Une récente étude britannique a tenté de démontrer que le point G n'a pas d'existence. La blogosphère s'est enflammée ... mais ce fut peu orgasmique (arguments misogynes, découpes en tranches de l'anatomie féminine, ...).
Comme dirait l'autre ... ne pas pouvoir prouver l'existence suffit il pour prouver l'absence ? L'air est impalpable, la douleur et le plaisir sont indescriptible, l'expérience est incommunicable, l'amour est indicible ... et pourtant, ils existent.
Mes premières réactions étaient :
- Depuis quand des britanniques sont légitimes pour parler de plaisir et de sexe ? Rappelez vous comment leurs amantes (britanniques aussi) jugent leurs amants britanniques (voir ici). Avant dernier sur près de 200 nationalités !!!
- Depuis quand le plaisir s'analyse en découpe anatomique ? On ne connait encore pas clairement le fonctionnement de la douleur, des impulsions et de l'embrassement, au sens mécanique, nerveux, chimique, physiologique, neurologique ... donc le plaisir, il faudra repasser.
Le plaisir, ça se vit. Ça se partage. Ça s'offre.
Une femme ne se découpe pas en tranche ... et surtout, elles sont toutes différentes.
Bon. Pour revenir au sujet du point G, ou de la zone G puisque c'est quand même largement plus étendu qu'un point ... sans pour autant être impalpable. Discret sans être secret.
De quoi s'agit il ? Des quarante zones érogènes féminines, il y en a une qui est source de tous les plaisirs et de (presque) tous les orgasmes : le clitoris. Mais il ne se résume pas à la petite perle rose, qui grossit et rougit lorsqu'on la sort de sa gousse. En effet, il s'agit d'un iceberg, qui plonge en particulier des deux coté du vagin sous forme de piliers. Depuis l'intérieur, ces piliers sont séparés par une paroi, plus ou moins épaisse, spongio-caverneuse par endroit, plus ou moins sensible, plus ou moins localisable ... et qui se termine par une petite bosse ... le point G.
Il a été prouvé statistiquement (voir ici) que plus cette paroi est fine, plus les orgasmes vaginaux sont probables, par pénétration ou par stimulation de cette paroi (point G).
Comment le trouver ? Et bien c'est assez facile. Si le créateur a raté pas mal de choses, il nous a fait avec des doigts de longueur adéquate. Le point G se trouve à porté d'index et de pouce selon les positions. Autant que faire se peut, il ne faut pas viser le coup direct au but (mâle basique que nous sommes parfois, hein ?), mais de tenter d'y accéder dans une belle symphonie de préliminaires.
Lorsque la fleur sera bien ouverte, le désir et le plaisir déjà bien amorcés, il devient possible de glisser index ou index+majeur dans l'intimité de l'amante, paume vers le haut. A environ 5 à 7 cm, du coté du ventre, on trouve une petite boule de la taille d'une demi noisette avant excitation, d'une demi noix après, douce comme son petit frère le clitoris, parfois toute plate, et parfois strillée (comme une demie mangue présentée en dessert ... désolé, je n'ai que cette image). Cette zone se trouve donc à portée d'index (5 à 7 cm pour mon index qui en fait 10 ... doigts de pianiste). Lorsque l'amante est offerte sur le dos, Caresser le point G, c'est comme caresser le nombril de l'intérieur. Lorsque l'amante tend sa croupe en levrette, il s'atteint aussi avec la pulpe du pouce, paume vers le bas.
Mais selon les femmes, tout est différent. Toutes les fleurs sont si différentes, si parfaites et si éphémères ... Elles sont symbole de fragilité, de la brièveté de l'instant présent ... carpe diem baby ... (voir le Somei Yoshino ici)
Parfois, les simples effleurements sur les pétales produisent tellement d'effets qu'il est inutile, voire brutal d'investiguer plus profond. A éviter aussi avec les petites fleurs fragiles que vous risqueriez de griffer avec des doigts plus rustique que le dard, plus brutaux que ce que l'antre de l'amante peut accueillir.
Pour certaines, le simple fait d'être fouillée révèle/réveille une jouissance profonde en totale impudeur.
Pour d'autres, la noisette est identifiable et réagit mieux que tout le reste de son antre délicieuse. Une simple pression déclenche en écho un râle de plaisir, suivi d'un délicieux soupir.
Pour la plupart, il faut alterner les mouvements. en faire le tour avec le/les doigts. Doucement, dans un sens, puis l'autre. Un profil tendre et lent, puis un profil torride un peu plus insistant : Suggérer un doux écrassement de toute la largeur des doigts la douce aspérité ...
Eviter absolument les sextoys, il sont trop envahissants, trop recherche de la performance, trop vibrant comme "l'amour à la machine". Les doigts sont parfaits.
Ce qui est favorable pour découvrir ce point G, c'est l'ambiance, la connivence, la confiance. Un amant qui cherche à cocher les positions 1 à 64 du kama sutra (ou de tout jeu de carte érotique) ou à reproduire le dvd "rocco en laponie" ... a peu de chance d'obtenir du plaisir dans le chemin. Car il s'agit bien d'un cheminement, et non d'un but à marquer. D'ailleurs, beaucoup de femmes prennent autant de plaisir dans le chemin que dans la vague orgasmique.
Ce qui est encore plus favorable, de la hauteur de mon expérience personnelle, c'est de garder la vessie pleine. Lorsque la vessie est pleine, elle comprime avantageusement les tissus sensibles, les terminaisons nerveuses ... et, du bout des doigts ou du bout du dard, il est encore plus facile de jouer de cette corde sensible, de cette corde du plaisir féminin, dont le clitoris serait le do majeur et le point G la clef.
... Et pour les mâles qui définitivement n'arriveraient pas à trouver leur chemin vers ce point source de plaisir des femmes, sachez qu'il en existe un autre ... le point G est aussi à la fin du mot shoping !!! Considérez un samedi à faire les soldes comme un long préliminaire ...
Et pour finir, un brin d'humour :
5-7cm... ca fait plus loin que les autres ne le disent : il n'y a vraiment aucune règle dans le positionnement :/
RépondreSupprimerPar contre garder sa vessie pleine pour une femme peut-être très désagréable. Je m'explique : il y a quelques mois dans Cosmo, ils nous expliquaient que pour (bien) jouir il fallait être calme, détendue, reposé et vidé (c'est fin comme expression).
Ca ne vous ait peut être jamais arrivé mais il n'est pas rare que mes amies m'explique que, sur le point de jouir, une envie si forte les pousse à tout interrompre... Si proche du but pour ça.
Être excité, en confiance, au chaud et avec le bon partenaire aux doigts de pianiste (ou non) : c'est peut être ça la route vers le plaisir et la découverte du tout puissant point G?
Je suis d'accord, en tant que femme, que la vessie pleine n'est pas une bonne idée : je me retiens de jouir si tel est le cas, je ne me détends pas, car j'ai peur d'un "accident".
RépondreSupprimerPour le reste des explications, c'est plutôt pas mal.
Bonsoir,
RépondreSupprimerLa vessie pleine, c'est pourtant tellement favorisant ... pour qui sait se retenir sans se contracter ...
De temps en temps, ça glisse, et il faut changer les draps, surtout avec une femme débutante en la matière.
Mais pour qui sait comprimer son point G, les racines de son clitoris, entre les doigts de son aamant ou son sexe et ... une vessie pleine ... délices
Ed
j'ai bien ri, me suis un peu instruite mais surtout, j'ai découvert un nouveau blog sympathique...
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci et bienvenue ... à poursuivre ici ou sur votre blog.
Un jour, je jouerai aux sept vérités à la manière de vos récents posts ...
Ed
ALors là je dis bravo ! J'ai aussi bondi lorsque j'ai entendu ces crétins de pseudo scientifiques dire que le G spot n'existait pas et cela fait des années que je dis que ce point est évidemment lié au clitoris ce dernier ayant des ramifications très profondes dans le vagin (Dieu merci pour les malheureuses qui ont été excisées et merde aux mutilateurs venu du fond des âges et de l'obscurantisme qui craignent tant la jouissance féminine !) .
RépondreSupprimerPour les mesures de 5 à 7 cm je ne suis pas sûre mais le chercher au niveau du clitoris de l'autre côté de la paroi je dis oui évidemment !!
Quant à la vessie pleine personnellement c'est très très efficace.
Vous devriez publier votre article dans un magazine plus lu que votre blog vos découvertes gagnent à être connues, vraiment !
Désolée pour mon retard dans mes commentaires sur votre blog je ne l'ai découvert que la semaine dernière ! :-)
@Carole :
RépondreSupprimerPour le point G, des doigts efficaces et agiles arrivent toujours à le localiser. Le sentir sensible est une histoire de laisser aller.
Bienvenue dans mon monde de ceux qui ont expérimenté l'amour la vessie pleine, il semble que beaucoup de femmes y trouvent plutôt une vrai source de contrariétés dans les élans sensuels qu'une pressions supplémentaire depuis l'intérieur sur cet organe du plaisir.
Les magazines plus lus sont de très belle facture sans avoir besoin de ma maigre contribution.
Ed