vendredi 3 juin 2011

Fantasme de lingerie : Un beau corsage pour un beau corps moins sage

"Fais de moi ce que tu veux !" Il y a des fantasmes féminins, qui, lorsque mis en oeuvre, peuvent modifier une vie.

Je ne sais pas ce que tu attendais, probablement toute autre chose, de la soumission peut être, du plaisir à sens unique entre tes belles fesses probablement. Je vais t'étonner, ce que je veux de toi, c'est toi, sans ton armure de garçonne, qui, même quand tu es nue, ne m'offre pas ce "toi" qui es enfoui dessous, tout en dessous.

Mon amour, je vais donc t'offrir un corsage. Oui, un corsage à l'ancienne, une tenue complète de femme précieuse et gracieuse.

Je sais que tu te considères assez peu comme une fille, comme une femme. Un mec dans un corps de femme, dans les mots que tu utilises, dans tes attitudes, tu as tout d'un mec. Pour continuer sur le contenant, tu portes les habits d'un mec, comme jean tshirt, docs, boxer de mec ... et tous les traces de toi ne sentent pas la femme. Ta salle de bain est vide de tout sèche cheveux, maquillage, crème de soin ... Juste un savon de Marseille qui trône sur la vasque, éclairée par une ampoule de chantier couverte de poussière. Tes armoires aussi sont les témoins de ton refus de faire le moindre pas vers une féminité plus délicate. Je suis sûr que tu pourrais déménager en une heure et faire rentrer tes affaires dans quelques valises ... pour fuir ou partir au bout du monde.

J'ai décidé de t'éveiller à une féminité plus sophistiquée. Tu auras l'impression que je te grime, que je te travestis, que je cherche à travers toi ce qui n'est pas toi, et que je me trompe en cultivant ce que tu n'es pas. Tu vas me servir tout ton discours préformaté sur l'habit et le moine, sur le paraître que tu ne veux pas approcher. Je sais aussi que tu penseras que je t'aime moins si j'essaie de te changer, ou que j'essaie de trouver quelqu'un d'autre, voire des souvenirs de quelqu'un d'autre en modifiant ta garde robe.

Il n'en est rien, et celui qui est dogmatique, ce n'est pas moi. Je veux te mettre face à tes certitudes absurdes. A chacun des "pourquoi" où tu m'as répondu "parce que", je t'imposerai pour un jour, un "pourquoi pas". A chacun des "j'aime pas" avec lequel tu as clos une conversation, je t'obligerai, comme une fillette de 5 ans, à goutter au moins une fois.

Tu te sentiras gauche tout d'abord. Je sais que tu dramatiseras, comme pour mettre tout le poids de la concession que tu seras en train de faire à ce fantasme. Je peux imaginer d'ores et déjà que tu laisseras tomber ta salopette sur tes chevilles, docs encore au pieds, nue sans lingerie, les épaules tombantes, telle une condamnée qui ôte sa tenue civile pour entrer en détention.

Mais ... tu seras belle. Même nue, dans la position la moins sensuelle et désirable possible, avec une bouche boudeuse, tu seras belle.

Je prendrai soin de récupérer tes frusques, pour les plier avec soin sur une chaise. Puis, je t’emmènerai sous la douche. Ta peau diaphane frissonnera sous les jets d'eau tiède. J'y aurai posé un tabouret qui t’inquiétera. Mais dès que tu auras aperçu les shampoings et autres soins, tu comprendras. C'est avec une attention toute particulière que je détacherai tes cheveux sous la douche, que je les laverai puis leur appliquerai un soin pour les rendre soyeux. Avec un peigne, je gaînerai chaque mèche de ces mixtures merveilleuses, pour retrouver le lumineux et le soyeux, pour mettre un peu de soleil dans ta crinière fauve. Ce sera la première fois que je les verrai détachés, Peux être que mouillés, leur longueur se révélera. Au milieu du dos, jusqu'au reins ...?

Puis, je m'occuperai de ta toison intime. Crème dépilatoire et huile douce, pour choyer ton intimité. En même temps, tu découvriras les bienfaits du gommage. Ton visage recouvert d'une crème pour un instant, je m'occuperai de tout ton corps. Avec une précaution courtoise, je t'ôterai tes piercing. Puis, je sécherai te brièvement pour appliquer un premier gommage. Tu seras debout face au mur lorsque je m'occuperai de tes épaules, de ton dos, de tes hanches, de tes fesses. Face à moi pour tes autres courbes. Je sais d'avance que ce massage de donnera des envies, d'autant que j'aurai moi même des élans.

Enfin, en maniant la douche complice, je rincerai toute trace de ces fluides, en libérant ton corps, tes cheveux, ton intimité, révélant une peau qui sera d'une blancheur laiteuse inimaginable, une chevelure rayonnante, et un minou tout lisse. Tu te sentiras vraiment nue comme jamais, sans poils, sans piercing. Toi et toi même. Si ton regard croise le miroir, tu te verras déjà moins garçonne, un peu plus fille. La beauté et la pureté de tes lignes te choqueront probablement, car le costume que tu enfilais, c'était avant, et là, j'aurai commencé à te libérer de ces chaînes.

Je n'imagine pas que tu sois à l'aise tout de suite. Tes yeux grand ouverts, ton dos voûté et tes bras ballants seront autant de témoins d'un langage corporel d'une intravertie qui n'a plus aucun artifice derrière lequel se réfugier. Mais au fur et à mesure que je te maquillerai, que te sécherai les cheveux, que je t'habillerai, ta posture se redressera, et tu porteras avec étonnement le plus naturellement et le plus fièrement du monde ce corps révélé que tu détestais tant.

Je pense que je vais te laisser mettre tes piercing toi même, surtout sur le nombril. J'aurais presque peur de mal m'y prendre. En revanche, je ne me régalerai les sens à poser une dentelle inespérée sur ton corps qui n'a jamais connu de vraie lingerie. Ni trop petite fille, ni gothique, ni poule de luxe, j'ai opté pour une lingerie assez transparente, qui soulignera avec élégance tes courbes fières. Un string des plus torride, tu verras, tu vas adorer. Des bas, juste pour souligner le galbe de tes jambes, et donner un horizon et une accroche au regard au niveau des cuisses. Pour mon propre plaisir des yeux aussi. Puis, ce corps sage sera habillé d'un corsage. J'enfermerai ta taille dans le plus voluptueux des corsages, pour en souligner les courbes, les formes. Ce sera un moment des plus torrides que de fermer le laçage sur ton corps sage. De quoi donner un soupçon de torpeur dans la pièce où nous serons. J'en aurai choisi un qui pigeonnera tes seins délicieux, défiant la gravité d'un air si fier. Puis, je chausserai tes pieds dans des sensuels écrins à talons.

Quand je te tendrai la main, tu te lèveras difficilement, premiers pas avec des talons, premiers pas dans cette lingerie que tu nommeras tour à tour de "tenue de catin, papier cadeau sans intérêt, artifice". Je te ferai marcher dans la pièce, quelques enjambées sans te lâcher la main, puis avec de plus en plus d'assurance, quelques enjambées face au miroir, à te regarder sous toutes les coutures. Tu passeras quelques instants à te regarder de face, de profil, à mater la courbe de tes hanches, a prendre la mesure de ces seins si fiers, des jambes sculptées par la présence des tallons, à toucher la texture de la dentelle, qui ne cache ni ne montre, mais suggère tant ton corps au regards, à ton regard, à mon regard.

J'espère que tu prendras la mesure de cette transformation. Ni déguisée, ni trasvertie, ni pervertie ... juste éveillée. Je t'aurai ouvert les yeux sur une facette que tu refuses de toi même, l’extrême féminité d'un corps à la sensualité soulignée par quelques accessoires à ta beauté.

Alors, je te lâcherai la main, et tu pourras décider de te déshabiller ... ou de me déshabiller.

32 commentaires:

  1. j'aime beaucoup votre douceur ...

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  2. un très joli texte. effectivement on sent la douceur et l'attention que vous portez aux femmes.
    c'est agréable de rencontrer un homme avec qui l'on a assez de confiance pour se laisser aller à quelques " trqansformations"... j'etais moi meme assez garçonne et certains hommes m'ont fait decouvrir et aimer le fait de me parer pour eux et avant tout pour moi.
    isabelle.

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  3. Parce que devenir Femme (hum, comme si un homme pouvait le faire à notre place; prétentieux) veut dire s'épiler le pubis?

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  4. @Lespugue :

    J'aime bien votre manière de réduire cet article à ce qui vous aiguillonne le plus, ce à quoi vous êtes le plus sensible.

    Ici, mon amante laissait le jardin des délices un rien en friche, et j'ai agit en jardinier à qui on a donné carte blanche (fais de moi ce que tu veux).

    Merci pour votre commentaire
    Ed

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  5. @Anonyme :

    Merci pour votre commentaire. Il est vrai que j'inspire autant que faire se peut la confiance au point d'accompagner ces "franchissements de frontières" à celles qui avaient des fantasmes inassouvis en frissons naissants.

    Ed

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  6. Alors, dire "je vais faire de toi une amante désirable POUR MOI" me semble plus adéquat que de prétendre lui rendre ce que tu penses être sa "féminité".

    D'une part, tous les hommes n'aiment pas les femmes épilées (même les aisselles, les jambes...), loin de là ;-)

    Et d'autre part, une femme n'a pas besoin d'un homme pour révéler sa féminité (celle-ci se faisant par rapport à elle-même et étant propre à chacune d'entre nous, les femmes); c'est avec ce genre de croyances que nombres de femmes se laissent encore dominer par des hommes peu sûr de leur propre virilité.

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  7. @Lespugue :

    Tout ce blog est subjectif. Il s'agit de mon cheminement tout contre de mes amantes, ex-amantes et futures amantes (parfois), donc forcemment de mon opinion, ma vision, ma manière de cultiver ce jardin.

    En revanche, je souligne que vous n'avez relevé que ce point de l'épilation, là où d'autres auraient pû s'offusquer de :
    - Devenir femme veut dire porter des bas ?
    - Devenir femme, c'est se maquiller ?
    - Devenir femme, c'est se laisser faire ?
    - Devenir femme, c'est se laver les cheveux ?
    - Devenir femme, c'est porter des talons ?
    - Devenir femme, c'est porter un string ?
    - Devenir femme, c'est forcemment de la lingerie ?

    Chaque femme peut entrer en écho ou rejeter chacune de ces assertions, et je note, je vous renvoie en miroir, que la seule que vous avez pris en grippe est probablement celle que vous vivez intimement.

    Quant au sujet du besoin d'un homme pour se réveller, pour réveller une féminité, je reste persuadé que nous avons tous besoin d'un "autre" pour franchir des frontières, des lignes, des marches. Et dans le cas d'espèce, sensuellement, sexuellement, elle n'était pas sensible aux charmes féminins.

    Ed

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  8. Tout à fait d'accord avec Ed. Nous révélons beaucoup de notre personnalité grâce) à cause d'un(e) autre.

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  9. @lespugue, je suis une femme très indépendante, avec une carrière, une forte personnalité, un cerveau très développé (désolée, ça semble vaniteux mais c'est pour mieux illustrer le propos) et pourtant j'ai eu besoin des hommes pour me sentir plus féminine, pour m'aider à devenir sensuelle, m'aider dans mes désirs de lingerie, de talons hauts (le pubis c'est moi qui ai eu envie de l'épiler intégralement, simplement parce que j'adore les cuni et que je ne me verrais pas faire un cuni avec plein de poils dans la bouche). les femmes ne sont pas plus dominées par le discours que vous trouvez machiste que par ceux des féministes qui sont castratrices et ont du mal à accepter qu'on peut plaire aux hommes, avoir besoin de leur plaire sans pour autant être dominées par eux.

    tous les hommes ne veulent pas des femmes comme sur l'illustration et c'est tant mieux, mais moi j'avais envie d'être une femme comme ça, sans oser l'être et le regard appréciateur des hommes m'a aidée à prendre confiance en moi dans ce domaine, et pourtant ce sont des hommes qui aiment les femmes à carrière, à forte personnalité etc.

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  10. Parce que vous parlez d'enlever une part de son corps peut-être? Ne s'agit-il pas, quelque part, de nier sa féminité, justement, et ne vouloir voir en elle qu'une fillette pré-pubère, à dominer, ou refuser sa part d'animalité? La nier dans sa Nature de Femme? Quant au reste, on naît femme, on ne le devient pas (et cela s'applique à la transexualité également); ne pas confondre le fait d'être une femme et l'image que la société (et les hommes) renvoient de ce qu'est la féminité voire la féminitude, ce nouveau terme à la mode pour persuader que la femme a besoin d'artifices pour s'affirmer en tant que telle.

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  11. @Lespugue :

    Merci de votre commentaire, je croyais le débat terminé et désespérait de vous voir repointer votre nez pour participer à cette joute verbale.

    Dans le cas présent, et avec ma vision subjective et ancienne de la chose (on parle de la décade passée), je crois avoir accepté cette amante telle qu'elle était, de longs mois. Une garçonne, sortie du milieu skinhead/junkie/artistique/rebelle. Elle vivait dans un squat dans un univers complètement décalé du mien. Sa vision du beau était tellement subtile et étudiée dans son contexte professionnel, et tellement "brute et animale" sur sa propre personne que ce choc était d'une évidence pour mon oeil neuf. Pour sa part, elle n'avait aucune volonté de séduire, le mâle telle qu'elle le vivait se comportait avec peu de tendresse, et des pics d'élans boostés par les hormones, pas proximité des corps dans un squat, voire la bière si j'en crois ses récits.

    Hôtels aux lourdes tentures pourpres et tendresse furent une découverte pour elle, et elle m'a demandé "fait de moi ce que tu veux". J'ai immédiatement deviné qu'elle voulait m'offrir son postérieur pour des râles d'homme en rut dominant.

    J'ai saisi cette "carte blanche" pour éveiller, ouvrir les yeux sur une autre perception de la femme, la mienne bien sûr, je suis subjectif, et surtout pour faire tomber ses propres certitudes, croyances limitantes et dogmes ...

    Alors oui, j'ai rendu son petit coquillage lisse et rose, en utilisant tout le champ du possible de cette "carte blanche", non pas pour la soumettre, la vouloir prépubère ou refuser une part d'animalité, mais pour l'éveiller, pour franchir une frontière, pour faire qu'aucun poil ne soit une limite à des jeux de langues sans fin, et pour qu'une lingerie échancrée et raffinée ne laisse point une moustache détourner l'oeil masculin de l'extrème féminité et beauté de son corps, hors de son costume salopette/docs, nue sans rien, ou dans ce nouveau costume bas/dentelle/maquillage.

    J'aurais dû faire des photos ! Ma tête est pleine de souvenirs. La sienne aussi j'espère.

    Ed

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  12. c'est un peu tordu de confondre le sexe d'une fille prépubère et celui d'une femme épilée...les hommes glabres sont-ils moins hommes que les poilus? mon chéri s'épile les couilles et j'apprécie parce que c'est beaucoup plus doux à caresser que des couilles poilues (de même le mont de vénus a une peau très fine et très sensible, très douce à toucher quand elle est lisse). affaire de goût mais ne jugeons pas le côté adulte d'un corps sur la quantité de poils qu'il contient. quant à la Nature, dans ce cas, si on veut vraiment vivre selon la Nature, promenons-nous à poil, les vêtements sont contre-nature...

    depuis la Préhistoire, la femme a aimé s'orner, pour se sentir désirable, c'est peut-être aussi dans notre Nature d'avoir envie de plaire aux hommes. la vraie domination ce n'est pas cela, la domination c'est nier aux êtres le libre-choix.

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  13. PS: les magazines féminins sont écrits par des journalistes femmes et il n'y a pas pire diktat de beauté que la presse féminine....les hommes ne sont pas toujours à l'origine de tous nos maux et bien souvent, les femmes suivent plus les suggestions de ces magazines que celles des hommes (combien de fois ai-je entendu des hommes soupirer "j'aimerais tant que ma femme porte des juges" donc pour la domination masculine on repassera)

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  14. @La Parisienne :

    Moi j'aime bien la presse féminine. Je la lis avec une attention toute particulière aux angoisses existentielles, aux tourments psychologiques et à la frénésie shopping ... Cette presse féminine surclasse de loin la presse masculine qui ne me ressemble guère.

    Ed (Le Lyonnais)

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  15. la presse féminine ne me ressemble guère, et pourtant je porte des robes, des talons hauts, je me maquille. le truc c'est que la presse féminine est hyper superficielle et donne dans tous les clichés inimaginatifs et je ne me retrouve pas dans cette superficialité. bien sûr, la presse masculine ne vaut sûrement pas mieux, disons que puisqu'elle ne vous ressemble guère, vous comprendrez que je puisse ressentir la même chose pour la presse féminine.

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  16. Désolée mais personnellement, j'aime les corps bruts, tels que la Nature les a conçus, la seule bonne raison de s'épiler, selon moi, étant d'éviter de se choper des morpions.

    J'aime les poils d'un homme (et les poils d'une femme aussi, même sous les aisselles), quitte à m'en retrouver avec un dans la bouche, mais au moins j'ai le plaisir de profiter de ses odeurs mâles, de ses phéromones, de sentir leur douceur me caresser les lèvres et le clitoris, y ajoutant des sensations plus agréable que le frottement irritant d'une peau glabre, mais cela reste mon avis personnel bien entendu.

    Quant à votre description du milieu punk, il me fait bien rire; je me demande si cette fille a jamais couché avec un punk de sa vie...parfois paumés, certes, mais violent dans le sexe? Pas tous en tout cas...

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  17. @Lespugue :

    La nature a créé toute un variété du "Beau", mais l'Homme a la capacité de le magnifier ... Depuis Chabal jusqu'au modèles mâles des pub Jean Paul Gaultier en passant par les Dieux Grecs.

    Ed

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  18. @ Lespugue si je suis votre raisonnement : restez brut c'est être adulte ?
    Chacun son chemin et sa façon d'être.
    Selon moi être adulte c'est respecter l'autre, ses choix, ses goûts.

    Une peau épilée n'irrite pas, une peau rasée oui.

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  19. L'épilation est l'un des derniers trucs à la mode, tiré sans doute du bdsm (ou des pratiques orientales) où l'ultime pratique est le rasage du crâne de l'esclave; excusez-moi mais je ne mange pas de ce pain-là, n'étant pas une pauvre tarte me laissant guider par un homme n'étant parfois qu'un gros enculé (ou qui se fait enculer gros) ;-)

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  20. Nuitsdinsomnie9 juin 2011 à 17:16

    Bonjour,

    Amenée ici par le biais d'une amie, je vous lis depuis quelques temps avec intérêt.

    Que dire de ce texte ?
    C'est votre conception personnelle du rapport à la féminité. Votre recherche de pygmalion.
    D'aucunes (et peut être d'aucuns) la trouveront intéressante et pertinente, d'autres non.

    Mais peut être plus que le rapport à soi-même, c'est le rapport à l'autre qui est sans doute intéressant.
    Devient t'on papillon parce qu'on l'est intrinsèquement ou bien parce que quelqu'un nous aura aidé à briser la chrysalide ?

    En ce qui me concerne, même si je peux accepter et même avoir envie de modifications d'apparence pour le plaisir des personnes qui traversent ma vie, au fond, dans le creux de moi, je reste la même.
    Au mieux, un éclairage plus vif m'inciteras à faire ou à porter quelque chose plus souvent mais sans doute rien de fondamentalement différent de ce que je suis réellement.

    Je ne crois pas que vous auriez pu "jouer" avec moi, et sans doute avec d'autres, comme avec elle.
    Mais sans doute parce qu'elle est plus jeune que nous ;-).

    Quand à l'épilation... ma foi, c'est comme on en a envie là aussi non ?
    J'aime bien les choses "under control" mais je peux comprendre les choix différents.
    J'ai fait du naturisme étant enfant et ado et je crois bien que si je regardais les photos de l'époque, tout le monde paraitrait aujourd'hui fort pileux :-)).

    Nuits, plutôt tolérante parce qu'elle n'aime pas que l'on bride sa liberté de choix perso.

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  21. @Nuitsdinsomnie :

    J'adore quand de nouvelle lectrices viennent contribuer aux échanges.

    Pour revenir sur le sujet de la chenille et du papillon, dans la version humaine, je reste persuadé, et je le vis personnellement, que notre élévation, transformation, est limitée si non accompagnée. Ici, il s'agissait simplement d'éveil à une fille qui n'avait pas cette démarche volontariste de vouloir cet éveil. La symbolique de la métamorphose s'arrête là, la notion de mentor peut être alors abordée.

    Ai-je été mentor, probablement, à mon insu. Est elle devenue différente au fond d'elle même. J'ai tendence à croire que oui. Probablement un début de paix intérieure avec des champs entiers de son rapport au corps et aux autres, avec lesquels elle était en rebellion sans jamais vraiment savoir pourquoi, et des comportements qu'elle a gardé (pas tous), parce qu'elle y a gouté, comme de se laisser soigner la toison, assise sur un tabouret, sous une douche tiède, préliminaires torrides et efficaces, surtout lorsque suivi par un après midi délicieux à se déguster l'un l'autre, sans que langue ne soit arrêtée par un poil, ni féminin, ni masculin.

    Ed

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  22. @ Femme en chair et en papier : Non être "bruts" est être tels que la Nature nous a faits, quel que soit notre âge, pareil pour la circoncision (par exemple) qui est une mutilation qui n'a pas de raison d'être sauf pour raison médicale réelle (phimosis douloureux), etc...mais, d'une certaine façon, l'épilation pourrait être une façon de renier sa nature, de même que certains procèdent à la chirurgie esthétique pour améliorer leur corps selon des critères esthétiques relativement subjectifs, ou que certains refusent de voir leur corps grossir en s'imposant diètes et sports qui nuisent plus à leur santé qu'ils ne l'améliorent, etc...pourquoi, par exemple, dire qu'une femme mince et au corps ferme est plus belle qu'une femme avec des formes alors que la majorité des femmes (et celles qui ont donné la vie en particulier) ont des formes plus arrondies, des seins moins fermes; n'est-ce pas, une fois de plus nier la réalité féminine? Qu'il y ait l'image, le fantasme est une chose, qu'aujourd'hui, le fantasme s'impose comme LA NORME en est une autre, mais, heureusement, tous les hommes ne sont pas comme Ed et certains aiment les femmes telles que la nature les a conçues et les a transformées au fil des ans et des expériences de la Vie, de la puberté à la ménopause en passant par les cycles et la maternité.

    Ed pourra dire qu'il aime LA FEMME le jour où il saura vraiment ce qu'est être une Femme et qu'il ne cherchera pas constamment de jolies poupées à habiller selon ses envies, en se prenant pour une sorte de dieu dont la mission est de révéler la femme qui sommeille en ses Maîtresses.

    Quant à l'épilation, la mécanique peut être douloureuse et la chimique peut abîmer la peau, surtout dans les zones fragiles avoisinant les muqueuses, mais bon, si vous aimez vous retrouver avec des petits points rouges (inesthétiques) sur la peau ou avec une peau qui va se friper avant l'heure, c'est votre choix :-)

    Je pense, en fait, pour avoir connu des hommes comme Ed, qu'en réalité, c'est un homme très peu sûr de lui en tant qu'homme, qui remet constamment en question sa virilité, peut-être parce qu'il a des fantasmes de soumission par une femme et qu'il se rassure en dominant, peut-être rêve-t-il même de se faire prendre par une femme ou une sorte d'être androgyne, femme menue, aux petits seins, mais avec un sexe mâle énorme (d'où mon "se faire enculer gros"). En bref, pour moi, son histoire de mentor ne passe pas car il est trop incertain par rapport à sa propre virilité.

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  23. Il me semble que, pour les poils, chacun fait ce qu'il veut, non ? Bien sûr qu'il y a des modes. Il y a aussi l'évolution de chacun.

    Pour ce qui est de votre récit, Ed, je reconnais là la touche de certains amants qui, petit à petit, m'ont aidée à devenir plus femme, plus féminine. Certaines femmes ont besoin d'être accompagnées dans leur cheminement de féminité. Ce qui m'impressione, chez ces "mentors" (Brrr, que je n'aime pas ce mot...), c'est qu'ils sachent voir le papillon dans cette chrysalide parfois pas bien belle.


    @ Nuits
    Ma belle, vous êtes partout. Et comme d'habitude, j'adore ce que vous dites....

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  24. Je repondrai à ces derniers commentaires demain. Il me faut un vrai clavier, mieux qu'un téléphone pour faire quelques phrases cohérentes. A demain. Ed.

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  25. @Lespugue :

    J'aime vos certitudes, elles définissent probablement plus votre univers, celles des hommes qui vous entourent ou vous ont entouré qu'elles n'effleurent ce que je suis qui est infiniment différent et bien plus complexe.

    Je ne partirai pas dans une contradiction pied à pied, ce qui entraînerait une nouvelle incompréhension de votre part, je dois être pour vous le reflet d'un ex-mari, un ex-amant, et par ces commentaires, vous aurez toujours des comptes à régler. On est passé de l'épilation, à une recherche de poupée prépubère à habiller selon mes envies, en passant par mon peu d'assurance quant à ma virilité, voire mon envie de toute puissance divine, mais aussi par la soumission de l'autre en l'obligeant à renier son corps, et finalement, par mon envie de me faire prendre par une femme ou un androgyne avec un sexe énorme.

    Pfiouuuu, j'espère qu'il y a beaucoup beaucoup beaucoup d'amour dans votre vie pour compenser cette haine, cette rage, ce mépris envers l'autre, et surtout cette rancune ou rancoeur dont vous semblez ne pas guérir.

    Ed

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  26. @Alice :

    Je ne suis que rarement (et de plus en plus rarement) inscrit dans cette démarche de "mentor". Il est vrai que j'ai ouvert les yeux de certaines amantes, comme moi même, je suis le résultat d'éveils successifs, chaine ininterrompue de transmission de main à peau, de bouche à oreille, de lèvre à clitoris, de langue à langue ...

    Ed

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  27. @ Ed
    Pas mal l'idée de cette chaîne ininterrompue... Vous connaissez la théorie des 6 degrés de séparation ? Cela m'amuserait de de l'illustrer dans le libertinage : j'ai sucé Pierre qui a lutiné Gisèle qui a léché Isabelle qui a sucé Stéphane qui a pris fougueusement Emilie qui m'a embrassée !

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  28. @Alice :

    A l'époque, il existait même un site qui a tenté de le démontrer : http://en.wikipedia.org/wiki/SixDegrees.com

    Ce serait intéressant de le voir dans la blogosphère libertine francophone. Je blogroll Maïa ou Agnès ou Mélodie, je suis donc connecté au reste de la bulle ...

    Je parlais plus de la transmission initiatique : j'ai été éveillé par Sophia et surtout Isabella, puis j'ai maladroitement ouvert Sylvie et Eve à ces plaisirs, puis plus habilement je crois, Valérie, Amina, Laetita, et enfin Sabine ...

    Ed

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  29. @Ed et La Parisienne: Merci pour encore ce billet. Désolé d'arriver après la bataille et faire chuter la discussion à un niveau beaucoup plus terre à terre.

    Je dois avouer que quelque chose d'étrange m'est arrivé sur ce billet. Les photos de ce site sont en général très réussies, mais celle-ci m'a vraiment scotché. Ce n'est pas que la photo, c'est le personnage. La Parisienne, t'est vraiment sublime. Cela m'a empêché de lire le texte. J'ai fait un blocage. Tout ce que je suis arrivé à lire ce sont les commentaires. Le récit, pour une fois ne m'intéresse guère. Je préfère l'imaginer. Et de te connaître un peu mieux que la photo, waow. Cela ne vient que décupler l'éveil de mes fantasmes les plus intimes.

    Je suis vraiment sonné. Donc, La Parisienne, si t'as envie de réaliser le grand fantasme d'un jeune homme plutôt bien présentable, charmant, intelligent et réservé (et oui, on dirait pas!) mais particulièrement bien doué avec les femmes (selon les dires de ses partenaires), contacte-moi sur taphotomefaitrever@gmx.com. Désolé pour le manque de romantisme de cette invitation. Mais je sens que c'est une de ces occasions que, si on ne la saisie pas nous tourmentera toute la vie.

    @Ed: Désolé de prendre tes commentaires pour passer une annonce. J'espère que tu comprendra ma situation.

    L'Anonyme récurent

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  30. euh Anonyme récurrent, je n'ai rien à voir avec Ed, et je ne sais pas où vous avez disjoncté, je ne suis pas la femme de la photo de l'illustration...

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  31. Oula,

    Désolé, je me suis VRAIMENT emmêlé les pinceaux. Un excès d'hormones conjecturé à un moment instable, certainement.

    Bref, au temps pour moi, comme diraient-ils dans l'armée.

    L'anonyme récurent

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