vendredi 3 septembre 2010

J'aime lécher ta peau, elle est salée à souhait

Ta peau est salée à souhait, j'adore laisser courir ma langue dans tous les coins et recoins, plis et replis, et autre fiertés de ton anatomie.

J'adore me faire un festin de ton corps. Ta peau est dorée comme les blés. La moiteur de l'été me permet de vivre mes élans dans une moiteur sensuelle, tropicale envie de toi. Les rayons de soleil soulèvent les duvets intimes qui seuls retiendrons quelques gouttes de cette chaleur torride que tu vas m'offrir. Mais avant que tu ne puisses bouger un doigt, un cil, je veux te voir, t'embrasser sous toutes les coutures.

Mets toi à nu, ta peau si lisse et si douce, sans vêtement aucun, sur mon lit. Ne te love pas dans les drap et ne compte pas masquer ton intimité sous un de tes déhanchés sensuels favoris ou une pénombre propice, je te veux en pleine lumière, avec ta queue fière, érigée en tour de Babylone de me désirs.

Laisse moi poser mes lèvres sur les tiennes. Ne bouge pas. Ou si. Laisse moi sentir juste les battements de ton coeur quand je pose mes seins lourdement sur ton torse. J'adore sentir ton battement de coeur du bout de mes seins excités. Depuis tes lèvres, je descendrai le bout de ma langue le long de tes joues, puis je me ferai un festin de ton cou de baisers gourmands. C'est un délice, car je peux sentir la peau fraîchement rasée mais aussi le crin naissant, ni duvet ni poil, mais aussi rugueux qu'une langue de chat. Et sur le seul point de rudesse de ton corps, je teste et reteste ma résistance ... Pas loin se trouvent tes aisselles. Quel délice de te lever les bras et de te mettre les mains derrière la tête, comme menottés. Tu es maintenant dans cette position lascive que j'adore. Et ma langue ne résiste pas à s'enivrer d'embrasser tes aisselles roses que tu tiens épilées pour mon plus grand plaisir. Quel plaisir de n'avoir aucun obstacle et de pouvoir te dévorer de mes lèvres et de te lécher partout. C'est doux comme une peau de bébé et salé à souhait.

Plus tard, bien plus tard, mes mains découvrent tes biceps ou pecs ... je sais que je vais m'y égarer interminablement. Mais, là bas, bien plus bas, se trouve mon dessert. Il pointe droit et fier, droit comme un I, rose clair comme un flamant ... Tes traces de bronzage ne laissent aucun doute, tu étais à la plage, mais pas à la plage naturiste. Là aussi, tu m'offres un terrain lisse comme mon clitoris. Tes bourses sont un délice à gober ou à saisir dans les mains. Quel sentiment de puissance de voir le sang battre dans les veines turgescentes de ta queue. Il faut dire que je joue un peu avec en posant un doigt ou deux pour voir ta grosse veine se gonfler ... corps caverneux, tu es mon opium. Je m'empalerais volontiers sur toi, et mes reins hurlent d'engloutir ton arme si bandée de désir ... mais c'est le goût de ta peau que je veux sur ma langue, le goût de tes muqueuses, le goût de tes sucs ... aussi, je me réserve de céder à la tentation.

Lorsque je parcours ta hampe de ma langue, je sais que j'ai eu raison. Quel sensualité que ton membre qui luit là où je viens de le lécher. Ton gland est mon cadeau. Sa collerette, d'abord. Puis lui. Je ne sais si je préfère le mordiller, le presser dans ma main ou le sucer de mille et une manières. Ta première goutte de nectar est déjà là, témoin des primeurs de ta sève. Transparente et fluide, cette goutte sait que je vais la laper de la pointe de ma langue. Ca te surprendra. Parce que je glisserai cette langue pointue dans ton gland. Quelques sursauts et soubresauts. Je sais que ça t'as surpris cette fois comme la première fois, et combien ce plaisir pénétrant est trop violent. Mais quand je saisis ton membre à pleines mains pour le comprimer un peu, ton gland rosit puis s'ouvre à ma langue et je sais, je vois que mes baisers pointus te plaisent enfin.

C'est là que je sais si tu vas jouir et libérer ton nectar sur ma langue, ou si tu résistes à mes caresses amoureuses ... mais dans tous les cas, je viendrai poser ma chatte ouverte sur ta langue pour que tu me lèches à ton tour, mon prisonnier sans menottes, geôlier de mes rêves de stupre, libérateur de mes fantasmes.

15 commentaires:

  1. Très bien écrit (comme toujours), même si j'ai plutôt tendance à trouver les hommes imberbes moins virils.

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  2. @Captain :

    Je ne suis pas imberbe, mais certaines langues n'aiment pas d'obstacles, aussi j'offre un terrain lisse comme on m'en offre là où j'aime poser ma langue ...

    Ed

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  3. Bonsoir Ed,

    J'ai aimé déguster cette jolie lettre tout comme j'aime déguster le corps d'un homme qui sait s'offrir comme une gourmandise !

    Merci !

    Oranne.

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  4. sympathique collation, elle donne faim ;)

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  5. Parfois je me demande si une femme ne se cache pas derrière cette plume délicate, elle qui sait si bien parler au cerveau féminin, le mien en tout cas....

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  6. Cher Ed,
    votre petit carnet de bal est-il fermé à d'autres rencontre singulières ?

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  7. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  8. @Maxine :

    Oui, c'est une sensation qui se dégage souvent de mes écrits ... chez les femmes qui prennent le temps de les vivre ...

    Je pense que ça vient de la partie féminine qui est en moi et que j'ai assumée, intégrée, sublimée ...

    (correction des fautes d'orthographe de gros lourdaud que j'avais laissées dans le commentaire précédent ... commentaire effacé avec empressement et honte à peine dissimulée dès relecture)

    Ed

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  9. @Cécile :

    Le bal ne s'arrête jamais ...

    Ed

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  10. @Cécile :

    Il me faut votre adresse email dans le commentaire que vous laissez, votre profil n'est pas public, et ce que je reçois ne me permet pas de vous contacter ...

    Ed

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  11. Heureux danseur...

    Orane.

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  12. @ Ed

    C'est le texte que je préfère !

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  13. Ed,
    j'ai lu attentivement votre commentaire, vous avez comme moi pour aimer les femmes, ce coté ying et ce coté yang indispensable pour aimer la féminité d'une femme, moi je l'ai au delà de la moyenne.
    Georges

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