lundi 11 février 2019

J’ai envie de baiser tes baisers

C’était mon amante du matin. Une belle brune, avec de belles courbes et des désirs plein les mains. Elle avait pris l’habitude de me convier tous les matins possibles ou presque. Quand j’arrivais, elle ne prenais plus d’égards et m’invitait directement dans sa chambre. Au début, elle m’offrait un café dans sa cuisine, ou me montrait ce qu’elle faisait sur son ordinateur. La TV était souvent allumée avec sa logorrhée de chroniqueurs et de pubs que l’on ne voit que à cette heure là. Puis, les semaines passant, ces mondanités sont passées et nous sommes devenus plus ... directs. 

Ce jour là ... elle avait déjà goutté à mon dard quand une furie a frappé à la porte d’entrée. Une ou deux minutes à ignorer, en faisant des signes « chut » complices comme des garnements surpris à faire une bêtise. Puis son téléphone a sonné, le tambour sur la porte a repris avec des cris insistants « Ouvre, je sais que t’es là ». Visiblement ... ça n’allait pas se calmer. 

Je me suis retrouvé seul quelques minutes pendant que les deux filles discutaient sur le pas de la porte. Calfeutré dans la chambre à regarder le plafond, inspecter le dessus de la table de nuit, ni nu ni vêtu dans ce lit si proche des éclats de voix. Je m’attendais à une effraction à tout moment et je constatais qu’il n’y a bien que dans les films que on pouvait imaginer partir en petite tenue par la fenêtre ou le balcon. Qui était cette fille ? Une voisine en conflit ? Une mère ou une belle mère ?

Les bruits se sont calmés soudain. Une porte à claqué. Celle de la chambre s’est ouverte. 
  • Excuse moi, c’était mon ex. Je l’ai mise dehors et elle venait récupérer un sac. 
  • Une ? Une ex ?
  • Ben oui... une ex !
  • Tu connais donc le goût d’une femme ?
  • Non, je suce pas des chattes, moi (Note : ça me surprend toujours, les mots féminins).
  • Ah bon ?
  • Ouais. Avec elle j’étais mec ... me montrant ses doigts, son sextoy et un déhanché qui mimait une estocade puissante. 

Un peu estomaqué par cette scène, et ces révélations, je me laissais vite distraire par ses mains et sa bouche qui jouaient de nouveau avec mon désir reprenant forme. Puis, elle s’immobilisa et lâcha un :
  • Toutes les femmes ont le même goût ?
  • Est ce que toutes les queues se valent ?
  • Non bien sûr. Quel goût j’ai, moi ?
  • Tu veux goutter ?
  • Oh oui, lèche moi et vient m’embrasser ! J’ai envie de baiser tes baisers !!

Et c’est ainsi que j’ai porté à ses lèvres ce qu’il fallait pour qu’elle se goûte elle même. Ouvrant son sourire vertical, aux pétales potelés et gourmands, je me lovais dans son nectar ... et quelques respirations avant qu’elle ne sombre, je remontais son corps tendu par l’espoir de plaisir, pour déposer mes lèvres recouvertes de son suc et la laissait se goutter. La première fois ... une découverte, la deuxième ... une confirmation, les suivantes ... entre subtile dégustation et luxure masturborgasmique. 

Je jouais de ses sens. En glissant mes doigts et ma langue, j’ouvrais son désir et faisais poindre le liquide abondant ... et juste avant qu’elle ne tente de jouir, je m’agrippais à ses hanches, ses seins, ses épaules ... et venais couvrir ses lèvres, sa langue, sa bouche entière de mes baisers.

Entre frustration de ne pas jouir et ce goût de stupre interdit, elle rallait, m’agrippait, me retenait, me capturait, me repoussait et ...  et surtout ronronnait, gémissait de ce plaisir nouveau ...

Son orchidée béante a happé mon dard et je n’ai plus quitté ce brasier ... jusqu’à l’inonder de mon propre nectar !!



vendredi 11 janvier 2019

Un orgasme qui donne envie de baiser, ou un orgasme qui donne envie de dormir ?

Parmi les centaines d'orgasmes que je t'ai offerts cette année là, il y avait de quoi faire un inventaire à la Prévert. Sans avoir cherché à cocher des listes, nos sens nous ont rassemblés, surpris, excité, enflammés ...

Je me souviens en particulier des frissons, style chair de poule, qui parcourent ton corps comme une vague, lorsque le plaisir déferle, et de ton visage qui se déforme sous la chaleur du brasier. Je me souviens avoir conté à ton oreille ce que mes mains effleuraient ou flattaient entre tes cuisses, et combien ça troublait tes sens. Je garde en mémoire tes toys et de cette malle qui en était plein, de les découvrir un à un et de te combler avec, de jouer et jouer encore.

Je garde aussi un souvenir particulier avec ces moments magiques où on s'endormaient ensemble, après des instants torrides, nos corps luisants et fourbus, la bouche sèche ... à peine capable d'attraper la couette pour recouvrir nos dépouilles, et s'endormir ... l'un dans l'autre.

Mais l'un des plus beau moment a été ce soir, un soir sublime où nous avons parlé parlé parlé jusqu'au bout de la nuit, pour constater que le marchand de sable était passé plusieurs fois sans arriver à nous donner envie de lâcher prise. Mais il fallait bien ... avant que le soleil ne se lève, aller au pays des rêves. Je t'ai alors proposé, comme une volute spiralée ..

Je t'offre un orgasme qui donne envie de baiser ... ou un orgasme qui donne envie de dormir ?

...


vendredi 4 janvier 2019

Déflagration au septième ciel

C'est un moment gravé en moi
Lorsque tu pars ... en émoi
Quand tes muscles se tendent
Et que dans un ultime supplice
Tu te laisses encore ... surprendre
Par le zénith et le bord du précipice.

Que le nectar envoûtant enfin jaillisse
Et que les draps et bras complices
Accueillent nos corps fourbus ... quel délice !
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