jeudi 25 mars 2010

Fantasmer sur son ex (à l'infini)

Je reçois régulièrement des emails, des sms, des messages de certaines de mes ex qui aimeraient vivre une nouvelle histoire avec moi.

Certaines ont été des histoires d'amour, certaines seulement des histoires charnelles.

J'ai du mal à comprendre combien de fois une femme peut supporter un refus, et comment elle idéalise une histoire quand le temps efface les traces du passé, du réel, au point que tout souvenir devient "idéal".

Une de mes ex, une vraie bombe sexuelle, charnelle, torride, sexy ... avec qui nous avons vécu une véritable fusion des corps, refusait mes refus. Elle n'arrivait pas à comprendre le mot fin. Elle ne pouvait pas imaginer un homme, intime, se priver de sa compagnie, se priver de plaisirs ultimes ... Jalousie ? Possessivité ? Probablement, mais pas que ça, car elle me savait en couple, elle me savait ne lui appartenant pas. Problématique de séduction, de son image, de sa capacité à maîtriser les choses et les gens ... je sortais du cadre, et elle ne le supportait point.

Elle me racontait souvent ses déboires multiples avec ses nouveaux amants. Certains étaient dignes d'intérêt, mais elle finissait toujours par les comparer à cette image idéalisée, à ce souvenir qu'elle avait de moi. S'en suivait une crispation qui l'empêchait de jouir de son bonheur, voire de jouir tout court.

Aussi, j'ai assisté au fur et à mesure des années, à un délire total, d'une femme qui tantôt se pare de tous ses atouts de séductrice, tantôt se met plus bas que terre, proposant scénario les plus attirants et la réalisation de plans les plus extrêmes qu'elle imaginait ... Et oui, car son imagination était fertile. Ses fantasmes nombreux. Et que dire de sa capacité à délirer sur mes fantasmes, en leviers de ma motivation de revenir dans ses bras.

Les fantasmes sont ils si loin d'un brin de folie ?

vendredi 19 mars 2010

Gros seins : j'enlève le haut !!

Avoir de gros seins fait partie des fantasmes universels, devenus maintenant fantasme mondial, tellement le mythe de la blonde à forte poitrine a été martelé, avec son icône en maillot rouge : Pamela Anderson.

Auparavant, en Asie, on rêvait de femmes à la peau blanche, au visage plat et on méprisait la peau bronzée, au point de fuir le soleil et de s'en protéger avec crème et ombrelle.

Et oui, les fantasmes étaient locaux, et les images de la femme était culturellement très différentes.

Depuis Pamela, et ses courses au ralenti sur la plage en maillot rouge, son image de la féminité a été érigé en sex symbole et fantasme universel.

Partout dans le monde, l'image de la blonde à forte poitrine est devenu symbole de féminité, de sensualité, voire de sexualité. En parallèle émergeait cette dévalorisation de la blonde, ramenée à son corps et uniquement son corps. Rappelez vous, dans les années 90, on blaguait sur les belges (en France ... Les suédois plaisantaient sur les finlandais, les américains sur les mexicains, les canadiens sur les québécois, les flamands sur les wallons, les suisses sur les français, les allemands sur les français).

La blonde à forte poitrine, devenue symbole unique et sexué de la féminité a tout balayé. La rousse, la brune, les petites poitrines, les cheveux courts ... tout ceci a été déclassé en à peine 10 ans. J'ai eu des amantes qui s'excusaient d'avoir de petits seins tellement elles avaient été laminées, formatées par cette image. Il y a même des hommes qui comparent aimer les petites poitrines à la pédophilie ...

Mais alors, pourquoi les femmes aiment-elles les fortes poitrines au point de se transformer physiquement, au détriment du portefeuille, de l'image de soi, et de la santé mentale (implant mammaire = plus de suicides) ?

Serait ce les 85% des femmes qui se sentent mal dans leur vie, et qui imputent ça en premier à leur corps, et qui désirent donc le modifier pour penser tout régler ?

Serait ce que parce que les hommes matent en premier les poitrines rebondies, avant tout le reste, et que ces femmes n'existent qu'à travers ces yeux masculins ?

Serait ce que parce que les médias sur-informent et sur-vendent une icône universelle de la féminité ? Serait-ce que la sensualité, la sexualité et l'image de tout ceci cristallisé dans les magazines, dans la manière de mettre en image les sous vêtements (rappelez vous wonderbra) ne peut supporter qu'une image homogène de femme, érigée en fantasme, voire en logo ?

Je vous laisse avec ces questions, et une image de l'affiche "J'enlève le haut, J'enlève le bas" de 1981, qui était devant mon domicile à l'époque, et où brune au cheveux courts,en maillot kaki et aux petits seins fermes avait fait fantasmer la France entière.

lundi 15 mars 2010

Le sperme : la course à l'ovule en images (à taille humaine)

La course à l'ovule du sperme : une longue promenade charnelle, torride et sensuelle ?
Non, c'est la course la plus mortelle ... que vous pouvez pratiquer quotidiennement.


En quelques chiffres :
- 250 millions de participants ;
- Après 30 minutes, 99% de morts ;
- Une course qui ne dure jamais moins de 14 heures ;
- 1 vainqueur, et encore, pas toujours ;

350 000 bébés naissent chaque jour alors que les testicules de chacun des 3 milliards d'hommes produisent 1000 spermatozoïdes par battement de coeur.

Dans la course à l'ovule, tout commence dans les testicules. Ramenés à taille humaine, les testicules ressemblent à un building de 1km de haut (20% plus haut que la tour Burj Khalifa de Dubaï).

L'éjaculation s'apparente à une évacuation forcée à grande vitesse le long d'un toboggan à eau long de 15km.

L'arrivée dans le vagin est comme le débarquement sur Omaha beach, avec les armes chimiques et acides en plus. Presque tous meurent ou sont en train de mourir au bout de 30 minutes.

Les survivants se pressent dans le cervix, en grimpant une échelle virtuelle de 1,5km, défiant la gravité. La majorité restera coincée sur les plages du débarquement pour y mourir.

A partir de là s'ouvre un terrain de 3km, l'utérus, où attendent de nombreux ennemis cachés en embuscade : Les globules blancs se précipitent sur les intrus, laissant peu de chance aux quelques survivants.

Dernière étape, une nage de longueur olympique dans les trompes de Fallope, où les derniers spermatozoïdes reçoivent un shoot d'ecsta-nutriments pour qu'ils atteignent une hyper-activité les rendant aptes à fertiliser l'ovule.



Alors un conseil : prenez longuement, très longuement le temps des préliminaires !!!



A voir sur National Geographic Channel (voir ici)
Photos de Jeremy Benning, National Geographic Channel







lundi 8 mars 2010

Sur quoi fantasment les infirmières ?

Parmi les métiers qui font le plus fantasmer les hommes, infirmière arrive en première position. Il faut dire qu'elles cumulent, les friponnes. Non seulement, elles incarnent le fantasme de l'uniforme (voir ici), mais aussi présence de femmes actives et attentives, de l'autorité naturelle de la fonction, et la proximité du contact d'une profession qui reste ultra féminine (90%).

L'infirmière cristallise en relief notre société et l'image de la femme dans cette société.
Il y a deux siècles, l'infirmière était une sainte non religieuse. Elle savait répandre la santé auprès du peuple, et se faire respecter sans se faire haïr.
Les deux grandes guerres et les progrès de la médecine banalisant la thérapeutique et les soins techniques propulsent l'infirmière en dehors de l'emprise du médecin.
Les années soixante libère la profession qui devient affranchie du voile pour un uniforme qui se féminise et se porte à même la peau. De profundis les valeurs historiques de dévouement et de soumission. Depuis, les infirmières, qui s'imposent et en imposent face aux médecins, sont à l'image de la femme dans la société, véhiculant une image de professionnelles et non de femmes soumises.

J'ai connu intimement plusieurs infirmières, et en qualité de patient, plusieurs autres. La première chose à savoir, c'est que les infirmières ne fantasment pas sur leurs patients. Les teints pâles, les tuyaux, les chambres froides sous les néons blafards ... rien n'est ici support à fantasme. Elles cloisonnent très facilement, et palpent, auscultent, manipulent sans arrière pensées.

Le beau gosse qui tombe dans les pommes à chaque piqure, ou le père de famille qui oublie toute diplomatie et posture quand sa fille est sur un lit d'hôpital font bien moins fantasmer que le même beau gosse craquant quand il est attablé à une terrasse d'un café, et que le même père de famille attentif et si touchant déposant sa même fille à l'entrée de l'école.

Et oui, ... les infirmières fantasment sur les hommes sains et plein de vie.

Inutile de mettre des préservatifs dans votre table de nuit d'hôpital, espérant une sorte de viol (voir ici) par infirmière nymphomane compulsive.



vendredi 5 mars 2010

Fantasmez comme alice (au pays des merveilles)

Alice au pays des merveilles est un fabuleux livre de fantasmes pour qui veut le lire de manière symbolique. La sortie de la version de Tim Burton sur les écrans vous permettra de revisiter en images, en pensées, et peut être charnellement tous ces fantasmes. Voici une collection d'instants fantasmatiques à travers mon oeil :

Le dépucelage : Alice est d'une candeur et d'une insouciance, pourtant, elle avance vers l'inconnu avec une curiosité et une ténacité, une motivation finale qui ressemble de près ou d'un peu plus loin à la jeune pucelle qui cherche à tout prix à s'affranchir de sa virginité ...

La puberté : La puberté, c'est les métamorphoses physiques subies + un monde différent qui la ne la considère pas/plus comme elle était avant.

L'orgie, la gourmandise, la partouze, le gang bang : pour Alice, les excès (sexuels) sont symbolisés par la nourriture. Et il a y constamment des tentations qui se mangent ou qui se boivent, et qui la transforment .

La pénétration : Alice force le passage pour passer dans un trou (une porte) ...

Les lubrifiants / le viagra : ... et ce n'est qu'après avoir pris une potion magique que la défloration est rendue possible.

Drogues : La chenille fume un narguilé sur un champignon : c'est le dealer du quartier / bang à chichon / champignons hallucinogènes ?? Le chapelier boit du thé qui fait l'effet des ecstasy ... good trip / bad trip ?? Le chat a un sourire figé : en plein trip ?

Fantasme du déguisement : Le lapin l'appelle Marianne, le Pigeon la prend pour un serpent ... Alice est souvent en situation de ne pas être elle même .

La femme dominatrice : Tout est dans le personnage de la reine de coeur. Les hommes qui cherchent les femmes fortes qui les humilient avec violence doivent y retrouver un écho avec cette femme castratice qui coupe des têtes.

Fantasme de l'éternelle jeunesse :
La reine de coeur dit : "Nous courons pour rester à la même place" ... où comment la quête de la jeunesse éternelle est une course sans fin, sans répit et dont la finalité est connue : la vieillesse puis la mort.

Fantasme de l'inconnu :
suivre un lapin en redingote rouge, ça devrait la rebuter un peu quand même ... mais non, elle le suit ... jusque dans son terrier.

Le temps qui s'arrête : Qui n'a pas rêvé arrêter l'horloge à l'heure du cinq à sept ... Aux pays des merveilles, le temps et déréglé, et le chapelier fou est même coincé à l'heure du thé ...


Les contes qui ont bercé notre enfance sont caffis de paraboles sexuelles : se faire réveiller par un baiser, être la seule femme entourée de sept travailleurs du fond de la mine, se faire dévorer par un loup ...


Est-ce Alice qui est folle, en train de cauchemarder ... ou est-ce monde qui l'attend quand elle sera une adolescente puis une adulte, ce monde où les ombres suintantes de la nature humaine lui éclateront à la figure ?



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