mardi 1 juin 2010

J'aime quand tu jouis au fond de moi

Mon cher amant,

Ma vie sexuelle n'a pas toujours été faite d'étincelles au sens que tu aimes. Ni étincelles, ni brasiers, ni même un feu de paille ...

Mon éducation a fait de moi la parfaite femme au foyer qu'on espérait. Même si ma maturité sexuelle était entre 68 et le sida, je n'ai jamais vraiment été "libérée". Le poids de la famille. Pas d'ouverture d'esprit. Pas de confidences entre copines. De piètres amants. Puis un mari qui a fait de moi la mère de ses enfants. Qui sait ? Quand je regarde en arrière, je suis fière de ma famille et de mes enfants, mais assez peu de ce que je me suis offert, et de comment j'ai pu offrir du plaisir en retour.

Mes ébats se résumaient à être à la disposition de mon époux. Il me prenait sans préliminaires, sans glamour, sans ménagement. En silence. Quelques râles et gouttes de sueur, Un long râle et gouttes de sperme. J'ai rendu au fil des années ce geste automatique. Je pouvais sentir quand il voulait. Ces soirs là, je me préparais différemment pour aller au lit. Et quand il avait "fini", je me levais tout aussi automatiquement pour passer au toilettes puis à la douche. Et quand je revenais me coucher, il dormais. Je crois d'ailleurs que j'ai au fur et à mesure des années ajusté le temps dans la salle de bain pour rejoindre le lit après son endormissement.

J'ai bien lu la presse féminine, les émissions de confidences entre filles qui sont devenues plus courantes avec le temps. Je me disais pour me rassurer peut être que j'avais une famille et un bonheur stable et sans heurts. Je restais convaincue aussi que beaucoup surjouaient. Ces orgasmes à s'évanouir, ces envie de chair, cette culture de la séduction, ... je me l'imaginais comme irréelle autant qu'un péplum pouvait surjouer ce qui s'était réellement passé à Troie et Alexandrie. Et surtout, quand j'imaginais toutes ces filles raconter leurs pulsions et vibrations, j'imaginais automatiquement les pleurs et moments de solitude qu'elles oubliaient de raconter quand elles étaient confrontée à la vraie vie.

La déchirure a eu lieu quand il m'a trompée. J'ai senti le sol se dérober et mon univers basculer. J'étais sonnée, hagarde, à marcher dans un univers où tout ce qui me semblait solide sonnait faux et creux. Comment avait il pu, tant de temps, être comme ça avec moi, et différent au fond de lui même, vivre ses envies sans moi. Comment avait il pu faire l'amour à d'autres, comment avait il pu leur prononcer des mots de désir, d'amour ? Je me sentais nulle, dévalorisée. Plus de goût à rien. La maisonnée ne me donnait plus cette sensation de nid rassurant, mais plus comme le reflet d'une candeur brisée, et reflet de toutes les trahisons de l'homme que j'aimais, que j'avais aimé.

Au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que je ne l'aimais plus, ou que je ne l'aimais pas. J'ai donc entamé une procédure de divorce. J'ai fait ma valise et je suis partie chez une amie. Cette amie avait une vie contraire de la mienne. Elle avait vécu avec des hommes plein d'imperfections majeures, sur qui elle avait appris à ne pas compter, des bad boys, des faibles, un homme marié ... Elle avait finalement fait un bébé et s'était rapidement trouvée à l'élever toute seule. Mais quand elle m'a raconté ses souvenirs, comment l'amour, imaginé, vécu dans les yeux de l'autre, à fleur de peau en frissons, combien ça coupait la respiration et empêchait de dormir ... alors, j'ai compris définitivement que je n'avais jamais aimé. Je voulais ma part. Vibrer. Ne plus arriver à respirer ...

Je me suis donc inscrite ... elle m'a inscrite à ce site de rencontre. Une soirée de fous rires comme j'en avais besoin. J'avais l'impression d'être un produit. La taille, les cheveux, les yeux ... assez peu d'enjeu. Le poids commençait à devenir intime. Puis l'age. J'ai menti un peu, j'ai utilisé les "ne veut pas le dire" aussi. Puis la description. Je crois qu'on l'a recommencée 3 ou 4 fois. La première était fade. J'ai regardé la description d'autres femmes, et elle me semblaient aussi fade que la mienne. La seconde était trop inspirée par mon amie. On la voyait elle et plus moi à travers ces quelques lignes. Cyrano, sort de là. C'est après que j'ai su ce que je voulais dire, sans me plaindre de mon passé, et ce que j'attendais sans exiger d'un "amant". Le mot est lâché ... J'ai clamé à la terre entière que j'étais libre, et que je cherchais, que j'espérais un amant.

Le lendemain, ma boite de réception était pleine de centaines de messages. Il m'a fallut en supprimer plein sans vraiment les lire, tellement les prétendants étaient jeunes, ou vieux, ou loin, ou cru et vulgaires comme si on étaient intimes depuis des années. J'ai donc ajusté encore en posant quelques exigences. Je souhaitais être courtisée et non sautée. Lit, crac-crac, douche, dodo ... ca a été mon quotidien pendant trop longtemps. Au fur et à mesure, les messages venaient en torrent plus maîtrisés. De quelques centaines à une centaine, puis une dizaine par jour.

J'ai rencontré quelques hommes. Ceux qui savaient passer à l'acte. Car j'ai appris tellement de chose à ce moment là de ma vie. Il y a tant d'homme qui virtuellement ressemblent au prince charmant, qu'on peut vite se croire princesse. Mais peu de prince savent se montrer au grand jour. Les fabulateurs, les hommes mariés ... je demandais juste un numéro de téléphone fixe et un rendez vous vers 19h pour "trier". Puis, parmi ceux qui montraient le bout de leur nez, il y avait plus de crapauds de de princes. Des ptis, des gros, des rustres, des beaufs ... certaines semaines, j'en ai rencontré des gratinés, on se serait cru dans une caméra cachée. Certains étaient juste normaux, mais tellement normaux qu'il n'avaient rien à raconter, ni aucun magnétisme. J'ai passé une soirée, puis une nuit avec une douzaine d'entre eux. La moitié était décevante, l'autre n'a jamais rappelé, j'avais dû être décevante moi même. Tant d'espoirs. Peu de bonnes vibrations.

Puis, tu es arrivé dans ce tourbillon. J'aurais pu ne pas te porter d'attention. Ta fiche était décalée, tu étais marié, mais tes mots m'ont intriguée. Quelques échanges ont confirmé que tu ne cherchais pas à vider tes bourses le soir même, et je me suis laissée bercer par nos échanges. Des fois, je me suis même demandé si tu souhaitais vraiment autre chose que des mots, des échanges de mots. Des fois longs, des fois plus espacés, mais toujours assez intimes, voire coquins. Tu semblais avoir vécu tant de vies que je ne comprenais pas pourquoi tu m'accordais du temps. Mais je me laissais apprivoiser, petit prince. Un rien fripon. Un rien mentor. Un rien miroir.

C'est en te lisant que j'ai eu envie de me rendre séduisante. Je suis allée enrichir ma lingerie, passer chez l'esthéticienne pour découvrir les douleurs de l'épilation, torture pour qui comme moi avait relégué le ticket de métro dans la panoplie du strip tease depuis toujours. Mais tu es resté longtemps insaisissable. Tous les hommes cherchent une rencontre, et tu n'abordais jamais le sujet, au point que je me suis mise à devenir moins timide et à te demander de franchir le pas. Nous avons alors longuement discuté de ces fantasmes que j'avais à peine effleuré 20 années durant, et que tu faisais remonter à fleur de peau.

Je t'ai fais l'amour en songes un million de fois. Avec mes doigts, avec mon téléphone des fois. J'ai exploré l'intérieur de mon antre et me suis retrouvée adolescente. Mon amie avait vu que je m'étais "équipée" d'un vibromasseur, mais j'avais du mal à en parler avec elle, culpabilité, honte peut être. Avec toi, l'anonymat aidait à la confidence sans retenue. J'ai toujours cru que notre relation serait sans fin, mais je savais que si un jour j'en disais trop, il suffisait de ne plus se parler, se voir, pour ne pas avoir à vivre avec une culpabilité mal embouchée.

Mais tu m'as vite mise en confiance, et tu as ouvert la porte de mon jardin secret. Où plutôt, tu m'as fait ouvrir la porte de mon jardin secret. Comme tu continuais à être insaisissable, et que ce jardin virtuel me laissait tant d'envie d'y poser le pied à deux, j'ai eu la faiblesse de croire que tel Cyrano, un autre amant pourrait être ton faux nez. un, que dis-je ... plusieurs. Aussi, après quelques semaines à me demander s'il y avait un sens à nos échanges, j'ai reposté une nouvelle annonce plus directe sous un autre pseudo. Tu ne t'es pas laissé draguer par cet autre moi. Mais j'ai eu le bonheur de trouver de belles rencontres, de belles bulles d'oxygène. Certains étaient brut de décoffrage ... en un seul morceau dont on peut embrasser l'envergure d'un seul coup d'oeil. Un pompier, un responsable de salle de gym, un commercial sans autre attache que sa pension alimentaire ... Tant d'hommes auxquels je ne me seraient pas ouverte quelques semaines plus tôt. Ou plutôt, auxquels j'aurais ouvert les cuisses, mais avec qui je ne me serais pas autorisée à ronronner comme une chatte dans les rayons de soleils du printemps.

Puis un jour, tu devais être prêt probablement, tu es devenu disponible. La pression que je t'avais mise pour te rencontrer avait glisser sur toi comme une goutte d'eau sur une toile cirée. Là, tu décidais. J'avais envie de te laisser faire. Notre première rencontre, nous l'avions scénarisée, revisitée, écrite au moins cent fois. J'ai donc fait comme prévu. La semaine qui a précédé, j'ai craqué pour un bustier qui me mettais en valeur, et un chemisier qui permettais à mes courbes de faire tourner le regard aux hommes. En bas, j'ai opté pour un boxer, le string, c'était encore un peu trop pour moi. Je suis allée de nouveau chez l'esthéticienne, et j'ai fait place nette à l'entrée du jardin. J'avais déjà débroussaillé, tel que tu avais suggéré, pour que j’apprenne à venir profiter de ce jardin avec mes mains, mais aussi pour que mes amants puissent aimer y venir aussi. Mais cette fois, ce doux gazon court et dru allait laisser place à une douce peau lisse et rose. Tu ne peux pas savoir combien s'est déroutant pour une femme de ma génération, de se trouver dans le plus simple appareil devant un miroir, et de se regarder être sans toison, telle les danseuses de peep show. L'époque à changé, j'étais déroutée par mon corps mature mais à l'apparence pré-pubère, sans plus aucun poil. C'est en enfilant lingerie, bas puis escarpin, que je me suis trouvée belle, aguicheuse et en confiance pour la première fois de ma vie. J'étais prête pour toi.

L'hôtel était calme. Dans ce quartier, prendre les clefs d'une chambre vers midi devait être peu courant. J'avais pris une valise alibi, car venir à l'hôtel avec juste un sac à main, c'était au dessus de mes forces. J'avais besoin d'une trousse de toilette tout au plus, mais finalement, avec une valise vide, je me suis vu la remplir comme pour un week end avec tenues pour la nuit, pour le jour, maquillage, sèche cheveux ... Quand je suis rentré dans la chambre, je me suis dit que c'était une première, de prendre une chambre d'hôtel dans ma ville, à quelques centaines de mètres de quartiers si familiers. La chambre était sobre. J'ai tiré le tentures, ajusté le chauffage, puis je me suis fait couler un bain. J'avais un peu de temps devant moi, alors, j'ai pris soin de moi, comme une courtisane, comme une catin, comme une femme qui va baiser. J'avais préparé mon corps la semaine précédente, le jour d'avant ... épilation, peeling, masques ... Mais il reste toujours quelque chose à "ajuster" pour se sentir moins moche, moins vieille. J'avais tellement peur de te décevoir. Un grand bain d'eau chaude. Plusieurs fois pendant ce bain, j'ai cru que l'appréhension allait prendre le dessus et que j'allais tout plaquer et fuir, ne plus répondre à tes messages et ignorer jusqu'au souvenir de cette aventure. Parce que j'étais en territoire inconnu. J'avais mis le pied au delà de la clairière, et pas qu'un, une dizaine de pas, une centaine de pas. J'étais loin de tous mes repères, et tu pouvais surgir à tout moment. Enfin, non, car tu es un gentleman ... enfin, je crois.

Quittant la salle de bain au mieux de ma forme, et pour ainsi dire sur un petit nuage, j'ai laissé tomber le peignoir à mes pieds pour me retrouver nue, et glisser ma peau encore chaude dans de la lingerie friponne. Chaque jour, j'enfile ma culotte en gardant le peignoir, et je glisse mon soutif face mur pour éviter d'éventuels regards, on ne sait pourquoi dans une salle de bain fermée. Non, ce jour, j'ai laissé tomber mon peignoir à mes pieds. J'étais droite, nue, et je voyais mes seins tendus de désir. J'ai redressé mon dos pour les faire pointer. De trois quart comme pour poser. Je me suis sentie belle. La dentelle est venue voluptueusement souligner ce corps que je découvrais sous un nouvel angle. Etait-ce bien moi ? Bas, escarpins ... Je me surprenais ... à rester dans cette tenue quelques longues minutes. Puis, j'ai enfilé ma jupe et mon chemisier. Un bouton de moins que d'habitude. Retour dans la salle de bain pour un rapide maquillage. Dernier regard avant d'éteindre les lumières ... J'ai rejoint le lit, et mon téléphone ... et je t'ai smssé le numéro de la chambre ...

Tout s'est passé comme dans un rêve. Toutes mes peurs et appréhensions se sont cristallisées au moment où tu as poussé la porte laissée entrebaillée. Tes pas dans le noir. Les frôlements. Le son de ta voix. La prudence de tes mots. Tu es venu à coté de moi et nous nous sommes tus. Peut être que nous avions tout dit lors de nos échanges épistolaires. Peut être que ton magnétisme me paralysait. Le silence m'enveloppait. Même dans la pénombre, nous étions les yeux dans les yeux. Je sentais ton parfum, j'entendais ta respiration, lente, mais présente. Moi, je paniquais à l'intérieur. Ici, seule avec un inconnu dans une chambre d'hôtel. Ici, avec toi. Je voulais parler, hurler, m'enfuir, mais finalement, rien ne sortait. Mes mains ne bougeaient pas, ma respiration était saccadée et je ne pouvais pas bouger.

Tu as pris l'initiative en premier, comment en aurait il pu être autrement. Comme dans nos rêves éveillés et écrits cent fois, tu as posé ton pouce sur mes lèvres, et chair contre chair, pulpe contre pulpe, nous nous sommes touchés pour la première fois. Impact ! J'ai cru défaillir. Mon coeur devait être en vitesse essorage. Ma respiration tombait sur ta main, et je sentais l'air chaud me revenir en écho sur lèvres et joues. Je me sentais bien, comme une extrème sensorialité. Je sentais ton pouce prendre possession de mes lèvres sans protocole, chacune des nervures. Ma respiration s'est calmée, et le désir a remplacé peu à peu la peur. Je savais depuis nos premiers mots, mais là, je savais vraiment, que tu allais me ravager.

De longues minutes, tes mains ont pris possession de mes lèvres, mes joues, mon cou, sans que tu ne t'avances plus, sans que tu changes ton visage au sourire énigmatique. J'essayais de suivre tes mains du regard, tes yeux aussi, ton sourire sans l'oublier ... Ton sourire s'est ouvert, ton visage s'est détendu, tes yeux se sont ouvert, le tout au ralenti ... M'avais tu jaugée ? J'étais à ton goût alors ? En tout cas, tu m'avais capturée, j'étais comme prisonnière de ton filet magnétique, et je n'ai puis que laisser venir sur mes lèvres ton premier baiser. Un baiser magique. Non pas que je n'ai pas été embrassée, galochée, ou que je n'avais tourné 7 fois ma langue dans la bouche du voisin. Mais ce baiser avait tellement de sens qu'il était unique.

Les boutons de mon chemisier ont sauté un à un, et tes mains jouaient déjà sur mes épaules quand j'ai osé avancer la mienne. J'étais donc en train de faire mon premier pas timide, quand mon chemisier a glissé et m'a ligotée au niveau des coudes. Traître ! Et toi, tout fier de mes élans stoppés, tu as saisi ma main qui ne pouvais pas aller plus loin, entre tes lèvres, entre tes dents ... à me lécher les doigts, à te régaler de la situation, captive dans ma tête, captive dans mon corps. Et finalement cette situation de captive m'allait bien. J'étais devant toi, assise sur le lit, le torse à demi nu, et tu me parcourais tes mains, des yeux, des lèvres et de la langue, telle une princesse qui concentre en une nuit les préliminaires de mille et un songes.

Je me suis laisser tomber sur le lit, je ne sais plus sous quelle impulsion. Tes mains glissaient sur mes épaules, mon cou, mes lèvres, accompagnées, précédées ou suivies de tes lèvres. Tu me couvrais littéralement de baisers, de bisous, et l'envie de mordre ou mordiller ne devait pas être loin tellement je sentais cette puissance contenue. Je me plaisais à être ta proie, et toujours enlacée dans ce chemisier je ne savais pas faire mieux que me laisser faire. C'est quand ta langue est passée sur mon nombril, ou quand tes doigts ont glissé sous la dentelle je crois, que j'ai poussé mon premier soupir incontrôlable de plaisir. Mon bas ventre s'est rappelé à moi. Hurlant, brûlant. Le désir cédait une partie de sa place au plaisir. En petits frissons, puis en moiteurs et torpeurs. Sous ma jupe, j'étais rivière. J'avais envie de te sentir en moi ... mais toi, tu jouais encore avec mon nombril.

Je t'ai dit "viens" ... et tu n'es pas venu. J'ai réclamé alors avec ma voix la plus suave possible ... "viennnns" ...

Tu as retroussé ma jupe, enfin. A genoux entre mes jambes, j'ai senti ton souffle sur mes cuisses. Des caresses le long des mollets, l'intérieur des genoux, sous la cuisse. Je n'en pouvais plus d'attendre. Je sentais le feu prendre en moi. Puis, soudain, tu as posé la main sur mon minou. C'est la première fois que je sentais la dentelle à peau nue. Mon épilation encore toute récente, ta main pressait les moindres coutures et détails contre ma peau lisse, contre mon antre, dentelle à fleur de peau, antre qui te voulait. J'ai senti la chaleur de tes lèvres, la moiteur de tes respirations, puis ... ta langue.

Je ne sais plus comment, je me suis retrouvée avec ma lingerie sur les chevilles, mais je me souviens avec combien de délicatesse ta langue s'est glissée en moi. Chaque replis, chaque grain de moi se souvient de la pointe humide. Chaque recoin, chaque cm² revit l'impact avec ta langue. J'ai eu une longue et lente ascension orgasmique. Le feu, le frisson m'a pris. Rien, plus rien ne pouvait me retenir. J'ai agrippé les draps, basculé ma tête en arrière, cambré mon dos, ouvert mes sens encore plus fort. Je sentais ton parfum, j'entendais la rue et tes respirations, les yeux fermés, je te laissais me submerger par l'intérieur, et les sensations revenir en frissons. Ce fut un de ces orgasmes référence, avec lequel on étalonne les autres. Un long et lent, qu'on sent venir. Pas besoin de se forcer pour que le plaisir vienne, il a commencé dès que tu m'as léchée. Et c'est allé crescendo. Pas comme un pianiste débutant dont les mains ne s'éloignent jamais des touches, mais comme si tu me connaissais depuis toujours. Ta langue, le bout pointu et curieux, qui a su ouvrir mes lèvres. Puis tes mains, qui sans être brusques, ont glissé entre mes cuisses pour offrir ma vulve ouverte ... à ta langue, devenue plus active, pugnace dans les pressions et les "coups de langue". Enfin, les sucions, où mon corps était littéralement aspiré vers toi en ondes de plaisirs, ondes que tu repoussais fermement avec une certitude déconcertante tout au fond de mon puits avec pression, cognant en moi pour me désarçonner encore et encore, encore, donne moi de cette langue des émotions.

J'avais envie de toi en moi. Tu t'es débarrassé de tes vêtements, et moi des miens. Nous étions nus. Tu es venu me couvrir, nombril contre nombril, torse contre poitrine. De tout ton poids, tu m'as plaquée sur le lit, pris les poignets, et embrassée. J'ai été embrassée comme tu m'as fait la cour. Tes lèvres ont survolé mon visage, d'un bout à l'autre, d'un coin à l'autre. Tu cherchais mon parfum peut être. A quelques millimètres, je sentais le souffle chaud. Nos lèvres se sont effleurées, sans jamais se percuter. Mille baisers ébauchés. Mille promesses. Puis, impact ... chair contre chair, elles se sont mêlées, entremêlées, mélangées. D'une commissure à l'autre je t'ai embrassé dans une étreinte intime presque chorégraphiée. Ta langue m'a parcourue, puis, tu m'as remplie. J'ai senti ta langue prendre possession de ma bouche au moment même, je sentais ton sexe dur se poser sur le mien, et toi, de tout le poids de ton bassin, me transmettre ton désir. C'est bon, de sentir le sexe d'un homme, ferme de désir, contre son corps.

Quand tu m'as pénétrée, j'ai joui. Premier centimètre, premier vertige, première syncope. J'ai cru m'évanouir. Tu glissais en moi ta longue tige en remplissant ma bouche de toute ta langue. Si lentement. Si sûrement. Je crois que j'ai dû jouir par tous les pores de la peau tellement tu m'a remplie, envahie, dévastée. C'était bon de voir combien ton sexe et le mien allaient bien ensemble, tout en douceur. Ma vulve, mon vagin s'écartait doucement pour te laisser prendre place. J'aurai pu imaginer avoir besoin de quelques manoeuvres, quelques allers-retours introductifs, pour que tu entres entier en moi. Mais non, tu t'es enfoncé jusqu'au bout, tu as cogné au fond et encore plus, sans reculer un seul instant. Mon puits était humide de désir et ton sexe assuré de sa soif de me prendre. J'ai senti le feu prendre et mes fluides se répandre encore. Je devais être tellement en manque d'une longue pénétration, d'un sexe à la mesure de mes fantasmes, qui me remplisse, me fende, me perfore, d'un long et lent coup infini, et qui, de tout son poids, irait cogner jusque sous mes ovaires son désir de me voir lubrique.

Oui, je me sentais lubrique. J'avais envie de jouir et de jouir encore. Mais j'avais aussi envie de voir le désir, le plaisir te submerger. Je voulais que tu me sortes des mots cochons. J'avais envie de me sentir chienne. J'aurais volontiers remis ma lingerie, des bas, un porte-jarretelles et des escarpins, pris des positions pour t'exciter encore plus, pour que pour quelques instants, tu me baises le diable au corps, que ton envie déborde et que tu m'offres ta semence sans te retenir, que tu me donne ce liquide chaud en cognant tout au fond de moi, en râlant tel un fauve qui rugit, qui se fait submerger, défaillir et jouir en moi ...

Et effectivement, tu es venu. En moi ta jouissance. J'ai cru un instant que ton sexe grandissait encore en moi,c'était le rythme devenu chaotique. J'ai libéré une de mes mains pour rejoindre ta nuque et ton bas du dos. Les spasmes s'emparaient de toi sans me quitter. Je jouissais à te sentir jouir de moi. Ma peau était frissonnante de sentir ton sexe, dans toute sa largeur, butter tel une bête prête à expirer, puissance étourdie, dos tendu. Mon sexe était labouré par ton soc, dans la largeur parfois sous les spasmes qui te dominaient.

Puis est venu ton sperme, ta semence, ta liqueur sucrée, ton fluide, ton nectar, ta suc, ton jus intime, ton essence, ta sève, ton brûlant venin fécond, ton nuage laiteux. J'en étais remplie de toi. J'ai senti la moindre goutte te quitter et venir butter au fond de moi. J'ai tellement adoré cette brûlante délivrance, ce râle de plaisir, cette fusion des chairs, à ne pas pouvoir passer un souffle d'air entre nos corps, entre nos envies, nos peaux, nos sueurs et fluides mêlés.

Alors oui, je te veux, encore, plus, plus souvent, tes mots dès demain, tes yeux, tes mains, ta langue surtout, ton sexe, ton corps, ton râle, et ton corps étourdi qui m'écrase comme j'aime. J'aime t'avoir entre mes cuisses, j'aime quand tu jouis au fond de moi.

Note : d'après une lettre manuscrite effectivement reçue.

40 commentaires:

  1. Quelle lettre magnifique, tout comme les émotions et sensations de l'amante. Je suis restée subjuguée par ces mots, ces émotions durant toute la lecture, et même par après....

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  2. Si vous êtes l'heureux destinataire de cette lettre, alors vous êtes un Amant que chacune d'entre nous rêve de connaître un jour dans sa vie de Femme. Je suis très touchée par ce texte, l'effet miroir sans aucun doute. J'aime particulièrement le § "Tout s'est passé comme dans un rêve..."

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  3. Je suis touché par ce texte... Suis-je l'amant en question ? Ce n'est pas à moi de répondre. Ton blog ressemble étrangement au mien... Un signe... Je t'embrasse et prends beaucoup de plaisirs à te découvrir.
    Je vais t'ajouter sur mon blog pour mieux te suivre et te connaitre.
    Benoit
    http://benetsev.blogspot.com/

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  4. Une belle rencontre. Pleine. J'aime beaucoup.

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  5. Quelle déclaration, quelle rencontre, quelles torrides langueurs ! Frissons...

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  6. @Alexandra :
    Merci pour votre compliment.

    @Captain (ma Bruxelloise préférée) : Retranscrire cette lettre sur le blog fut bon en retour de frissons.

    @Lou :
    Oui, je suis, j'ai été et je suis encore destinataire de belles lettres comme celle que j'ai essayé de retranscrire ici.

    @Benoît :
    Merci pour ce message. Joli blog aussi.

    @Une femme libre :
    Une très très belle rencontre en effet.

    @EroDojo :
    Joli pseudo ... Oui, ce fut torride, langoureusement torride.

    Ed

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  7. A nouveau moi...
    J'ai encore relu ton texte... J'adore... Il est incroyable. Je suis content que tu te sois libérée. Tellement de femmes vivent ce que tu as vécu. Tellement de femmes se résignent... J'aime beaucoup tes choix, ta vie, ton blog. Porte toi bien et prends soin de toi.
    Benoit

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  8. On croit que ce que l'on vit est unique et à lire ce texte je m'y suis retrouvée ds les moindres détails , les moindres émotions...
    Merci Ed !

    Orane.

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  9. @Orane :

    J'ai moi même vécu cette histoire plusieurs fois, avec plusieurs femmes, seulement quelques parties pour certaines, peu verbalisées pour d'autres ...

    Ces frissons ci ont été si intenses parce qu'elle était une véritable plume. Son métier, c'était le mot, la phrase, le silence, la ponctuation ... Et le "nous" c'était une histoire percutante, couchée de temps en temps sur ... papier. Histoire où elle était actrice et observatrice.

    Avez vous écrit aussi à votre amant ?

    Ed

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  10. Oui je lui ai écrit , dit ! Et lui aussi m'a écrit nos ébats...

    Orane.

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  11. Orane :

    C'est bon s'imaginer écrir, d'écrire, d'imaginer l'autre lire, de lire, et d'y repense encore et encore ...

    Et si l'expérience charnelle étincelante laisse quelques poussières d'étoiles brûler le papier avec des mots évocateurs au possible, alors réel et épistolaire se renvoient le plaisir et le désir comme deux miroirs qui se font face.

    Ed

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  12. Je viens de détruire toute cette correspondance brulante car le reflet ds le miroir m'est soudainement apparu tout flou et sans sincérité !
    Une expérience virtuelle et charnelle qui sonne le creux ! Dommage !Petit joueur et petit séducteur...

    Orane

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  13. @Orane :

    J'ai mioi même tout détruit au fur et à mesure, pour ne point faire ni fétichisme, ni culpabilité ... mais ne garder vivants au fond de moi que les souvenirs.

    Quant à la remarque sur le "petit joueur" qu'était cet amant, c'est le propre de l'homme. J'entends beaucoup de femme qui ont croisé des petits joueurs (sous d'autres termes, des hommes qui ne s'assument pas, qui ont fait le deuil de leur ex, qui savent ce qu'ils veulent).

    Je n'ai jamais rencontré de femme "petite joueuse" ...

    Ed

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  14. Bonsoir Ed !

    Je n'ai pas fait cela par culpabilité...mais parce qu'il fallait que j'efface cette brulure ! Mais effectivement je garde ses écrits comme s'ils étaient marqués au fer rouge ds ma mémoire : ineffaçables, inoubliables ! Parce que c'était lui, parce que c'était moi ! Un désir, une envie, une rencontre ! Oui, je suis déçue qu'il soit un petit joueur...son égo qui doit être flatté sans relâche !
    Je ne suis pas une petite joueuse car je me suis donnée et j'ai donné comme jamais encore !

    Orane.

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  15. @Orane :

    Le mot est lâché. Ce n'est pas tant l'ego (on en a tous un), mais l'ego surdimensionné qui pose problème dans une relation de couple harmonieuse (illégitime ou légitime), car l'harmonie, ou l'amour est l'écho au regard d'un lu vers l'autre et vice versa, et non des deux vers la même personne, l'ego du mâle.

    Certains disent que l'harmonie, l'amour dure 3 ans, que c'est la "lune de miel" (Freud), ou le temps de se rendre compte des faiblesses de l'autre ...

    Ed

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  16. Je crois que j'étais sa faiblesse ...qu'il a eu peur ! Dommage, car j'avais la force pour 2 de faire que cette histoire illégitime pouvait se poursuivre !
    Son égo est surdimensionné ...oui !

    Orane.

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  17. @Orane :

    Les hommes se comportent différemment si c'est leur premier chemin de traverse. Si c'était la première fois ... C'était écrit d'avance qu'il se ... retire.

    Ed

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  18. Une sorte de petit séducteur sans grand aura ! Une bulle de savon qui donne le change un temps et qui ne sait pas se renouveler et donc reproduit le mm schéma à l'infini ...Je pense que chez lui c'est pathologique ...

    Orane.

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  19. @Orane :

    Nous sommes tous un peu comme cet amant qui vous a marqué ... un champ lexical unique, une manière de courtiser, une approche pour les baisers, et surtout un signature spécifique sous les draps qui nous rend tous unique ...

    Charge à chacun de savoir élargir notre registre pour ne pas être catalogué rapidement joueur de pipeau ou percuteur, mais capable de manipuler avec plus ou moins d'habileté les instruments d'un orchestre pour faire ... une symphonie des sens ...

    Je suis un violoniste pathologique, plus caressant que percutant, amoureux des courbes et des lenteurs suaves.

    Ed

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  20. Je l'ai imaginé ainsi un temps ! Je lui ai dit qu'il était L'Amant Unique , L'Amant hors-pair, L'Amant Irremplaçable, L'Amant Inoubliable qui a su si bien me faire vibrer toute entière !
    Avec un certain recul je peux affirmer aujourd'hui que je l'ai manipulé aussi pour mon plaisir et cela fût à chaque fois une explosion des sens et de qui j'étais ! Il restera quelque part toujours ds ma mémoire comme un doux souvenir même si...

    Orane.

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  21. J'arrive ici, par le hasard, de blog en blog.
    Pourquoi ce texte ? Je ne sais pas.
    Mais je suis complètement subjuguée...

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  22. @Alice :

    Le hasard est bien heureux. Bienvenue.

    Pourquoi ? Pourquoi ce texte, pourquoi ce blog ?

    Pour partager, de manière subjective, mon chemin, mes écueils, mes grandes et petites joies.

    Bonne lecture
    Merci de vos commentaires à venir ...

    Ed

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  23. un texte vraiment magnifique!

    on est completement transporté par cette narration...
    Subjuguée c'est le mot comme le dit Alice.

    Isabelle

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  24. @Isabelle :

    Les mots sont autant d'empreintes, mais aussi de chemin vers de fabuleux songes.

    Ed

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  25. Tout à fait!! et vous lire est vraiment un réel plaisir, je dévore vos billets les uns apres les autres et je suis toujours completement absorbée par vos ecrits...

    Merci pour ces moments de volupté.

    Isabelle

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  26. Quelques jours que je t'ai découvert, de liens en liens, je ne sais plus comment ...
    Dire que ce texte-là me parle ... pourtant rien d'exactement similaire ... mais pourtant j'y retrouve certaines sensations ... et puis il faut bien commencer à commenter quelque part ... :)

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  27. @M. :

    Bienvenue et merci de votre commentaire.

    Cette lettre est en effet une très belle manière d'enter en résonance avec Fantasmes Singuliers.

    A bientôt
    Ed

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  28. Oh mon dieu ! Mais c'est des trucs de pervers lol ! Faut dire qu'il m'a excité ce texte. Bon allez à pluche. Sous la douche. Glaciale la douche. Vaut mieux.

    MA. Beaucoup de choses à apprendre encore sur les billets portant sur le sexe.

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  29. Wahou,

    De mon jeune âge (21ans), je suis en admiration, car on peut tout à fait méler "baise" et Amour.
    Le plus difficile c'est d'avoir une fille qui laisse le temps de la comprendre, de l'apprendre pour lui faire Plaisir

    Bref, il me reste du temps pour trouver celle qui me correspond, suis-je trop naïf ?
    Je ne me pose peut-être pas les bonnes questions !

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  30. @Bruno :

    Ma foi, vous êtes dans l'erreur si vous attendez d'une fille. Attendez de vous. Tout se trouve en vous, et quand une fille sera à mélanger ses sens aux vôtres, elle n'attendra pas, elle n'entendra pas le mot apprendre ... Tout ceci se construit pas à pas, en passant entre les mains de femmes expertes, d'autres un rien dominatrices, certaines plus attentives à vos initiatives ... mais aucune ne vous laissera le temps, aucune ne caressera l'idée d'attendre !

    Ed

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  31. @Michael Ange :

    Merci pour ce commentaire, j'espère que la douche fut bonne.

    Ed

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  32. que ce texte est beau!!!! L espoir que la vie peut etre belle...

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  33. @Enfant gaté :

    Merci pour votre commentaire exalté !

    Ed

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  34. Texte "émouvant".... Bien ressenti en moi!!!!

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  35. @Lily :

    Merci pour me permettre de visiter et revisiter votre blog ... ça donne grand faim !!

    Ed

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  36. "D'après une lettre manuscrite effectivement reçue" : Si vous avez reçu cette lettre, dois-je donc en déduire que c'est vous, l'amant miraculeux ?

    Très beau texte, en tout cas.

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  37. @objetsdeplaisir :

    Je crois qu'il n'existe de miracle que sur des terrains fertiles. Autrement dit, il y a des échecs cuisants et des étincelles flamboyantes.

    Merci pour le compliment
    Ed

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  38. Je ne cesse lire et relire encore cette missive passionante et lascive. Chaque mot est rempli d'énergie et est comme un feu qui embrase notre subconscient et nous transporte en plein feu de l'action. J'espère un jour entendre ma femme temoigner de tels désirs et de sentiments à mon egard.

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  39. @Maitre Peterson :

    Merci pour votre message. Il est vrai que j'ai eu la chance de recueillir les confidences parfois en pointillés, parfois d'un coup d'un seul, parfois en différé par une lettre pour surmonter la timidité ...

    Je vous souhaite de vivre ce bonheur d'avoir un retour, puis de le mettre dans le contexte pour comprendre les raisons fondamentales qui déclenchent ces messages.

    Le plus délicieux est de savourer le compliment, le plus difficile est de tout faire pour qu'il se renouvelle, pour que cette exaltation ne soit pas due au hasard mais à une belle conjonction des désirs des sens, à chaque fois que les deux corps sont mis en présence ...

    Ed

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