vendredi 6 novembre 2015

Qu'est ce qu'une belle chatte ?

J'en ai entendu des vertes et des pas mûres sur la longueur du sexe masculin, question qui fini toujours par arriver. Les filles entre elles n'ont que ce mot à la bouche (sic), que ce soit pour se jouer de ce problème d'ego masculin, ou pour qualifier tel ou tel amant et ses frêles atouts, ou ses propositions encombrantes ... On en arrive à des mesures en longueur, en circonférence, et on y ajoute des catégories comme BM, TBM, TTBM, TTTBM ... acronymes qui qualifient un mâle et la taille de son pénis comme on mesurerait une femme en fonction sa taille et de sa taille (sa hauteur et sa taille), de la taille de ses bonnets, de sa cambrure, tout ça en un seul ratio proche de l'IMC.

J'ai déjà devisé par le passé sur les longues queues ici et ici et ici (Bon, y'a un peu à lire, puisqu'il y a un peu à dire).

Comme je suis personnellement affublé de commentaires qui qualifient mes atouts de manière très variées au fur et à mesure des années, j'en conclus que je suis dans la moyenne, ou que chacune juge avec son référentiel (je suis grand pour un Portugais, petit pour un Suédois, Blanc pour un Italien, Bronzé pour un Irlandais ... si vous me permettez ces poncifs comme métaphore). Ainsi, j'ai eu des commentaires (souvent crus) de l'ordre :
- Ca fait du bien de se faire baiser par une belle grosse bite ;
...
et tout le dégradé jusqu'à
...
- Ta bite est juste petite comme j'aime pour que tu me la fourres dans le cul.

(NDLR : Les mots clefs ci dessus vont être référencé par Google ;)

Mais voilà, jamais on ne parle de la profondeur idéale du sexe féminin, et il n'y a aucun qualificatif style TP (Très Profond) ou TE (Très Etroit) ... peut être que la manipulation du double décimètre est moins aisée.

Pour celles qui continuent la lecture, ce qui a rarement été traité, c'est la beauté du sexe féminin (celles qui sont partie essayer le double décimètre reviendront après la fulgurance d'un orgasme solitaire).

The Great Wall of Vagina

Donc, qu'est ce qu'une belle chatte ?

Je me souviens de la réponse de Marla ici qui date maintenant de quelques années.

Je me permettrais de donner une version très subjective, notamment en illustrant par deux cas précis.

Une première amante m'a jeté à la figure, à quelques minutes de mélanger nos corps ... "Ne fantasme pas trop, j'ai une chatte de petite fille !". Allez savoir ce que ça voulait dire dans sa tête, moi sur le coup, je n'avais rien compris. Dans les faits, c'était un handicap pour son estime personnelle, parce qu'elle estimait que ce que Dame Nature lui avait offert nuisait à son image de féminité .... c'est à dire, des lèvres dodues qui se referment bien, et cachent tout ... un peu comme ça :

 Ce fut une superbe amante, avec une orchidée qui se mérite, mais d'une splendeur lorsque excitée de désir et ouverte avec deux doigts habiles, des baisers complices, ou les chairs dilatées d'élans fougueux.

Le second cas que je voulais exposer ici correspond probablement au plus grand écart que je n'ai jamais rencontré entre un corps sublime de sensualité dans l'absolu et dans ses mouvements dans l'espace ... et la totale ignorance de ses propres atouts et talents de cette jeune amante.

Alors un jour, je lui ai écrit ceci :

- Ton Physique : ton orchidée est étroite et courte, aux muqueuses fines et qui libère un nectar abondant. Pour un mâle, une orchidée courte, c'est l'assurance de buter au fond (Deep shot avant, Deep Shot Arrière, Point G facile à atteindre et à portée d'index et de pouce). Ton Nectar abondant laisse libre court au naturel, nuls besoins d'approches précautionneuses ou académiques ni de gels complices toujours trop froids. Tu accueilles avec cette bienveillante sécrétion sensuelle des assauts qui jamais ne se noient dans trop de glisse, ou des élans à la limite de la douleur par la brûlure de la friction. Tu laisses la porte ouverte à de nombreux et vigoureux élans. Dans ton antre, tes muqueuses sont fines et sensitives. Les vibrations et percutions sont transmises aux racines de ton clitoris sans mise en sourdine, mais au contraire, avec une résonance optimale puisque l'accès est direct aux cordes de ton plaisir.
- Ton goût : Chaque orchidée à son fumet et ses fragrances propres. Ton orchidée (et ton oeillet dès qu'il est inondé de ton nectar chavirant jusqu'entre tes belles fesses) prête le flanc à tous les jeux de langue, de ceux qui sont doux et caressant, à ceux plus pointus et pénétrants. Ton goût est exaltant en couvrant un spectre assez varié d'excitations des papilles dès les préliminaires, après un aller-retour au septième ciel, mais aussi lorsque tu deviens fontaine.
- Ta dynamique : Tu sais te cambrer, ouvrir tes cuisses, et es souple à ravir tout amant. Ouvrir le passage en te cambrant maximise les effets, autant pour ton propre plaisir que pour ton amant (exemple : bassin en avant dans la position du missionnaire, bassin et croupe tendus en arrière, cambrure maximale pour les élans de derrière). Ton aptitude à jouer de ton périnée, en pressant pour envelopper ce qui est en toi, ou en petits spasmes - pincements successifs, ouvrent le panorama sur un champ vibratoire sublime, pré ou post vertiges sans retour.
- Ta beauté : Tu as une orchidée aux pétales luxuriants. Ils débordent fièrement et rayonnent de leur majesté sous les yeux de ton amant qui les envisage. Pour qui aime jouer du vibratoire, ils sont des instruments du frémissement préliminaire, de la convulsion qui submerge comme du doux frisson des corps repus qui ne se quittent pas. Tes chairs se dilatent en embrassent ton amant pour une fusion qui est féérie des sens, et d'une sensualité (même au ralenti) qui touche la grâce. Ton oeillet est parfait. Il est tout rose, on dirait qu'il ne te sers qu'entre deux draps, tout petit, parfaitement rond et plissé de manière si régulière qu'on pourrait l'imaginer vierge et pur. Lorsqu'inondé de ton nectar il revêt les habits de luxure, luisant et drapé dans ces fragrances qui électrisent, dans toute sa gloire, il célèbre en plaisirs à l'envers les élans qui couronnent ce feu d'artifice des sens.

Certains atouts t'ont été offerts par Dame Nature, apprends à les connaitre, cultive les, et continue d'en jouir sans limites.
D'autres atouts, c'est toi. Si c'est si inconscient, ça s'appelle de l'instinct, voire du talent.

J'adore ta belle chatte et ton petit cul.

36 commentaires:

  1. Oui, ces poupées insouciantes, tout juste femmes, qui balancent en toute innocence leurs trésors exquis aux yeux des bienheureux qui les fréquentent, sont terriblement attachantes.
    Souvent, elles ne découvrent que bien plus tard leur féminité et tout ce qui l’accompagne ainsi que le terrible pouvoir de séduction dont elles sont capables…
    Cette cristalisation tardive s'ensemence dans le regard de l'autre.
    Je crois que pour le coup, avec cette déclaration, vous avez joué ce rôle infiniment inspirant de révélateur... ;)

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    1. @Monsieur Méchant :

      Je ne crois pas qu'une seule ait été insouciante, mais que leur féminité se révèle de manière très différente selon chaque amant.

      Y a t il une ascension ... ce serait présomptueux ... je me révèle en chacune différemment, je suppose donc que chacune se révèle différemment dans mes yeux, ni mieux ni moins bien que le précédent ou le suivant.

      Ed

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  2. Quelle jolie déclaration ! Elle a dû se sentir femme à vos yeux, femme dans son corps ... Belle tout simplement ;)
    A un moment de leur vie, certaines femmes mettent de côté leur féminité (enfants, métro boulot dodo ...) et finissent par l'oublier totalement. Chacune de ces femmes devraient avoir la chance de pouvoir se contempler à travers le regard d'un amant empli de désir.

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    1. @Lyne :

      Toute femme est femme. Vous le soulignez parfaitement ... il s'agit de se sentir femme.

      Ed

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  3. intéressant!!!
    je vais essayer de penser à tout :p
    - oui c'est vrai que les filles parlent du sexe des hommes bêtement . J'ai même eu une altercation la dernière fois avec une copine qui me parlait du temps de coït et que l'homme devait tenir tant de minutes ou c'était pas bon! o_O ... j'ai plaint sa sexualité à ce moment là en me disant qu'il était dommage de la réduire à ça et surtout de ne pas prendre elle sa sexualité en mains ( si je peux dire ^^) .
    - Je trouve fabuleux le travail de cet artiste; J'avais déjà vu des galeries photos de sexe féminin puis de sexe masculin en gros plan ( Il y a un atlas qui existe et dont les sexologues se servent) . je trouve ça très pédagogique, très rassurant . on se rend compte de la diversité... De par mon métier , j'ai vu de nombreux sexes mais j'ai encore besoin d'être rassuré.
    - J'ai beaucoup aimé l'article de Marla.
    - le dernier post d'un bloggueur m'a énervé car les hommes mettent aussi sur le sexe des femmes des images totalement absurdes. D'autant plus sur les vierges et sur l'étape de la première fois.
    - Je ne sais pas si le sexe d'une femme se transforme autant que ça au cours d'une vie.
    - J'aime mon sexe.
    Un peu comme votre amante , j'ai un sexe que je qualifie parfois de petite fille. Quand j'ai découvert que des femmes avaient des sexes ouvert en " bouquet" , des lèvres proéminentes, j'ai un peu complexé en imaginant que je n'étais pas une vraie femme. Depuis ça va mieux, je vous rassure :) et puis j'aime bien son côté rebondi, ses lèvres dodues et quand on l'écarte doucement et qu'on rentre dans son antre.
    - continuez à complimenter le sexe des femmes, on a besoin de ces mots.

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    1. @Dita :

      Merci pour ce long commentaire

      - Je ne suis pas d'accord avec votre vision d'un bon coït sans que ça ne dure longtemps, mais c'est ma nature. J'adore quand ça dure et je tente de garder le contrôle de mes vertiges le plus longtemps possible ... mais bon, tant de minutes quand même, c'est bien peu, non, si on compte en minutes et non en heures ?
      - Prendre sa sexualité en main, j'adore la métaphore
      - J'ai adoré le travail de cet artisite ... il met à jour ce qui l'est moins que les différences entre les sexes masculins, qui sont, comme tout organe externe, plus facile à catégoriser
      - J'aime le mot Orchidée car il représente la beauté de la fleur, de ses nervures et de ses pétales ... fleur qui s'ouvre et se ferme, révèle un centre plus profond, intime voire sacré ... vous savez, ce qui est intime et sacré est toujours ce qui est le plus enfoui
      - J'aime beaucoup Marla et son article (elle doit bloguer ailleurs maintenant, probablement)
      - Oui, le sexe d'une femme se transforme ... au moins au cours des quelques étapes suivante : grossesse, naissance, prise de poids, régime, ménopause, ...
      - J'aime dire que j'aime, quand j'aime. Diriger le faisceau de ces mots sur l'orchidée est donc ... naturel.

      Ed

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    2. Coit c est juste la penetration.

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    3. @Dita :

      Oui, c'est bien de ça dont je parle ... plusieurs dizaines de minutes, ou quelques heures le bourdon dans les pétales, ou la tige dans le bouquet ...pour reprendre les deux métaphores citées précédemment.

      Bon, pour ça, il faut se voir un minimum de temps, une après midi entière par exemple. Ca ne marche pas avec le fantasme de la salle de cinéma, le fantasme de l'amour dans la nature ou le siège arrière de la voiture, qui jouent tous sur une autre corde du plaisir.

      Sinon, Coït, ça me rappelle toujours cette tour à San Francisco, qui en plus d'être phallique, est posée sur un petit mamelon de verdure. Je crois que le jeu de mot ne marche qu'en français (coitus en anglais)

      Ed

      Ed

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  4. @ Dita

    J'ai été longtemps complexée, au contraire de vous, par mes pétales luxuriants et complètement décomplexés, imaginant (allez savoir pourquoi) qu'un sexe "normal" était un sexe avec de grandes lèvres dodues gardant le secret de son intimité.
    Maintenant, je le trouve beau comme une fleur en pleine éclosion :)

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    1. @Lyne :

      Qu'est ce qu'un sexe normal ?

      Ed

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    2. @Ed

      Le sexe "normal" (vous noterez les guillemets) c'était (vous noterez le temps) l'idée que je me faisais du sexe de la majorité des autres filles, lorsque j'étais plus jeune.
      Un reste de traumatisme à l'occasion d'un gala de danse lorsque j'étais ado (voire pré-ado).

      Un sexe normal ... Est un sexe qui n'est pas hors norme :p

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    3. @Lyne :

      Vous l'avez souligné : l'idée que vous vous faisiez.

      Ce doit être la même chose pour les jeunes garçons et les hommes qui ont eu peu d'amantes et donc peu de feed-back.

      Moi même, très jeune puis moins, j'étais dans le flou longtemps. Je crois que la génération qui vient sera encore plus dans le flou tellement la génération porno a codifié un sexe mâle sur cet étalon ... surdimensionné

      Ed

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    4. @Ed

      L'important, finalement, ce n'est pas la taille ou l'aspect du sexe de chacun, qu'il soit féminin ou masculin.
      L'important c'est que chacun s'accorde à un autre pour vibrer ensemble jusqu'à la note suprême.
      Nous l'avons compris, la jeune génération comprendra également après quelques essais.

      Lyne

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  5. C est ça qui est génial dans le nature. C est cette diversité !
    :)
    On va dire que je suis un vase et vous une belle fleur :p

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    1. Il vous faut donc de jolies tiges et moi de beaux bourdons :P

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  6. Dans le film "Mon Roi" de Maïwenn Juste à la fin d'un acte charnel Emmanuelle Bercot fond en larmes...emplie d'une inquiétude qui questionne Vincent Cassel. Il l'encourage à lui parler et elle ose un "mais....tu ne me trouve pas trop large?" surprise du Monsieur.... :"Mais pourquoi dis-tu ça?"
    -"parce que c'est l'excuse que m'a donné mon mari en me quittant".
    Après lui avoir dit que son ex était un gros connard il a fait rire sa belle pour l'éloigner de ses orages intérieurs en lui faisant cette réponse :
    "Il t'as dit ça parce qu'il a une petite bite....voilà le truc!"
    Evidemment...éclat de rire de la Dame.

    C'est par des phrases malheureuses que parfois la femme ou l'homme se terre dans ses blessures, n'osant plus révéler ses charmes...les pensant sales, mauvais, laids.

    Et puis parfois il suffit d'une rencontre, d'un regard bon et chaud pour que tout cela disparaisse.

    Votre billet est un de ces regard là. Puissant et réparateur.

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    1. @Amoureuse :

      Me voilà devant un clavier digne de ce nom.

      Je trouve la scène emblématique de ces hommes lâches qui cherchent une excuse pour annoncer au pied du mur qu'ils ne sont plus amoureux, ou que leur désir s'est envolé vers de nouvelles courbes. On ne quitte pas une femme parce que son orchidée est luxuriante ...

      Ce qui est clair, c'est que les hommes ont souvent des avis, voire des exigences sur tout, morceau par morceau, attitude par attitude, et ne s'appliquent, ni admettent le moindre effet miroir sur eux même (les seins, le poids, les décolleté, le maquillage, les poils, les bijoux, l'oeillet brun, les jeux de langue, ...).
      Je trouve ça très étonnant parfois, que les mâles, ces êtres au demeurant assez naturel en société soient souvent des gougeât en tête à tête avec l'être aimé.
      Je trouve ça assez pathétique souvent, de ne savoir vivre une relation qu'en abimant l'autre par des phrases, des remarques, des attitudes ...
      Ca soulève une analyse de la nature de cette masculinité brute qui mériterait un soupçon de féminité pour s'améliorer un peu.

      Tout est beau chez une femme, dans mon regard. Et en particulier chez celle que je désire.

      Ce qui est assez étonnant, c'est que en retour, peu de femmes expriment à leur homme leur amour, attachement, ou désir par partie ... comme une partie de corps, un sourire ou des yeux. C'est souvent de l'ordre de l’indicible ou de l'ordre de l'éthéré ... voire l'absolu : un tout.

      Ed

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  7. @Amoureuse :

    Quand on aime une femme, on aime tout d'une femme. J'ai failli aller voir ce film hier soir, puis je me suis ravisé en me disant que je le verrai dans mon canapé.

    Je vous répondrai plus amplement plus tard ... Le clavier de mon iPhone et trop petit pour un commentaire d'une si grande intimité.

    Bonne soirée
    Ed

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  8. Je pourrais dire la même chose d'un homme. Cela m'a toujours posé question cette idée d'aimer par morceau...j'aime ça...moins ça....j'adore ça....si tu pouvais faire un 100D....fais un effort quoi! comme si le client se servait les meilleurs morceaux chez le boucher...sans se douter un instant que ses commentaires sont des lames avilissantes.

    J'attends donc un plus grand clavier pour une plus vaste réponse :)

    Bonne soirée aussi.

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    1. Les réponses se sont mélangées ... mon grand clavier a commis un écho à vos entonnements plus haut.

      Ed

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    2. Ce n'est pas grave si les réponses sont mélangées...elles sont parfaites à l'endroit ou à l'envers et je trouve ça amusant ce jeu d'oie...

      Je n'avais pas lu ce lien que vous avez mis dans votre texte "minou minou" il est d'une justesse remarquable. Et ces questions que les femmes se posent sur leur intimité semble légion. Je suis étonnée de me rendre compte à quel point je suis encore sensible au regard de l'autre...au point de me cacher ou même parfois refuser l'acte sous un prétexte stupide.

      Votre blog...que je ne connaissais pas devrait être listé sur "a rendu service à la nation" oui vous parlez des femmes mais d'un sens plus général ouvrons cela aux hommes aussi, que j'ai, pour ma part, toujours aimé, valorisé, encouragé et certes jamais regardé avec un œil froid et clinique... Je doute qu'eux même n'aient pas leur part d'angoisses.

      Peut être que le naturisme nous aiderait à nous affranchir du regard de l'autre?

      Allez! tous à poil!

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    3. @Am' :

      Oui, Marla a une vision très précise (lire cinglante parfois, dans la cible souvent, avec les mots juste tout le temps). Elle a une pointe de féminisme revendicatif qui ne nuit pas.

      Ne me flattez point trop, je pourrais me transformer en vil connard si je laissais le mâle qui est en moi prendre tout ceci au pied de la lettre.

      Quant à ce regard froid et clinique sur les atouts expansifs et fiers des mâles, ils n'ont pas besoin d'une regard féminin pour le rendre clinique ... une règle millimétrée suffit. Souvent d'ailleurs, l'homme attend une confirmation lorsqu'il demande un avis féminin, alors qu'une femme n'a pas un avis préfabriqué et écoute, voire prend de plein fouet ce que les mots scalpels précisent souvent sans nuance.

      ...

      J'ai écrit cette lettre à une amante, en toute franchise, en essayant de mettre des mots justes et un rien raffinés. Je ne sais pas si elle avait des angoisses sur cette partie de son corps ... a priori, toutes les femmes à cervelle ont des angoisses d'estime de soi ... Je lui avais demandé de me décrire par quels mots elle aurait elle même décrit (à une confidente) ma passion pour ses deux fleurs ... elle m'a répondu en substance, on m'aurait dit "j'aime ta chatte", j'aurais dit "il aime mon vagin".

      En conclusion ... prenez un amant poète ... !

      Ed

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    4. Oui tiens....je vais faire ça!
      Poète et sauvage.

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  9. Vous devez être un amant charmant et doué d'une élégance naturelle que tous les hommes n'ont pas !!!

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    1. @Noir Intense :

      Ne me flattez point, le conard qui traine en moi pourrait y croire et tenter de prendre le dessus parfois.

      Ed

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    2. Noir Intense 35,
      Il est vrai qu'Edward est doté d'une écriture féminine pour raconter ses récits charnels, qui est incontestable.
      De plus il a un amour pour la femme et pour son intimité féminine qui donne de l'émotion pour moi-même.
      Je reconnais que je n'ai pas son talent mais quand une femme me courtise sur ma messagerie, je lui renvoie un message avec une écriture de mon coté féminin.
      Georges

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  10. Allez… Vois l'attendiez tous, je la fais…

    Jolie collection de moulages… Avez-vous gardé les moules ⁇

    C'était l'instant raffiné du jour…

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    1. @Petrus :

      Non, je n'ai jamais eu l'idée de cet artiste, mouler des moules ;) ...

      En revanche, une amante m'avais moulé mes atouts il y a 25 ans maintenant. Je viens de faire une recherche, et ce dispositif très "Hollywood" à l'époque est maintenant disponible un peu partout ... :
      https://www.concorde.fr/sextoys-mixtes/godes-realistes/kit-de-moulage-silicone-vibrant-cloneboy-597100.html
      https://instantgrisant.wordpress.com/2015/01/27/test-du-kit-pour-moulage-de-penis-cloneboy-dildo/
      http://selfmadesextoys.com/index.php/cloneboy.html

      J'ai donc un moulage de moi qui traine dans une table de nuit .. ou qui a servi à mon encontre de sorte de poupée voodoo.

      Ed

      Ed

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  11. Je ne vois pas en quoi l'œuvre de cet homme se distingue de celle de l'amante qui a pris votre "empreinte", alors je n'aurais pas appelé artiste quelqu'un qui se contente de moulages de ce que fait la nature : la nature est le seul auteur de cette œuvre-là, me semble-t-il ǃ

    Allons, bon… si j'entame une dispute sur l'art…

    Plus sérieux : je regrette que, à en juger par les échantillons qu'on nous montre, le beau sexe n'existe plus que rasé. Ce n'est plus "la femme est l'avenir de l'homme", déjà une sacrée connerie, mais "la fillette est le modèle de la femme". À force d'abêtir et d'infantiliser, la mode finira par interdire la pénétration… Y a déjà des zigotos pour prôner la fin de l'intromission, alors ils finiront par en faire une mode, un genre de très sournoise obligation…

    Est-ce du vaudou si, pour vous "marabouter", on conserve une très indiscrète forme à vous ? Si vous b… comme un taureau, c'est plutôt du taureau dur que du "veau doux" !

    Ce qui est sûr, d'après vos confidences, est que si on vous a jeté un sort à cet endroit-là, c'était un sort inefficace, ou bien très favorable !

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    1. Petrus,
      j'ai attentivement votre message pour Edward, au sujet d'un artiste qui fait du moulage du beau sexe rasé, pour ma part, je préfère le beau sexe féminin très poilu car quand j'embrasse son bouton, j'aime sentir sa féminité sur ses poils, cela me donne de l'émotion.
      Georges

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  12. @Petrus :

    Je pense que l'on touche ici la question de qu'est ce que l'art. A mon sens, dès que l'on parle de l'art, on parle de la beauté (même dans ses extrêmes) et de l'émotion (même dans ses atermoiement interrogatifs de l'art moderne).

    Je pense clairement que "The great wall of Vagina" essaie de toucher cette recherche du beau et de déclencher l'émotion (chacun choisira la sienne). En tout cas, votre réaction montre que vous avez à dire, et que donc vous avez été touché.

    Maintenant, le moulage de ce que dame nature m'a offert ... est-ce une approche similaire. J'en doute. Il y a là pour moi plus une question entre souvenir (comme le parfum de l'être aimé dans un foulard, correspondance, ...) et fétichisme.

    Quant à me marabouter, voodooïser ... je crois que tout ce qu'elle aurait pu tenter n'a eu aucun effet. Je ne suis ni plus ni moins qu'avant sur ce point là. Je ne suis ni veau doux, ni minotaure ...

    Quant à votre avis sur les orchidées qui sont exposées sur cette oeuvre, et celles qui viennent offrir leur fragrances à vos avances ... je reste partagé. Tout d'abord, il faut savoir que les petites filles sont loin de s'épiler ... si on fait référence à petite fille sans poil, on vire dans le très très jeune (<10 ans). Ensuite, je suis toujours partagé entre "le poil est la dernière frontière des jeux de langue" et "ne demande pas à ton amante de se faire un coquillage lisse si toi tu est un loup velu" ... en passant par "une femme retrouve le chemin des rayons de lingerie et le chemin de son esthéticienne lorsqu'elle prend son premier amant".

    Ed

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  13. Que l'art émeuve ne prouve pas que les émotions ne soient causées que par l'art, et d'ailleurs nos émotions peuvent nous venir de la nature spontanée… donc pas de l'art, sinon tout est art et donc rien n'est art : ce serait un monde glacial er inhumain.

    Mon opinion est que l'intention de votre amante et celle du prétendu artiste sont les mêmes, exactement. N'importe : le travail de moulage est le même dans les deux cas, il n'y a ni plus, ni moins d'art. L'art n'est pas une intention, et d'ailleurs les intentions nous restent cachées.

    Je ne trouve pas que cette œuvre soit laide, je trouve que la nature est belle, et que prétendre être un artiste à seulement en faire des moulages est une coquinerie à l'usage des aveugles, un attrape-nigaud si on le fait sciemment, une sottise sinon. Votre amante n'était pas moins artiste. Un enfant qui fait un château de sable ou une étoile en sable est davantage un artiste.

    Je ne crois pas vraiment que le but de votre blog soit d'être un forum sur cette question, mais, avec votre permission, je souhaitais au moins rappeler que l'art est un travail, et que susciter des sentiments est l'un de ses buts, mais n'en est un aucun cas le propre.

    Les petites filles ne s'épilent pas, et je ne l'ai pas prétendu ; au contraire, j'ai dit que c'étaient les femmes qui le faisaient, s'enlevant ainsi l'un des caractères qui les distinguent des fillettes. Je préfère les femmes qui ressemblent à des femmes, pas à des enfants, surtout à cet endroit-là. Je ne souhaite pas, évidemment, imposer mes goûts, je regrette que la disparition de la pilosité pubienne féminine semble devenue obligatoire. C'est le fruit non de goûts individuels, que je ne jugerai pas (à chacun les siens), mais de la tyrannie d'une mode dans laquelle, à tort ou à raison, je vois une infantilisation et une mutilation que sa généralisation rend perverse. Ce qui était le fantasme d'une minorité devient une contrainte sociale.

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    1. @Petrus :

      Et si je vous aiguillonnais sur l'art comme étant étranger à l'utile ... ce moulage de moi était a priori très piloté par cette recherche d'utilité ..

      Et si je vous aiguillonnais sur l'art par cette recherche de l'extase, déclencher des sentiments, tomber en pâmoison, ... Est ce l'effet produit. Probablement ...



      Quand à votre coté rebelle qui se heurte à ce mouvement de mode qui devient règle, je vous renvoie à Henri IV qui avait fait connaitre haut et fort son mécontentement lorsqu'on avait présenté une jeune fille pour sa couche, jeune fille que l'on avait eu l'outrage de "laver" ... elle n'avait plus les fragrance et le fumet de ce rebelle ... et se laver aller rentrer progressivement dans les moeurs (une mode généralisée ... devient elle toujours perverse ?).

      Pour qui a l'age de raison et plus, ça pose question. Constante évolution des rites, ou tradition immuable ... Planchons là dessus ...

      Ed

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  14. L'art inutile ? Si vous dites que l'art doit causer un sentiment mais qu'il est inutile, c'est donc que vous tenez le sentiment pour inutile… Comme je vous le prédisais, les implications de votre point de vue amènent un monde inhumain et glacial. L'art n'est pas inutile foncièrement.

    Le « moulage de moules » cause, à mon goût, bien moins d'émotions qu'une seule vulve véritable. Si l'art doit causer l'émotion, alors ce travail, inférieur à la réalité, est moins que pas de travail, moins que zéro. La plus forte émotion originale qu'il puisse causer, qu'il me cause du moins, est le sentiment d'une entourloupe qui a marché dans la société de marché.

    Je ne connaissais pas l'anecdote pour Henri IV, mais la même existe pour Napoléon. Vous vous méprenez : je ne blâme pas l'existence d'une mode, sachant qu'il y en aura toujours, je blâme sa force tyrannique, et l'involution qu'elle implique, obligeant, de nos jours, les femmes à ressembler à des êtres immatures, qui plus est par la partie la plus sexuelle de leur être. Une mutilation symbolique.

    Sur l'odeur du corps féminin, je suppose que vous connaissez le film avec Victorio Gassman (orthographe non vérifiée). J'aime leur odeur, et il m'arrive, dans un ascenseur ou entre deux rayons, d'être submergé d'émotions, même en fermant les yeux, auprès d'une femme en sueur. C'est tellement attendrissant !

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  15. @Petrus :

    Mon propros était le suivant :

    Une oeuvre d'art ne cherche pas à être fonctionnelle (mon mot utile), pragmatique ... elle cherche, et sons sens est : déclencher les émotions, chercher la grâce, la beauté (et en effet c'est utile).

    Est ce que une route, un pont, une tour sont des oeuvres d'art ? Ce sont avant tout des objets fonctionnels, qui peuvent devenir beau si on y prête la réflexion, l'attention (et le budget). Il y a là tout un spectre large entre le petit pont de pierre qui enjambe le grand canal et le pont de Millau ...en passant par le Golden Gate et le pont en cours d'achèvement entre Hong Kong et Macao ... mais toutes ces oeuvres, ces ouvrages, sont avant tout pilotés par leur fonction première qui est de passer d'une rive à l'autre.

    En l'espèce, ce moulage de moi (et je peux vous le certifier), était lui aussi, piloté par sa fonction "sextoy".

    Ed

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  16. Soit, mais consciemment ou non vous avez dit que, pour vous, le fait de déclencher une émotion caractérisait l'art (ce sur quoi nous ne tomberins pas d'accord) et que l'art était inutile. Je pense que, inconsciemment, vous avez révélé la conclusion de la démarche qui guide l'art moderne. Ainsi un pont de pierres ou de bois est-il (à mon sens !) bien plus une œuvre d'art que le viaduc squeletto-anorexique que vous évoquez, puisque ce dernier est, pour moi, bien moins beau (qu'il soit une réussite technique ne l'embellit ni ne l'enlaidit).

    L'art n'est pas présent ou absent du seul fait de la fonction, il est en plus. La fonction « sextoy » n'est pas plus (ni moins) incompatible avec l'art que l'art n'est induit par la fonction « expositions à fric pour jobards snobinards » que je vois (à tort ou à raison) dans le moulage de moules.

    Le coût de l'art… Bien sûr, Versailles a coûté incomparablement plus que la tour Eiffel, mais une cuiller en bois sculpté peut devenir une œuvre d'art…

    Bon… Cette discussion n'a déjà depuis quelques jours plus rien à voir avec l'objet de votre blog. Je vous remercie de m'avoir laissé exprimer mon point de vue.

    Sans rancune.

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