages, nous assistons à deux versions différentes et successives de la création.

Je vais passer sur les sources historiques du royaume du Nord et du Royaume de Juda, les deux Israël, et leurs écrits divergents Yahviste et Elohiste, ainsi que la relecture/réécriture sacerdotale du roi Josias afin d'unifier les mythes et écrits des patriarches lors du retour de Babylone, pour me concentrer sur les sources mythiques Chaldéennes qui laissent apparaître encore aujourd'hui, les vices et vertus de l'homme dans son rapport aux deux femmes qui l’attirent et le repoussent, la femme et l'amante.


Dans un temps très reculé, homme et femme étaient égaux. Lilith (la jeune) et Adam ne faisaient qu'un. Elle faisait partie de Adam, qui avait été créé androgyne, homme et femme. Ce premier être d'énergie s'appelait Adam Kadmon, l'Adam céleste, créé semblable à l'image/l'ombre du Seigneur. C'était un être d'énergie, parfait et autosexué, qui n'avait pas besoin de partenaire pour assurer sa descendance, il s'agissait là de l'époque dorée, avant la chute et la sortie du jardin d'Eden.

Pour permettre à l'homme de suivre son destin et avancer sur le chemin de la perfectibilité, le seigneur lui donne une individualité et créé les deux genres, en séparant le mâle et la femelle. L'être parfait Adam Kadmon devient séparé en En Adam Rishon (Adam de la genèse) et Lilith.

Pour perpétuer son existence, le principe masculin et le principe féminin devront donc perpétuellement se chercher, se trouver et se compléter. Le couple retournera peut être à l'état Adam Kadmon après diverses épreuves de purifications et des générations qui garderont en elles cette intention primordiale.

Lilith se sent arraché à Adam par l'esprit.
Adam se sent arraché à Lilith physiquement.

Survient une époque décrite entre les lignes comme hypersexuée, où l'une cherche l'union des esprits, et l'autre l'union charnelle. L’appétit sexuel de Lilith lui donne une certaine emprise sur Adam.

Un conflit surgit entre Adam et Lilith.

Adam réclame de se placer au dessus lors de leurs alliances physiques, position dite du missionnaire. Lilith refuse, estimant que les positions classiques (indiennes pré-bibliques) plaçait l'homme à l'égal de la femme, voire l'homme en dessous, membre en érection, axe du monde sur et autour duquel se plaçait la femme. Lilith estimant que la position du dessus lui revenait argua qu'elle ne se soumettrait point.

D'autre part, Lilith l'hypersexuelle continue d'entretenir des relations avec d'autres partenaires (les incubes), pratique la contraception, refusant de voir son corps déformé en portant la descendance de cet Adam qu'elle porte de moins en moins en admiration.

Adam se lasse, devient irritable et de moins en moins subtil. Il va se plaindre auprès du Seigneur et réclame le divorce. Le Seigneur obtempère, non sans avoir essayé de raisonner Lilith par l'entremise de 3 anges.

-> Nous voici là face à la première féministe, au premier misogyne et au premier divorce.

Lilith reçoit des ailes et s'enfuit au delà de la mer rouge, et est en tout cas chassée d'Eden. Ne trouvant aucun homme pour satisfaire son hypersexualité, elle se rabat sur ses partenaires habituels, les incubes, et devient donc une supra-succube, la première des succubes, la préférée de Lucifer.

Adam est plongé alors dans un grand sommeil par le Seigneur, qui lui retire quelquechose de coté et le remplace par de la chair. A partir de cet organe retiré à , il créé Eve, qui lui est présentée comme un produit de cet organe surnuméraire, comme une aide (si, si, texto !!! Gn 2,20).

-> Nous voici là face à la première opération de chirurgie, à la première anesthésie, au premier don d'organe.

Eve est plus soumise et plus servile. Elle représente la force génitrice, creuset qui accueillera la semence d'Adam pour prolonger la création divine sur terre (croissez et multipliez).

En réaction, Lilth pousse alors Lucifer à pervertir Eve. Déguisé en serpent (mauvaise traduction du mot tromperie), il lui fait goûter le fruit de l'arbre de la connaissance (et non la pomme, mauvaise traduction), et il parvient à la posséder charnellement. De cette union naît le premier homme à nombril, le premier de notre race : Caïn. Cet enfant est tellement baigné de ce dilemme intérieur entre le bien et le mal qu'il ne sait ni identifier (connais toi toi meme), ni séparer (voir les évangiles), qu'il commet le premier meurtre en tuant son frère Abel.

Lilith, dans sa chute, est vengée : Adam est cocu et explusé d'Eden, Eve est bafouée, Caïn est un assassin et Abel est tué.

-> Nous Avons encore ici des grandes premières : le premier stratagème, la première tromperie, la première erreur judiciaire, la première expulsion, les premiers êtres ombiliqués (avec nombril) le premier meurtre, le premier fratricide, puis la première conception par compensation psychologique (Seth, troisième enfant d'Adam et Eve, est né après le meurtre d'Abel).

Et depuis, l'homme erre avec ses faiblesses de mâle brut ni primordial, ni raffiné. Il est perdu entre une amante/Lilith stade primordial d'énergie et d'esprit de la femme, hypersexuelle libre qu'il désire ardemment, mais qu'il ne peut jamais dominer et asservir, et une femme/Eve, stade évolué de l'évolution par sacrifice où elle ne peut ni rester entière, ni être elle-même totalement, femme dont il admire la force tranquille et l'abnégation, qui devient son amarre, son ancre mais parfois aussi sa chaîne.


Déséquilibre et équilibre.
Équilibre instable, équilibre stable.
Femme fatale, femme idéale.


Lilith voue une jalousie éternelle à Eve, parfaite mère de famille, et s'empare des hommes au moment où Eve est moins attentive en portant une nouvelle descendance, détruisant d'un seul coup, Eve et sa famille (existante ou en devenir), en exerçant le fantasme de ce délicieux déséquilibre de la séduction enivrante.

Adam, lui, toujours aussi brut, ne comprend rien à ces attractions - tentations, qui le pousse ou le tire vers l'une ou l'autre. Il ne peux que subir ses propres cycles, et dans toute la splendeur de sa faiblesse, les imposer lâchement, caractériel et violent, sans explication aucune, à la femme qu'il quitte pour rejoindre l'autre, et vice versa.


Il s'agit là d'une lecture personnelle (mais qui croise la Kabbale, le Talmud, la Gématrie et diverses autres traditions ésotériques Chaldéenne ou Egyptienne), que j'ai expurgé (sinon j'écrivais un livre) pour en retirer une lecture des leviers profonds de l'humain, à travers le fonctionnement charnel de l'homme et de la femme que nous pouvons tous constater dans nos tripes, nos instincts, nos désirs, nos fantasmes ...


Mais sommes nous si différents des mythes fondateurs, des paraboles consignées dans les textes sacrés ?



Bibliographie :
- L'épopée de Gilgamesh
- La bible de Chouraqui
- Écrits inter-testamentaires : Livre d'Henoch
- La bible dévoilée / Israël Finkelstein


Dieu créa l’homme selon son image : c’est à l’image de Dieu qu’il le créa, il les créa mâle et femelle

lundi 8 novembre 2010

Habillée comme je te fantasme, le ruban (5 ... et fin)

J'ai remis le ruban de notre dernier fantasme au coeur ce celui ci. Te rappelles tu en détail combien ce ruban intime a sublimé tes sens ? Sens tu encore la mémoire sur ta peau de mes baisers ardents et de mes caresses délicates tant que ce ruban était le fil conducteur de nos ébats ? Te souviens tu la sensation de la dentelle glisser le long de tes courbes, ton corps inouï s'ouvrir comme un cadeau dont on ôte délicatement le ruban ?

Et bien, ce ruban, le voici de nouveau entre nous. Ruban rouge sur coffret noir.

Tu trouveras à l'accueil un coffret noir à ton attention, un ruban rouge souligne l'érotisme qui s'en dégagera quand tu l'ouvriras. J'ai pris grand soin à l'assembler. Le noeud lui-même a requis une attention toute particulière pour porter au faîte ton désir quand il te sera remis en même temps que les clefs de la chambre.

Quand tu auras repoussé la porte, posé ton bagage, ton sac et ton manteau, tu ne manqueras pas de vouloir l'ouvrir. Prends soin de savourer cet instant. Le ruban devrait être à lui même comme un préliminaire qui devait exalter tes sens. Puis, tu ouvriras le paquet et trouveras un coffret de bois. Mais attention, je te préviens, il y a un sentier à parcourir pour exciter ton désir, et tracer la voie à un plaisir sans égal, sur les chemins de la luxure scandaleusement sensuelles.

Il y a trois compartiments dans ce coffret. Ne les ouvre que dans un ordre précis ... Soumise ... souffle et douceurs ... Offerte. Sans brûler les étapes.

Le reste ne s'écrit pas.

mardi 2 novembre 2010

Habillée comme je te fantasme, Jouis sur ma peau laiteuse (4)

Mon facétieux amant,

Tu me veux offerte et tu as choisi à cet effet une parure qui ne laissera à ma nudité aucune équivoque, aucune échappatoire...
Sais-tu que malgré ce qui nous lie, je devrai lutter contre ma pudeur ? Et c'est celle-là même, liens invisibles mais réels, qui m'entravera et fera de moi ta captive. Tu devras alors entrer dans un rôle sur mesures, celui de mon "geôlier enjôleur", celui qui inspirera à ta prisonnière une forme singulière du syndrome de Stockholm, qui fera de la rebelle que je serai une esclave conciliante.

Tu seras donc autoritaire mais tout en nuances, main de fer dans gant de velours...
D'abord tu feras mine de me forcer à prendre ta tige dans ma bouche.
Alors que tu sais à quel point j'aime la faire glisser entre mes lèvres et mes doigts humides, tu m'interdiras d'y mettre les mains, tu attraperas mes cheveux et tu baiseras lentement ma bouche et m'obligeant à te regarder. Quand tu sentiras ton excitation frôler son paroxysme, tu me prendras comme une chienne, croupe vers le ciel et cambrure sous ton nez et tes coups de reins seront fiévreux et profonds pendant que tu me susurreras ces mots crus dont tu as le secret et qui me mettent dans un état second.
Tu me tourneras et me retourneras à plaisir sans jamais me demander mon avis, on ne demande pas son avis à une prisonnière...

Enfin quand tu jouiras, ce sera sur ma peau laiteuse et comme pour marquer l'esclave que je serai. Si je n'ai pas joui, tu me finiras avec tes doigts agiles et en me dévorant comme un met dont tu raffoles. Car mon cher bourreau incendiaire, j'aurai beau être ta prisonnière servile, je n'en resterai pas moins ton amante adorée.

vendredi 29 octobre 2010

Habillée comme je te fantasme, soumise ou offerte (3)

Ma Sublime amante,

J'ai enfin trouvé comment illustrer en dentelles ce fantasme qui est le tien, me laisser te parer comme je te fantasme.

Ton corps sublime hante encore mes nuits et mes journées, mes rêves sont pleins du vide de toi. J'ai en moi une trace indélébile, tant au fond de la rétine de l'image de ton corps divin, qu'au fond des mes sens qui trépignent d'impatience de croiser le fer de nouveau avec toi.

J'ai fait un premier choix. "Soumise". Je sais que tu seras pleine de grâce et d'audace dans cette seconde peau qui ne masquera rien de tes atouts. Je vois déjà ton regard, si impertinent et si digne dans cette tenue qui soulignera combien la lisière entre la soumission et la domination est ténue, combien j'aime tes choix, me faire croire que j'ai le choix, et te soumettre à mon choix. Je t'imagine déjà défiler dans une attitude de panthère, qui ne sait plus vraiment si elle est prédatrice ou proie, griffes rentrées mais crocs affûtes, prête à bondir tous muscles bandés, mais toujours dans cette démarche catwalk de féline qui est tienne.

Comme le temps nous est donné de transgresser doublement, je t'ai préparé une seconde parure : "Offerte". Plus exhibitionniste, elle sera la touche finale à ton corps présenté à moi, comme une amante captive de liens devenus invisibles, et dont les courbes seront plus que sublimées, mais ouvertement dénudées, exposées dans toute leur fougue et leur sensualité.

Cette dentelle-ci ne sera point une toilette protectrice qui détourne le regard sur les courbes les plus sensuelles, faisant naviguer vers les fantasmes les plus poétiques. Non, ton intimité la plus profonde sera en première ligne.

Tu ne seras plus panthère, tu seras alors ma sublime chienne.

jeudi 28 octobre 2010

Habille moi comme tu me fantasmes, déshabille moi en un soupir (2)

Mon fougueux, mon doux,

Comment peux-tu imaginer qu'être tienne, à la fois soumise et docile ne soit pas jubilatoire ? Certes j'ai voulu pour ce jeu que tu me pares, que tu m'habilles en celle, ni tout à fait moi, ni tout à fait une autre, qui hante tes fantasmes. Mon fantasme cette fois, c'est d'être TON fantasme.

Je veux te voir troublé, excité, plein de désir mais dans le contrôle toujours, puisque tu vas devoir faire de moi la fille obéissante que je ne suis pas. N'est-ce pas enivrant d'imaginer que je ne pourrai que t'obéir, que je m'exécuterai à chacun de tes souhaits, de tes ordres ?

Je m'imagine comme tu m'envisages, déambulant parée de la lingerie que tu m'auras choisie, devant toi resté habillé. Je serai pleine de défi, ça t'amusera mais tu ne me laisseras pas prendre mes aises. En effet la bride ne devra jamais être lâche, tu sais ce que ça donne quand tu me laisses trop de liberté... Alors tu viendras me coincer debout entre la porte et ton torse et me forceras à te regarder dans les yeux quand tu écarteras la dentelles pour glisser dans ma fente un doigt puis deux. Puis tu m'embrasseras à pleine bouche, tu me mordilleras les lèvres et je voudrai faire de même mais tu m'en empêcheras. Juste d'un regard, juste d'un petit coup sec de ta langue contre ton palais. Je redeviendrai sage, je redeviendrai douce...

Le ballet durera longtemps et tu choisiras ta danse... Tu me déshabilleras centimètre par centimètre... tu me mèneras à chaque fois aux confins de l'excitation la plus intense, toujours au bord de l'orgasme, mais tu me lâcheras dés que tu me sentiras à deux doigts de m'envoler. Je ragerai de ne pas avoir joui, j'en aurai des crampes , j'essaierai peut-être même de tricher en me servant de mes doigts, mais tu ne me laisseras pas faire. Et si je me rebelle, tu m'attacheras, pour continuer le supplice de plus belle.... Promets-moi que si je me montre trop désobéissante, tu fesseras ma croupe pour me punir... Alternance de petites claques sur mes fesses et de caresses plus profondes de tes doigts qui me fouilleront pour compenser la brûlure sur ma peau.

Enfin, quand toi seul l'auras décidé, tu introduiras ton bel engin dans mon antre en feux et en eaux, et tu me pendras comme une sublime garce, avec ferveur et intensité, comme tu sais si bien le faire....

Mais je m'égare, serais-je en train de te suggérer ce que tu dois faire ? Difficile d'être totalement soumise finalement....

lundi 25 octobre 2010

Habille moi comme tu me fantasmes, déshabille moi en un soupir

Ma tendre et belle. Je ne sais comment réagir à ce nouveau fantasme ... orner ton corps de la lingerie qui mettrait en valeur l'image que j'ai de toi, de la dentelle qui m'excite qui sublimerait ta peau et tes courbes, et toi, excitée en retour d'avoir été habillée de mon fantasme de toi, quel qu'il soit.

C'est un fantasme délicieux que de déshabiller une amante, découvrir peu à peu la femme qui suggère ses courbes intimes, puis, se dévoile en ôtant tour à tour les jupes, écharpes, chemisiers et autres, pour ne laisser son corps en pleine gloire, souligné de quelques bijoux, , bas-escarpins parfois, et surtout lingerie.

Mais faire le chemin inverse, reverse strip tease, partir du corps nu, et le parer d'une dentelle qui ne le travestit ni le dissimule, et encore moins le rend trop vulgaire, voilà une tâche intéressante.

Bien sûr, j'ai obtenu carte blanche, et j'ai exploré le spectre complet, de la prude donzelle en culotte petit bateau à la catin sublime. J'ai imaginé chaque option, envisager le souvenir de ce corps sublime dans telle ou telle position ... non, trop sage, trop normal, trop porno, trop costume, trop SM ...

Au bout de quelques jours, j'ai approuvé le choix d'une dentelle que tu ne pourrais plus porter sans penser à ce fantasme, une dentelle qui, au delà de t'habiller en mon fantasme de toi, te laissera une trace indélébile de nos ébats, qui remonteront en songes pénétrants à chaque fois que dans ton tiroir intime tu la retrouveras.

Dans cette tenue sans ambiguïté sur les intentions mi luxe - mi luxure, je t'imagine déambuler devant moi telle une femme fatale qui me possède en me laissant les rênes.

Jubileras tu de me laisser te dominer totalement ?

mercredi 20 octobre 2010

Ta bagnole, c'est comme le fond de ton calbut (la voiture fantasmée)

Si les femmes regardent les attributs du mâle avec un oeil tout particulier, c'est particulièrement vrai avec la voiture. Objet de fantasme pour l'homme dès la petite enfance (rhââ les majorette et norev), comment les femmes voient-elle la relation particulière de l'homme et "sa" voiture ?

Les mâles pensent véhiculer certains messages avec leur véhicule :
- Signe extérieur de richesse : Une voiture, c'est quand même le destrier qui distingue le vilain du seigneur, le carrosse qui distingue le valet du baron. Si j'ai une décapotable ou un Hummer, c'est que j'ai le fric pour me le payer.
- Témoin de virilité : Une voiture, c'est une preuve de puissance. Je peux aller plus vite, plus loin, avec de la musique plus fort, et des lunettes de soleil plus maxi bien ... donc je suis forcément mieux.
- Se faire remarquer : J'ai besoin de certains "objets" pour me faire remarquer : mon iPhone, ma bagnole, ma Rolex, mes Rayban, mon Jean Audigier. La voiture, c'est le prolongement de ma personnalité sur la route, comme Rolex-iPhone-Rayban le sont à la terrasse du café des négociants. Je suis ce que j'ai, je suis ce que je parais, donc j'ai besoin d'une bagnole qui en jette.

Les femmes (enfin, pas toutes) en pensent :
- Rien à faire de la grosseur de ta voiture et du prix qu'elle coûte. Idem de la largeur de ta liasse de billet, surtout si tu l'affiches, c'est beaucoup moins glamour. D'ailleurs, tu la dépenseras pour toi, car si tu l'affiches, c'est que t'es un flambeur ou un égoïste, pas un mec généreux et partageur. Si ta voiture est plus importante que moi quand tu flirtes avec moi, quid quand tu ne sera plus dans la séduction ? Les vrais riches vivent leur richesse, les nouveaux riches affichent leur argent. D'autre part, la vrai richesse est intérieure. Pas crevard ni trop bohème, mais un homme qui connaît la valeur de l'argent (et de la sueur à faire couler pour l'obtenir) sera d'autant plus craquant qu'un fils à papa qui dégaine naturellement 500 Euros de bouteilles en boîte sinon t'existes pas.
- La virilité ... un homme un rien mâle, qui sait prendre des décisions, qui s'assume (qui bosse pour se nourrir et plus), qui a un corps qui fait rêver, qui est un brin macho mais pas miso, mais surtout ... qui sait admettre qu'il est imparfait et qu'il a beaucoup à apprendre en écoutant l'autre ... ça c'est craquant. La BMW rutilante avec la musique à fond et le moteur qui ronfle, c'est pathétique. Et ça mène seulement du pavillon de banlieue à la boite de nuit le week end, et ça reste au garage la semaine quand le mâle va au taff (pour payer son assurance).
- Un homme qui se la joue, qui cherche toujours à être dans le soleil, qui ne vit que par ce qu'il possède ... c'est un collectionneur qui ne cherchera qu'une femme objet qui présente bien (voir ici). Un homme qui s'attache aux situations et aux gens, et donc qui possède une voiture pour l'utilité qu'il en retire, c'est un homme qui ne se cache pas derrière l'objet. D'une manière générale, un homme qu'on peut décrire avec 4 objets, c'est un homme si prévisible qu'il ne surprendra jamais.

Ceci dit (c'est plus long que ce que j'imaginais au début), la voiture reflète l'homme. Comme les chaussures aussi. Une voiture trop propre, astiquée chaque semaine, sans aucune personnalisation et qui ne tolère pas une miette d'un enfant qui monterait avec son cartable et son goûter, ça en dit beaucoup sur l'homme (ça fait peu fantasmer).

Mais le pire, c'est la voiture poubelle. Pas celle les cartes routières sont périmées. Non, je parle de la vrai voiture poubelle. Une voiture poubelle, ça fait fantasmer autant qu'un calbut sale ...

Rappelez vous, le bad boy, il transpire dans un jean propre, il prend des douches avant et après l'amour, il est rasé de près ou garde une barbe de 3 jours chaque matin, il sent le sable chaud et le parfum chic, et se promène en Harley soignée.


NB : Tout ceci est à adapter, pour les Québécois et leurs trucks tous capables de tracter une pelleteuse chaque matin et de rouler à fond sur cette crisse de neige.

vendredi 15 octobre 2010

C'est quand que tu me présentes ton amant ?

C'est quand que tu me présente ton amant ?

Ne posez jamais cette question à une femme dont vous ne connaissez rien de l'intimité de son couple, vous risquez fort de finir dans son lit pour une folle nuit.

C'était une soirée avec plein d'amis. Plusieurs dizaines. Des groupes se formaient ça et là. Comme des insectes autour d'une lumière, chacun tournoyait autour de son vice le plus intime. Les fumeurs sur la terrasse et le chauffage qui n'éloigne que le risque de pneumonie. Les fans de la cave de tain à comparer un crozes avec un autre. Les grand enfants à défier les petits à Mario Kart. Dans cette soirée, chaque recoin m’attirait un peu, surtout les crozes. Mais quand tout un groupe est parti en me laissant seule avec cette grande et plantureuse brune, j'ai lâche cette provocation :

- Et toi, c'est comment avec ton mari ?

Pas de réponse. Un ange passe ... Je devais avoir quelques verre d'avance sur elle, ou alors, j'avais fait irruption dans son intimité.

- Donc, c'est quand que tu me présentes ton amant ?
- Bonne idée ... tu sais, c'est vraiment tout récent.
- Ton silence, juste avant, c'était pour me dire que de parler de ton mari ne te motivais pas ?
- Tu sais, il a sa vie, son job, sa maîtresse ...
- Et ton amant ?
- Tu veux que je te le décrives ?

Et elle a commencé une description de l'amant. au fur et à mesure des minutes, je comprenais qu'elle me décrivait moi, et qu'elle était en train de me draguer ouvertement.

Du monde est arrivé, nous avons changé de conversation, puis quelques instants plus tard, elle m'a retrouvé et à repris comme si de rien n'était. Mais là, elle me décrivait de manière intime, mon dos, mon cou, une cicatrice ... puis ...
- J'adore quand il me glisse son souffle chaud derrière l'oreille. Quand il me la lèche, je mouille direct. Ce que je préfère, c'est quand il me prend sans m'enlever mes sous vêtements. Quand ses mains glissent sur mes seins ... hmmmm

Pendant 3 ou 4 minutes (on peut en dire des choses en 3 ou 4 minutes), elle m'a livré une demi douzaines de fantasmes ...

Elle était venue accompagnée, elle est repartie éméchée, des envies pleins la tête ... heureusement qu'il y a des après midi qui suivent de telles soirées ... pour se ... retrouver.

mardi 12 octobre 2010

Quand tu m'enlèves mon tampax, c'est jouissif !

Jamais on ne m'avait fait ça.

Je t'avais trouvé touchant lorsque tu as parlé de préservatifs en métaphores.

Puis prévenant lorsque tu es allé acheter une pilule du lendemain le jour où tes élans m'ont inondée ... Mais là, j'ai été bluffée.

Plus jamais je ne regarderai la boite de tampax du même oeil ... Quand c'est toi qui me l'enlèves, c'est quand même autre chose, c'est ultra jouissif, tout en lenteur, tout en douceur, ultra intime et si torride.

Je n'y ai pas cru au début, saloperie de dame nature qui posait un sens interdit sur le jardin des épices.

J'avais imaginé une fabuleuse après midi sans pénétration, comme tu sais si bien me faire jouir du bout des doigts et de tes baisers, que je me suis imaginée jouir sans jamais lâcher tes yeux des miens.
Quand tu es descendu embrasser mes hanches, mes cuisses, je me suis dit que tu n'avais pas noté que la place était occupée.
Mais quand tes doigts ont ouvert mon orchidée, pour déclencher ces sensations inconnues d'un tampax érotisé, invisible à mes yeux mais si présents à mes sens, subtil mélange de surprise et de ... surprise.
J'ai adoré que tu me fouilles langoureusement, les frissons étaient si suaves et inconnus. Tout en douceur au début, d'une intimité si touchante ... puis fripon, voire proche de la luxure et du stupre. Quand tu m'as enfoncé ton sexe, j'ai joui comme une chienne en chaleur qui se fait remplir alors qu'elle y avait renoncé.

Promis, la prochaine fois que tu viendras à moi, j'aurai dans mon orchidée un sextoy arrogant, pour te sentir libérer une place et la combler de nouveau, renouveler ces élans, encore et encore.

lundi 11 octobre 2010

Vous ne m'y reprendrez plus dans ce fantasme du trio scénarisé !

Je vous connaissais trop bien pour avancer sur ce terrain sans craindre de nous abîmer, de vous faire pencher vers le coté sombre de la lumière. Mais vos yeux pétillaient d'envie de volupté, et cette irrésistible envie d'être partagée prenait dans vos mots de l'ampleur à chacune de nos rencontres. Émoustillée au début, vous avez mis en lumière ce manque plus cruellement à chaque fois.

J'étais votre unique roi, je ne pouvais qu'accéder à vos désirs souverains.

Aussi, je me suis mis en quête d'un homme sur la toile, cavalier point pleutre, gentleman point narcissique, chevronné point gauche ... J'ai laissé une annonce aux quatre coins de la toile (ici et ici), espérant trouver rapidement cet amant idéal, qui saurait vous combler sans vous frustrer, vous obliger et être votre obligé, me compléter entre lumière et pénombre et faire des étincelles sans me faire trop d'ombre.

Mal m'en a pris. J'ai reçu des milliers de missives. Il faut dire que mon annonce était bien léchée. Les réponse un peu moins. Tant de messages m'ont été adressés. Mille vilainies ont profané mes yeux. Mal m'en a pris. J'ai été inondé de textes de 3 mots pas plus de borgnes, boiteux, bossus et autre mal dégrossis. Tout un bestiaire à la sexualité de pourceaux. Point de gentilhomme, voire de jeune page. Après avoir détourné les yeux des photos en trop gros plan, souri un peu sur le ratio attributs/ventre à bière de certains, eu un mouvement de recul quant à la toison de plantigrades d'autres, voire franchement ri sur les postions, arrières plans et slips léopards que quelques uns dévoilent. J'ai reconnu quelques connaissances aussi (si, si !!!). Et finalement, j'ai pris langue avec une dizaine de cavaliers, afin de jauger par leur verbe si leur éloquence révélerait une pugnacité et une agilité de la langue, ou un vaste copier/coller à la manière de Cyrano à Roxane.

J'ai donc engagé quelques joutes verbales en soumettant les impétrants aux épreuves de la terre, de l'air, de l'eau et du feu. Beaucoup sont tombés ou ont rebroussé chemin, malgré ma main secourable. Et finalement, deux ont vaincu les éléments pour espérer vous offrir leurs émois.

J'ai réservé une chambre des plus anonymes, dans le quartier où les cavaliers posent leur destrier, plus simple et plus anonyme que nos cocons habituels. Nous nous y sommes retrouvés à l'heure du déjeuner. Nous avons fait l'amour comme deux amants éperdument amoureux. Tendres et fougueux, lents et attentifs à l'autre. Un peu comme si c'était la dernière fois. Juste avant de se lâcher la main un petit peu.

Puis, un des deux chevaliers est arrivé. Intimidé au début. Il était très jeune. Je l'avais choisi tendre à souhait pour que vous puissiez le croquer.

Mais voilà, l'homme a été défaillant physiquement. Ses écrits laissaient présager de vastes joutes charnelles et verbales. Sa lance assurait de belles estocades, et vos émois auraient pu être double et continus tout l'après midi.

A la place, l'homme a défailli tel un frêle oisillon qui n'arrive pas à étendre ses ailes. Il s'est longuement débattu pour obtenir de une intention un rien ferme. Mais la scénarisation, votre présence, le fantasme de l'inconnu, le trio, voilà tout ce qui a fait que ses appréhensions ont été paralysante.

Du coup, je me suis occupé de vous pour deux, comme vous aimez tant, me privant de votre bouche que vous aviez dédiée à remonter le moral en berne de ce porte étendard, que dis-je, ce porte fanion à l'autre bout du lit.

La prochaine fois, je vous cherche un manant culbuteur né. Vous aurez la collision charnelle brute telle que vous la convoitez, votre corps sera meurtri de ce plaisir primal, mais le reste ne viendra probablement pas.

Ou alors ... organisez un trio avec deux de vos amants, vous n'aurez de déconvenues que celles de décloisonner vos vies secrètes et de leur annoncer que vous aviez deux rois.

lundi 4 octobre 2010

Cinq choses inavouables

Dilemme : Comment se confesser sans se révéler entièrement ? Comment livrer anonymement l'inavouable ?



1/ J'ai été l'amant de ma femme avant qu'elle ne soit ma femme. Nous nous sommes perdus de vue, puis retrouvés. C'est devenu évident, et nous sommes mis en couple, puis mariés.

J'ai été l'officiel d'une amante avant que ce ne soit mon amante. Nous nous sommes perdus de vue, puis retrouvés. C'est devenu évident, et nous sommes devenus amants, puis quittés de nouveau.



2/ Si j'avais plusieurs vies, je cheminerais volontiers la main dans la main avec une demi douzaines de femmes qui ont laissé une trace indélébile de femmes admirables et d'amantes sublimes, et dont je partagerais avec délice un jardin moins secret que ce que la vie nous a offert.


3/ J'ai été l'acteur / l'instrument de fantasmes féminins, des plus classiques aux plus élaborés. Je trouve que les femmes qui fantasment sont plus intelligentes que celles qui vivent leur vie sans accéder à ce monde éthéré où la pensée déclenche le plaisir, et le désir déclenche le mouvement.
Dans les fantasmes les plus classiques, il y a le simple fait d'avoir un amant, mais aussi des pratiques sexuelles comme la sodomie, avoir un amant plus jeune ou simplement l'amour dans une voiture.
Les fantasmes beaucoup plus élaborés sont souvent très personnels, les femmes fantasment plus sur une ambiance que sur une position du kamasutra.


4/ Par le passé, lors de périodes de boulimies libertines, j'ai tenté les performances les plus cocasses, qui me paraissent pathétiques maintenant, comme la différence d'age maximum et minimum, le plus grand nombre d'amantes en le moins d'heures possible, le plus grand nombre d'orgasmes offerts sans livrer un seul des miens, ...


5/ J'ai reçu de nombreux cadeaux inavouables, mais aussi des cadeaux "pieds dans le plat", comme des mots doux, des bouquets de fleurs et des dessous masculins, en mains propres, au bureau ... et chez moi.


en écho à Before Sunset (voir ici).

vendredi 24 septembre 2010

A quoi rêvent les bourgeoises qui s'ennuient à l'heure du thé ?

L'heure du thé, c'est le moment où les bourgeoises qui s'ennuient, espèrent leur jeune amant ... :

Je viendrai comme convenu à l'heure du thé.
Vous aurez servi deux tasses et quelques gâteaux secs.
J'entrerai en silence, mais sans surprise, car j'ai le code et la clé.
J'arriverai dans votre dos, mais vous aurez senti ma présence depuis longtemps.
Vous ferez face comme toujours à cette grande fenêtre ouverte qui vous permet de voir la ville, la rue, les passants.
- Vous m'attendiez ?
- Le thé est servi.

Le tapis sera épais à souhait, vous m'aurez instruit de son nom et du coin de perse d'où il provient, de son histoire et de combien vous aimeriez me voir le fouler. Je poserai mes genoux à vos pieds puis longerai vos jambes de mes mains, pour remonter le long des cuisses et plus haut encore. Ensuite, je soulèverai votre jupe et offrirai votre entre-jambe à la lumière.
- Le thé est-il chaud ?
- Oui, il est brûlant, fiévreux même.

Votre chatte sera hurlante de désir. La jupe remontée sur les hanches, les cuisses écartées, à travers une dentelle translucide à souhait, votre fente s'ouvrira pleine de grâce. De mon pouce je flatterai sa perle. Votre corps lâchera progressivement sa posture, et les soubresauts de plaisirs ne laisseront aucun doute. Vous allez aimer l'heure du thé quand la tasse restait sur le guéridon.
- Vous luisez de désir.
- Oui, je ruisselle de ce désir distillé.

Je vous ferai glisser le bassin pour présenter votre entrejambe, et le soumettre à mes assauts. D'un coup ferme, je glisserai mon gland puis ma hampe ... lentement puis fermement. Puis je stopperai le mouvement et me lèverai. Je sais que vous me suivrez des yeux, espérant je ne sais quel baiser ... Mais je vous poserai sur les lèvres ma queue flamboyante.
- Sans les mains, montrez moi ce que votre bouche sait faire seule.

Vous me sucerez plus que me lécherez, mais manifestement, vous vous sentirez limitée, comme ligotée, sans vos mains pour accompagner le geste.
- Je n'arrive pas à boire mon thé convenablement sans prendre ma tasse.
- Le sucre est encore intact, regardez comme il est encore solidement entreprenant ... vous ne voudriez pas le voir se dissoudre trop vite ?
- Non, bien entendu ... est-ce une flatterie ?
- Oui, vous sucez divinement bien quand je ne vous prive pas de vos mains.

Quand vous m'aurez sucé convenablement, ma queue veinée vous sera retirée ... Je tournerai autour de vous, tantôt dans votre dos, tantôt bien en face. A chaque tour, mes mains qui glissent dans votre nuque, deux doigts pour flatter votre chatte, un baiser pour émoustiller vos lèvres.
- Tournez vous, ici, comme ça, telle une chienne.
- Mais ... je vais être en face de la fenêtre ...

La jupe retroussée, je vous cambrerai les hanches pour m'offrir un point de vue unique sur l'arrière cour. Vos mains sur le dossier, une jambe sur l'assise. Ce fauteuil Napoléon servira de piédestal à votre corps de rêve. Votre croupe frissonnera de se faire empaler. Ou peut être que vous demanderez.
- Bouffez moi, prenez moi !!

Quand j'aurai glissé ma queue en vous, j'exigerai une danse ... voir votre postérieur onduler, frétiller, aller d'avant en arrière, s'empalant sur moi et autour de moi en utilisant toute la lenteur et l'amplitude possible, en ouvrant tous les sens et toutes les sensations, voilà qui sera un plaisir visuel et sensoriel sans commune mesure. Et quand je déciderai, je prendrai les rennes de nouveau, et vous bousculerai vigoureusement. Le fauteuil avancera à chacune de mes charges jusqu'à se trouver bloqué par un guéridon, une lampe ou un tapis. Vous aurez alors la tête toute proche de la fenêtre, et, du haut de ce quatrième étage, vous pourrez offrir votre visage déformé par l'orgasme et vos cris de chienne à vos voisins d'en face ...

Quand votre fente sera suintante de nos enthousiasmes, vous vous affalerez sur le fauteuil, flapie et à bout de souffle, un genou sur l'assise, les bras sur le dossier ... Et quand vous vous retournerez, j'aurai disparu.

Juste un rêve ? La tasse de thé est bien vide, mais impossible de se souvenir du claquement de la porte. Est-ce un rêve éveillé, un souvenir à fleur de peau, une idée d'une rencontre future ... ou un fantasme singulier qui vient de de cristalliser ?

lundi 20 septembre 2010

Comment les femmes fantasment les hommes (décrypter les annonces féminines des sites de rencontres)

Je me suis toujours étonné de voir les femmes, ces êtres si délicats, fragiles, sexy, brillants, pugnaces, stylés ... et j'en passe, accorder de l'importance aux hommes, ces êtres si rustres, impuissants, sales, mal habillés, gamins, lâches, égoïstes, menteurs, prétentieux, irrespectueux, inaptes au dialogue, lunatiques, infidèles et pingres (si je me lâchais, je pourrais facilement remplir encore 2 pages).

Dans un monde meilleur, les hommes devraient être meilleurs ... ou les femmes se passeront d'eux ... maintenant que la culpabilité judéo-chrétienne laisse de la place aux relations femme+femme, que la technologie pourrait réduire la fonction de géniteur à quelques gamètes congelées et que les sextoys permettent d'accompagner un monde si caressant de rêves étranges et pénétrants.

Dans ce présent qui reste le nôtre, pour savoir sur quel homme idéal fantasment les femmes, au delà du Georges Clooney et des adjectifs bateaux (humour, charme, fidèle, attentionné, patient, sincère, ...), je vous ai préparé une petite compilation de celles qui en parlent le mieux. Ce sont des femmes brillantes qui se lâchent en mots dans les annonces des sites de rencontres :

- L'homme tout en un : "un mec qui soit mon meilleur ami mon meilleur amant mon frère mon chauffeur mon cuisinier présent mais pas étouffant avec beaucoup d'humour et un brun taquin!! en bref un tout en un" [Nanou]

-L'homme qui prend des initiatives : "A toi qui me croise en voiture, à pieds, à vélo, en mobylette et avec qui nos regards se croisent plus d'une fraction de seconde : OH!!! FAIS MOI SIGNE ET JE M'ARRETE, JE SUIS CELIBATAIRE !!!!!!!" [Jessica] et "Sinon qu'il prenne des initiatives hein, parce que les gars que je dois traîner derrière moi sans façon , j'ai assez donné." [Gout du Nute]

- L'homme ni vantard, ni collant, ni taliban, ni girouette : "Elle Veut pas d'un mec plein de bouche qui se la raconte. Ni du mec qui parle trop qui prétend qu'il est chaud, pas du mec qui sera collé à elle tout le week end .. Elle veut pas d'un taliban qui lui répète tout le temps " j'suis pas satisfait de ton comportement c'est quoi cet accoutrement va me changer ces vêtements tu sortiras sûrement pas comme ça dans les d'vant les gens " .. Elle Veut pas quelqu'un qui la soûle pour rien et qui fasse la girouette." [Elia]

- Le mouton à 5 pattes : "Un garçon qui sait parler le langage des signes canadien ou au moins qui fait sa propre eau-de-vie." [Craboline]

- L'homme qui rempli la vie : "Petit Crayon, recherche petite Gomme, pour Tout effacer et Tout Recommencer" [MissPompier]

- L'homme contraire au commun des mâles : "JE N'AIME PAS : les hommes qui ne complètent pas leurs fiches (particulièrement leur situation familiale), les hommes qui ne respectent pas mes souhaits,les hommes dont toute l'intelligence se résume à énumérer la taille de leur sexe (souvent fausse et embellie) et leurs performances sexuelles (plus que douteuses), les hommes vulgaires, les fautes d'orthographe." [*Eve]

- L'homme qui sait ce qu'il veut : "Je déteste les gros mytho timides, les mecs qui joue d'la flûte, et ceux qui ne savent pas ckils veulent" [Colombienne]

- L'homme qui s'intéresse, qui a un brin de conversation : "Ah pardon bonjour , je tiens à te préciser que si tu lis ma présentation déjà c'est un miracle , car il y en a beaucoup qui ne lisent pas , et de plus que si tu lis tu auras peut être la chance de me parler si tu m'envoies autre chose qu'un " salut ça va ? " ou " salut ça va ? t grav charmante ça te dirait une glace à la menthe ? " " [Gout du Nute]

- L'homme qui donne envie et un sens à la journée : "Une bonne raison de rentrer régulièrement seule et plutôt sobre, qui ne soit pas un chat. Ou pas." [Plait Il]

- Et la conclusion dans une sublime hyperbole : "je veux un homme qui corresponde à ce qui attire les femmes, pas à ce qu'elles recherchent !" [Stephb]



Petit dictionnaire des métaphores des annonces féminines des sites de rencontres (comment les hommes devraient lire les annonces des sites de rencontres) :

Un homme pas prise de tête :
- Ce que comprend un homme : "J'ai pas envie de faire une parade amoureuse quand je veux du cul, ni de me sentir coupable quand je veux une bière et du foot. Pas prise de tête, c'est ce que je veux quand je veux."
- Ce que veux dire une femme : "J'ai des amies et des amis, et je ne veux pas que tu me donnes ton avis, ou que tu fasses le tri, même si je suis (très) proche d'autres hommes. Ce sont des amis, tu es mon amour."
- Ce que lisent les libertins : "Hop hop tagada, on est pas de ceux qui ont besoin de bulles de champagne ou d'un dîner pour se justifier, se désinhiber ou chercher un pseudo raffinement. On sait tous pourquoi on est là."

Un homme qui s'assume :
- Ce que comprend un homme : Ben, une homme ne comprend pas ... bien sûr qu'il s'assume, mais là c'est différent
- Ce que comprend un homme qui vit mal son corps : "Oui, je ne suis pas aussi mince/baraqué/bronzé que Brad, c'est bon là ...!"
- Ce que veut dire une femme : "Ni un loser, ni un larveur, un ivrogne, ni un fêtard, ni un gamer, ni un fan de tuning ... qui aiment plus leur canapé, leur whisky, leur voiture, leur PC ... et qui dépensent plus que l'argent gagné (ou que donne maman). Je ne suis pas ta banque, ton psy, ta secrétaire, ton hôtel, ta femme de ménage, ta laverie, et surtout pas ta mère. Tu t'assumes, je veux d'un homme autonome financièrement, qui s'assume suffisamment pour financer ses passions ... et qui assume sa propre intendance."

Un homme qui sait ce qu'il veut (voir aussi "un vrai mec") :
- Compris par un mec : "Je sais toujours ce que je veux, mais là c'est différent"
- Vu par une femme : "Si tu me dis que tu m'aimes le lundi, tu ne me plaques pas le mardi sans me le dire en face, pour aller retrouver ton ex ou suivre la première minijupe qui passe sous ton nez, et tu ne reviens pas le vendredi en me disant que je suis la femme de ta vie. Si tu m'aimes, tu n'as pas peur de l'engagement avec moi, tu oublies ton célibat et quand tu sors avec tes pôtes, tu me préviens avant, et de l'heure à laquelle tu reviens. Tu oublies les autres filles, et surtout ton ex."

Un homme, un vrai !!! Un vrai mec :
- Compris par un homme : "Un mec qui ne passe pas deux heures dans la salle de bain à mettre du gel et dont la pièce préférée n'est pas le dressing. Un mec qui parle de truc de mec avec des mecs et dont le film préféré contient Stallone, Diesel, Seagal ou Schwarzenneger, voire Tarantino si y'a Bruce Willis dedans".
- Vu par une femme : "Un mec qui sait être l'homme du duo, qui sait prendre des décisions, qui sait protéger sa femme, qui a de l'ambition pour impulser des directions à son couple, son job, sa vie. Juste un brin macho dans le sens où il ne montre pas ses faiblesses facilement. Puissant mais pas Violent dans son attitude, il ne se laisse marcher sur les pieds ni par les autres, ni par sa mère, ni par ses ex. Il me rassure et je peux compter sur lui."

Une relation sérieuse, un CDD, un CDI :
- Un homme comprend : "CDD, c'est une fois. Si on se plait, ça sera quand on en a envie tous les deux. CDI, c'est le mariage ou presque. Là, c'est sérieux. Je mets plus que ton téléphone dans mon carnet d'adresse, on finit rapidement par vivre sous le même toit"
- Une femme voulait dire : "CDD/CDI, c'est juste pas de l'interim, compris ? Dans les deux cas, je veux être ton unique pensée et récolter tous tes désirs. CDD, c'est juste parce qu'on est encore jeunes et qu'on peut faire un bout de chemin ensemble, apprendre à vivre ensemble sans s'emballer, pour signer un CDI au delà de la période probatoire".

Et plus si affinités (moins courant qu'il y a 10 ans) :
- L'idée que s'en fait un homme : "Si je lui plaît, après dîner on baise"
- L'idée qu'avait la femme : "S'il me plaît, on pourra se voir une deuxième fois. Peut être même que dans 1 mois, si on se plait l'un l'autre, je le laisserais m'inviter à prendre un verre chez lui"
- L'idée que s'en font les libertins : "Si tu baises bien et que t'es intéressant, on peut garder contact."

Pas un boulet :
- Un homme ne comprends pas ... il n'est pas un boulet, lui !
- Une femme pense : "Je ne veux pas d'un boulet. Un boulet, c'est un homme immature, qui squatte le canapé, la télécommande, le frigo. Un boulet ne connaît rien à la politesse élémentaire. Il parle en SMS, répétant toujours le même mot en fin de phrase, avec des notions de grammaire d'enfant de 3 ans. En parfait boulet, il va emprunter des objets ou de l'argent pour survivre aux crochets des autres. Le boulet est plus intéressé par vivre chez moi avec mon lit, ma TV, mon frigo, sans jamais rien faire. Mais .... le boulet, c'est lui le plus fort, le premier, le meilleur ... à ses yeux. Le boulet veut surtout de moi que je l'admire."

Un homme qui a envie de me connaître :
- Un homme comprend : "Bien sûr que j'ai envie de te connaître, de savoir où tu habites, de voir comment est ton lit ... savoir si tu fumes après et voir si tu dors nue."
- Une femme imagine : "J'aimerais parler avec toi de mes envies de vacances, discuter avec toi de mes films préférés ou de mes soirées TV, passer du temps le week-end à chiner ou à prendre un verre ... il me faut quelqu'un pour partager tout ça, quelqu'un qui aura envie de me connaître."

Un homme qui croque la vie à pleines dents :
- Ce que comprend un homme : "Soirée sur soirée !! Fête sur fête !! Des potes partout tout le temps."
- Ce que veut dire une femme : "Pas des soirées plan plan devant la télé, des week-end soporifiques et des vacances comme mon grand père. Je veux d'un homme qui organise des surprises, dîner au resto, week end surprise, vacances à couper le souffle".

En écho à vivalivadia (voir ici) trouvé via before sunset (voir ici)

lundi 13 septembre 2010

Ejaculation féminine sur mes doigts (femme fontaine)

L'éjaculation féminine, la première fois, ça surprend. C'est fort, c'est violent, c'est tiède ... c'est humide, très humide pour les draps.

C'est tellement fort et bref, qu'on se retrouve projeté dans des frustrations de "pas assez", de "trop bref", et de "y'en a encore ?" qui sont généralement des frustrations d'amante envers son amant. A chaque fois, j'aurais aimé pouvoir rejouer sur ce terrain encore et encore, et trouver de nouveau la parfaite exaltation qui transporte ... mais ...

Elle m'avait prévenu en ces termes :
- Si tu aimes, moi aussi, je sais éjaculer tu sais ?
- Ah oui ? Ce serait une première pour moi.
- La prochaine fois, si tu veux ...

Et en effet, la fois suivante, j'ai eu le bonheur de découvrir un nouveau nectar, rare, noble, et surtout qui se mérite ...

Cette princesse, est, comme une grande majorité de femme, une exquise clitoridienne qui a été négligée par des amants qui conquièrent trop souvent le corps d'une femme comme on charge une brouette.

Elle a adoré se sentir orchidée entre mes mains, mes doigts, mes lèvres et ma langue, langoureusement, lentement, lascivement, longuement ... et aussi luxurieusement et lubriquement. Sa fleur a livré ne nombreuses batailles avec brio, tentant de résister quelques fois aux baisers trop appuyés ou trop profonds. Sa reddition s'était opérée tantôt en capitulation de spasmes orgasmiques, tantôt en lever de drapeau blanc pour obtenir un vain souffle d'espoir de ne pas jouir encore et encore.

Mais ce jour, après une bonne petite heure d'orgasmes du bout de la langue, elle lâcha :
- Mets moi quatre doigts, fiste moi !!!

En levrette, elle m'a tendu sa croupe en une rapide pirouette. Sa fente rose clair faisait face au faible éclairage. J'ai posé un doux baiser, du plus profond élan ... puis mes doigts sont entrés en elle. Sa fente s'ouvrait facilement à mes doigts, un, puis deux, puis trois. Le va et vient entre ses reins commençais doucement. De mon autre main, je pressais sur sa taille parfois pour une cambrure encore plus sensuelle.

- Encore, plus fort !!!

Ma mains avait maintenant pris sa place, emboîtée dans sa vulve comme si c'était son logement naturel. Mon petit doigt allait et venait sur son bouton de plaisir, et je labourait vaillamment ce qui fut une délicate orchidée, et qui aimait maintenant être défoncée.

Mes doigts continuaient leur oeuvre, et les frottements délicieux devenaient de plus en plus profonds.

- Oui, encore, tout au fond !!!

Je poussais aussi loin que mon petit doigt le permettait, alternant ce jeu en profondeur en saccades rapides, par des mouvement latéraux, pour ouvrir encore plus l'orifice des délices. La ténébreuse antre laissait paraître parfois son rosé caverneux autant que mes doigts intrusifs la laissaient dilatée.

- Tu sens le sexe, ta chatte a un arôme orgiaque.

A cet instant même, un jet bref et puissant est venu couvrir ma main.

Ma première impression fut la surprise, surtout la chaleur de cet éjaculât. Je crois que j'ai compris ce jour ce que les femmes décrivent par la chaleur du nectar masculin au creux du ventre. J'ai ensuite été bouleversé par les convulsions de plaisir épileptique, et la sensitivité, même aux caresses de ce corps devenu incontrôlable, de cette peau devenue entièrement érogène.

Ce n'est qu'au bout de quelques minutes que je n'ai pu apposer un baiser intime sur son corps affalé, de la nuque aux coccyx ou l'inverse, dans des draps humides, trempés même, de cette extase singulière.

mercredi 8 septembre 2010

Pourquoi les femmes aiment les longues queues : deep shot / deep spot

C'est toujours un sujet de longueur ou de largeur qui fait marcher les hommes. Chacun en veut/rêve une plus grosse, plus large, et les spams débordent de ces fantasmes masculins, de voir dans le prolongement de leur ego leur supposée position d'animal dominant.

Les femmes, qui n'ont pas de problème d'ego et de positionnement dans l'univers jouent de cette ridicule course à la taille pour faire marcher les hommes.

En se documentant un peu, on s'aperçoit vite qu'il est vain de tenter de changer ce que dame nature nous a donné (voir ici les siliconages, implants, pompes à vides, crèmes développantes, lifting, sections de ligaments, ...). Et oui, comme au poker, ce n'est pas la taille qui est importante, mais ce qu'on fait avec ... et mieux qu'au poker, il n'y a pas d'adversaire qui pourraient avoir un meilleur jeu, mais juste une partenaire.

Mais alors, que penser de l'effet d'un gros sexe ou d'un sexe plus discret sur une femme ?

Mathilde répond : "Un gros sexe m'attire, m'émeut. Et les petits sexes me repoussent. Je sais que beaucoup d'autres femmes sont comme moi. Mais il est politiquement correct de dire que la taille ne compte pas. Pour protéger les hommes et ne pas blesser leur sexualité souvent fragile. Et pourtant ..." [en commentaire dans l'article précité]

E. répond : "Si pour ce trio vous me trouvez un Rocco, je ne pourrai que le sucer, je n'ai pas envie d'une déchirure" [une amante]

Il y a de l'alchimie dans l'effet visuel d'une belle queue, rose et raide, turgescente et fière avec son gland prometteur sur le désir, voire le plaisir immédiat qu'une amante pourra en retirer. J'ai eu des amantes qui étaient en pâmoison devant l'objet du désir que je leur tendais, et qui restaient de longues minutes à s'enivrer visuellement, et à jouer avec, qui en pressant une veine, qui en tâtant le gland, qui en faisant rouler la peau sur la collerette, non pas pour une recherche de mon plaisir, mais vraiment pour leur propre ravissement de contempler et manipuler à l'envi ...

Mais il y a aussi de l'alchimie aussi dans ce qu'une queue peu déclencher par sa présence et sa prestance. Et ici, je voulais parler du deep shot et donc du deep spot (où le point profond). C'est tout au fond, à l'entrée du col de l'utérus qu'une zone extrêmement sensible provoque des sensations incomparables.

La position la plus favorable est bien entendue la levrette bien cambrée, bien ouverte, mais en missionnaire, on peu aussi y accéder. Dans cet assemblage des corps et des envies, la fleur est grande ouverte, les cuisses et mêmes les fesses peuvent être ouvertes pour laisser éclore une orchidée offrant le passage le plus profond possible ...

... Et là, chez certaines, du bout du pistil, on découvre, au fond de l'orchidée, une cathédrale majestueuse et sensitive, qui procure des plaisirs incommunicables en mots, et offre à l'orchidée une félicité proche de l'évanouissement éternel.

Car il s'agit tant de la taille du sexe, de la profondeur du vagin, que de la position qui rendent insondable l'abysse des plaisirs ou qui permettent de posséder votre amante entièrement, jusqu'au fond.

Et quand cette cathédrale vous est ouverte, alors, sans mentir, vous devenez instantanément la quintessence des amants que cette orchidée a invité à s'enivrer ... juste en étant, en étant vous, en étant là, en elle ...Vos performances apparaissent naturellement comme divines, jamais éprouvées auparavant, et surtout, reproductibles en un instant et à l'infini.

C'est là la magie du deep shot, c'est que la technique est simplissime et limitée à une longue pénétration, profonde, lente, appuyée, dévastatrice ... et que dès que l'abîme est entièrement possédé et que le gland s'écrase sur le deep spot, un tsunami de jouissance désarçonne toute orchidée ...

Pour rentrer dans les détails, il existe deux deep spots :
- Le deep spot avant, sur la face antérieure de l'antre, qui se trouve très profond au delà du point G, et qui est difficile d'atteindre avec les doigts (sauf si le terrain de jeu est très peu profond). Personnellement, en jouant avec les doigts, je préfère taquiner le point G (G spot). Du bout de la queue, c'est plus simple (plus long qu'un doigt) et c'est plus compliqué, car le deep spot avant s’atteint en missionnaire (et dérivés tels que le tigre) et andromaque. Et le problème dans ces positions, c'est que l'homme est quelques centimètres plus court ....
- le deep spot arrière, mon préféré. Il se situe sur la face postérieure de l'antre aux délices. Il est un rien plus profond, mais plus facilement atteignable (levrette et dérivés). C'est le point qui, lorsque stimulé, donne l'impression à votre amante que plus aucun autre orgasme aura le goût de celui ci. Elle sera littéralement ravagée de plaisir.

Pour ma part, cette alchimie n'est pas garantie, et dépend d'une certaine compatibilité physique (longueur masculine supérieure à profondeur féminine). Il m'est arrivé de visiter cette cathédrale chez un bon tiers de mes amantes, mais pas tout le temps. Selon les positions, selon les évènements de la vie (pendant la grossesse par exemple, c'est une position un peu trop pénétrante). Et pour trois d'entre elles, ces sensations sont devenues systématiques ... le nirvana pour elles et pour moi !!!

Quand une femme clame qu'elle aime les longues queues, c'est peut être tout simplement qu'elle a un puits spacieux, et qu'elle souhaite agrémenter son intérieur avec des artistes du plaisir à la mesure pour atteindre ce fameux deep spot.




Note pour celles et ceux qui me pensent présomptueux sur la taille de l'objet précité (le mien) : c'est une taille tout à fait normale, je rentre dans les préservatifs comme dans une seconde peau, sans flotter ni devenir tout violet. Je vous ferai grâce d'abréviations subjectives (BM, TBM, TTBM) et de mesures objectives en centimètres, longueur, diamètre, circonférence que l'on trouve à foison sur les sites web libertins. Dame nature m'a donné ma part, et je l'utilise au mieux.

vendredi 3 septembre 2010

J'aime lécher ta peau, elle est salée à souhait

Ta peau est salée à souhait, j'adore laisser courir ma langue dans tous les coins et recoins, plis et replis, et autre fiertés de ton anatomie.

J'adore me faire un festin de ton corps. Ta peau est dorée comme les blés. La moiteur de l'été me permet de vivre mes élans dans une moiteur sensuelle, tropicale envie de toi. Les rayons de soleil soulèvent les duvets intimes qui seuls retiendrons quelques gouttes de cette chaleur torride que tu vas m'offrir. Mais avant que tu ne puisses bouger un doigt, un cil, je veux te voir, t'embrasser sous toutes les coutures.

Mets toi à nu, ta peau si lisse et si douce, sans vêtement aucun, sur mon lit. Ne te love pas dans les drap et ne compte pas masquer ton intimité sous un de tes déhanchés sensuels favoris ou une pénombre propice, je te veux en pleine lumière, avec ta queue fière, érigée en tour de Babylone de me désirs.

Laisse moi poser mes lèvres sur les tiennes. Ne bouge pas. Ou si. Laisse moi sentir juste les battements de ton coeur quand je pose mes seins lourdement sur ton torse. J'adore sentir ton battement de coeur du bout de mes seins excités. Depuis tes lèvres, je descendrai le bout de ma langue le long de tes joues, puis je me ferai un festin de ton cou de baisers gourmands. C'est un délice, car je peux sentir la peau fraîchement rasée mais aussi le crin naissant, ni duvet ni poil, mais aussi rugueux qu'une langue de chat. Et sur le seul point de rudesse de ton corps, je teste et reteste ma résistance ... Pas loin se trouvent tes aisselles. Quel délice de te lever les bras et de te mettre les mains derrière la tête, comme menottés. Tu es maintenant dans cette position lascive que j'adore. Et ma langue ne résiste pas à s'enivrer d'embrasser tes aisselles roses que tu tiens épilées pour mon plus grand plaisir. Quel plaisir de n'avoir aucun obstacle et de pouvoir te dévorer de mes lèvres et de te lécher partout. C'est doux comme une peau de bébé et salé à souhait.

Plus tard, bien plus tard, mes mains découvrent tes biceps ou pecs ... je sais que je vais m'y égarer interminablement. Mais, là bas, bien plus bas, se trouve mon dessert. Il pointe droit et fier, droit comme un I, rose clair comme un flamant ... Tes traces de bronzage ne laissent aucun doute, tu étais à la plage, mais pas à la plage naturiste. Là aussi, tu m'offres un terrain lisse comme mon clitoris. Tes bourses sont un délice à gober ou à saisir dans les mains. Quel sentiment de puissance de voir le sang battre dans les veines turgescentes de ta queue. Il faut dire que je joue un peu avec en posant un doigt ou deux pour voir ta grosse veine se gonfler ... corps caverneux, tu es mon opium. Je m'empalerais volontiers sur toi, et mes reins hurlent d'engloutir ton arme si bandée de désir ... mais c'est le goût de ta peau que je veux sur ma langue, le goût de tes muqueuses, le goût de tes sucs ... aussi, je me réserve de céder à la tentation.

Lorsque je parcours ta hampe de ma langue, je sais que j'ai eu raison. Quel sensualité que ton membre qui luit là où je viens de le lécher. Ton gland est mon cadeau. Sa collerette, d'abord. Puis lui. Je ne sais si je préfère le mordiller, le presser dans ma main ou le sucer de mille et une manières. Ta première goutte de nectar est déjà là, témoin des primeurs de ta sève. Transparente et fluide, cette goutte sait que je vais la laper de la pointe de ma langue. Ca te surprendra. Parce que je glisserai cette langue pointue dans ton gland. Quelques sursauts et soubresauts. Je sais que ça t'as surpris cette fois comme la première fois, et combien ce plaisir pénétrant est trop violent. Mais quand je saisis ton membre à pleines mains pour le comprimer un peu, ton gland rosit puis s'ouvre à ma langue et je sais, je vois que mes baisers pointus te plaisent enfin.

C'est là que je sais si tu vas jouir et libérer ton nectar sur ma langue, ou si tu résistes à mes caresses amoureuses ... mais dans tous les cas, je viendrai poser ma chatte ouverte sur ta langue pour que tu me lèches à ton tour, mon prisonnier sans menottes, geôlier de mes rêves de stupre, libérateur de mes fantasmes.
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