mardi 6 septembre 2016

La découverte de mes doigts (avec ovule vaginale)

Ton orchidée capiteuse avait été abîmée de nos élans. Il faut dire que tu aimais que j'arpente tes pétales longuement, laborieusement, ardemment. Tu étais irritée, les muqueuses abrasée et le désir en berne par la fermeture du terrain de jeu à de nouveaux puissants ébats.

Tu avais récupéré chez ton dealer à caducée, je ne sais quelle ovule sensée restaurer un certain équilibre ou douceur entre tes cuisses. Tu mes les as tendues : "Tiens ... aide moi"

Telle une patiente les cuisses ouvertes, tu attendais que je pousse le petit oeuf comme on administre un suppositoire avec douleur à un nourrisson, d'un geste académique, bref !

J'ai délicatement ouvert les pétales, et observé tes blessures. Tout était rouge vermillon, et tu sursautais, te contractais d'une douleur pinçante. Mais d'un geste assuré, je glissais deux doigts profondément au fond de toi à la recherche des racines de ton plaisir. Immobile sur la longueur, mais actif du bout des doigts, j'ai pris possession de tes sursauts, qui se sont calmés en lents délices, parfois ponctués de petites crispations.

Entre deux doigts, la capsule couleur chair est passée, avalée par ton orchidée ... et je l'ai accompagnée contre ton antre, a jouer avec elle et tes spasmes, jusqu'à l'orgasme ...

"J'avais dit ... aide moi ... pas joue avec moi ! Maintenant comment je vais faire ...? Regarde toute la plaquette qu'il reste, et tu pars demain !"

6 commentaires:

  1. Hahaha !
    Une délicieuse chute (pas de reins pour une fois).
    Vous êtes décidément étonnant et plein de ressources.
    En y réfléchissant bien, je le demande si je ne développerais pas un début d'irritation... Aie. Ouille....
    Allo docteur ? Que pouvez-vous faire pour moi ?

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    1. @Lili :

      On peut prendre plaisir à regarder les pâquerettes pousser. On peut prendre plaisir à entretenir le jardin.

      Jolie métaphore pour dire que le terrain de jeu révèle des plaisirs quel que soit la météo.

      Bon, quand aux irritations, un brin de salive apposée en douceur permet de calmer la douleur en douceurs.

      Ed

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  2. et moi j'ai la gorge qui picote ... j'aurai peut être besoin d'une pastille à faire fondre sous la langue .....!

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  3. @Quatorze et plus :

    Pour la gorge, un nectar laiteux et (parait il) un rien sucré, permet d'exalter les sens et de retrouver une voix de chanteur d'opéra ... même une simple goutte subtile !

    Ed

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  4. Descubro tu blog por un blog común desde la lista de blogs que tiene Mirone, y me quedo viendo tus entradas, con tu permiso.

    Un beso.

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    1. @Maria :

      Je visite aussi vos écrits, et vos illustrations ... avec votre permission ...

      Je vous embrasse
      Ed

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