vendredi 24 septembre 2010

A quoi rêvent les bourgeoises qui s'ennuient à l'heure du thé ?

L'heure du thé, c'est le moment où les bourgeoises qui s'ennuient, espèrent leur jeune amant ... :

Je viendrai comme convenu à l'heure du thé.
Vous aurez servi deux tasses et quelques gâteaux secs.
J'entrerai en silence, mais sans surprise, car j'ai le code et la clé.
J'arriverai dans votre dos, mais vous aurez senti ma présence depuis longtemps.
Vous ferez face comme toujours à cette grande fenêtre ouverte qui vous permet de voir la ville, la rue, les passants.
- Vous m'attendiez ?
- Le thé est servi.

Le tapis sera épais à souhait, vous m'aurez instruit de son nom et du coin de perse d'où il provient, de son histoire et de combien vous aimeriez me voir le fouler. Je poserai mes genoux à vos pieds puis longerai vos jambes de mes mains, pour remonter le long des cuisses et plus haut encore. Ensuite, je soulèverai votre jupe et offrirai votre entre-jambe à la lumière.
- Le thé est-il chaud ?
- Oui, il est brûlant, fiévreux même.

Votre chatte sera hurlante de désir. La jupe remontée sur les hanches, les cuisses écartées, à travers une dentelle translucide à souhait, votre fente s'ouvrira pleine de grâce. De mon pouce je flatterai sa perle. Votre corps lâchera progressivement sa posture, et les soubresauts de plaisirs ne laisseront aucun doute. Vous allez aimer l'heure du thé quand la tasse restait sur le guéridon.
- Vous luisez de désir.
- Oui, je ruisselle de ce désir distillé.

Je vous ferai glisser le bassin pour présenter votre entrejambe, et le soumettre à mes assauts. D'un coup ferme, je glisserai mon gland puis ma hampe ... lentement puis fermement. Puis je stopperai le mouvement et me lèverai. Je sais que vous me suivrez des yeux, espérant je ne sais quel baiser ... Mais je vous poserai sur les lèvres ma queue flamboyante.
- Sans les mains, montrez moi ce que votre bouche sait faire seule.

Vous me sucerez plus que me lécherez, mais manifestement, vous vous sentirez limitée, comme ligotée, sans vos mains pour accompagner le geste.
- Je n'arrive pas à boire mon thé convenablement sans prendre ma tasse.
- Le sucre est encore intact, regardez comme il est encore solidement entreprenant ... vous ne voudriez pas le voir se dissoudre trop vite ?
- Non, bien entendu ... est-ce une flatterie ?
- Oui, vous sucez divinement bien quand je ne vous prive pas de vos mains.

Quand vous m'aurez sucé convenablement, ma queue veinée vous sera retirée ... Je tournerai autour de vous, tantôt dans votre dos, tantôt bien en face. A chaque tour, mes mains qui glissent dans votre nuque, deux doigts pour flatter votre chatte, un baiser pour émoustiller vos lèvres.
- Tournez vous, ici, comme ça, telle une chienne.
- Mais ... je vais être en face de la fenêtre ...

La jupe retroussée, je vous cambrerai les hanches pour m'offrir un point de vue unique sur l'arrière cour. Vos mains sur le dossier, une jambe sur l'assise. Ce fauteuil Napoléon servira de piédestal à votre corps de rêve. Votre croupe frissonnera de se faire empaler. Ou peut être que vous demanderez.
- Bouffez moi, prenez moi !!

Quand j'aurai glissé ma queue en vous, j'exigerai une danse ... voir votre postérieur onduler, frétiller, aller d'avant en arrière, s'empalant sur moi et autour de moi en utilisant toute la lenteur et l'amplitude possible, en ouvrant tous les sens et toutes les sensations, voilà qui sera un plaisir visuel et sensoriel sans commune mesure. Et quand je déciderai, je prendrai les rennes de nouveau, et vous bousculerai vigoureusement. Le fauteuil avancera à chacune de mes charges jusqu'à se trouver bloqué par un guéridon, une lampe ou un tapis. Vous aurez alors la tête toute proche de la fenêtre, et, du haut de ce quatrième étage, vous pourrez offrir votre visage déformé par l'orgasme et vos cris de chienne à vos voisins d'en face ...

Quand votre fente sera suintante de nos enthousiasmes, vous vous affalerez sur le fauteuil, flapie et à bout de souffle, un genou sur l'assise, les bras sur le dossier ... Et quand vous vous retournerez, j'aurai disparu.

Juste un rêve ? La tasse de thé est bien vide, mais impossible de se souvenir du claquement de la porte. Est-ce un rêve éveillé, un souvenir à fleur de peau, une idée d'une rencontre future ... ou un fantasme singulier qui vient de de cristalliser ?

16 commentaires:

  1. "Et une douce odeur de thé lapsang souchong flottera dans la pièce, ou est-ce celle du souvenir de nos corps enfiévrés ?"

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  2. Cet article est magnifiquement bien écrit et vraiment très "sensuel" (Je ne suis pas sure que ce soit le mot adéquat). Je suis sans voix.

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  3. @Cécile :

    Ou peut être les arômes et fragrances du plaisir des sens ?

    Ed

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  4. @Captain :

    Vraiment ... enveloppant, enivrant, ensorcelant ...?

    Ca fait le même effet, voire dix fois plus, en l'écrivant.

    Ed

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  5. Certainement quelque chose qui fera que l'heure du thé n'aura plus jamais le même parfum, ni le même goût... après la madeleine de Proust, le thé d'Edward... Délicieusement inspirant.

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  6. Pas un rêve, pas un fantasme ...Juste une douce réalité !

    Servi avec un thé noir mêlant citronnelle, fruits et épices... divin !

    Toujours autant charmée par votre talent !

    Orane.

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  7. Un thé Lapsang Souchong, je le vois plus au petit-déj avec des toasts au beurre demi-sel avec du miel...

    Orane.

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  8. @Orane
    C'est juste que le thé Lapsang Souchong a une odeur un peu fumée, un peu animale avec ses notes de cuir d'où le rapprochement avec les effluves de corps en fusion.
    Moi à l'heure du thé, je ne jure que par le "thé des moines" du palais des thés, fleuri, intense et épicé. Mais nous nous éloignons du sujet d'Edward, il me semble....

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  9. Je ne pense pas puisqu'il s'agit de thé...sourire !
    Oui, ce thé est même très fumé !

    Orane.

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  10. Bonsoir,

    Que voila de belles expertes de Thé ... Le Lapsang, un thé un peu fort à mon goût, mais je vais m'y intéresser de nouveau ...

    Bonne nuit
    Ed

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  11. Bonsoir,

    Pour un petit déj, je le trouve parfait !

    Orane.

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  12. @Mamzelle Begonia :

    En fait d'imagination, le vivre (dont les préliminaires épistolaires) est divin ... et le partager via ce blog est humain.

    Ed

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  13. ce que pense les bourgeoises à tout moment? La question est très alléchante, l'approche n'est qu'un prélimière à évité, ce qu'elle veulent c'est de se faire prendre d'une certaine maniéère de sauvageries sauvage. Langage vulgaire, touché indescent, se faire arraché ces vêtements, tiré les cheveux, forcé à être embrassé d'une fouge plus qu'audacieuse. toujours de brutalité modérée, ces sens s'avance en avant scène et s'offre au dédirs bestial de son amant.
    Tout ce que son bourgeois ne lui fais pas dans ces conviction, dite normel,tu improvises et c'est qu'elle adore, la fessée surtout sur sa vulve achi bonflé, tu lui arraches des gémissement animal, l'imiliation joue aussi un role très déterminant, après toites ces affres d'abuts les liens de bondage et la cire chaude d»,une candelle sur les partie les plus sendsibles la déchaine de cris, douleur, et l'orgasme vient à un point tel qu'elle désire que tu la pénettre aussi avidement que de facon de lui soutirer des plaisirs insopsonnés.
    C'est fou ce qu'un bourgeoise admet de se laisser faire, cette négation à refuser n'est en fin qu'barrière futile elle en tire olus davantage de joissance que si elle ne niat les fais et gestes, la promené nu aurour de la piscine avec un carcan et je reviens au pab pour lui entretenir le cul à vif, les cuisses, de bas en haut marquer des traces de badinne, la prendre par l'arrière sous le soleil, l'ultime sensation lui traverse le corps et elle n'en demande pas mieux...

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  14. Quelle belle histoire charnelle entre une jeune femme de la bourgeoisie et son amant, très bien raconté et quel talent d'écriture, magnifique.
    Georges

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