C’était mon amante du matin. Une belle brune, avec de belles courbes et des désirs plein les mains. Elle avait pris l’habitude de me convier tous les matins possibles ou presque. Quand j’arrivais, elle ne prenais plus d’égards et m’invitait directement dans sa chambre. Au début, elle m’offrait un café dans sa cuisine, ou me montrait ce qu’elle faisait sur son ordinateur. La TV était souvent allumée avec sa logorrhée de chroniqueurs et de pubs que l’on ne voit que à cette heure là. Puis, les semaines passant, ces mondanités sont passées et nous sommes devenus plus ... directs.
Ce jour là ... elle avait déjà goutté à mon dard quand une furie a frappé à la porte d’entrée. Une ou deux minutes à ignorer, en faisant des signes « chut » complices comme des garnements surpris à faire une bêtise. Puis son téléphone a sonné, le tambour sur la porte a repris avec des cris insistants « Ouvre, je sais que t’es là ». Visiblement ... ça n’allait pas se calmer.
Je me suis retrouvé seul quelques minutes pendant que les deux filles discutaient sur le pas de la porte. Calfeutré dans la chambre à regarder le plafond, inspecter le dessus de la table de nuit, ni nu ni vêtu dans ce lit si proche des éclats de voix. Je m’attendais à une effraction à tout moment et je constatais qu’il n’y a bien que dans les films que on pouvait imaginer partir en petite tenue par la fenêtre ou le balcon. Qui était cette fille ? Une voisine en conflit ? Une mère ou une belle mère ?
Les bruits se sont calmés soudain. Une porte à claqué. Celle de la chambre s’est ouverte.
- Excuse moi, c’était mon ex. Je l’ai mise dehors et elle venait récupérer un sac.
- Une ? Une ex ?
- Ben oui... une ex !
- Tu connais donc le goût d’une femme ?
- Non, je suce pas des chattes, moi (Note : ça me surprend toujours, les mots féminins).
- Ah bon ?
- Ouais. Avec elle j’étais mec ... me montrant ses doigts, son sextoy et un déhanché qui mimait une estocade puissante.
Un peu estomaqué par cette scène, et ces révélations, je me laissais vite distraire par ses mains et sa bouche qui jouaient de nouveau avec mon désir reprenant forme. Puis, elle s’immobilisa et lâcha un :
- Toutes les femmes ont le même goût ?
- Est ce que toutes les queues se valent ?
- Non bien sûr. Quel goût j’ai, moi ?
- Tu veux goutter ?
- Oh oui, lèche moi et vient m’embrasser ! J’ai envie de baiser tes baisers !!
Et c’est ainsi que j’ai porté à ses lèvres ce qu’il fallait pour qu’elle se goûte elle même. Ouvrant son sourire vertical, aux pétales potelés et gourmands, je me lovais dans son nectar ... et quelques respirations avant qu’elle ne sombre, je remontais son corps tendu par l’espoir de plaisir, pour déposer mes lèvres recouvertes de son suc et la laissait se goutter. La première fois ... une découverte, la deuxième ... une confirmation, les suivantes ... entre subtile dégustation et luxure masturborgasmique.
Je jouais de ses sens. En glissant mes doigts et ma langue, j’ouvrais son désir et faisais poindre le liquide abondant ... et juste avant qu’elle ne tente de jouir, je m’agrippais à ses hanches, ses seins, ses épaules ... et venais couvrir ses lèvres, sa langue, sa bouche entière de mes baisers.
Entre frustration de ne pas jouir et ce goût de stupre interdit, elle rallait, m’agrippait, me retenait, me capturait, me repoussait et ... et surtout ronronnait, gémissait de ce plaisir nouveau ...
Son orchidée béante a happé mon dard et je n’ai plus quitté ce brasier ... jusqu’à l’inonder de mon propre nectar !!