Ce fut un moment intense et érotique que se se sentir mordillé, mordu sur tout le corps.
Elle voulait que notre rencontre soit unique et fantasmatique dans tous les sens du terme. Un après midi d'un été déjà trop chaud pour travailler, elle s'installa et bloqua la porte pour qu'elle reste entrouverte. En arrivant, je me suis voilé les yeux comme elle, puis, poussant la porte, je me suis glissé dans ce cocon hors du temps. Instants magiques que de prêter l'oreille et chercher l'autre. Entendre sa respiration en écho à la mienne. Se poser sur le coin du lit et ôter quelques étoffes encombrantes, pas toutes, mais celles qui nous servent d'armure au dehors sont en excès lorsque l'on est mi nu, mi vêtu. C'est en ouvrant la bouteille de champagne et en servant à l'aveugle deux coupes que je cherché à garder un rien d'équilibre. Mais dès la première lampée, les bulles et le vertige sont revenus et l'effleurer fut d'un flot de sensation percutant, de ces flots qui vous submergent et vous envahissent sans que vous sachiez d'où, ni vers où ... et malheureusement ni comment ...
Elle avait posé sa coupe et s'approcha de moi, mes mains, mes lèvres ont parcouru chaque recoin de sa peau. Ses cheveux longs se sont mélangés avec mes doigts. Ses épaules ont frissonné lorsque mes baisers les ont découvertes. La dentelle s'est sentie brulante lorsque son désir est devenu hurlant.
Et là, j'ai été submergé par cette femme sublime qui a pris le dessus, m'a chevauché en gardant toute sa lingerie, m'a embrassé des lèvres au nombril, et du nombril jusqu'à la garde ... puis m'a mordillé de partout.
Je dois avouer que ce fut une sensation presque familière lorsqu'elle me mordilla les lèvres. Erotisme dopant les sens surtout lorsque l'on a les yeux bandés. C'est lorsque ses dents sont venues mordiller mes doigts, mon torse, mes lobes, mon cou que j'ai senti que cette joute serait inoubliable. Alternativement, elle se plantait sur ma queue ou partait dans un voyage pour mordre une autre partie de mon corps. Ce fut certainement lorsqu'elle mordilla ma tige que ce tour de voltige prit tout son prestige ... Ce fut un des moment de plus profond vertige ... sortir de son corps et sentir la caresse des draps, sentir tout ce corps et combien il était sensibbles à cette autre peau si torride, tendre cette queue au rythme des mordillements, arc-boutter le bassin comme un va et vien ... et sentir le frisson déchirer le septième ciel, inonder cette pièce sombre d'un rugissement de plaisir, épilepsie délirante d'une queue saillante ... sur laquelle elle s'est de nouveau plantée au beau milieu de mes spames ...
Couchée dos sur mon ventre, elle me pris la nuque lorsque mes mains glissèrent entre dentelles et cuisses pour accompagner ma lige encore émue. Je crois que je l'ai accompagné deux ou trois fois dans des convulsions charnelles ... pour lui glisser quelques instants plus tard ...
Mords moi ... mords moi encore !!
Du champagne et des morsures...
RépondreSupprimerBrrrrr... Quel mauvais goût!
:)
;)
Diane
Bonjour Diane,
RépondreSupprimerIl est de ces chemins qu'on ne pourrait pas parcourir si on ne les vivait que par voie épistolaire ...
Certaines situations se vivent ...
Le champagne pour les bulles
Les morsures pour les brulures
L'après midi entière pour savourer
Les yeux bandés pour avoir 4 sens décuplés
Ed
Ce devait être exquis...
RépondreSupprimerTrès envie de moments à savourer!
:)
C'était au programme cet après-midi... Mais il y a parfois des imprévus.
RépondreSupprimer:)
La frustration fait elle partie du plaisir?
Diane
Bonjour Diane,
RépondreSupprimerBelle après midi torride en saveurs de bourgogne ?
Je n'ai que peu pratiqué la frustration, car je sais qu'il s'agit de rapports entre humains imparfaits ... Je l'ai espérée un brin torride et elle est venue à moi en réclamant massage et tendresses ... J'avais une dose de fatigue à faire le tour du cadran, elle voulait un challenge sportif sous les draps ... Elle me voulait violent et cru, mais ce n'est que trop peu ma nature ...
Voilà les quelques frustations de situation que j'ai vécues ...
J'espère ne pas avoir trop déclenché de frustration auprès de mes amantes ... Je n'ai pas de mémoire d'avoir laissé de telles traces sauf quand j'étais jeune et con (et débutant).
Ed
Ed,
RépondreSupprimerAprès-midi au bureau... Mais accompagnée du chant des cigales.
Pas de bourgogne qui titille mes narines et mes sens. Que du travail pour me détourner de mes envies intimes...
:)
C'est ainsi...
Mon amant n'est pas à la hauteur !
:) :) :)
Tant pis...
Diane