lundi 11 février 2019

J’ai envie de baiser tes baisers

C’était mon amante du matin. Une belle brune, avec de belles courbes et des désirs plein les mains. Elle avait pris l’habitude de me convier tous les matins possibles ou presque. Quand j’arrivais, elle ne prenais plus d’égards et m’invitait directement dans sa chambre. Au début, elle m’offrait un café dans sa cuisine, ou me montrait ce qu’elle faisait sur son ordinateur. La TV était souvent allumée avec sa logorrhée de chroniqueurs et de pubs que l’on ne voit que à cette heure là. Puis, les semaines passant, ces mondanités sont passées et nous sommes devenus plus ... directs. 

Ce jour là ... elle avait déjà goutté à mon dard quand une furie a frappé à la porte d’entrée. Une ou deux minutes à ignorer, en faisant des signes « chut » complices comme des garnements surpris à faire une bêtise. Puis son téléphone a sonné, le tambour sur la porte a repris avec des cris insistants « Ouvre, je sais que t’es là ». Visiblement ... ça n’allait pas se calmer. 

Je me suis retrouvé seul quelques minutes pendant que les deux filles discutaient sur le pas de la porte. Calfeutré dans la chambre à regarder le plafond, inspecter le dessus de la table de nuit, ni nu ni vêtu dans ce lit si proche des éclats de voix. Je m’attendais à une effraction à tout moment et je constatais qu’il n’y a bien que dans les films que on pouvait imaginer partir en petite tenue par la fenêtre ou le balcon. Qui était cette fille ? Une voisine en conflit ? Une mère ou une belle mère ?

Les bruits se sont calmés soudain. Une porte à claqué. Celle de la chambre s’est ouverte. 
  • Excuse moi, c’était mon ex. Je l’ai mise dehors et elle venait récupérer un sac. 
  • Une ? Une ex ?
  • Ben oui... une ex !
  • Tu connais donc le goût d’une femme ?
  • Non, je suce pas des chattes, moi (Note : ça me surprend toujours, les mots féminins).
  • Ah bon ?
  • Ouais. Avec elle j’étais mec ... me montrant ses doigts, son sextoy et un déhanché qui mimait une estocade puissante. 

Un peu estomaqué par cette scène, et ces révélations, je me laissais vite distraire par ses mains et sa bouche qui jouaient de nouveau avec mon désir reprenant forme. Puis, elle s’immobilisa et lâcha un :
  • Toutes les femmes ont le même goût ?
  • Est ce que toutes les queues se valent ?
  • Non bien sûr. Quel goût j’ai, moi ?
  • Tu veux goutter ?
  • Oh oui, lèche moi et vient m’embrasser ! J’ai envie de baiser tes baisers !!

Et c’est ainsi que j’ai porté à ses lèvres ce qu’il fallait pour qu’elle se goûte elle même. Ouvrant son sourire vertical, aux pétales potelés et gourmands, je me lovais dans son nectar ... et quelques respirations avant qu’elle ne sombre, je remontais son corps tendu par l’espoir de plaisir, pour déposer mes lèvres recouvertes de son suc et la laissait se goutter. La première fois ... une découverte, la deuxième ... une confirmation, les suivantes ... entre subtile dégustation et luxure masturborgasmique. 

Je jouais de ses sens. En glissant mes doigts et ma langue, j’ouvrais son désir et faisais poindre le liquide abondant ... et juste avant qu’elle ne tente de jouir, je m’agrippais à ses hanches, ses seins, ses épaules ... et venais couvrir ses lèvres, sa langue, sa bouche entière de mes baisers.

Entre frustration de ne pas jouir et ce goût de stupre interdit, elle rallait, m’agrippait, me retenait, me capturait, me repoussait et ...  et surtout ronronnait, gémissait de ce plaisir nouveau ...

Son orchidée béante a happé mon dard et je n’ai plus quitté ce brasier ... jusqu’à l’inonder de mon propre nectar !!



vendredi 11 janvier 2019

Un orgasme qui donne envie de baiser, ou un orgasme qui donne envie de dormir ?

Parmi les centaines d'orgasmes que je t'ai offerts cette année là, il y avait de quoi faire un inventaire à la Prévert. Sans avoir cherché à cocher des listes, nos sens nous ont rassemblés, surpris, excité, enflammés ...

Je me souviens en particulier des frissons, style chair de poule, qui parcourent ton corps comme une vague, lorsque le plaisir déferle, et de ton visage qui se déforme sous la chaleur du brasier. Je me souviens avoir conté à ton oreille ce que mes mains effleuraient ou flattaient entre tes cuisses, et combien ça troublait tes sens. Je garde en mémoire tes toys et de cette malle qui en était plein, de les découvrir un à un et de te combler avec, de jouer et jouer encore.

Je garde aussi un souvenir particulier avec ces moments magiques où on s'endormaient ensemble, après des instants torrides, nos corps luisants et fourbus, la bouche sèche ... à peine capable d'attraper la couette pour recouvrir nos dépouilles, et s'endormir ... l'un dans l'autre.

Mais l'un des plus beau moment a été ce soir, un soir sublime où nous avons parlé parlé parlé jusqu'au bout de la nuit, pour constater que le marchand de sable était passé plusieurs fois sans arriver à nous donner envie de lâcher prise. Mais il fallait bien ... avant que le soleil ne se lève, aller au pays des rêves. Je t'ai alors proposé, comme une volute spiralée ..

Je t'offre un orgasme qui donne envie de baiser ... ou un orgasme qui donne envie de dormir ?

...


vendredi 4 janvier 2019

Déflagration au septième ciel

C'est un moment gravé en moi
Lorsque tu pars ... en émoi
Quand tes muscles se tendent
Et que dans un ultime supplice
Tu te laisses encore ... surprendre
Par le zénith et le bord du précipice.

Que le nectar envoûtant enfin jaillisse
Et que les draps et bras complices
Accueillent nos corps fourbus ... quel délice !

mardi 13 novembre 2018

Ennivrants nectars


Tu avouais que sous l’eau paisible,
Se cachait du tonnerre et des averses,
Fréquentes inondations et décrues terribles,
Cette météo déréglée était ta promesse.

J’ai pris la mer comme un innocent,
Sans oublier tes peurs ni tes marées,
Je pensais démâter dans l’ouragan,
Et sous des trombes furieuses me noyer.

Entre ciel et mer, chaque journée j’ai navigué,
Et j’ai attendu le tumulte et le chaos,
Mais chaque matin, j’ai repris les flots,
Mille belles régates sans affaler ni chavirer.

Si tu voulais me faire une promesse liquide,
C’est ton jardin fleuri et ses secrètes coulisses,
Qu’il fallait vanter, car entre deux ondées.
C’est ici que fleurit le fruit de la passion,
La fière orchidée et d’autres fleurs plus timides.
Trinquons de moultes breuvages sous les tamaris,
Enivrons nous encore et encore de ces envoûtants délices.

lundi 29 octobre 2018

Ton corps est une fleur

De toutes les fleurs de ton corps de rêve,
Des bleuets que sont tes yeux doux,
En effleurant les pétales roses de tes lèvres,
Glissant entre tes deux dahlias majestueux,
Spiralant dans les volutes arumées
Où trône ton piercing fier et sacré,
C’est à l’orée du gazon que je l’aperçois,
Ses corolles envoûtantes dont je rêve être le roi
Cette sublime orchidée qui me met en émoi
Et je rêve encore et encore et encore
de ses frissons inouïs que je ferai éclore

samedi 27 octobre 2018

Rêver de toi (émoi)

Cette nuit, je t'ai rêvée entreprenante. Je me suis rêvé à ta merci.

Ce fut une longue nuit, de celles où les rêves s'étirent en longueur, prennent corps dans la somnolence et la torpeur. Je me suis réveillé dix fois, engourdi et incapable de discerner le rêve du sommeil, impuissant dans ce corps qui par la gravité n'arrive pas à se mouvoir, comme ivre et désorienté, sans pouvoir cerner et maîtriser le lieu, le temps et la réalité dans laquelle je me réveillais. Puis je me rendormais, pour replonger en m'enfonçant plus profond encore dans ces exubérantes divagations, le mirage vaporeux et suintant à la fois.

Incapable de bouger. Je voyais bien mon corps, nu, allongé sur le lit. Les draps autours étaient froissés, désordre harmonieux, et juste à propos, puisqu'un coin de tissus couvrait adroitement mon dard. Mes mains étaient derrière ma tête. Invisibles. Je sentais le vent, doux et enveloppant qui courrait sur mon corps, et j'appréciais cet air frais.

Je t'apercevais parfois, venir avec une démarche féline, et t'approcher de moi. Dans d'autres volutes de ce rêve à tiroirs, tu me touchais déjà quand les sens venaient à moi. Et parfois aussi, je t'entendais me parler.

Le drap cédait lentement du terrain, tu découvrais mon dard dressé et gonflé de désir, fier, dessiné comme une sculpture de bronze, les veines en tension. L'auguste collerette bombée, prête à entrer en action, à envahir de sombres lieux de luxure. Mais, immobile, je subissais le tempo. Tu considérais mes atouts de ton regards chargé de sensualité. Puis, d'une main douce et ferme, t'en saisissais naturellement.

Les yeux ronds, prêts à sortir des orbites, le souffle court et le râle profond, j'accueillais tes caresses. Tantôt submergé par le plaisir, parfois offensé de ne pas avoir autorisé ces outrances, et surtout incapable de parler, bouger, intervenir par la pesanteur de ce rêve embué.

Je te voyais te réjouir de la situation, et régner sur l'occasion comme on déguste des faveurs, comme on savoure lentement pour ne rien laisser s'échapper. Tu apportais toute l'attention d'une main experte à choyer mon arme, lui faire un fourreau de ta paume, et tester ton pouvoir en colonisant chaque recoin, en domptant mes sens et mes troubles. Ta bouche venais se joindre à l'assaut, pour contraindre cette insolente raideur et engloutir son arrogance. En la mordillant, détourant, embrassant, léchant ...

Parfois, je sentais un débordement m'envahir, un bouillonnement gronder, un jaillissement me submerger ... quelquefois aussi, je voyais en toi les mêmes pertes de contrôle. Un instant immobile, ton visage fixe et embarrassé d'un débordement qui le submergerait ...

Et à chaque fois, au même instant, j'apercevais derrière toi, un sublime amant harponnant ton calice, mains sur tes hanches. Ou alors, une tête féminine se dessiner au bout de ton dos, dans l'embrasure de tes fondements, avec le sourire d'une insolente qui n'avait pas gardé sa langue dans sa bouche.

C'est à ce moment précis que les explosions des nos sens, rugissements et spasmes incontrôlés de plaisir envahissaient à l'unisson l'espace, brûlaient le silence et ramenait mon corps à la réalité de ma somnolence ... suintant de la transpiration de ce fantasme ternaire ... avant de replonger, et de le vivre encore et encore toute la nuit.

vendredi 5 octobre 2018

Inclinaison sensuelle

J'ai rêvé cette nuit de ces dessous
Qui du bout du doigt se dénouent,
Laissant apparaître une courbe divine,
De ton épaule à tes hanches, mon désir incline.

dimanche 30 septembre 2018

Rends toi !

Il me tarde de ressentir ta peau vibrer sous mes baisers,
Sentir les frissons naître et t'envahir comme un raz de marée,
Te voir perdre le contrôle, lâcher prise et te rendre,
Honorer les draps de tes fluides qui de tes méandres se répandent ...

mercredi 28 décembre 2016

La malette à sextoys

Il existe des filles qui ont un seul sextoy. Il en existe aussi qui rangent quantité de sextoys dans un lieu particulier, un tiroir souvent, une mallette dans le cas présent.

Et croyez-moi, j'ai beaucoup fantasmé sur cette mallette, dont le plus gros inconvénient est qu'elle avait les parois opaques.

Que pouvait-elle bien contenir ? A priori, la croix de Saint-André était exclue, mais il y a des tonnes (disons des kilos) d'autres candidats. Dildos de toutes formes, rosebud, menottes, lingerie érotique et autres outils de luxure ... il y avait derrière les serrures de cette mallette tout ce que mon corps ne pouvait pas fournir a l'envi, c'est-à-dire des sextoys inépuisables, pour peu qu'on les libère de leur cage.

Un jour, après mille et un élans, j'avais le regard qui alignait sa fente, son dos, sa nuque et ... sa mallette. Je crois que la mallette m'a nargué plus que sa fente, au moins un instant, et j'ai donc décidé de crier "ouvre-toi sésame", et la caverne aux sextoys s'est offerte (dans les faits, j'ai soulevé une pile de revues, un dictionnaire _on croit qu'il est petit le Larousse, mais il pèse son poids_ et un scrabble de voyage). Sans quitter mon destrier, j'ai pu attraper maladroitement un sextoy rouge écarlate, au demeurant de bonne taille, qui me semblait être très prometteur, bien que ses veines étaient très surdimensionnées pour être réalistes.

Sa fente était encore luisante des orgasmes récents, les pétales vermillons de désir reflétaient chaque raie de lumière dans cette pénombre claire obscure. Quand j'ai glissé, en douceur, cette audace de latex dans la soif d'être prise encore et encore, le silence a fait place à quelques cris, entre invitation et stupéfaction. L'engin enfoui jusqu'à la garde allait loger une pression assurée et pugnace, polissant le point G, emplissant toute l'antre, pour buter tout au fond, là où le plaisir naît en percussions.

Je jouais de l'angle et de la courbure de l'objet, pour visiter en duel envahissant chaque recoin, chaque sinuosité de son puits de plaisir, cherchant ici la douceur et l'émotion, trouvant là étreinte et pression. En quelques instants, elle avait abandonné cette terre pour s'ouvrir le septième ciel et a laissé jaillir un bel orgasme emprunt de stupre, un plaisir qui suinte et qui ne laisse pas les draps indemnes.

Le principal atout du sextoy est que son ardeur peut rencontrer une soif de jouir sans fin. Aussi, j'alternais les lentes et douces estocades, qui offraient toute la largeur et laissaient les veines turgescentes attiser un plaisir tout en tiédeur et pesanteur, puis de vaillants assauts qui abolissaient la frontière entre supplice et délice en invasions fécondes, laissant surgir un orgasme ravageant tous les sens, usant tous les muscles, emplissant la pièce de dénégations ou d'acclamations face à cette vigueur orgiaque.

Je me souviens avoir usé de la courbure de l'objet pour commettre un autre délit, et caresser l'oeillet brun de l'intérieur, voir ses plis se dilater et rétracter sous les impacts. Cette rondelle troublée des faveurs à son endroit, procurait les mêmes plaisirs que l'amour à l'envers. Ma queue tendue comme prête à saillir, renonçait à éprouver cette fleur close, tant la scandaleuse orchidée distillait des orgasmes par pleines poignées.

Il y avait bien un moyen de parfaire l'oeuvre dans une grâce synchrone de plaisirs dépravés. Je saisis un de ses poignets, suggérant qu'elle prenne à pleine main ses deux belles fesses. La vue de cette fente devenue canyon, et de ce sextoy littéralement englouti, noyé sous les nectars exprimés par la sublime fleur, me donna une idée suprême. La croupe en l'air, fente offerte, sextoy engouffré dans cette antre suintante, il me prit l'idée de glisser mon désir, comme une promesse d'épreuve débordante. Quelques "oh non !" soulignant ce plaisir régressif prenant corps par ce surcroît de hardiesse, ne couvraient pas mes propres immédiates torpeurs. Ma queue, entre la douceur de l'orchidée et la raideur de ce complice de latex, laissait crépiter les préludes du plaisir ultime, quasi impossible à contenir. Je me souviens avoir fendu le sillon de toute mon ardeur, dessus, dessous mon complice de latex, puis, dans un râle de fauve qui perd pied, avoir inondé toute la vallée de mon obscène débauche, de mon double vice, de cet abus de glisser, fendre, labourer, enfoncer ... et inonder sans retenue ... sans jamais avoir été retenu ...

vendredi 9 décembre 2016

Regard...émoi !

Lorsque mes doigts se posent sur tes lèvres et dessinent mon désir, tu me captures de ton regard si magnétique. Basculant au rythme de tes douces respirations, il me souffle "caresse moi", "baise moi", "aime moi", "déshabille moi", ou simplement "encore".

Lorsque tu croises tes bras et que je me glisse dedans, peau contre peau, le visage enfoui dans le creux du cou, les yeux fermés, en silence tu me murmures "c'est bon", "enfin ensemble" ou "que je me sens bien".

Lorsque ton corps se raidit de plaisir, tous les muscles saillants, les yeux écarquillés et ta peau se maculant de frissons érectiles, tu me hurles "oh putain, putain", "encore", "je vais jouir" ou "oh la la".

Lorsque je te dis "maintenant" et que, d'une simple pression, une déflagration orgasmique emporte tous tes sens en une seconde, tes yeux crépitent de plaisir et se mouillent en haut comme tu l'es en bas, de nectars que procurent mille et un délices et suppliant "non, ce n'est pas possible que tu connaisses mon corps comme ça" ...

Lorsque ... mes yeux te disent "encore", "encore 24h" !


jeudi 17 novembre 2016

Initiation à la sodomie

J'étais alors un jeune mâle mal dégrossi, et j'avais connu peu de femmes, charnellement. Ce soir là, je retrouvais en boite une correspondante, rencontrée sur un chat. Elle était infirmière et traînait sur les canapés avec une de ses copines. Nous nous sommes aiguillonnés l'un l'autre sur les idées toutes faites autour du métier d'infirmière. Évidemment, elle répondait à mes tentatives de déstabilisations par d'autres poncifs sur la taille, ou sur l'age des amants ... La soirée fut belle et elle m’invita à la suivre en voiture jusque chez elle.

Entrés sur la pointe des pieds dans son appartement, ou semblaient dormir ses enfants, elle ferma vite la porte du salon et mis un peu de musique. Ma toute première écoute des Pixies !

Je ne me souviens plus de tout de nos élans, mais je me souviens bien du moment où, au milieu de la nuit, son corps luisant d'avoir visité le septième ciel, ma hampe encore pleine de vigueur, elle s'est mise à genoux entre mes cuisses. Elle a saisi mon arme, posé langoureusement ses lèvres en moult baisers, et murmuré un "j'ai tellement envie de m'empaler sur toi".

Elle en était presque confuse d'avoir ce désir, presque honteuse d'avoir à le verbaliser.

Ce fut une initiation pour moi. La belle prit l’initiative et me colla au fond de son canapé, immobile ou immobilisé, ou les deux qui sait ... la tige en l'air. Elle commença à s'assurer de ma vigueur, et à humidifier mon gland avec une salive abondante. Être pris en main, être immobilisé, et sentir une femme se servir de moi, de mon corps !

Puis, elle grimpa sur le sofa, et s’accroupit lentement. Son corps en déséquilibre, je la regardais faire sans sourciller. D'une main assurée, et tendit sa fente vers l'avant, ou peut être était-ce un basculement du bassin, et d'une autre main, s'assura de poser mon gland sur son bouton gourmand. Puis, en ouvrant les yeux comme si elle tombait en embuscade, elle laissa son corps choir de sa position inconfortable, et avaler ma proposition. Je sentais son oeillet résister ... puis céder presque d'un coup ... et enfin, d'une pression tout autour, ouvrir une voie totalement nouvelle pour moi et mes émois.

Je me souviens de ses grands yeux, entre jouissance et pénitence ... elle qui était sur la corde de la culpabilité. Je me souviens du délice, ces pressions si différentes, qui enserrent sur tout le pourtour et excite le dard d'une chaleur, d'une ardeur si particulière. Je me souviens de son bassin roulant, à croupi sur mon dard. Je me souviens du point de vue sur mon dard, brillant dans la lumière rasante, entrer et sortir de sa croupe, sans jamais laisser apparaître le gland. Je me souviens de ses lourds seins et de ses mains qui caressaient presque sans relâche ces démons de plaisir en liberté. Je me de son corps qui cherchait alternativement appui pour ne pas tomber ... et qui, déchirant le silence dans des convulsions moins civilisée, orgasma comme une bête sauvage ... je me souviens l'avoir remplie de mon nectar tiède, dans un jet compressé puis puissant et joui en même temps qu'elle ... et accueilli son corps éreinté, comblé, et suintant de désir ... soudainement sans énergie, avachi ... et moi entre le sofa et cette "sublime enculée"

lundi 3 octobre 2016

Attachée à un fauteuil, offerte, soumise ... ou ... toute puissante ?

Tu étais là, dominante, sur ce fauteuil luxuriant, telle une reine sur son trône. J'étais entre tes cuisses, en tain de dénouer tes liens de velours, et libérer poignets et chevilles de leur douce entrave. Ton corps fourbu, le fourreau de chair tuméfié et suintant, je voyais perler un sourire à tes lèvres.

Je savais que j'avais accédé à ton fantasme, en t'attachant à ce fauteuil rebondi. J'avais glissé sur la pente de tes plaisirs subtils, où les moments, lieux et gestes sont choisis. Les mots pour le dire sont venus aisément. Et l'ampleur de la fontaine de jouissance a déferlé en vagues de plus en plus puissante sur ton corps soumis, offert, envahi de mes élans et percuté de ma fougue.

Mais ce sourire, un rien facétieux, me questionnait.
Qui avait finalement dominé l'autre ? 

Tout avait commencé par un escalier qui craque, une rampe lustré, et un tapis rouge, dans cet hôtel où les lits à baldaquin se mêlent à des meubles à tiroirs secrets tout droit sortis de l'orient express, et à de lourdes tentures rouges ou ocres, masquant la vue sur la place rouge et sa statue du roi soleil. Il n'a pas fallu longtemps pour que tu ôtes ta pelisse et laisse tomber ton cabas, fière de m'exposer cette lingerie raffinée qui soulignait ton désir de célébrer ce fantasme par le plus opulent de tes apparats de dentelles.

Je glissais autour de toi, pour nouer un ruban de velours. Poignet droit. Poignet gauche. Une cheville. La dernière. Mes baisers et mes mains glissaient sur tes courbes, vérifiant que ta peau frissonnait aux effleurements, et que le brasier couvait déjà. Tu entrais dans ce costume de la soumise qui va être docile et malléable, assujettie à mes désirs. Je me souviens avoir serré ton cou, un peu. Je me souviens avoir pressé mon désir contre ta croupe, un peu plus.

Je te guidais vers l'autel où ton corps serait sacrifié. Les liens attendaient déjà. En un instant tu étais installée. Le dos bien calé au fond de cet opulent berceau de velours, les mains liées derrière la nuque, les cuisses sur les accoudoirs, et les chevilles encordées au point de ne plus pouvoir te mouvoir sans un violent coup de reins.

Ton triangle luisait déjà de désir. Cambrée par les coussins, le rubis de plaisir était dégoussé et dégorgeait comme une atteinte à la décence, rosé et humide, turgescent. Il émergeait et criait comme une sorte d'appel à la douceur de mes lèvres sur les tiennes, replètes, ouvertes, elles fleurissaient d'elles même ...

Là, à ma merci, j'ai tourné autour du fauteuil comme un fauve autour de sa proie. Toi, résignée, appelait la douceur. Mes doigts glissaient en effleurement, comme un rituel de mise à mort, et lorsque comme une lame, ils effleuraient ta gorge, ou comme un sabre, il envahissaient le moelleux de ton fourreau, tu lâchais un râle de délice ... trop peu ou pas assez ? A l'évidence, ces petits gémissement réclamaient un supplice plus envahissant.

Et c'est ce que j'ai fait, en prenant possession de tes convulsions, en envahissant le corridor des braves d'une vigueur suave qui déclencha la rupture du barrage, et l'inondation des velours du pauvre siège de tes tortures. Tes sucs glissaient, suintant sur mes doigts qui saisissaient ton plaisir en repoussant de droite et de gauche tes deux pétales de chair. un doigt, puis deux ou trois je ne me souviens plus. un râle, puis deux ou trois, je me souviens bien. Tu contractais tous tes muscles quand mes pulsions arrachaient un orgasme et que les écumes de plaisir perlaient, et que ton sourire devenais flapi. Fallait-il que j'y glisse deux doigts de plus, ou que je sorte mon sabre pour la mise à mort de ce corps gémissant du déchaînement luxuriant des orgasmes suspendus, et de ceux qui ont tout ravagé, le silence, le fauteuil, tes délicieuses sueurs, et que seuls les entraves ont contraints en ruades superflues d'une pouliche à qui on enfile une selle et qui sait qu'elle va se faire monter.

Le sabre en main, je regardai ton fourreau gonflé de désir, cette antre lisse et luisante, béante des élans de mes doigts. Je t'ai emplie, à genoux, mes raideurs dans tes chairs, ton corps sous la charge de mes élans, et le fauteuil te rejetant contre moi pour m'affronter en duel. Tu ne pouvais que laisser mes plaisirs pénétrer, te pénétrer, et mon sabre occuper tout le territoire. Je repoussait tes sensualités à chaque charge héroïque. En frissonnant, tu espérais être empalée encore et encore. Je t'ai inondée de mes excès, j'ai couvert le bruit de tes gémissement de la fulgurance de mon plaisir à abuser de ton corps offert, je t'ai couverte de ma sueur, et de tout mon poids, j'ai avachi mon corps tiède et victorieux sur le tien, dans le tien, sentant bien combien la position ne tiendrai que le temps que ton fourreau décomposé retrouve de sa vigueur, et me laisse quitter ce territoire vaincu.

Je t'ai alors embrassée, détachée ... et est apparu ce sourire d'une amante dominante, qui avait fait corps avec son fantasme ultime, et manœuvré à merveille pour que le fougueux amant vienne lui même périr en orgasmes hurlants au fond du canyon.

Détachée, mise à nue de toutes ces dentelles humides de nos sueurs, tu as regardé le lit encore fait. Défaits mais gourmands, nous l'avons soumis à nos tendres élans comme nos fougueuses chevauchées. Je t'ai aimée et chevauchée. Je t'ai offert ce fantasme et t'ai baisée. Ou le contraire ... qui sait ?




LA chambre, LE fauteuil

lundi 19 septembre 2016

Me reconnaitrais tu dans le Noir ?

Il n'y a pas une femme qui perd pied de la même manière, donc, oui, je te reconnaîtrais sans difficultés. Mais avant de faire voltiger tes sens au pays des merveilles ... comment pourrais je te reconnaître dans le noir, ou les yeux bandé, si tu avais organisé, dans une pièce, un groupe de femmes, disons une dizaine, qui te ressemblent énormément ... la même longueur de cheveux, point de parfum, de lingerie, une silhouette similaire, une taille comparable, une toison taillée avec la même maestria, et tous les bijoux déposés à la porte.

Me voilà donc, dans cette pièce, avec quelques rires et murmures, quelques souffles et effleurements, et probablement une rangée plus ou moins ordonnée de dix corps dont le seul qui me va, se cache entre la position 1 et la position 10.

Te reconnaîtrais-je ? Te reconnaîtrais-je parmi 10 ?

Bon, à n'en pas douter, sans la vue, il va falloir que je laisse mes doigts danser sur des courbes.

Privé de la couleur de tes yeux, de ton sourire, de la longueur de tes cheveux, de la couleur de ta peau ... il me resterait :

Le dessin de ton visage ... Je crois que je commencerais par lire du bout des doigts (ou de mes lèvres) les dix visages. Il est fort probable que je te reconnaisse. Les sourcils qui dessinent tes arcades. Ils ont probablement été déposés là pour cet exercice de style. Pas tout de tes lèvres est unique, mais un arc de cupidon pas très extrême, bien dessiné, et des lèvres charnues, surtout celle du bas ... ça, c'est vraiment toi. De tes lèvres, probablement un truc unique ... cette petite charmantissime boule de succion qu'ont les nourrissons qui tètent. La forme de tes oreilles aussi. La forme du lobe, de l'hélix, les trous et leur position, si on peut sentir les trous de boucle d'oreille du bout des doigts. La ride du Lion, même si je ne suis pas certain de la sentir non plus. Le point de départ du sillon nasogénien, très facile. L'arête de ton nez, que je soulignerai lentement afin de bien la mettre en écho avec mon souvenir de toi ...

Voilà, donc ... j'aurais tripoté le visage de dix femmes. Disons que, j'aurais été suffisamment bon pour en éliminer la moitié. En fait, je suis certain de te reconnaître juste par le visage, mais pour l'exercice de style ... continuons.

Donc, il reste cinq femmes, et le visage, coupe de cheveux comprise, aurait été insuffisant pour te trouver.

Laissons agir la gravité (de la situation).

Mes mains descendraient ... sur les épaules ... pas certain de pouvoir te reconnaître par les épaules.
Mes mains descendraient sur les hanches. puis remonteraient sur le nombril, puis plus haut ... les seins.

Là, de nouveau, je te reconnaîtrais. Il y a des formes et des signatures que je pourrais identifier dans l'obscurité. La forme de ta taille, la forme de ton nombril, la petite signature que constitue ton ventre, et plus haut, tes seins. Ni petits, ni lourds, ni siliconés, ni signés d'une aréole lisse, ni au contraire très en relief. En revanche, je crois que là, je tricherai, et je pincerais volontiers pour reconnaître un cri de surprise ou une exaltation.

Voilà encore ... je t'ai reconnue ... j'aurais de nouveau tripoté les hanches, le nombril et les seins de cinq femmes, et j'en aurais pincé environ la moitié, jusqu'à ce que je te trouve. Disons que pour l'exercice, tu te mordais les lèvres et te mordrais la langue pour ne pas réagir à mon approche, et que tu t'y étais préparée en m'entendant pincer ta voisine ... continuons.

Donc, il reste environ trois femmes. Laissons les mains descendre encore.

Me voilà donc dans le dos ... ou plutôt le bas du dos. Trois musculature, et le dessin sensuel de tes vertèbres que je masserais une à une. Trois bas du dos aussi : Trois cul. S'il est assez évident que certaines ne se laisseraient pas approcher le sourire vertical sans un mouvement de recul, imaginons quand même que les trois cul se laissent attraper, voire se laissent faire si je tente d'en séparer les deux pommes dans une approche un rien friponne (ou intrusive). Mais avant d'en arriver là, je suis certain de reconnaître tes fossettes. Ceci dit, je ne sais pas de mémoire si elle apparaîtraient dans n'importe quelle position. Disons que ça ne suffise pas.

Attrapons le dossier par le bon bout ... La forme de ton orchidée. Me voilà certain de te retrouver. J'aurais dû commencer par là. Et si jamais tu as réussi à trouver des clones d'orchidées ... alors je vous fait jouir toutes les trois, et là, je peux mettre ma queue à couper mettre ma main à couper parier un dîner aux chandelles que je te trouve du bout des doigts.


Notes pour plus tard : se souvenir des mots savants suivants : nasogénien, aréole, hélix, arc de cupidon.
Réflexions post rédaction : j'aurais dû commencer par un baiser ... ça aussi c'est unique !

mardi 6 septembre 2016

La découverte de mes doigts (avec ovule vaginale)

Ton orchidée capiteuse avait été abîmée de nos élans. Il faut dire que tu aimais que j'arpente tes pétales longuement, laborieusement, ardemment. Tu étais irritée, les muqueuses abrasée et le désir en berne par la fermeture du terrain de jeu à de nouveaux puissants ébats.

Tu avais récupéré chez ton dealer à caducée, je ne sais quelle ovule sensée restaurer un certain équilibre ou douceur entre tes cuisses. Tu mes les as tendues : "Tiens ... aide moi"

Telle une patiente les cuisses ouvertes, tu attendais que je pousse le petit oeuf comme on administre un suppositoire avec douleur à un nourrisson, d'un geste académique, bref !

J'ai délicatement ouvert les pétales, et observé tes blessures. Tout était rouge vermillon, et tu sursautais, te contractais d'une douleur pinçante. Mais d'un geste assuré, je glissais deux doigts profondément au fond de toi à la recherche des racines de ton plaisir. Immobile sur la longueur, mais actif du bout des doigts, j'ai pris possession de tes sursauts, qui se sont calmés en lents délices, parfois ponctués de petites crispations.

Entre deux doigts, la capsule couleur chair est passée, avalée par ton orchidée ... et je l'ai accompagnée contre ton antre, a jouer avec elle et tes spasmes, jusqu'à l'orgasme ...

"J'avais dit ... aide moi ... pas joue avec moi ! Maintenant comment je vais faire ...? Regarde toute la plaquette qu'il reste, et tu pars demain !"

lundi 29 août 2016

Les perles de plaisir (égrainées tout au long de la nuit)

Je revis cette nuit comme un rêve éthéré. Je ne sais plus si j’ai tout vécu, si mes sens m’ont trahi une fois et demie, ou si mes songes rejouant en boucles ces instants infinis, si mes songes ont exalté ce qui s’est réellement passé.

Je me souviens de ton invitation à entrer dans ton corps, de cet infini désir qui hurlait en moi, auquel tu as ouvert la porte. Cette première découverte de ton orchidée. Fusion sensorielle sublime.
Comme un sabre dans son fourreau, la courbure de ma lame sombrait dans tes entrailles. J’écartais tes chairs, pour claquer comme un forgeron aiguise le fer sur l’enclume. Je découvrais ce territoire inconnu et tous ses satins et ses recoins en y imprimant mon désordre.

Les délices envoûtants de pénétrer et accéder au plus intime de ton corps auraient dû me laisser les yeux écarquillés, mi suspendu, mi chaviré d’accéder à cette crypte sacrée. Pourtant, c’est les yeux fermés que j’ai haleté lorsque ton écrin a gommé mon trouble en flattant mon orgueil. Je me voyais pur-sang. Les battements de mon désir pulsaient dans les veines, turgescentes, et ces lentes percussions imprimant le rythme, accompagnaient tes lentes ondulations. Le fond de ton antre écrivait de nouveaux plaisirs en effleurant, puis oblitérant mes élans. Je me sentais pur-sang, à t’emplir entièrement. Je m’entendais pur-sang, avec un râle sourd qui saturait le silence.

Je me souviens surtout d’avoir frôlé le précipice du plaisir, de mes zèles fougueux failli m’envoler et lâcher le fil. Comme un tango qui prendrait le pas sur une valse, le lent ou l’immobile n’ont pas pu stopper tous mes nectars de perler. Comme deux danseurs qui se lâchent les mains, j’ai tenté de renoncer à ton corps le temps de deux battements de cœur, garder tout mon aplomb et t’envahir à nouveau. La perle de désir grimpait vers ce destin sans retour, et quand, au milieu des chair luisantes, est apparu ce sanglot pâle, unique goutte dodue de ce plaisir qui affleure, j’ai compris qu’il m’était offert un nouvel appui pour reprendre l’assaut de plus belle.

Nos élans furent si nombreux cette nuit, que les perles se sont succédées, comme de petites sphères blanches qui valaient tour de scrutin favorable, et poursuivre le grand ébat.

Mais à chaque fois ce fut limite, une fulgurance incontrôlable, mes sucs prêts à inonder, mes sens apte à s’abandonner, mes muscles au bord de la rupture, et, comme une délivrance, une unique perle, tantôt laiteuse, tantôt claire, tantôt déposée comme une offrande sur tes courbes, parfois oubliée comme une victime ou un étendard sur le champ de bataille. J’ai, dans la torpeur et l’obscurité bienveillante, eu les sens bouleversés en tant de larmes blafardes, que lorsque j’ai, le corps fourbu et épuisé, renoncé à ce dernier assaut de trop, gardé ma vigueur contre les draps, je me suis lové dans tes bras, serein, ahuri, saturé d’avoir été enivré d’une poignée d'élans au pays luxuriant des orgasmes. Le souffle court, le corps couvert de nos suées, et les cœurs battant à tout rompre, je gardais, l’espoir, la certitude, de t’envisager de nouveau rapidement, le temps de reprendre haleine, le temps de laisser le corps entier s'affaler. Le temps était à la tendresse, et aux caresses …

lundi 22 août 2016

Incognito chez l'artiste

à l'homme qui passait incognito
baigné de rêves et de désirs
à ne plus savoir sur qui les poser

sachez que vous êtes le bien venu dans ma boite mail
qu'ici la poésie est de mise
les écarts de langage, mesurés
bien que s'ils sont talentueux
je vous autorise l'excès

[...]

Actuellement je préfère qu'on me parle à l'oreille.
Vous êtes marié, je le sais, mais rien de vous empêche de m'emmener sur les cimes, je ne vous demanderai pas ensuite des comptes.
Parlez moi de votre corps et de l'endroit précis que vous aimeriez me faire découvrir.


[...]

vos marques de bronzage...
la ligne du boxer au niveau du ventre
je vous imagine en maillot de bain, sage et discret. 
Il a laissé une tache blanche au milieu du corps doré
Devant, la tache est atténué par un foisonnement de poils dorés aussi. Pour voir le blanc immaculé, il faudrait raser avec attention tout ce bas ventre fragile.
Derriere c'est la rondeur qui domine, et le blanc très clair s'installe sur le rebondi des fesses. C'est là qu'il est le plus touchant d'autant qu'à cet endroit la peau devient plus fine et le poil a disparu. Deux masses blanches émouvantes, comme surprises d'avoir été dénudées et honteuses d'etre resté immaculées. Elles sont nues et peuvent paraitre encore habillées tant leur luminosité tranche avec le sombre bronzage.
Ces fesses préservées vont alors devenir l'objet de toutes les convoitises, la blancheur renvoyant à la pureté innocente, à l'inutilisé.

De quel sommeil vous a t on tiré ? Avez vous seulement déjà servi à aviver le désir. Vous etes vous déjà laissées contourner par une main féminine, vous a t on déjà palpé profondément, les doigts enfoncés dans la masse de votre blancheur naive.

Ancienne photo mise au rebut :

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...