
Le temps des fantasmes finit il par passer ? Que se passe-t-il lorsque tous les fantasmes sont réalisés ? Se lasse-t-on d'attendre la situation ou l'amant avec lequel les réaliser ? Et si les chemins de la vie nous mènent vers mariage et enfants, existe-t-il encore de la place pour des fantasmes ?
Voilà beaucoup de questions auxquelles les femmes sont confrontées au cours de leur vie. Leurs yeux se décillent très tôt, certaines sont très averties de la vie sexuelle, rien ne leur est inconnu dès 10/11 ans. Mais toutes les questions n'obtiennent pas de réponses, et les poncifs sur les relations hommes/femmes n'éclairent pas toujours ... à 15 ans, à 20 ans, au mariage, au premier enfant, au premier amant, quand les enfants s'envolent du nid, quand le mari n'est plus qu'un ami ...
Qui suis-je ? Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je ne veux pas ? Vers quoi je suis attirée ? Où est-ce que j'imagine ma vie dans 10 ans ? Cet homme est il l'homme de ma vie ? Est-ce que je veux un homme sous mon toit ? Serais je plus heureuse célibataire avec un amant de passage quand j'en ai envie ? Qu'est ce qui me fait vraiment vibrer ?
J'ai été confronté à des femmes de tous ages qui partageaient avec moi leur vie et leurs interrogations.
D'un bout à l'autre du spectre ... La réalisation de fantasmes, dans mes mains, 20 ans de plus, mon age, 20 ans de moins.
60 ans : Cette sexagénaire, bourgeoise, mariée mais pas très épanouie sexuellement. Son mari était très actif professionnellement (entrepreneur ou directeur d'usine) et elle avait de son coté travaillé. Maintenant sans activité, elle avait une énergie de jeune pucelle. Sa vie sexuelle était un désert par contraste avec sa vie familiale très intense, et son cercle d'amies remplissaient ses journées. Un jour, par défi entre amies, elle s'est retrouvée sur un site de rencontres à fond rose (voir
ici), et nous sommes devenus amants.
Cette femme était une vrai bombe sexuelle, le feu couvait, et elle était avide de "réaliser" tous ces fantasmes, toutes ces extravagances, tous ces défis.
Et le tout premier fut d'avoir un amant. Un jeune amant. 20 ans de moins. Un inconnu ... avec qui coucher la première fois.
Sa vie sexuelle en sommeil depuis 30 ans, elle avait en rêve, verbalisés ou non, tant de choses qu'il nous a fallu nous apprivoiser avant d'en aborder certains, les plus impliquants.
Des envies de passer du temps peau à peau, des désirs de se sentir regardée et désirée en lingerie ou nue, préparer une toison courte pour une langue masculine, sentir le corps d'un homme la couvrir, la remplir, peser de tout son poids ... et surtout ... faire jouir un homme. Gagner la confiance et faire confiance.
Puis, avec plus de temps, les sextoys, l'entrée des artistes et quelques trios gourmands avec un valet invité pour l'occasion à venir honorer aux cotés du roi, une reine en pleine luxure.
Ses fantasmes ont été alignés un à un, et j'ai été l'instrument de l'éclosion de la rose, de sa nouvelle vie sexuelle, prisme charnel qui complète et rend le sourire. Avec moi, en pointillés, elle avait l'impression de "vivre enfin dans les yeux d'un homme et non posée comme un vase sur le coté [de son mari]".
Fantasmer et réaliser ses fantasmes fut une renaissance, post ménopause. Une vrai jouisseuse, qui cherchait l'oxygène de la vie qui pétille et frétille, l'insouciance du plaisir sans retenue, des défis qui ne peuvent se réaliser que dans l'instant ... le présent.
40 ans : Cette mère de famille quadra, qui subissait des "rendez-vous" avec son mec, ce qui voulait dire qu'elle se faisait simplement sauter par un homme qui ne se servait de son corps que son plaisir personnel.
C'est l'amour qui lui manquait avant tout. Elle irradiait tellement de sa beauté d'âme et de sa force de caractère que je suis tombé amoureux. Et elle en retour (ou avant, qui sait). Nous avons mis trois mois au moins avant de faire autre chose que déjeuner ensemble, prendre un verre ou passer du temps couchés dans la pelouse d'un parc.
Notre premier impact charnel fut des plus révélateurs sur l'état de ses fantasmes et sa vie sexuelle. Le plus flagrant symptôme fut son étonnement quand elle a constaté qu'elle pouvait avoir du désir et de la facilité (mécanique) à être pénétrée, et que le résultat était un nectar nommé cyprine.
Tant de désirs. Désir d'être effeuillée, désir d'être regardée, plaisir à être embrassée, mordillée, caressée ... Je l'ai sentie rougir lorsque j'ai léché sa perle, je l'ai sentie devenir un rien choquée lorsque j'ai écartée ses pétales pour y apposer ma langue dans toute sa largeur, tendue lorsque mes doigts se sont invités dans l'orifice du délice. Tout ceci était pour elle de l'ordre du vice ... et avec son homme légitime ... du supplice. Elle découvrait le plaisir et la boite à fantasme s'est ouverte sans retenue. Dans la limite d'une femme dont l'éducation sexuelle débute à quarante ans, et dont j'étais amoureux. Nous avons donc abattu les croyances limitantes du cunilingus, de la fellation, des positions sexuelles qui pourraient paraître classique comme levrette et amour debout, de l'amour plusieurs heures durant. Souvent elle m'annonçait le lendemain que ça avait été limite pour elle, mais qu'elle était heureuse d'avoir pu franchir cette étape (prendre un sexe en main, se caresser devant un homme, sucer et aimer sucer, s'endormir l'un dans l'autre, se laisser fouiller par des doigts aventureux). Ses fantasmes étaient tous très très classiques, et jamais n'ont été abordés des fantasmes qui heurtent (comment le pourrait-on quand on est amoureux ?).
Pour elle, ces fantasmes correspondaient à aborder la sexualité avec désir et plaisir ... Sa condition de femme s'est effacée progressivement pour laisser place à une mère, une femme active, et une chef de famille exemplaires, mais juste un trou pour un homme qui ne lui donnait ni protection, ni partage d'intendance, et surtout ... plus d'envie. A Quarante ans, il ne restait que les plus classiques des fantasmes, qui ont tous étés source de mille et un délices.
Malheureusement, notre état de grâce a eu une fin, au bout de presque 5 ans. une fin douloureuse pour l'un et l'autre. Car l'amour était là bien présent et réciproque, il ne s'efface pas facilement devant les impossibilité de la vie.
15 ans : Cette lycéenne encore vierge qui m'avait accroché par MSN. On a une grande bouche quand on est jeune. Sodomie, amour en plein air, exhibitionnisme, cuissardes de cuir, coquillage rose et lisse, sextoys fetish étaient verbalisés comme des pratiques courantes ou des envies. Malgré son jeune age qui aurait pu m'envoyer derrière les barreaux (j'avais 20 ans de plus ...), elle est devenue mon amante. Mais à la lumière du jour, toutes ses paroles se sont évanouies ... Elle était belle comme une miss, aux longs cheveux noirs jusqu'aux fesses, avait des seins à en dégouter un chirurgien plasticien, et une taille de teenager ... j'ai passé des heures et des heures juste à la regarder, la caresser tellement son corps était beau ... une oeuvre d'art.
Mais pour en revenir au sexe, n'ayant jamais glissé sur les frissons du plaisir, à deux ou en solo ... la réalité ne fut pas en miroir de ses chat msn. Disons que je m'en doutais.
La première rencontre s'est heurtée à ses réticences, la seconde à sa fleur encore jamais déflorée, très étroite et impossible à apprivoiser ... en deux rencontres sur deux mois, nous avions parlé de sodomie, de trio, de sexe sous un porche ... mais dans un lit, nous n'avions glissé nos corps l'un contre l'autre que sous formes de caresses ... l'amour sans pénétration (voir
ici). Des moments tendres et hors du temps.
Mais elle voulait vraiment franchir le pas. Avec moi. Ne plus être vierge et mettre ses actes en accord avec ses mots, devenir la sexy bitch qu'elle fantasmait, ce personnage qu'elle se fabriquait.
Aussi, à la troisième rencontre, elle a pris la résolution de s'offrir "moi", cet amant qui n'exigeait rien d'elle. Elle avait mis sa plus belle lingerie (à 15 ans, c'est du jennyfer, pas du aubade). Nous étions tous les deux en dessous et nous étions caressé longuement, sur tout le corps ... l'excitation a dû être suffisamment forte. Elle m'a couché sur le dos, retiré mon boxer, humidifié mon sexe de sa bouche encore maladroite, puis, écartant son string de coton, elle s'est plantée sur moi ... Empalée sur ma queue. J'ai vu ses yeux s'exorbiter, puis son sourire se crisper, puis enfin sa bouche s'ouvrir et laisser s'échaper un soupir de plaisir tant espéré. Lentement, elle s'est détendue, immobile, sur moi. Je voyais ses lèvres ouverte et boursoufflée pour laisser passer mon arme dans son fourreau ... "Yes !". Elle tenait sa victoire. J'étais son fantasme, son homme objet. Elle avait appris à jouir de ma langue et de mes mains, cette troisième rencontre fut le témoin de son premier orgasme vaginal. Sa fleur s'est doucement ouverte, détendue, offerte. Puis, elle s'est laisser prendre les hanches par mes mains. Je l'ai fait osciller d'avant en arrière sur l'objet du délit, et son antre est rapidement devenue humide et brûlante. Et j'ai assisté à la naissance d'un frisson, d'une vague, d'un raz de marée sur son corps ... corps et ames qui n'avaient jamais connu pareil ravages et pareils outrages.
Je me suis bien gardé de fondre en elle à cet instant, restant droit et ferme le plus longtemps possible pendant ses spasmes de jeune pouliche sauvage.
Bien plus tard, à notre dixième ou douzième rencontre, qu'elle est venue avec des cuissardes et une jupe trop courte courte ... et qu'elle s'est révélée être enfin la sexy bitch qu'elle voulait être. Son corps de rêve, ses si beaux seins, ses fabuleuses hanches et son cul à se dévisser la tête, le tout souligné par une soudaine maîtrise de son charme pour manipuler les hommes ... elle était devenue la fille pour laquelle tout jeune homme pourrait se damner ...
Pour elle, le fantasme était le passage à l'acte. Elle avait dans sa cour une grappe de garçons qu'elle manipulait à sa guise, mais pour s'assurer une supériorité durable, elle a franchi les étapes quatre à quatre ... pour se découvrir et se réaliser dans quasi tous les compartiments du jeu sensuel et érotique que certaines mettent une vie à découvrir.