L'escalier est le lieu de toutes les pulsions. Préliminaire des préliminaires, il symbolise ce passage entre le quotidien et cet instant infini où les amants ne font qu'un.
Mes amantes ont toujours fantasmé l'escalier, ceux qui permettait de tortiller une sublime cambrure sous mes yeux, tentant une main ... espérée. A tel point que certains ascenseurs nous ont peu vu ... trop rapides !
L'amante qui me fait rédiger ce billet était folle des escaliers. Spontanée, elle me demandait subitement de trouver une allée, un porche ou un escalier ... Je me suis même équipé de la fameuse clef passe partout des facteurs pour ouvrir portes, interphones et digicodes à toute heure. Le 6ème arrondissement de Lyon regorge d'escalier à ... découvrir et les traboules lyonnais sont délicieusement garnis de recoins.
L'escalier permet de cumuler les avantages du lieu improvisé, proche de l'exhibitionnisme, et du coin d'ombre intime que l'on trouve aux demi-étages ou au tout dernier, proche de la machinerie de l'ascenseur.
L'excitation, l'ardeur et les pulsions sont maîtres mots. Les étoffes ne sont que rarement totalement retirés, tout juste une jupe relevée, une dentelle écartée pour faire jaillir un sein à embrasser, une orchidée à butiner ...
Le Kama Suthra est mis à rude épreuve. Les positions classiques debout ou presque, tels que l'émeu, le loup ou la levrette se heurtent à l'absence de coussins et ces vêtements un peu trop présents parfois. La rambarde d'un bel escalier peut servir d'appui d'appoint et offrir alors un point de vue sur un superbe colimaçon, une vue plongeante imprenable de 5 ou 6 étages sur le hall ... et ses passants.
Néanmoins, ce que j'ai toujours préféré était de l'asseoir sur les marches, lui remonter sa jupe et faire glisser ses dessous sur ces chevilles, puis de me régaler de cette orchidée offerte en déséquilibre ... Entre s'abandonner au plaisir en oubliant le froid et le rudesse du lieu, et retenir sa chute en s'agrippant aux rambardes de gauche et de droite. Elle n'a jamais eu de frisson aussi violent, aussi pénétrant, aussi ébouriffant. Surtout que quelques minutes plus tard, nous étions de nouveau dans la rue à marcher, moi légèrement, elle légèrement et ... sans culotte.
Purée !!!
RépondreSupprimerL'escalier ... je m'en rappelerai toute ma vie. Devant la porte de l'appartement de mes parents ... craignant que les voisins n'arrivent ou que même par le juda que ceux de l'apprt d'en face nous voient... ou entendent !!!
Jeunes ayant peu d'endroit pour le faire mon amoureux et moi nous contentions de cet alcolve au combien exitante ...
Plus je vous lis plus je me retrouves ... ou peut être est ce singulier et que tout ceux qui aiment le sexe comme nous semblons l'aimer font un jour ou l'autre à peu près les mêmes expériences ...
@Sinou :
RépondreSupprimerL'escalier inconnu a moins d'enjeu, si on se fait surprendre, ce ne sera pas par des voisins ou la famille. En revanche, l'inconnu dans ce frisson là est aussi de ne rien connaître des lieux et des rythmes de ces lieux, tout peut arriver, de toute provenance, à chaque seconde ...
Ed
je crois que je n'aurais pas dû vous lire là et maintenant...
RépondreSupprimerla photo est superbe. quel escalier!!!
avoir un homme derrière moi dans un escalier m'a toujours troublée, comme si sa main allait forcément venir me toucher mes fesses... c'est surtout ça qui me trouble dans l'escalier, le fait que je sois devant cet homme et qu'il soit derrière comme si je ne savais pas ce qui allait se passer, comme si il pouvait être un "danger" imminent ...
argh... voilà ça recommence, je n'arrive pas vraiment à expliquer l'effet que ça a sur moi...
j'aime monter ,c'est tout!!
:)
@Dita :
RépondreSupprimerNe vous retournez pas, gardez le regard fixe vers le haut, et le postérieur fébrile ...
Ed