Je rêve d'une double pénétration, mais il me faudra une longue préparation anale.
Cette position rare et acrobatique il y a 20 ans encore, fait maintenant partie des "fantasmes" où l'expérience est essentielle pour que cela se passe bien.
De manière assez ambiguë, énormément de femmes mettent en relief leur désir d'un trio (voir ici) par un désir de ressentir le plaisir en stéréo.
Ce fantasme est probablement celui qui a le plus de décalage entre la verbalisation et le passage à l'acte :
- Le trio en lui même est une sacrée marche à franchir pour un couple, même illégitime. Trouver un troisième ? Un ami ? Un inconnu ? Un club ?
- La sodomie reste un acte de don de soi, où la tendresse et la confiance en l'amant sont les conditions nécessaire au plaisir féminin.
Donc, cumuler ces deux franchissements de frontière à la fois peut s'avérer difficile, d'autant que pendant l'acte, de nouvelles difficultés peuvent survenir :
- Les deux amants sont hétéros, mais amenés à se "toucher" un minimum ... Si l'un des deux ne se sent pas à l'aise et se replie comme une anémone de mer, la simultanéité sera difficile à atteindre.
- Sentir la pénétration dans ses entrailles en recto verso, avant de devenir un feu d'artifice de plaisir, c'est un exercice de positions, de cambrure des reins, de lubrification et surtout de relaxation.
Je vais vous conter l'histoire de cette amante, qui rêvait toutes les nuits de cette "position de rêve" selon ses mots, et qui m'a choisi comme amant singulier pour l'accompagner dans la réalisation de ce qui lui tordait le ventre et l'empêchait de dormir.
- Pourquoi pas avec son conjoint ?
Parce qu'avec son conjoint, la sexualité et l'amour étaient mélangés, et que si elle formulait des fantasmes tels que le trio, elle avait peur de sa réaction. Trop d'enjeu, trop de danger de faire écrouler un édifice si merveilleux en duo sous la couette et si féerique pour les facettes couple et famille.
- Pourquoi pas avec deux amis ?
Difficile de savoir ce qui va se passer dans le futur. Comment s'assurer que ces amis, avec qui le coté sombre de la lumière aurait été abordés, soient blancs et purs dans le temps, au point de ne jamais rien révéler ? N'y aurait il pas un prix à payer, comme l'impossibilité de stopper la relation charnelle, et de continuer à se voir sans malaise ?
- Pourquoi pas seule en club avec deux inconnus ?
Les femmes, et elle en particulier, ont peur des hommes qui avance la queue dans la main, tel le chevalier noir qui porte l'estocade avec sa lance. Ce coté viril rime avec violence, coup au but unique et hâte bien trop sportive. Elle rêvait plus de libertinage lascif et suave. Le club, c'est aussi extrêmement difficile pour une femme pour la facette exhibition, et perçu comme un repère de sexe hardcore à la chaine.
- Pourquoi alors avec un amant plus un inconnu ?
D'abord prendre un amant. Etablir des relations charnelles de confiance avec lui en duo. Puis, avec lui, guidé par lui, avancer vers le trio et ce fantasme tant désiré de la double pénétration.
- Mais, très chère, aimez vous avant tout l'amour à l'envers ?
- Oui, mais pas avec mon mari. En fait, ça fait de longues années que mon anus est resté vierge.
- Parce qu'il est maladroit ou parce que vous n'y prenez pas de plaisir du tout ?
- Simplement parce que nous n'avons pas de jeux érotiques.
- Donc, je suppose que vous n'avez pas de sextoy dans votre sac à main ?
- Non, je ne saurais qu'en faire. Déjà, quand je me masturbe avec mes doigts, il me faut un dose de concentration, donc un objet froid et mécanique, non merci.
- Vos dernières expériences à l'envers ?
- Les métaphores sont sympathiques. Dans mon passé lointain, quand mon mec me sodomisait, j'avais besoin de beaucoup de lubrifiant, donc pour une double, je pense qu'il me faudra une longue préparation anale.
- Préparation : vous pensez à une montée graduelle en puissance ?
- Oui, vous voulez incarner mon fantasme : le voilà : je veux jouir de sentir deux hommes dans mes entrailles. Quand je fais l'amour, je sens l'envie d'être remplie par devant et derrière. Et pour y arriver, j'ai besoin de retrouver des sensations.
Nous avons donc passé quelques après midi fripons, tendres et érotiques, torrides et langoureux, à s'endormir fourbus de nos ébats. Elle n'a pas joui tout de suite de nos chevauchées tellement elle était tendue. Ses orgasmes ne venaient que du bout de ma langue.
Puis, après une demi douzaine de tentatives, elle s'est ouverte comme une fleur, et a commencé à vraiment sentir le vertige du bout de ma tige, quand nous nous mélangions intimement. Ces déséquilibres des sens devenaient siens progressivement, au fur et à mesure que la confiance s'installait. Quelques loupés parfois. Quelques scénarisations tombées à plat (sous un porche, dans un champ de blé).
C'est quand elle a commencé à vraiment se laisser offrir un délice profond en se laissant posséder qu'elle a réclamé un sextoy, pour se sentir enfin doublement remplie. Le fantasme de la double pénétration a donc commencé avec un complice avec qui je m'entendais assez bien, infatigable sans pour autant faire des prouesses, est assez obéissant puisque je pouvais le faire entrer dans la danse ou lui faire prendre du recul à l'envi ... un clone de moi en latex doux et ferme à la fois, avec des piles neuves (good vibrations pour nous deux).
Voilà les premières marches franchies : trouver un amant qui n'était pas son mari, retrouver le chemin de la jouissance vaginale, redécouvrir l'amour entre les fesses ... restait à chercher un troisième homme, qui viendrait avec son charme, sa mâle-attitude, son odeur d'homme et sa chaleur qui manquaient tant au sextoy.
La quette fut longue et harassante. Une annonce sur un site fripon sous une forme choisie et différenciante, ressemblant à ceci :
Soufre et mercure sont à la recherche de leur sel :
"Alchimistes de l'ombre cherchent la quintessence
En unissant leur alliance instable et éphémère
Avec un sel initié aux amalgames triangulaires"
Et une autre moins codée :
"La reine en visite diurne dans le pays des délices,
souhaiterait adjoindre à son amant souverain,
un second distingué, habile et puissant suzerain,
pour jouir de cette triple alliance dans ses deux calices."
Avec des annonces en termes plus que choisis, on s'attend à quelques retours raffinés, quelques phrases, voire quelques lignes. Quelle ne fût pas ma surprise. au moins 500 messages par jour, des réponses les plus graveleuses, des gros plan par tonnes, et à peine 1 à 2 réponses de "passables" par millier. Au bout de deux semaines de conversations avec quelques prétendants, j'ai tenté d'obtenir l'avis ou au moins le consensus avec la belle :
- J'aimerai vraiment que ce soit à la hauteur de mes espoirs.
- Je ne les connais pas intimement.
- Comment savoir lequel serait mieux qu'un amant + un sextoy.
- Je suis l'amant ou le sextoy ?
- Disons que j'ai essayé le sextoy tout seul. Vous le surpassez de la tête et des épaules.
- De la queue, on se vaut ?
- Il est plus disponible que vous.
- Vous y prenez goût. Si vous vous habituez à chaque chose que je guide dans votre bas ventre, vous aurez bientôt deux amants.
- Chiche ?
- Non ... vous ne connaîtrez rien de lui.
- Jaloux ?
- Que vous l'envisagiez, oui.
- Vous êtes puéril parfois, allez me quérir ce seigneur là, et festoyons vendredi en 8.
[... A suivre ...]
il est vrai qu'il est parfois difficile de trouver un troisième compagnon... je ne fantasme pas vraiment sur la double... mais j'ai hâte de voir la suite. Vous êtes émoustillant comme toujours...
RépondreSupprimer@Georges :
RépondreSupprimerC'est une vrai question éthique et symbolique ... l'équilibre stable est il à 2 ou à 3 ?
Et pour ce qui est du couple, que serait la moralité/normalité/majorité si Adam avait pu garder Lilith et Eve ?
Ed
patience et détermination semblent être -entre autres- vos qualités ! J'ai la sagesse (et l'expérience, sans doute aussi) de ne pas m'engager dans une relation si je ne sens pas cette capacité à m'apprivoiser. J'invite tous les mauvais amants à lire votre (vos) vademecum pour espérer un jour devenir maître es-love.
RépondreSupprimerBises Ed
PS à quand la suite :)
@Lou :
RépondreSupprimerJe ne suis pas maître, loin de là. Plutôt un apprenant, un étudiant ... on reste tous des apprentis, et le chantier de la vie est un chantier permanent.
Néanmoins, merci pour ces compliments.
La suite, sous quelques jours (je n'avais plus le temps de finir ce billet, ce n'était pas volontaire pour exciter les lectrices)
Ed
Moi aussi j'attends la suite ;)
RépondreSupprimerLa suitttttttttttteeeeeee ! ^^
RépondreSupprimerC'est étrange.....
RépondreSupprimerCette double pénétration me semble relever d'abord et avant tout du fantasme féminin....
L'ancienne combattante en libertinage en témoigne: dans le milieu échangiste, cette pratique n'est qu'une exception....
Mais bon......
Ah vivement la suite ... c'est passionnant et bien écrit !
RépondreSupprimer@Lily :
RépondreSupprimerEn effet, il m'a été souvent dit que les hommes fantasment avant tout sur des trios avec deux femmes, ou sur des quatuors (côte à côtisme, mélangisme, échangisme) ...
De manière très étonnante pour moi aussi, j'ai vu émerger ces demandes de la part de femmes ...
A bientôt
Ed
la suite....
RépondreSupprimer@Les filles pensent que... :
RépondreSupprimer@Sof :
@Ninie :
La suite arrive, semaine prochaine ...
Si j'étais cruel, je découperais cette suite en deux morceaux ...
Non ?
Ed
Une suite qui se fait attendre, découpée en deux parties ? Cruel, non pervers !
RépondreSupprimerEssaye ! ;-)
RépondreSupprimerMais que c'est bien écrit ! ... j'ai découvert ton blog par hasard il y a peu et je m'en vais lire tous les posts précédents .
Je trouve ça vraiment beau !
" La reine en visite diurne dans le pays des délices,
RépondreSupprimersouhaiterait adjoindre à son amant souverain,
un second distingué, habile et puissant suzerain,
pour jouir de cette triple alliance dans ses deux calices."
Magnifique ! ;)
Vivement la suite !
Mais tu n'es pas cruel ;)
RépondreSupprimer@Lou :
RépondreSupprimer@Les filles pensent que :
Cruel ou pervers, non ... juste pris par le temps lors de ce billet. Donc rien d'intentionnel.
Mais c'est vous toutes qui faites montez la pression pour une suite rapide.
Alors que moi, j'aime la lenteur
Ed
@Bruno J. Roch :
RépondreSupprimerMerci pour le compliment.
Oui, quand on dépose une recherche en mots choisis, parmi les autres annonces plus ... directes ... on dénote un rien.
Et on se réserve quelques belles réponses ... au moins épistolaires.
Ed
@Sof :
RépondreSupprimerBonne lecture ... On dit couramment que la durée de vie moyenne est de 4 ans.
Fantasmes singuliers, a été érigé il y a 18 mois et compte à ce jour exactement 99 roulés-boulés sous la couette ...
Ed
J'attends... fébrilement.... ;)
RépondreSupprimerSoyez cruel Ed !
RépondreSupprimerOrane.
@ Ed
RépondreSupprimerL'écriture est toujours aussi plaisante, bien maîtrisée, la montée en puissance progressive et assurée. Pourtant, ce texte me met mal à l'aise. Je m'explique. Vous posez à bon escient la question : "Pourquoi pas avec son conjoint ?" Mais la réponse me fait tiquer : "Parce qu'avec son conjoint, la sexualité et l'amour étaient mélangés, et que si elle formulait des fantasmes tels que le trio, elle avait peur de sa réaction. Trop d'enjeu, trop de danger de faire écrouler un édifice si merveilleux en duo sous la couette et si féerique pour les facettes couple et famille." Sexualité et amour étaient mélangés mais la sexualité prend le pas sur l'amour puisque ce fantasme aboutit à l'infidélité, donc à trahir l'amour, à le trahir doublement puisque l'époux est d'emblée exclu du plaisir justement parce qu'il est le mari. Finalement, j'espère que le mari trompé, le cocu de service qui l'ignore, suis-je tenté d'écrire, a également une vie de plaisirs parallèle, voire qu'il entonne joyeusement de son côté "Les p'tites femmes de Pigalle" de Serge Lama. Toutefois, tant qu'il l'ignore, il ne souffre pas. En conclusion, "En amour, comme en politique, le mensonge paie" (Christine Orban, "Le Silence des hommes").
@Janus :
RépondreSupprimerL'infidélité n'est pas la trahison de l'amour. Le Fan. C'est au contraire la libération d'un fantasme, qui lui, EST une construction mentale pour échapper à l'emprise du monde réel.
Ed
@ Ed
RépondreSupprimer« L'infidélité n'est pas la trahison de l'amour. » Je ne partage pas cette philosophie. Toutefois, Christine Orban n’a-t-elle pas écrit à ce propos : « À croire qu’en ce qui concerne l’amour, théorie et réalité ne peuvent faire bon ménage. Dans le second cas, les principes paraissent faits pour être transgressés et les désirs satisfaits. » (Christine Orban, Le Silence des hommes) ? De plus, cela confirme ces paroles de Sienna Miller : « Aujourd’hui, les femmes ont des mœurs aussi légères que les mecs. Mais elles le cachent plus intelligemment. » ; Marcel Achard ajoute que « Les femmes légères sont celles qui pèsent le plus lourdement sur le budget des hommes ». Dès lors, je préfère l’argumentation de Sade qui écrit dans « La Philosophie dans le boudoir » que « Les femmes ne sont pas faites pour un seul homme : c’est pour tous que les a créées la nature » ou que « Jamais un acte de possession ne peut être exercé sur un être libre ; il est aussi injuste de posséder exclusivement une femme qu’il l’est de posséder des esclaves. » Mais n’est-il pas aussi injuste pour cette femme de refuser à son mari ce qu’elle accorde allègrement à d’autres ? Cette interrogation revient à poser la question de la réalité de ses sentiments pour son époux. Dès lors, elle m’apparaît à la fois frivole et surtout intéressée : conserver son confort matériel tout en cherchant son plaisir ailleurs, comme semblent le suggérer ses infidélités répétées à vos côtés (et ailleurs ?), d’où mon engeance. Autre possibilité : la vengeance, vengeance en réponse à des infidélités de son mari. Mais cela nous ramène à l’hypothèse première, pis cela induit la lâcheté puisqu’incapable de s’assurer en tant que femme indépendante.
« C'est au contraire la libération d'un fantasme, qui lui, EST une construction mentale pour échapper à l'emprise du monde réel. » Là, vous faites référence à Oscar Wilde ! « Le seul moyen de se délivrer de la tentation, c’est d’y céder. », affirmait-il tout en ajoutant avec pertinence apparemment que « Le bonheur d’un homme marié dépend des femmes qu’il n’a pas épousées ».
Finalement, Jean-Claude Kaufmann avait raison en déclarant que « Le sexe pour le sexe est un jeu égoïste, à l’image du monde dans lequel nous vivons. » (Jean-Claude Kaufmann, « Le sexe, un loisir comme un autre ? » in Version Femina n°422 du 30 avril 2010), tout comme Arnaud Salacrou qui a écrit : « Les curés sont consolés de ne pas être mariés, quand ils entendent les femmes se confesser. » tandis que Denis Robert, a affirmé que « Le sexe a besoin de mensonges et de secrets pour survivre au reste. »
Pour ne pas conclure sur une note négative, terminons sur quelques paroles d’humoristes à ce propos :
La femme des uns fait le bonheur des autres. (Pierre Desproges)
Ma femme est très portée sur le sexe. Malheureusement, ce n'est pas sur le mien. (Pierre Desproges)
Après l'amour, dix pour cent des hommes se retournent sur leur côté droit et s'endorment, dix pour cent font de même sur le côté gauche. Les autres se rhabillent et rentrent chez eux. (Francis Blanche)
J’ai au final une pensée pour l’époux avec ces paroles de Guillaume Apollinaire : « Il vaut mieux être cocu qu’aveugle. Au moins, on voit les confrères. »
@ Ed,
RépondreSupprimer"L'infidélité n'est pas la trahison de l'amour. C'est au contraire la libération d'un fantasme, qui lui, EST une construction mentale pour échapper à l'emprise du monde réel."
Oui, je pense que cela peut tout à fait se concevoir ainsi...en tout cas je tends vers vers votre définition !
Orane.
PS je viens de voir votre petit rayon de soleil qui illumine votre blog lorsque l'on arrive sur la dernière page ! Vous êtes choux et prévenant avec vos fidèles lecteurs. Merci pour votre si délicate attention.
@ Janus,
RépondreSupprimerMazette, quelle culture !
L'infidélité, c'est quelque chose de très personnel et la taire est primordiale !
«Le couple repose sur un mythe fusionnel. Comme si nous ne faisions qu’un. Alors que nous sommes définitivement deux.»
[ Denis Robert ] - Le bonheur
Orane.
@ Orane
RépondreSupprimer"L'infidélité, c'est quelque chose de très personnel et la taire est primordiale !" Dès lors, l'infidélité s'apparente à une maladie honteuse puisque l'on sait pertinemment qu'elle fera invariablement mal à l'autre s'il l'apprend. La taire est, par conséquent, primordiale. Or, nombre d'infidèles avouent leur transgression non pas pour faire pénitence, expier ou faire preuve de contrition mais, en réalité, pour soulager leur conscience et, par la même occasion, se débarasser d'un fardeau trop lourd pour eux. Ils se préoccupent peu en vérité de la douleur qu'ils vont ainsi engendrer chez leur partenaire légitime. Finalement, ils font preuve d'un double égoïsme. Cela dit, en dépit des aléas de la vie et même à cause des vicissitudes de celle-ci, la confiance doit demeurer le ciment du couple car on ne peut rien bâtir sans confiance. Cette perspective donnne ainsi tort à Alfred de Musset, qui a écrit que "Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux ou lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées" ("On ne badine pas avec l'amour"). De même, je ne crois guère à cette assertion de Stendhal : "La différence de l'infidélité dans les deux sexes est si réelle qu'une femme passionnée peut pardonner une infidélité, ce qui est impossible à un homme" ("De l'Amour").
@ Janus,
RépondreSupprimerJe ne pense pas qu'Alfred ait tort ! On peut même faire un cocktail des ingrédients car ils sont transposables....Nous pouvons à un moment donné, être concerné par ces jolis qualificatifs.
Orane.