mardi 8 décembre 2009

Baise moi devant le miroir : fantasme féminin ultra cru

Vous avez vécu les fantasmes derrière lesquels la femme se cache, se déculpabilise, se déguise pour pouvoir assouvir son besoin de chair et de plaisir ... vous allez découvrir le fantasme cru du plaisir décomplexé.

Lorsqu'une de mes amantes mature m'a demandé de la "baiser devant le miroir", j'ai tout d'abord imaginé les positions classiques de deux corps qui s'unissent, assis au bord du lit, devant le miroir d'un commode normande ...

Lorsqu'elle m'a demandé de quitter cette position trop voluptueuse, et de le faire en pleine lumière, j'ai compris qu'elle voulait en prendre plein les yeux.

A la différence des positions du missionnaire et apparentées, où la gravité fait paraître 15kg plus mince, les positions à genoux (levrette, louve, ...) et debout sont assez crues. Nu, sans bijoux et sans soutien de dentelles, le corps féminin est tel qu'il est, sans fard, sans décors, soumis au regard, à la gravité et au jugement de l'amant. Ad nauseam pour certaines.

S'exposer telle que à son amant, c'est surtout le fantasme de faire face à ce corps qui est le sien. Inhibée par l'image qu'elle avait de son gros arrière train, de ses bouées ou de ses seins qui pendent, elle idéalisait la femme qu'elle aurait aimé être ou rester, ce que moi, son jeune amant imaginait, et s'auto dénigrait par de multiples strates de croyances limitantes.

Ici, elle voulait voir son corps, dans l'acte amoureux, emporté par le plaisir, voire déchiré par la bestialité de spasmes torrides et un rien mâles, le visage déformé sous les pulsions puis les frissons.

Et en pleine lumière. Point de tentures, point de pénombre, point de drapés.

Elle a commencé par se lever et faire face au miroir. Pas de trois quart. Pas en ne regardant que les yeux ou une étoffe épousant ou masquant un courbe. Mais en détourant son corps en entier. Chaque coin et recoin. Puis elle cambra sa croupe pour que je la fende en louve. Face au miroir, yeux ouverts, elle se voyait poussée, secouée, saillie, culbutée. Les yeux grands ouverts pour vivre ses sensations dédoublées (en les vivants et en s'observant), elle n'a pas tardé à perdre pied et jouir.

Elle qui détestait ses courbes voyait combien elles étaient délicieux et sensuelles, en pleine lumière.
Elle qui vivait le sexe comme un acte à "enrober" d'une démarche de séduction, parade du paon devant la femelle, puis d'un acte secret, dans un nid intime ... découvrait le sexe plaisir, plaisir animal.

Un peu plus courbée, elle découvrait ensuite le balancement de sa poitrine sous les a coups de nos ébats. Encore plus surprise de pouvoir aussi me voir entre ses cuisses, elle proposa de passer à la vitesse supérieure.

Le miroir de la salle de bain fut vite démonté, et placé entre ses jambes, les lampes déplacées pour éclairer entre ses cuisses. Toujours face au miroir, elle pouvait maintenant se voir, et me voir entrer en elle, voir son orchidée déformée sous les assauts de mon dard, ses lèvres devenir capiteuses et luisantes, son clitoris dodu et replet, pincé par mes doigts gourmands ... et mon âme entrer et sortir de son fourreau ...

Je crois que jamais plus elle n'a eu de peine à jouir. Depuis ce jour, elle a pris conscience de sa capacité à séduire, à donner du plaisir, et à vivre l'impact animal de la rencontre charnelle avec le sexe, avec ou sans détours.

Ce miroir, souvent ennemi, devint depuis la réalisation de ce fantasme ... le miroir érotique.

9 commentaires:

  1. Ca relève tout de même d'un moment assez fort pour cette personne apparemment. Comme quoi il faut parfois franchir certaines barrière pour être sûre de soi et plus "épanouie".
    C'est intéressant, comme toujours :)

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  2. Bonjour,

    Merci pour ce message.

    Ce sont en effet nos propres limites qui nous empêchent de jouir de notre corps et du corps de l'autre, de la fabuleuse alchimie qui peut se produire lorsque les vibrations de la tendresse, du désir et de l'amour sont là ... alors que nous savons facilement jouir d'un verre de vin ou de la morsure su soleil sur la peau ...

    Repousser les limites commence par les conscientiser, les toucher, les sentir, vouloir les dépasser, pouvoir les dépasser, les dépasser dans des conditions les plus agréables possible ...

    Puis vivre avec ce nouveau champs à découvrir ... plus épanouie

    Ca s'applique tellement bien à toutes les limites que certains/certaines s'imposent en amour : lumière allumée, spontanéïté, sodomie, verbalisation, lieux autres que le lit, trio, libertinage ...

    Ed

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  3. Je vais de ce pas mettre un "PS" à ma lettre au père Noël... après avoir lu cet article, je veux absolument un miroir !

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  4. Le miroir fait entièrement partie de ma "gamme" sexuelle. Je demande souvent à mon partenaire de "me baiser devant". Cela m'excite beaucoup. Et tout comme votre maitresse, j'aime déplacer le miroir afin d'avoir différents points de vue. Je réalise ainsi MON film de cul (avec ses séquences, elles-mêmes découpées en plan). Me voilà enfin actrice/spectatrice de mon plaisir.
    Bien à vous
    TGND

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  5. Bonsoir,

    Le miroir est aussi, je ne l'ai pas abordé ici, un excellent partenaire lors de la période "hypersexuelle" lorsque l'amante est enceinte (entre le 4ème et le 7ème mois environ).

    Là, c'est plus un moment contemplatif, style slow sex (voir l'article à ce sujet) ...

    Ed

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  6. Ed, mon amant et moi, pendant plus de deux ans, on se retrouvait au même hôtel à chacun de nos rendez - vous. Et dans cet hôtel, il y avait toujours un miroir placé sur le côté du lit. De telle façon que lorsqu'il me prenait en levrette, lui debout, et moi à quatre pattes sur le lit, il suffisait que je tourne la tête pour voir l'image de nos deux corps dans le miroir; je le voyais entrer et venir en moi, je voyais mes fesses cambrées, tendues, offertes; je pouvais voir sur son visage le bonheur suprême; je pouvais contempler l'effet que je lui faisais en direct. Et puis, parfois, je captais son regard dans le miroir, et c'était encore meilleur ...
    Ce soir, il y a un grand vide entre nous, et je pense à lui. A son image dans le miroir. Et j'aimerais tant que l'on puisse à nouveau partager de tels moments !!!

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  7. de l'autre côté du miroir il y a l'image corporelle de la nudité pur. L'extrapolation corporelle se multiplirais s'il y avait des miroir sur tous les mur et le plafond... Dams la lumière crû du jour, l'effet des rayons dardants la nudité de deux ou trois êtres enlassés soutirent de la subconsiance un attraît de volupté, intemporelle, un surcroît de plaisirs. Le jeu des caresses n'en finissent pas, donc, une multiplication de positios fusent, en leur langage, des plaisirs insoupsonnés. Plus grande est l'approche des touchés volontaires, les amants se découvrent des talents enfouies à l'intérieur de leur fantasme et évolue en force naturel. Les tappes sur les fesses attirent une chaleur vraiment agréable, dans le respect de sa ou son partenaire. Moi j'adore avoir une bonne fessée celà m'émoutille en profindeur, passé son derrière brulant sur le corprs de l'autre ou de me frotté à son petit cul dégage une sensation que si ne le tente pas le profit décroît sensiblement. Consevoir mutuellement des sensations attribût à l'acte une plus grande souplesse et celà n'est pas à renier...
    Frank, lotbinière

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  8. Edouard,
    j'ai lu attentivement votre récit charnel concernant cette femme mature qui était je suppose bien en chair avec des fesses proïminantes et qui avait peur de son corps nu devant un homme, c'est tellement beau de désirer une femme avec des courbes voluptueuses afin de séduire la gente masculine dans l'intimité, j'aime ces femmes aux corps bien en chair, cela me donne de l'émotion.
    Georges

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    1. @Georges :

      Il n'existe pas beaucoup de femme qui aime affronter le miroir, qui parfois, ferait mieux de réfléchir avant de nous renvoyer notre image.

      Là, en l’occurrence, il ne s'agit pas d'affronter le miroir de la salle de bain, avec un portion de visage que l'on maquille, mais bien, le corps entier, de pied en cape, nu ... et déformé par les spasmes du plaisir.

      Ed

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