mardi 12 janvier 2010

La morsure du glaive : entre suplice et délices

La morsure du glaive, ou le baiser du bourdon. Cette douce métaphore me laisse encore le gout des délices que l'on ne peut pas arrêter, et des supplices à chaque secondes de nos ébats.

Lorsque les ébats se prolongent, que la belle a été léchée plusieurs fois, que sa perle rose est devenue si sensible qu'elle se rétracte même sous un baiser, lorsque les corps glissent l'un contre l'autre de la sueur des élans partagés, lorsque les draps seraient fontaine de fertilité pour don de sperme méthode traditionnelle, lorsque la boite de préservatif est vide, lorsque la douche nous a vu venir l'un puis l'autre puis les deux pour souffler et nous ressourcer, lorsque amant puis amante nous avons sombré dans un coma post coït de 20 minutes règlementaires, lorsque le nectar masculin a jailli 3 fois, plus rare et plus mérité à chaque fois, lorsque l'on s'est emboité par réflexe et envie, juste pour ne pas laisser d'espace entre nous, tendresse slow sex, lorsque les muscles ne suivent plus mais que le souffle est encore là et le glaive encore dur ... On tente un dernier assaut, on le veut tous les deux, ne pas partir sans jouir de toi, tu disais "encore une fois !", ne pas gâcher une minute de nous deux, rester encore à portée du septième ciel, y grimper encore ... même si nos sexes hurlent des douceurs et surtout des douleurs des frictions que nous nous offrons.

Il est trop tard, je suis blessé de toi. Salive ou lubrifiant ne cicatriseront pas les déchirures de ma hampe, fines mais au combien sensible lorsque je m'enfonce en toi. Il est trop tard, j'ai beau te lêcher, te sentir de nouveau devenir fontaine par l'envie jamais étanchée, ton antre est meurtrie, fièvreux pétales d'une fleur dévastée tellement je l'ai parcourrue, fendue, labourée, écartée, de mes doigts, de mon glaive, de mes doigts et mon glaive.

Mais l'envie est trop forte. Le support des mots frippons nous permet de franchir ces secondes, où le délice est si proche, où le délice est si présent ... à la recherche du coït simultané ... le dernier ... encore un.

Et puis, il arrive. L'orgasme. Bref, violent. Tel un tsunami, il te ravage. Tu est bandée comme un arc, les mains sur le ventre, abdos d'acier et seins pointés ... Je rugis en toi, déposant la dernière goutte de nos nectars mellés au fond de ton calice, tout au fond. Mes muscles me tirent tout autant que mon arme se rétracte, et je roule pour rendre l'âme à coté de toi. Nos corps luisent de nos nectars, suc, sèves, fluides mélangés ... Ma hampe douloureuse reflette la lumière, et ta fente flapie, déformée et vannée est rouge de cette épreuve.

Nous avons baisé toute la journée ... tu voulais un dernier assaut. Mon corps s'est souvenu de toi, à chacun de mes pas ... une semaine pour cicatriser, une vie pour s'en rappeler

2 commentaires:

  1. Magnifique et magnifiquement raconté, c'est du vécu, aucun doute là-dessus. Ouf!

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  2. très beau texte qui transpire réellement le plaisir charnel , animal..je crois que je n'ai jamais connu ça à ce point là mais j'y crois.

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