mardi 6 avril 2010

Laisse moi te faire jouir !

Laisse moi te faire jouir, accorde moi cette faveur.

J'en ai marre de savoir combien tu me connais, combien tu me connais mieux que je ne me connais moi même. Chaque recoin de ma peau t'est familier. Tu sais où m'embrasser, quels mots utiliser, où glisser tes mains. Ta langue glisse sans détour là où nait le plaisir. Tes doigts accompagnent cette valse d'un tempo si personnel. Tu embrasses, caresses, mordilles, presses, lèches comme il faut, où il faut, quand il faut ... ou plutôt comme, où et quand il ME faut. Quand tu te glisses en moi, ta queue me possède. Mon corps se retire comme pour la laisser entrer chez elle. Elle me fait vibrer dès le premier centimètre. Dès cet instant, je n'entends plus rien. Je sais que tu me parles, mon râle de jouisseuse et tes mots se mélangent, certains me percutent juste avant chaque orgasme, je suis dans un tel état que je ne reconnais pas les phrases. Ta voix m'est nécessaire. Elle m'enveloppe autant que ta queue me transperce. Mon clito, ma chatte et mon cul sont les tiens. Tu les possèdes et les envahis avec douceur et puissance à la fois. Je suis dans une extase fantastique, jouissance continue qui ne prend source nulle part et partout à la fois. L'horloge tourne au ralenti et les bruits de la ville se mêlent avec délice à nos ébats. Et, quand tu le décides, je te sens plus saccadé. Tu lâches la maîtrise et tu n'imprimes plus le rythme. L'animal qui sommeille en toi rugit, plus fort que moi, comme un fauve.

Alors aujourd'hui, stop. J'ai envie de savoir si j'arrive à te faire sombrer, si tu peux perdre le contrôle. Couche toi, laisse moi te chevaucher. Je te veux en moi et je veux te voir jouir. Laisse moi te prouver que je peux te faire jouir. Laisse moi me prouver que je sais te faire fondre. Lâche toi. Laisse tes mains et regarde moi. Je suis assise sur toi, et c'est moi qui ondule le bassin sur ta queue. Ne tente rien. Ne me désarçonne pas, ne me touche pas, ne te raidis pas. Contente toi de te laisser aller et offre moi le plaisir de te voir jouir. Ta queue est caressée par toute ma chatte, bouillante du désir d'enfin la dominer. Offre moi ton nectar chaud. Je veux voir ton visage déformé par le plaisir ultime. Je veux fermer tes yeux clairs d'un frisson de délice. Regarde mes seins durs. Mes hanches aussi. Mon nombril. Tous espèrent tes mains. Tous espèrent que tu vas te soulever, me saisir, me retourner, glisser tes doigts et ta langue sublime du coccyx à la nuque, puis me prendre et ravager mes sens. Mais mon antre espère que tu la remplisses autrement aujourd'hui. Donne moi ton jus sublime avant que je ne j....

Note : d'après un soliloque effectivement tenu.

9 commentaires:

  1. Superbe, très beau texte, franchement très excitant. Bravo.

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  2. je suis assez troublée... il y a tellement de ressemblances...

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  3. Je suis aussi très souvent troublé par la lecture de vos écrits ... écho, miroir ?

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  4. je ne sais pas, c'est juste... saisissant.

    je ne pensais pas que vous étiez revenu me lire...

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  5. @La succuba :

    Je vous lis, je vous lis ... chaque message, quelques heures après publication ...

    Ed

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  6. en fait j'aurais pu écrire l'inverse :)
    l'homme qui me dit..."j'aimerais savoir si tu es capable de perdre le contrôle"
    exactement le même texte mais inversé...

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  7. @Dita :

    C'est en effet l'effet miroir.

    Comme j'aime bien imprimer le rythme, j'ai peu tendance à suivre la partition d'une amante ... Donc, je ne me suis que rarement trouvé en situation de me laisser totalement "prendre en main".

    Ed

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  8. Elle est face à lui, et c'est ce qui fait toute la différence...
    Bonne soirée !

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    1. @Mirone :

      Face et actrice ... Pour conjuguer une part différente de féminité

      Ed

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