lundi 21 février 2011

On ne va pas perdre de temps à parler !

Je t'avertis tout de suite, on va pas perdre de temps à parler.

J'ai envie que tu viennes chez moi demain matin, et qu'on arrête de discuter, qu'on arrête de se prendre la tête, et qu'on ne perde pas de temps.

Je veux que tu me baises. Je sais que tu n'aimes pas ce mot, mais là, j'ai grave besoin de ton corps.

Je veux que tu enlèves tes vêtements tout de suite en arrivant et que tu t'approches de moi. J'aurai juste le nécessaire sur moi. Ni soutif, ni culotte. Mes tétons seront encore tout dur de la fraîcheur matinale, et ma chatte toute excitée du frottement contre le jean.

Ta queue me manque à un point que tout le reste disparaît. Je rêve de toi, mais sans tes mains, sans tes lèvres, sans tes yeux, juste ta queue. Elle me hante. Je l'attrape et me la glisse entre les cuisses. Toujours raide, elle me fore la chatte toujours plus profond. La jouissance est instantanée.

Alors demain, ne passe pas des heures à me contempler ou à me caresser. Enfonce moi ta queue directement. Je veux que tu me pénètres, que tu m'enfonces, que tu t'enfonces en moi. J'ai envie de sentir ma chatte se faire remplir brusquement. Jusqu'au fond. Ton gland doit glisser sans retenue. Je veux que tu me bourres, que tu me fourres, que tu me laboures. Je veux être ta chienne, que ton bassin cogne contre le mien, que ma tête butte contre le mur, que je serre les dents pour résister à la rage de tes assauts.

Et seulement après, je sentirai la chaleur de ton corps, qui se posera sur moi. J'aime quand ton corps pèse sur le mien après le coït. J'aime quand tu m'as fait jouir comme une sale chienne et que tu me console comme un petit animal sauvage. Ma chatte rouge de plaisir et gonflée de douleurs, et ta queue, toujours raide, en moi, à moi.

Alors, enfin, tu pourras ouvrir la bouche, me dire des mots tendres, passer tes doigts dans mes cheveux, me regarder dans les yeux, m'embrasser partout et me faire l'amour.

mardi 15 février 2011

J'ai adoré te caresser le nombril de l'intérieur (4)

- "Viens !"

Je t'ai suivie. Vingt ans plus tard, c'est souvent moi qui suis suivi. Ce jour là, tu prenais toutes les initiatives. Comme tu savais si bien faire.

Et oui, je t'ai suivie. J'avais ta main dans la mienne. Nous sommes retournés vers la chambre d'amis. Tu t'es couchée sur le ventre au bord du matelas, tes longues jambes tendues vers le sol et ton petit cul encore mouillé cambré à faire vaciller mes sens.

- "Continue !"

Je me suis agenouillé de nouveau, entre ses jambes. Il y aurait eu un photographe, la photo aurait pu être l'illustration d'un fantasme singulier.

De ma langue, j'ai remonté tes cuisses, depuis l'intérieur du genoux, tantôt à droite, tantôt à gauche. Quand je me suis approcher de ta cambrure, ta peau, de plus en plus douce, a accueillit mes caresses. Ton orchidée était de nouveau toute fermée. Je savais pourtant à ton souffle que le nectar commençait à emplir l'antre profonde. Quand de deux doigts j'en ai ouvert les pétales doucement, une goutte de cette essence essentielle a jailli, presque aussi fort que ton râle d'amante au bord du délice. J'ai caressé les pétales humides. La lisière était si sensible que je ne suis pas allé au delà. En me contorsionnant un peu, j'ai réussi à poser ma langue et mes lèvres là ou mes doigts humides ouvraient un timide passage.

- "Oui !"

La vue était imprenable sur son visage déformé de plaisir. Je te voyais humecter tes lèvres en fermant les yeux. Mes doigts et ma langue ne tentaient même pas l'aventure profonde. Les lisières des pétales étaient tellement sensibles que j'ai peiné à ralentir l'explosion de plaisir. Car ce fut une explosion au sens littéral du terme. Ton suc s'est déversé à grosses gouttes sur ma main devenue luisante, et tes cris ont déchiré le silence. Puis, tu t'es effondrée sur le lit. Muscles tendus, ton corps se tordait. Tu grelottais comme une épileptique. Aucune de mes caresses n'arrivaient à stopper ces supplices, plaisirs trop forts ou envie d'encore ?

Je t'ai allongée sur le coté, et ne sachant que faire en attendant que tu ne redescendes de ce septième ciel si intense, j'ai hésité, tenté quelques caresses, puis quelques baisers sans effet, puis glissé ma hardiesse en toi. Position de la cuillère, position lente et tendre, position charnelle de mille caresses ... Tes frissons ont laissé place à une douce et lente harmonie. Corps fourbu et râles d'extase exhalés en doux spasmes au rythme de mes lents élans entre tes reins. Ma jeune hardiesse, mon désir de toi, et mon envie de te serrer dans mes bras.

- "Comment tu as su que c'était ma position favorite ?"

Je ne savais rien, rien de toi, mais tout à collé tout de suite charnellement. Mes doigts sur ta nuque, mes baisers, moi en toi, tout de moi te plaisait.

Je t'ai aimée follement. Tu étais enceinte de quelques semaines. Les hormones m'ont elles servi ou désservi ? Notre duo a explosé en quelques semaines. Passion incendiaire, pulsions explosives, retour à la raison ? Tu étais ma première parenthèse enchantée, une parenthèse que j'aurais voulu ne jamais refermer.

Je suis sorti complètement groggy de notre histoire. Tellement groggy que je n'arrive toujours pas à savoir si la naissance a eu lieu 7 ou 9 mois après "nous".

lundi 14 février 2011

J'ai adoré te caresser le nombril de l'intérieur (3)

Lorsque je suis sorti de mes songes, étourdi, ahuri même de m'être laissé emporter au pays des hommes qui ont laissé le plaisir les dominer, la douche coulait de nouveau. On aurait dit une averse lointaine, un après midi d'été. Je ne sais si c'est ce clapotis ou mes semi-rêves humides qui m'ont réveillé ... Mon attention entière était à cette douche maintenant.

Cette fois ci, il fallait que je saisisse cette occasion. De regarder ce corps, trop souvent sous une chemise ou un tee shirt, de te voir belle, nue et mouillée, de voir les gouttes ruisseler sur ta peau, de saisir ces petits seins que l'eau aura rendu inévitablement fermes et fiers, ...

Quand je me suis approché, j'ai découvert ton corps de dos. J'ai adoré surprendre ton dos élancé, halé de soleil, sans aucune trace de bronzage. Tu avais la tête penchée. Les muscles tendus ici, saillants là, me laissaient admiratif. Soudain, ta main a saisi la mienne, m'attirant derrière toi sous l'eau, sans un mot. Tu avais dû voir mes pieds, ou entendre mes pas.

J'ai posé mes lèvres sur ta nuque, puis mes doigts dans tes cheveux. Telle une panthère, tu t'es cambrée, arc boutée. Ton corps, d'une beauté féline, devenait sauvage et indomptable. Tu tentais de mordiller ma main, de te retourner, de m'attraper pour me plaquer à toi, contre ton dos, contre tes fesses.

Je me suis pris au jeu. Une main sur la nuque, une autre entre les fesses. Je t'ai saisie et immobilisée, sous la douche. Mes doigts on glissé, puis ont tenté d'entrer en toi. Ton antre était étroite de nouveau, mais ton suc intérieur délicieux est vite venu encourager mon désir aventureux. Je glissais en toi, un doigt, deux doigts ... Ta croupe cambrée, tes jambes écartées ...

J'ai laissé glisser mon autre main de ta nuque à la croupe. Puis, je me suis agenouillé entre tes cuisses. L'eau tiède coulait sur ton corps, puis sur le mien. Ma langue a frayé son passage. J'avais maintenant mes mains sur tes deux fesses, et ma langue charmait ton entrejambe.

J'ai faillit me noyer, te lécher, respirer, avaler l'eau qui emplissait ma bouche ... Quelques minutes seulement, je me suis relevé hoquetant face à toi, mon désir vaillant contre ton ventre plat, mes yeux dans les tiens ...

Tu as arrêté l'eau et à murmuré : "Viens !"

[A suivre]

lundi 7 février 2011

J'ai adoré te caresser le nombril de l'intérieur (2)

Mes baisers se sont ralentis, nos corps se sont alignés, j'ai ouvert tes cuisses, j'ai glissé mon envie contre toi, puis en toi.

- "Comment fais tu pour durer aussi longtemps ?"

Une partie de moi ne comprenait pas vraiment ces encouragement inhabituels, une autre partie avait bien entendu le sous entendu. Nous ne faisions l'amour que depuis deux petites minutes, et toute l'intimité de ton couple s'étalait là, entre nos corps qui commençaient seulement à se découvrir.

J'étais jeune et candide, et j'avais une telle image de toi que me retrouver à incarner le plaisir en si peu de temps m'a foudroyé sur place. J'étais pétrifié. Immobile. Moi en toi. Je t'ai regardé dans les yeux, ne sachant plus quoi dire, et ta réaction m'a encore plus dérouté.

- "Oui, continue, j'adore ! J'ai tant rêvé cet instant"

Continuer ? Mais continuer quoi ? Etait-ce ma lenteur, ma tendresse, mon regard, mes mains, mes grand yeux gourmands, mon sourire cachant ma fébrilité ? Grandes hésitations, grand silence.

Je glissais lentement en toi. Ton corps si fin éveillait en moi tant de désir. J'avais presque une appréhension à te toucher, tellement tu m'impressionnais, tellement j'avais peur de blesser de si belles courbes. Ton orchidée s'est ouverte dans forcer, son nectar tiède a accueilli mon émotion, et un long râle l'a sublimé. Je t'ai vu prendre du plaisir, pour la première fois. Tu n'avais plus d'armure, plus de posture. J'étais en toi, tu réalisais ton fantasme de moi. Et moi, j'étais là, ahuri de la situation, sans en réaliser l'absurde ou la logique, sonné comme un boxeur, tendu comme par réflexe, sourire au lèvres par défense, et silencieux par peur de l'impair.

Quand mon dard a pris totalement possession de ton orchidée, j'ai senti ton corps se cambrer de délices. Déjà, le plaisir t'enivrait et ton corps prenait feu. Par je ne sais quel mouvement, des vibrations sont remontées en moi, si fulgurantes que j'ai failli être submergé et t'inonder en un seul élan. Immobile, je t'ai couvert d'un baiser si passionné, que ton corps, un rien calmé, mon émoi dominé, j'ai pu prolonger nos envies à donner corps à ton plaisir.

Je me suis retiré, lentement, sans te laisser bouger, pour glisser un langoureux baiser de ta bouche avide, à ta fente humide. Ta toison était courte et le terrain de jeu propice à une langue friponne. Une fleur timide, aux pétales courts. A peine ébouriffée des mes élans tout en lenteurs, ses pétales s'étaient refermés sur le bourgeon rose. Quand ma langue s'est mise à les ouvrir de nouveau de quelques baisers verticaux, j'ai compris que le plaisir se mêlait à la surprise. Tu inspirais et exhalais des Ooh et des Aah à chaque entrain, onde de choc ardente et immédiate, chaleur des sens et troubles mêlés. Longtemps je t'ai sentie au bord du précipice, de ma langue endiablé j'ai enflammé ton corps.
- "Comment tu fais ça ?"

Comment je fais quoi ? Tous les amants ne font ils pas la même chose ? Bon sang, comment refaire ça encore et encore ? Ne pas la faire chavirer, continuer à l'enivrer, déguster son intimité, regarder son ventre tendu et ce corps fiévreusement endiablé ...

Les frissons t'étaient insupportables, cambrée entre délice et supplice. Je te sentais au bord de la ruade, pour déloger le bourdon de la fleur. Bien au contraire, tu as écarté les cuisses, pris ma tête à deux main, et j'ai enfoui ma langue au plus profond de toi, baiser en apnée dans tes pétales roses et ton puits profond. Ton nectar baignait mes lèvres, ma langue, et sublimait mes baisers. Tu es partie au septième ciel dans un séisme sans retour. Plus de ruade, plus de tension, ton corps reposé implosait d'une extase digne d'une fumerie d'opium, tête en arrière, orchidée généreusement ouverte. Je t'ai embrassé, léchée, sucée, lapée. De longues minutes de plaisir luxuriant.

[A suivre]
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