lundi 9 août 2010

Les règles et le sexe : sang interdit ou sens interdit ?

Sang interdit, sens interdit ou sans aucun interdit ?

Les amants sont trop souvent confrontés à la gestion du temps. Au delà des secondes qui passent et des week-ends sans nouvelles, il y a les semaines où c'est pas le moment ... je parle bien sûr des règles.

En période menstruelle, j'ai remarqué qu'aucune ne reste indifférente à l'ouverture du dialogue : Quel impact charnel possible, comment faire l'amour, lorsque le sang est de la partie.

Il y a tout d'abord celles qui disent Niet et Never. L'amour se doit d'être pur. Avant l'amour, on passe à la douche voire au bain, on élimine toute trace de la journée, de sueur ou d' à peu près. On se présente à l'autre dans un état de félicité, comme un cadeau, un rien apprêtée, un rien parfumée, un rien dans de la dentelle raffinée.

Il y à celles qui disent que ça les gène ... Les menstruations bloquent leur image d'elles même, et elle affirment ne pas pouvoir en profiter pleinement et donc simplement renoncer à ces moments.

Viennent celles qui aiment (et assument aimer) les galipettes à répétions, préférant à une simple déflagration de plaisir de multiples tsunamis à l'envers puis à l'endroit, et vice versa ... et qui se sentent limitées dès que les jeux de bouche ou de doigts sont délicat voire malaisés ("Je ne peux pas me passer de ta langue, donc je préfère me passer de toi cette fois").

Mais il y a, grâce leur soient rendues, celles que ça ne gène pas, et celles qui adorent. Elles sont souvent désarçonnées de trouver un amant qui n'est pas bloqué par les cycles de la vie et leur précipité rouge carmin. C'est souvent que j'ouvre ce sujet avec celles qui ont l'habitude d'amant qui reculent d'un pas, voire qui fuient lorsque la lune est de la partie. Certaines en sont ravies ... et les ébats en sont souvent encore plus torrides.

Mais quand le sang est de la partie, il y a quelques avantages et quelques précautions à prendre.

Avantages :
- C'est un lubrifiant naturel ... De longues heures à baiser ne provoqueront pas d'échauffement, et donc point de morsure du glaive.
- Le plaisir féminin semble plus fort encore, dixit mes amantes.
- On se regarde encore plus les yeux dans les yeux.
- C'est un piment naturel pour jouer différemment.
- Et surtout, c'est une frontière de plus franchie à deux vers la fusion naturelle et permanente des corps et des envies ...

Précautions :
- C'est quand même mieux quand le coquillage féminin est rose et lise, ou que la toison est très courte ...
- Le passage régulier à la douche, pour l'un et l'autre est quasi obligatoire ... toutes les 10/15 minutes ... pour nettoyer les terrains de jeux, les sextoys et les joueurs ... et reprendre de plus belle par une fellation ou un cuni.
- Le cunnilingus doit se pratiquer très en surface et surtout pas pénétrant.
- On sacrifie facilement une paire de draps ... trace de longs ébats. Les chambres d'hôtel sont faites pour ça ... J'imagine leur tête lorsque sont découvert les indices rouge grenat de longs ébats ... des fois, il y en a autant sur les oreillers que sur les draps ...

Heureusement, j'ai connu toutes ces femmes et suffisamment intimement pour partager ces moments avec elles. Apparemment, les hommes sont les premiers à réagir et prendre "du recul" à ce moment si particulier ... Ce sont souvent les mêmes qui ne savent pas acheter un paquet de tampax, changer la couche pleine d'un enfant, dire je t'aime et tenir la main dans la rue ...

26 commentaires:

  1. Chacune ressent cette période différemment : certaines perdent toute libido d'autres, au contraire, sont surexcitées.
    Reste que beaucoup d'hommes n'aiment pas faire l'amour pendant cette période.

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  2. @Les filles pensent que :

    Je peux comprendre les femmes et leurs hormones qui jouent à plus plus ou moins moins ... En revanche, je comprends moins les hommes, qui rêvent sodomie toute l'année ...

    Une de mes amantes me disait que son mec clamait comme un coq "je veux bien te lécher et que tu me suces, mais je ne te prête pas ma brosse à dent". C'est très ambigu et relève d'une posture dont les mâles raffolent : exiger et cadencer.

    Ed

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  3. Les hormones sont un truc qui, même pour moi, restent un mystère ;-)

    En revanche la sodomie me semble un fantasme de domination pure non ? J'avoue je n'ai jamais posé la question aux hommes...

    Certains hommes ont besoin de marquer leur territoire ? (cf la brosse à dents)

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  4. @Les filles pensent que :

    La sodomie est une histoire de domination, de don de soi, et d'interdit. Il faut une pratique et une confiance sublime pour y chercher et y trouver d'autres choses comme du plaisir en phase ... J'utilisais cette symétrie en écho aux hommes qui refusent leur amante une semaine sur quatre pour cause de rivière carmin, et qui dans la même phrase réclament la rivière ombragée.

    Ed

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  5. Pour ma part, mes règles ne m'ont jamais empêché! J'ai souvent fait semblant de ne pas savoir.. Je me retrouve avec un mec d'un soir et bon, on se retrouve dans le lit, il se rend compte qu'il y a du sang et je dis oups, ça a dû commencer il y a quelques minutes.. Ça a jamais arrêté les gars!

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  6. @Alexandra :

    Un des blogs que je lis et que je suis de très près ...

    J'avais cru lire dans le message "Salope de camping" que TheOne avait courtisé la face nord quand la lune rouge s'est pointée ...

    Non ?

    Mais peut être que la logistique de camping est trop "light" versus un bon lit et des draps blancs d’hôtel

    Ed

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  7. En effet. Mais dans «Salope d'Auberge» disons que ça a changé! Et je dois avouer que les draps n'étaient plus très blancs à la fin ce qui ne m'a pas particulièrement plu. J'aurais préféré ne pas laisser de trace mais des fois, on se laisse aller et c'est ce que ça donne! ;)

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  8. Je n'attends pas forcément d'un homme qu'il me fasse l'amour pendant cette période - même si ça ne me gêne absolument pas de mon côté - le fait que ça ne le dégoute pas et qu'il ne soit pas complètement ignorant à ce sujet me suffit.
    Les hommes qui trouvent ça "dégueulasse" m'agacent, ceux qui ne savent "même pas acheter une boite de tampax" comme dites, qui ne s'intéressent à une femme que superficiellement et qui prennent la fuite durant ces quelques jours.

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    1. Captain,
      j'ai lu attentivement votre commentaire au sujet du désir charnel pendant qu'une femme est indisposé, pour ma part, cela ne m'a jamais dérangé d'honorer une femme quand elle était indisposé, au contraire je ressens plus de féminité en elle.
      Georges

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  9. Bonsoir Ed,

    Je suis de celles qui aiment sans aucune gêne !Et j'ai eu la délicieuse surprise de faire aimer à mon amant ce moment qu'il redoutait tant ! Ce fut torride et il m'a mm confié que : "c'est une frontière de plus franchie à deux vers la fusion naturelle"...

    Orane.

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    1. Anonyme,
      Cela ne m'a jamais dérangé de désirer une femme pendant qu'elle était indisposé, bien au contraire, je ressens une féminité intense.
      Georegs

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  10. @Captain :

    Quand on aime une femme, on aime tout d'elle.


    Ed

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  11. @Orane :

    C'est marrant, c'est plus souvent dans le sens inverse que ça s'est passé pour moi, c'est à dire du masculin vers le féminin. J'ai eu à convaincre (vaincre avec) la résistance et franchir cette frontière avec mes amantes.

    Ed

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  12. Vous dites "le plus souvent" ...cela a bien dû être naturel avec quelques unes ?
    Jamais aucun de mes amants n'a eu à me convaincre...Cette période n'a jamais été une barrière pour moi alors que j'ai souvent constater que c'était l'homme qui était retissant.

    Orane.

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    1. Anonyme,
      Pour moi, ça a toujours été le contraire j'aime désirer une femme qui est indisposée, elle a plus d'envie de ma virilité.
      Georges

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  13. Mon commentaire d'hier soir n'est pas passé !

    Orane.

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  14. J'ai connu un amant sublime, le meilleur si j'ose dire qui me faisait grimper aux rideaux dans ces moments là... Mais pour moi, cela ne dépend pas des menstruations, mais de l'intimité avec son partenaire, de son hédonisme, de son amour de la chair... C'est la force de son désir qui me fait oublier l'aspect "un peu gênant" de mon état... et après c'est vrai, ça peut être séismique.
    Maxine

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  15. on aime ça parcequ'il n'y a pas de tabou dans l'amour
    on aime ça parceque le cycle menstruel fait parti de la vie
    on aime ça parceque c'est doux et bon

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    1. Nat,
      je n'ai jamais refusé de désirer charnellement une femme quand elle était indisposée, car j'aime le corps féminin, son intimité, sa féminité et pour moi, que du bonheur.
      Georges

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  16. quand j'ai mes règles je suis hyper excitée et je le fais avec mon mec mais pas de pénétration vaginale, on fait soit sodomie soit fellation et lui ne me fait pas de cuni mais anulingus. C'est aussi très très bon.

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  17. @Orane :

    Il s'agit d'une barrière psychologique pour certaines, infranchissable parfois.

    En effet, c'est assez naturel pour d'autres ... mais comme je suis assez caressant et léchant, et certaines de mes amantes ont décalé nos rendez vous charnels par peur de ne pas profiter pleinement de moi en longs émois ...

    C'est vrai que c'est souvent l'homme qui se refuse à cette période pourtant si propice ...

    Ed

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  18. @Maxine :

    Il s'agit d'un point essentiel que vous touchez du doigt : la confiance en l'autre, l'intimité avec l'autre.

    J'ai connu des couples qui étaient intimes comme deux glaçons dans leurs bacs respectifs, et des amants d'une semaine comme deux dauphins qui jouent entre eau et air ...

    Ed

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  19. @Nat :

    Le cycle menstruel est malheureusement contradictoire avec le cycle du désir. En effet, les règles, c'est la fin du cycle de fécondité, et le désir est optimum chez la femme lorsqu'elle est féconde ...

    En revanche, je suis en phase avec le coté "doux et bon" ... et "ne pas se priver de 3 jours par mois pour des raisons de tabous".

    Ed

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  20. @Anonyme :

    C'est une façon délicieuse d'envisager de changer pour l'oeillet brun quelques jours ...

    Ed

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  21. Mon corps a réagi de façon étrange quand j'ai connu mon amant, à savoir, je n'ai plus eu de règles pendant six mois au moins alors qu'elles arrivaient auparavant tous les vingt - huit jours exactement; puis, avec la pose d'un stérilet, je les ai eu pendant ... six mois !!! Autant dire que que j'aurais cessé toute activité sexuelle si on n'avait pas passé outre; comme ça ne dérangeait ni l'un ni l'autre, on a continué presque comme si de rien n'était ( seulement quelques passages obligés à la douche ); il a continué de me faire des cunnis de rêve, encore plus sublimes qu'ils en étaient plus doux et moins pénétrants ... Car lui ne peut s'en passer !!! Il aime ça autant que moi !!! Maintenant, ça fait plus d'un an que j'en suis débarrassée ( ménopause oblige ), et ça ne me manque pas, vraiment; d'autant plus que ça n'a rien changé en ce qui concerne ma libido ( en fait, ce n'est pas tout à fait exact, j'ai toujours l'envie de faire l'amour, et je ne souffre plus de sécheresse vaginale ... Mais bon, tout ça, c'était avec mon mari, alors, ménopause ou pas, c'est plus l'amant qui fait la différence je crois. )

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  22. @Kay :

    Le sujet du changement de cycle est souvent lié au changement de sexualité et à l'affect. J'ai connu des filles dont les règles avaient été stoppé lors d'une rupture douloureuse ou lors du démarrage d'une relation.

    Bien sûr, régime, anxiété, sport et nombre de causes médicales sont les réponses les plus courantes, mais l'influence du "coeur" (au sens large) sur le cycle existe.

    Ce que vous avez vécu sur les 6 mois suivant s'appelle la pré-ménopause, qui se caractérise souvent par un dérèglement et un espacement du cycle.

    La bonne nouvelle, c'est que vous avez géré ceci avec brio, pour le vivre harmonieusement et recevoir autant voire plus de plaisir.

    Ed

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