lundi 8 mars 2010

Sur quoi fantasment les infirmières ?

Parmi les métiers qui font le plus fantasmer les hommes, infirmière arrive en première position. Il faut dire qu'elles cumulent, les friponnes. Non seulement, elles incarnent le fantasme de l'uniforme (voir ici), mais aussi présence de femmes actives et attentives, de l'autorité naturelle de la fonction, et la proximité du contact d'une profession qui reste ultra féminine (90%).

L'infirmière cristallise en relief notre société et l'image de la femme dans cette société.
Il y a deux siècles, l'infirmière était une sainte non religieuse. Elle savait répandre la santé auprès du peuple, et se faire respecter sans se faire haïr.
Les deux grandes guerres et les progrès de la médecine banalisant la thérapeutique et les soins techniques propulsent l'infirmière en dehors de l'emprise du médecin.
Les années soixante libère la profession qui devient affranchie du voile pour un uniforme qui se féminise et se porte à même la peau. De profundis les valeurs historiques de dévouement et de soumission. Depuis, les infirmières, qui s'imposent et en imposent face aux médecins, sont à l'image de la femme dans la société, véhiculant une image de professionnelles et non de femmes soumises.

J'ai connu intimement plusieurs infirmières, et en qualité de patient, plusieurs autres. La première chose à savoir, c'est que les infirmières ne fantasment pas sur leurs patients. Les teints pâles, les tuyaux, les chambres froides sous les néons blafards ... rien n'est ici support à fantasme. Elles cloisonnent très facilement, et palpent, auscultent, manipulent sans arrière pensées.

Le beau gosse qui tombe dans les pommes à chaque piqure, ou le père de famille qui oublie toute diplomatie et posture quand sa fille est sur un lit d'hôpital font bien moins fantasmer que le même beau gosse craquant quand il est attablé à une terrasse d'un café, et que le même père de famille attentif et si touchant déposant sa même fille à l'entrée de l'école.

Et oui, ... les infirmières fantasment sur les hommes sains et plein de vie.

Inutile de mettre des préservatifs dans votre table de nuit d'hôpital, espérant une sorte de viol (voir ici) par infirmière nymphomane compulsive.



2 commentaires:

  1. tout juste!!
    on cloisonne, on cloisonne :)
    en tout cas, c'est un beau résumé du métier et un bel hommage. Pour une fois qu'on est pas mis dans la case nunuche... merci

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  2. @Dita :

    J'ai eu la chance de croiser le chemin de quelques infirmières, si pleines de vie ... Expériences humaines sublimes.

    Ed

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