lundi 21 décembre 2009

Sexe sans pénétration : Fantasme des clitoridiennes

Souvent, le grand débat clitoridienne / vaginale (qui est un faux débat : voir ici) nous fait voyager sur le fantasme de l'amour sans pénétration.

Tellement de femmes ne jouissent "vraiment" que sous les caresses de doigts ou de la langue, que beaucoup ne considèrent la pénétration que comme un détour, un voyage horizontal, voire un mal mâle nécessaire.

J'ai souvent eu des requêtes d'amantes qui fantasmaient l'amour sans pénétration, certaines qui osaient à peine l'espérer ... Et je dois dire qu'offrir ce cadeau est d'un délice inattendu et extraordinaire pour le mâle que je suis.

Il y a eu tout d'abord cette grande blonde. Elle avait un passé de femme battue, soumise en amour, elle m'avait jusque là offert son corps sans détours, orchidée et oeillet brun, lit conjugal, montées d'escaliers et voiture ... Elle avait ce petit truc qui fait que son orchidée se visitait comme une cathédrale, j'y prenais plaisir à chaque respiration, comme suspendu au sixième ciel. Elle-même fondait littéralement, libérant un enivrant nectar dès que mon gland ouvrait le chemin et écartait ses pétales, vertiges expressifs à flatter l'égo de l'amant que j'étais.
Aussi, après quelques semaines d'absence, quand nous nous sommes retrouvés (sous la couette), elle a voulu que nous passions l'après midi sans nous déshabiller, histoire de se re-séduire avec des mots, des baisers et des caresses seulement. La température est vite montée, chemises, pulls, jupe et pantalons sont partis se promener en mode désordonnés un peu partout dans la pièce. Nous nous sommes retrouvés en sous vêtements, à froter nos corps pas tout à fait nus, à laisser courir nos mains et nos lèvres partout, tout en parlant de combien on s'était manqué l'un à l'autre ...
Et là, le thermomètre a explosé. Je crois que c'est en appuyant un peu plus sur le mon de venus, à travers la dentelle, qu'elle a été obligée de stopper net sa phrase, souffle coupé, frisson hurlant de plaisir imminent. Son triangle était brûlant, humide de désir. Je l'aurais volontiers chevauchée avec passion, mais ce jour là, mes doigts se sont chargés de son orchidée pendant que mes lèvres se promenaient dans son cou et sur le lobe de son oreille. Je crois me souvenir qu'elle a joui deux fois sous mes caresses avant de laisser ses mains se réveiller et glisser sur mes atouts. Ce fut une après midi de délices, de caresses et d'instants fusionnels. J'ai découvert combien il était sublime de se faire sucer longuement et langoureusement, plusieurs fois de suite, par une amante qui se révéla une extraordinaire chuppa queen. J'ai aussi découvert que j'adorai maintenir entre sixième et septième ciel un corps féminin divin sous le plaisir/désir, soumis et avide de mes dix doigts, de mes lèvres et de ma langue agile.

Il y eu ensuite cette Suédoise. Elle se croyait exclusivement vaginale. Elle ne refusait pas qu'on lui fende les fesses à l'occasion d'ébats ardents, mais pas question de se faire lêcher, elle détestait ça. Après presque deux ans à insister, à lui dire combien elle se privait d'un de mes talents, elle céda de manière presque inattendue. Ce fut un matin calin. Dans sa cuisine, nous prenions souvent le café avant de glisser sous sa couette Ikéa. Ce jour là, je l'ai prise par la taille et assise sur le bench qui servait de plateau de bar. J'ai remonté sa courte jupe et fait glissé la dentelle qu'elle portait toujours fine. Sans prendre trop de temps tellement je m'attendais à une ruade de rodéo, j'ai apposé en quelque secondes la pulpe de ma langue sur une orchidée ouverte prestement dou bout des doigts. Ensuite, j'ai dégusté ce doux impact, entre ses douceurs et saveurs de cyprine venue du froid. Je crois que c'est au bout de longues dizaines de secondes que je me suis aperçu que son corps était tout tendu, arcbouté sous des frissons inconnus ... et que enfin, le souffle en spasme du plaisir naisse et brise le silence. Ce plaisir nouveau la combla tellement, qu'elle me réclama souvent de se faire lêcher, sous la couette, mais dans la cuisine parfois aussi, comme pour rattraper un temps perdu ... frissons si puissants mais sans frictions, qu'ils pouvaient être renouvelés à l'envi, sans ressentir des corps fourbus et vidés, mais etourdis et ... remplis.

Et puis, il y eu surtout cette vraie clitoridienne, qui apréciait la caresse du glaive qu'après avoir reçu mille baisers et une demi douzaines de vertiges célestes. Un jour, elle me demanda de renoncer à la prendre mais de ne pas renoncer à jouir en elle. Et pour joindre le geste à la parole, elle fit tomber mon pantalon sur mes chevilles alors que je n'étais encore que sur son paillason. Elle m'offrit une fellation chuppa queen, porte ouverte sur le couloir de son immeuble, puis m'entraina par la cravatte, chevilles ligotées par mes vêtement, à venir l'honorer sans ne plus espérer la fendre. Sous le coup de la surprise, de la violente montée de désir et de l'explosion de plaisir, je me suis fait mener par la baguette et son corps se souviendra comme moi des millions de caresses et du cheminement de ma langue sur ses courbes et orifices. Mais, quelques minutes plus tard (20 minutes exactement, je suis réglé comme une horloge), mon épée se redressa. Je montrais en mots mon envie d'aiguiser cette lame si fortement veinée dans son foureau si bien préparé de mes baisers, et de lui faire épprouver le plat et le fil, jusqu'à la garde ... C'est à ce moment qu'elle me servit de nouveau la douceur de ses lèvres et de ses mains, balet d'amant qui se masturbent l'un l'autre et ne cessent plus de se dégusent le nectar ...

L'amour sans pénétration, c'est renoncer à cette facette si mâle pour découvrir combien en presque égaux sous les baisers et les caresses, on peut exprimer, offrir et recevoir la jouissance sans fatigue, presque jusqu'à l'infini

14 commentaires:

  1. Rien de mieu que le sexe oral!

    _________

    www.highspades.com
    Un blogue québecois!

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  2. Merci de votre commentaire... Ca laisse (beaucoup trop) à réfléchir

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  3. Bonsoir,

    C'est en effet un des fantasmes que j'aime offrir. Quand on aime les fleurs, on aime les regarder, les humer, les embrasser ... sans froisser un seul pétale.

    Souvent, mes amantes ont peiné à verbaliser cette envie ... et j'ai eu à poser des mots sur les silences.

    Ed

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  4. J'adore l'expression "chuppa queen", délicieusement acidulée....

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  5. @Cécile :

    Il y a ces temps ci dans la rue des pub de la poupée barbie avec une mini chuppa chups dans la joue ...

    Délicieusement impertinent comme appel à la débauche des icônes trop prudes ?

    Ou juste une sucette ?

    Ed

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  6. Vous voyez le mal partout... Je vous informe (ou pas) qu'il y a une version GI joe de cette pub.

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  7. @Cécile :

    Gi Joe (ou Ken) avec une sucette dans la bouche, ca vous inspire plus la vertu que le vice ?

    C'est pas un M16 et une lucky strike qui vont bien à Gi Joe ?

    Ed

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  8. @Ed, @Cécile La Chupa Chups de Barbie sur ces affiches n'est pas si innocente. J'aurai préféré voir Mon Petit Poney avec.

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  9. @h l@ l@ !!! Quel délicieux amant vous etes ... Je me reconnaitrai presque en chacune de toutes ces femmes !! Rien de mieux que de vivre passionnément sans retenue les moment de pures plaisirs partagés !!!
    Soupirs de plenitudes sans bornes !!!

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  10. @Sinou :

    On est tous plus ou moins un peu de chaque.

    Un peu de chacune des amantes que je décris pour vous, plus tellement d'autres particularités que je n'ai qu'éffleurées ou même que j'ignore.

    Un peu de chacun des amants possible pour moi même, sauf certains comportement qui me sont étrangers, et d'autres qui ne sont qu'en germes au fond de mes entrailles primales.

    Ed

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  11. Le plus important c'est de se laisser aller à mon avis. De laisser la vague monter sans jamais avoir honte des réactions, meme un peu bizarre qu'on pourrai avoir. (je pense à mon premiers orgasme)
    Et à se moment là ... Plus rien n'existe, tout n'est que volupté et plaisir.
    Que ce soit moi qui donne du plaisir à la proie de mes désirs ou le contraire c tellement jouissif de se laisser aller.
    Je suis dans une autre dimension quand la chose est ardemment et passionnément faite.

    hmmmmm !!! Dieu et ses anges !!!!

    J'ai trop aimer vos histoires ! J'aurai aimer avoir votre prose pour pouvoir faire de meme...

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  12. @Sinou :

    La prose est histoire de pratique ... plus vous écrirez, plus ce sera aisé. Comme des ébats sous les draps, chaque phrase est une caresse aux sens.

    Ed

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  13. Bonsoir toutes les femmes sont clitoridiennes par obligation car sans clitoris le plaisir physique est inexistant, reste le plaisir de se faire pénétrer ou de fantasmer, mais dans le déclenchement de l'orgasme, la stimulation du clito est essentielle par l'extérieur par des caresses ou par l'intérieur lors de pénétration ou d'une stimulation de la zone du point G.

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