vendredi 29 mai 2009

L'amour dans la nature : fantasme du retour à Eden

Le fantasme de l'amour dans la nature est assez commun ... espace de liberté, sans contraintes, sans limites, hors du temps. On imagine facilement le champ de blé, la clairière, le verger ou la plage déserte.

C'est le fantasme de transgression de l'interdit, sortir des limites du lit conjugal, voire du lit des amants illégitimes. Recherche de liberté, liberté des sens, et liberté des codes. La femme s'affranchit de la société et de ses règles et limites et retourne au paradis terrestre, l'eden.

Rien n'est plus pareil ... même les positions sont à revisiter.

La femme se reconnecte avec sa partie animale, dans ce lieu qui pourrait faire penser à une carte postale trop fleur bleue, elle attise le mâle qui est en son homme, pour qu'il la couvre comme un loup couvrirait sa louve ... Plus d'artifice, de l'instinct ...

Prévoir coin tranquille, pled 2 places, bouteille de champagne frais ... et se réserver du temps pour tendresse et préliminaires, sinon, ça ressemble trop à l'amour dans l'escalier

mardi 19 mai 2009

Les blondes fantasment-elles sur les blacks ?

Le fantasme du beau black, zaïrois de toute beauté, tablettes de chocolats aux abdos et aux atouts plutôt bombés ... Mais est-ce bien là un fantasme féminin.

A y regarder de plus près, il s'avère que la bimbo blonde à frange de base trouve un épanouissement certains dans les bras d'un beau black ... Recherche d'un canon de beauté, mâle, fort et protecteur, reproducteur ... Tout ce que pilotent les hormones ...

En creusant un peu plus, on s'aperçoit que le reste de la gente féminine apprécie modérément les mélanges, et que celles qui cherchent un mâle aiment autant un homme qui leur ressemble. La recherche de l'exostisme est là, quelques regards de femmes esthètes ... Black à la peau d'ébène, mais aussi beau grand suédois au regard bleu azur ou Italien au regard ténébreux.

Ce qui se cache derrière ce fantasme prétendu féminin, c'est la taille du sexe. Et la plupart des hommes ont cette frayeur que d'être comparé, d'être jaugé par la taille de son sexe. Les femmes se servent de ce coté prévisible des hommes pour les manipuler par un silence approbateur en réponse aux questions, via ce fantasme du beau black bien membré ...

vendredi 15 mai 2009

Plusieurs amants de l'aube au crépuscule : méga fantasme

Elle est de celles qui ont de multiples parenthèses. Ayant fait son deuil du prince charmant, elle sait trouver les amants charmeurs. Mi mâles, mi fripons, ils ont tous en eux une part de cet homme idéalisé, mais aussi tellement d'ombres si masculines. Elle les adore, elle se libère du temps pour des parenthèses enchantées, histoires d'amour, charnelles, en pointillés.

Il ne lui restait qu'un seul fantasme ... visiter ses amants comme on dévore un roman. Ne pas pouvoir s'arrêter et garder le souffle coupé. Après chaque chapitre, tourner la page et glisser ses doigts sur la papier sensuel d'un nouvel élan.

Il y a eu ce commercial, qui est venu lui offrir un café croissant, et qui à l'arrière de la voiture de société, l'a prestement sautée.
Suivi de ce jeune étudiant, un brin maladroit, en plein dans l'oedipe, qui voyait en elle la maman, qui lui éduquait les mains, les lèvres et le gland.
A déjeuner, elle venait juste de programmer sa soirée avec un étalon italien. Elle m'arriva toute pomponnée et souriante ... nous nous racontâmes nos récents ébats, et elle me narra sa journée et son programme de gourmande. L'appel du pied était évident, elle me défiait en duel, pour agrandit son collier de perles ... je déclinais la proposition, où plutôt j'y posais une condition. Telle l'amant qui connaissait son dessin, je voulais être le dernier à saisir ses reins. Après le café nous nos sommes quittés, rendez vous au lendemain était acté. Juste devant sa voiture, je fus bouleversé par sa posture. Soulevant sa jupe trémoussée devant moi, elle attisa facilement quelques émois. Assise à la position du conducteur, je lui ai butiné l'orchidée, rapidement offerte, puis je suis parti vers d'autres équateurs sans lui laisser approcher ma braguette.
Son après midi fut riche de deux ou trois amants, de quelques siestes pour se remettre de ces louvoiements.
Puis elle passa une agréable soirée, avec ce chanteur d'opéra auquel elle avait téléphoné. En bon italien, il lui offrit un diner aux chandelles avant de lui offrir une nuit dans la suite de son hôtel. Vers 3 heures du matin elle s'eclipsa, et dans les draps de son propre hôtel complice elle se glissa.
C'est vers 8 heures qu'elle reçu mon sms, "où êtes vous ? j'ai envie de vos fesses !". Et c'est avec café croissant, que je mis terme à cette pièce riche en amants. Comme au théatre, il y eu de nombreux figurants ... je me garde le rôle de celui sur lequel tombe le rideau et les applaudissements ...

Epilogue : La belle fut enivrée, rassasiée, écoeurée (au sens positif québécois), mais jamais ne recommença ... car jamais elle ne sut si c'est elle qui tenait vraiment la baguette ... Elle m'en voulu de ne pas avoir cédé à ses avances, puis m'avoua que jamais sans retour un amant ne la lêcha ...

Epilogue 2 : La belle eut quelques souvenirs de tous ces frottements, elle me raconta combien tants d'amants fonts de dommages en lui rendant hommage.

mardi 12 mai 2009

Les fantasmes des femmes rondes

Tout le monde se souvient de cette phrase répétée en boucle ... "les homme préfèrent les rondes". De belles courbes et de beaux volumes, ça coupe le souffle.

Mais à quoi rêvent les rondes ? Principalement à de la soumission. Dans la vie, de part leur occupation de l'espace, elle imposent. Face à tous les mâles et toutes les bimbos, la ronde, celle qui est blindée au moins, impose sa présence. Elle joue le rôle, elle surjoue le rôle de la femme épanouie.

Sous l'étoffe, souvent, elle n'est pas si épanouie que ça. La détresse est grande, surtout que les mâles n'ont jamais vraiment eu peur de la blesser.

Elles sont souvent beaucoup plus à la recherche d'un maître, d'un guide, d'un mentor. Une recherche d'un homme qui les obligera à avoir de la volonté, volonté de plaire, volonté de faire l'amour en pleine lumière, volonté de faire l'amour devant un miroir, volonté de perdre du poids.

Et c'est là qu'est l'os. Ces maîtres cherchent une domination/soumission facile, car rien ne leur sera épargnée. Certaine ne seront même pas considérées comme femme, mais plus souvent comme objet sexuel.

Il m'est arrivé, épistolairement principalement, et charnellement à quelques reprises, de laisser glisser mes mains sur le corps délicieux d'une amante ronde. Ma plus grande surprise fut de découvrir que leur estime d'elle même était largement entammée par les nombreuses et profondes blessures laissées par les précédents amants. Comment recevoir l'amour si on ne s'aime pas ? Comment se laisser offrir un frisson, comment se laisser déguster une capiteuse orchidée ?

Pour l'amant, c'est une aventure enivrante de découvrir la femme enfouie sous ces blessures, et pour qui la trouve, c'est une expérience inoubliable ...

mardi 5 mai 2009

Fantasme : Habillée, mais sans sous-vêtements


Habillée, tenue business, ou tenue du week end, normale en apparence, dans la ville et parmi la foule anonyme ... Mais rien en dessous. Nue, Pas de dentelle, pas de culotte ... A chaque regard, les passants, les hommes surtout, pourraient deviner, percer ce mystère, voir combien elle est accessible, sexuellement disponible et disposée.

Transgression de l'image de soi, et culture de ce petit coté soupape du fantasme facile et accessible, Exhibition sans le dire. Fantasme sur tous les hommes anonymes ... qui pourraient vous dévoiler, au moindre coup de vent, chute ou position offrant un angle de vue inédit.

Cueillir en ses bras une femme qui vient de se promener en ville dans cet état d'excitation, quel cadeau pour l'amant que j'étais. L'effeuillage est sublimé, sous l'étoffe la peau et non la dentelle. La belle sublime son envie d'être désirée par mille hommes, puis d'être touchée (par un seul amant ... et c'était moi). Du fantasme à l'incarnation du fantasme ... charnel, sublime

lundi 4 mai 2009

Le Fantasme de l'uniforme


L'uniforme a toujours fait fantasmer les femmes : militaires, pompiers, pilotes, policiers, matelots, ... voire plombiers (polonais ?) ...

L'uniforme représente le pouvoir fantasmé. L'homme qui est dessous est anonyme. Ainsi, toute culpabilité disparait. On ne fantasme pas sur le voisin ou le beau frère, mais sur les pompiers, quels qu'ils soient. Fantasmes admissible, facile à en parler, facile à se l'approprier sans se blesser.

Lorsque l'on cultive ce fantasme dans un couple d'amant, l'uniforme devient costume (et les menottes deviennent érotiques). Ce costume permet de jouer des jeux de rôles, jouer celle que je n'ose être, me faire sauver par le pompier tant fantasmé, me faire réprimander par ce policier si féroce ... On s'autorise des comportements proches de la transgression, voire de domination soumission.

A mon costume de médecin, elle avait répondu avec un costume d'infirmière, talons, bas et porte jaretelles. Elle était la petite fille faible. Elle a aimé être oscultée, palpée, tâtée ... elle a fondu du bout de mes doigts, ou peut être était-ce le stéthoscope ?
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